Juillet 20XX

Si je devais écrire sur ce garçon,

Je commencerai par m'excuser de mon inattention,

Malgré la couleur particulière de ses cheveux blonds,

Je dois avouer qu'il n'avait pas de nom.

Son teint était pâle pourtant ses joues arboraient une couleur rosé qui offriraient à quiconque l'envie d'y goûter. Ses yeux fins lui offrait l'allure d'un renard rusé mais aucun vices ne parcourait le cœur du jeune garçon.

Il n'était qu'un enfant pur et innocent qui observait le monde tourner avec son regard rieur.

Ses lèvres ne cessaient de sourire si bien que ses yeux étaient réduit à deux petites fentes horizontales. Cela ne l'empêchait pas de s'émerveiller de tout ce qui avait perdu de la couleur à nos yeux.

C'était un être étrange qui semblait venu d'une autre planète et souvent je le surprenais à citer des choses incohérentes. Mais ensuite, sentant ma présence à ses côtés, il riait.

Que le diable m'emporte, j'aurais fait n'importe quoi pour son rire.

Il voulait un mouton.

Je lui en offrit un.

Il m'aurait demandé la Terre.

Je lui aurait donné l'univers.

C'était à se demander s'il était humain. Son rire était semblable au son de minuscules clochettes qui chantent en rythme et ses cheveux étaient comme la couleur des épis dorés.

Mais le blé avait fané, les clochettes avaient cessé de résonner.

L'enfance s'était estompée.

Il était parti si vite, comme piqué par le serpent redouté des croyances et n'avait laissé derrière lui qu'une rose rouge sang.

C'était une nuit de nouvelle lune lorsque je l'ai revu. Au détour de Cassiopée un nouveau point lumineux était apparu. Cette nuit, un astéroïde brilla de mille feux.

"On ne voit bien qu'avec le cœur." avais- je entendu d'une voix enfantine, comme si le temps n'avait aucun pouvoir sur lui.

"L'essentiel est invisible pour les yeux" avais-je murmuré pour compléter sa phrase.

Et dans mon cœur je rejoignis le petit garçon qui m'a appris rapidement que son mouton n'avait jamais mangé sa rose et qu'il avait vu 48 couchers de soleil en une journée. Il ajouta qu'une autre fleur était apparue un matin et bien que sa rose fut jalouse, il s'en occupait avec soin.

Je ne comprenais rien de ce qu'il me disait et devant mon air interrogatif, il ria.

Les douces clochettes étaient revenues.

Car la mélodie que joue l'enfant au fond de nous ne disparaît jamais vraiment.

Et il serait grand temps que l'on s'assoit pour écouter le petit prince qui sommeille au creux de notre cœur.

"Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire"

Mely

Carnet d'éternité - Ces gens-là

7

────────────

༺ Heyyy ༻

Je profite de la sortie de ce nouveau chapitre pour vous discuter un peu...

Déjà merci beaucoup de suivre les aventures ordinaires de ces gens-là.

Comme je l'ai déjà dit dans une annonce si jamais vous avez des idées de sujets ou de thèmes n'hésitez pas ! Que ce soit dans les commentaires ou même dans mes MP je reste dispo. D'ailleurs ça me fait toujours plaisir de discuter avec vous sur n'importe quel sujet (:

Je dois aussi malheureusement avouer que les cours vont reprendre et que par conséquence j'aurais moins de temps à consacrer à l'écriture... Mais ne vous inquiétez pas je reste là ! Le temps entre les post sera simplement plus long.

Sinon courage pour ceux qui reprenne et même aux autres ;-;

Je vous envoie du love ♡