"Saaaluuut"
BRYAN JOLLS
J'attends. J'ai l'impression que tout se passe au ralentit. Quand Mike m'a appelé pour me prévenir j'ai vu rouge. Une rage puissante m'a submergée. J'ai pris tout ce qui me venais sous la main afin de défouler mes nerfs dessus. Mon bureau est actuellement dans un état lamentable. Joshua, mon patron, a dû m'injecter une petite dose de sédatifs. Je suis tomber raide pendant 20 minutes ensuite je n'ai pas réfléchis, j'ai pris mes clés de voitures direction l'hôpital. Maintenant les médecins sont devant moi et j'ai l'impression que le temps s'écoule à la vitesse d'un escargot. Quand le médecin ouvre la bouche je suis à l'affût.
-Bien. Est ce qu'il y aurait le responsable légale de Mlle Jolls ?
Tout le monde se tourne vers moi. Je n'avais toujours pas bougé. Et ce qui ne m'aider pas est le fait que le médecin que j'ai en face de moi est celui qui m'a annoncé la mort de ma femme quatorze ans plus tôt. J'avance d'un pas, m'attendant au pire.
-Monsieur Jolls, votre fille à pris une balle enduite d'une substance en cours d'analyse. Est-ce que vous auriez une idée de se que ça pourrait être ?
-Euh... Je...
-Du venin de cobra.
Je me tourne vers Lorens qui avait posé sa main sur mon épaule de façon rassurante. Quand je su ce qui avait mis ma fille dans cette état mes larmes redoublèrent. Le médecin haussa un sourcil :
-Du venin ?
-Oui, et le moins de questions possible serait apprécié, dis Julian d'un ton froid.
Julian, étant le fils du directeur de cet hôpital, a beaucoup d'influence sur le personnel. Le médecin hocha la tête et tourna son regard vers moi.
-Vous pouvez aller la voir mais elle est très faible.
-Merci...
Il m'indiqua le nombre de la chambre et j'y couru presque. Arrivé à l'ascenseur je me tourne et je vois que Lorens hésite. Je lui fis un signe de tête et il avança vers moi doucement, comme si il avait peur que je le morde. Je regarde Mike il avait les larmes aux yeux.
-On viendra la voir après. Pour l'instant je ne pense pas que recevoir 10 personnes soit dans ses capacités.
Je hoche la tête et monte dans l'ascenseur avec Lorens. Toujours en silence on arrive au troisième étage. 309... 308... 307... Donc la 306 est juste là. Ma main tremble au moment où elle doit atteindre la poignet et c'est Lorens qui m'encouragea d'un sourire triste. Allez Bryan. Elle a besoin de toi . Quand j'ouvris la porte je tomba presque devant la vue que cette chambre m'offrait. Mon bébé... Elle était là, branchée à une bonne dizaine de fil , pâle et des cernes aussi bleu que la manucure de Cynthia. Elle tourna légèrement la tête et je sursauta. Je ne m'attendais pas à la voir réveillée. Je suis pas prêt. Je vais pleurer.
-Pap... Papa... Lorens. Arrêtez de me regarder comme ça. Je ne suis pas à l'article de la mort non plus. Je ne ferais pas ce plaisir aux deux pintades.
-Mon bébé...
-Mon ange...
Et pour la première fois depuis que je le connais, Lorens pleura. Les chutes du Niagara le truc. J'avance doucement pour prendre ma fille dans mes bras et elle me serra fort contre elle. J'ai peur de lui faire mal. Peut être que je vais appuyer trop fort à un endroit, toucher une cicatrice...
-Papa, je ne suis pas en sucre, ria-t-elle.
-Ta gueule, dis-je en reniflant.
Au moment où Lorens aller s'approcher pour la prendre dans ces bras la porte s'ouvrit avec fracas et une jeune femme brune, les yeux verts et le teint bronzé se jeta sur Angé'.
Qu'est ce que... ?
ANGELINA JOLLS
Une bombe atomique se jeta sur moi. Une bombe qui m'a manqué.
-Angélina !!
Elle était en pleurs, une fontaine le machin. Je la serre contre moi et respire son odeur. Son réconfort m'a tellement manqué. Elle était comme une sœur pour moi.
-Lucie... Qu'est ce que tu m'as manqué salle folle.
Elle se redressa et en essuyant ses larmes elle me lâcha de façon naturelle :
-Je t'emmerde. Je suis pas folle.
Et deux secondes après ça, deux petits monstres entrèrent dans la chambre en courant mais furent rattrapés par Lorens. Non... Bordel ils sont magnifiques. Lucie se leva et Lorens s'approcha de moi et de mon père qui s'était posté à côté de moi de l'autre côté du lit. Lorens avait toujours les deux petites choses dans ces bras. Il les posa par terre et leur chuchota quelque chose à l'oreille et le petit garçon se jeta sur mon père et tandis les bras pour que se dernier le prenne et la petite fille monta sur le lit tant bien que mal grâce à l'aide de son père et se mit dans mes bras tout en faisant attention de ne pas me faire mal. Lorens nous regarda tout les quatre en souriant.
-Les enfants je vous présente Angélina et son père, Bryan. Angélina, Bryan, je vous présente nos petits monstres, Angélina et son frère, Bryan.
Des larmes coulèrent de mes joues et mon père regarda le petit la bouche ouverte. Les enfants nous regardèrent avec innocence et prononcèrent sur le même tons et en parfaite harmonie ;
-Saaaluuut !
Mon père a fondu en larme alors que moi je continuait de fixer ce clone miniature et féminin de Lorens. Ces cheveux noirs et ces yeux bleu et plaint de vie me rappeler tant de souvenir. Mon père fut le premier à ouvrir la bouche.
-Pourquoi ?
Lorens le regarde avec un regard tendre.
-Pourquoi quoi ? Pourquoi est-ce que je vous admire tellement toi Angé' que j'ai eu envie que mes enfants prennent votre exemple ? Pourquoi est-ce que mes enfants vous aiment alors qu'ils ne vous connaissent pas ? Parce que vous êtes ceux qui m'ont permis d'avancer, d'évoluer et d'avoir une vie de famille que je ne m'étais jamais permis d'imaginer.
-Toi tu es oncle Bryan et elle c'est tata Angélina ! Dit le petit Bryan en enfonçant son doigt dans la joue de mon père.
Je ris et la petite essuya les larmes sur mes joues.
-Maman dit que pleurer c'est beau que quand c'est des larmes de joies ! Me dit-elle en me regardant avec un faux air autoritaire.
Cette phrase me mit un coup au cœur.
10 MAI 2013, NEW YORK
Je suis chez Lucie, le silence règne. On attend des nouvelles de Lorens. Il est en mission. Une mission très dangereuse. J'ai passé des heures à essayer de le convaincre de ne pas y aller mais rien à faire. J'entends des reniflements provenir de la cuisine. Merde... On fait quoi quand les gens pleurs ? Je commence à paniqué. Je ne suis pas quelqu'un de très tactile ni amicale. Suis ton instinct. Je me dirige vers la cuisine et vois Lucie se battre avec sa cafetière. La capsule c'est bloqué et à la voir on dirait que c'est la fin du monde.
-Merde ! Cri-t-elle.
Elle prit la cafetière et la balança à travers la pièce. Heureusement que j'ai de bons réflexes sinon je l'aurais prise en pleine gueule. Mais elle n'eut pas l'air de remarquer ma présence et continua à prendre tout ce qui lui passer sous la main pour le balancer à travers la pièce. Quand faut y aller faut y aller !
-Lucie ! Lucie ! Stop ! Hurlai-je en lui retenant les poignets.
Elle est tellement à fleur de peau que je ne pu pas la retenir longtemps. Elle me poussa et continua s'énerver contre le mobilier en pleurant. Lorens ne m'en voudra pas si je lui dit que c'est pour éviter un séjour à l'hosto. Je me jette sur elle, lui chope un poignet et je l'a met a terre en 3 secondes. Elle continue à se débattre. J'aurais plus de voix demain...
-Tu vas la fermer maintenant! Hurlai-je.
Je pense que ça a marché vu qu'elle stop tout mouvement et me regarde les yeux écarquillés.
-Tu crois que moi ça ne me fais pas péter un plomb de le savoir là bas ? Bien sûre que si ! Mais qu'est ce que ça va changer ? Rien. Là tout ce que tu fait c'est provoquer un séjour illico à l'hosto. Pleurer ne va rien changer. Si je te lâche tu me promet de ne pas me lancer une tasse dans la gueule ? J'ai déjà éviter la cafetière. Je pense pas pouvoir esquiver le deuxième projectile.
Elle hocha la tête alors je me lève et m'assois en tailleur le dos appuyer sur l'un des placards, Lucie fit de même et tritura ces doigts en pleurant.
-Tu sais ce que me disais ma mère quand j'étais triste ? Dis-je avec un sourire dans la voix.
Elle secoua négativement la tête.
- Que pleurer c'est beau que quand c'est des larmes de joies.
-Et ça marchait ?
-Je ne sais pas vraiment, mais je sais que j'arrêtais immédiatement de pleurer pour pas qu'elle pleur à son tour.
Elle posa sa tête sur mon épaule et me prit la main.
-Tu es vraiment la petite sœur que j'aurais voulu avoir. Qu'est-ce que je ferais sans toi petite blonde ?
-Je ne sais pas. Ta vie serait vraiment terne ! Dis-je avec un air snob.
Et on éclata de rire. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour voir les gens que j'aime heureux ?
MAINTENANT
Lucie me regarde en souriant. On a pensé à la même chose. Elle est vraiment la sœur que j'aurais voulu avoir.
-On joue à trois petits chats ?
Je baisse la tête vers Angélina et lui souris.
-Oui bien sûr, petit ange.
Elle se jette dans mes bras, et leva son regard vers moi.
-T'es gentille comme tata.
Je la serra contre moi et pleura. Je lâche enfin les larmes que je retiens depuis trois ans. Sentir ce petit bout d'innocence dans ces bras fait tellement de bien. Ça fais du bien de se dire que l'innocence existe encore dans ce monde merde. Lorens prit Lucie par l'épaule et ils nous regardèrent moi, mon père et les enfants avec un sourire doux.
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