"L'Enfer doit être plus agréable que voir vos têtes de garces"

Une fois le repas terminé, on a eu Biologie. Et est-ce que je dois forcément vous raconter à quel point c'était chiant ? Non je crois que vous voyez de quoi je parle. Pendant ce cours Julian est venu s'asseoir à côté de moi. Il est plutôt sympa en fait. Il m'a changé les idées, me faisant penser à tout sauf au moment où je devrait rentrer chez moi. Mais la sonnerie de fin de journée est vite arrivé. Je leurs est dit au revoir mais au moment de partir Jenny m'a retenu par le bras.

-Si tu as besoin de quoi que se soit, tu as mon numéro. Tu m'appelle. Et même si se soir tu pouvait faire exprès d'avoir un problème sa m'arrangerais...

-Ouais moi aussi.

Brice venait de s'incruster dans la conversation. Il ne m'a quasiment pas calculer aujourd'hui.

-Pourquoi ?

Jenny se tortille un peu sur elle-même alors que Brice regarde ailleurs. Mais il finit quand même par répondre à ma question.

-On mange chez mes parents. Pour célébré nos « un an »...

Il fit des guillemets avec ces doigts à « un an ». Attend mais... ?

-Vous êtes ensemble ?

-C'est compliqué, marmonna Jenny. En fait on se connaît depuis petit. Et nos parents sont devenu les meilleurs amis du monde. Brice et moi sommes devenu également amis, mais pas plus. Et il n'y a pas longtemps...

-Un an et demi, dit Brice.

-Voilà. Il y a un an et demi, nos parents se sont mis à parler mariage et tout le tralala...

-Enfin surtout nos mères...

-Ouais.

Je pris le temps d'assimiler...

-Donc vous êtes amis... Ils hochèrent la tête. Mais vous faites semblant d'être ensemble pour faire plaisir à vos parents.

-Surtout nos mères... marmonna Brice. Mon père s'en fou complet.

-Le miens aussi.

OK... C'est compliqué, mais j'arrive à suivre. Je leurs souris, si je peu les aider.

-J'ai énormément de mal à comprendre le programme Américain. Il me faudrait une ou deux personnes pour m'aider.

Je leurs fit un grand sourire et Jenny me sauta dans les bras.

-Génial ! On seras chez toi vers... Elle regarde Brice.

-20h.

-OK. Jen' je t'envoie l'adresse par textos.

-A se soir !

Je ris face à son enthousiasme mais mon rire s'éteint vite quand je prend conscience que je dois rentrer chez moi. Je vais devoir affronter l'affreuse belle-mère et son clone miniature. Je ne sais même pas pourquoi on appelle cette chose belle-mère. Elle est tout sauf belle... Qu'elle vie de merde ! Vous me comprendriez si je vous dis que je vais prendre tout les chemins les plus longs et marcher le plus lentement possible ? Parce que c'est exactement ce que je compte faire. J'ai pris tout les chemin les plus longs, mais je suis quand même arrivé devant chez moi. Une fois devant la porte d'entrée, je souffle un grand coup et ouvre la porte. Et bien évidement l'accueil ne fut pas du tout chaleureux. Cathy arriva en trombe, sa fille sur les talons, ouvrant la bouche pour me hurler dessus. Mais je n'avais pas la tête à ça. Alors je me dirige vers les escaliers, mon sac sur les épaules, sans oublier de lancer une petite réplique bien à moi.

-Au fait, Cécilia, j'espère que se masque de fruit et de lait t'as fait plaisir ? Parce que moi oui. Ça ma fait un bien fou !

Je continu de monter les escalier pendant que les deux pintades sont entrain de s'énerver en bas. Une fois dans ma chambre, je me jette sur mon lit en soupirant. Je sors mon téléphone de ma poche et envois mon adresse à Jenny. En attendant que les deux faux tourtereaux arrivent, je sors ma guitare. Cette guitare est la seule chose qui me reste de ma mère. D'après mon père, elle adorait en jouer, c'était un peu comme son échappatoire. Et maintenant c'est devenu le mien. Sans que je m'en rende compte 20h arriva très vite. J'entendis la porte d'entrée, et en mois de temps qu'il faut pour le dire je me retrouve en bas des escaliers. Quand je le vois entrain d'enlever sa veste je lui saute dessus sans réfléchir.

-Papa !

Il me rattrape de justesse en rigolant. Il me sers dans ces bras et m'embrasse la joue.

-Je t'ai manqué à se point là ?

-J'ai dû supporter ces pintades seule pendant une semaine. Et puis il n'y 'avais personne pour me racontait les gaffes de son assistante. Donc oui tu m'as énormément manqué.

Il lâcha un long rire mais il se stoppa vite quand ces yeux parcoururent mon visage. Merde ! Je me suis pas remis de fond teint... Il va me tuer.

-C'est quoi ce bleu ?

-Rien. Je me suis cogné à la porte.

-Prend moi pour un con. Je suppose que ces personnes sont là pour toi ?

Il se tourne vers la porte où Brice et Jenny y sont posté droits comme des I.

-Oui. Désolé, je vous avez pas vus, m'adressai-je à mes deux invités.

Jenny sourit de toutes ces dents tandis que Brice lui me fis un sourire plus discret. Et bien évidement Cécilia est déjà entrain de baver sur lui. Dégueu ! Cathy aussi bave. Mais elle c'est plus pour les zéros que possèdent son compte en banque. Ah je ne vous avez pas dis ? Brice est le fils de Bill Walker. L'homme le plus célèbre et le plus riche des États-Unis. John est le gérant d'une grande maison de production, la plus grand des États-Unis, classer deuxième au niveau mondial. En gros il est très très connu, et son fils aussi par la même occasion. Et puis Brice est beau, très beau, faut se l'avouer. Je prend le temps de l'analyser. Il est grand, 1m80 minimum, un corps bien sculpter, une peau mate, les cheveux noirs, les yeux tellement foncé qu'on ne distingue même plus sa pupille de son iris. Je détourne le regard quand je vois que lui aussi me fixe, et bien sûre il faut que je rougisse comme une conne. Je secoue la tête et regarde mon père.

-On monte on as un devoir à faire.

Il hoche la tête et je tire mes deux amis en haut. Avec beaucoup de force faut le dire. Une fois dans ma chambre je les lâche et part m'étaler sur mon lit. Brice se frotte le poignet.

-T'aurais dû nous tirer encore plus fort.

-Tu pourrais me remercier je t'ai sauvé la vie.

-Ah oui ?

-Miss Botox et son clone miniature te regarder comme si t'étais un morceau de viande. Un morceau de viande avec un très gros compte en banque.

-Je vois.

Les deux viennent s'installer sur mon lit. Jenny s'assoit à côté de moi et prend ma guitare dans ces mains. J'ai oublié de la ranger. Brice s'intéresse aussi à la guitare et vient s'asseoir à côté de Jen'. Elle se tourne vers moi en souriant.

-Je savais pas que tu en jouais.

-Tu ne m'as jamais posé la question. Et puis c'est pas en une journée que tu vas tout savoir de moi.

-Elle est magnifique, murmura Brice.

-Elle était à ma mère.

Ils me regardèrent tout les deux avec un regard intrigué

-Était ? Jenny avait l'air perdu.

-Elle est morte dans un accident de voiture le jour de mes trois ans.

Un silence pesant règne maintenant dans la pièce. Des larmes silencieuse roules maintenant sur mes joues. Je me redresse, pose mes coudes sur mes genoux et enfouis ma tête dans mes mains. Je sens Jenny passer son bras autour de mes épaules alors que j'entends Brice bouger pour se mettre accroupie devant moi. Il enlève mes mains de mon visage et essuie les larmes qui coule de plus en plus.

-Je suppose que tu ne veux pas en parler.

Je secoue la tête négativement. Jenny ressert son étreinte.

-On est là si tu as besoin d'en parler.

-Merci. Je...

Je suis couper par ma porte qui s'ouvre violemment sur Cécilia qui à l'air assez énerver. Je soupire et essuie rapidement mes larmes.

-Quoi encore ?

En voyant Brice accroupie devant moi avec ces mains sur mes genoux son regard devint encore plus noir. Bon Brice, tu es la nouvelle proie de pintade junior.

-On peut parler. Seule à seule.

Brice se relève et je fait de même et me dirige vers la porte.

-Quel honneur la pintade junior veux me parler.

Elle ferme la porte après que je sois passer. Déjà elle me la pas fermer sur le pied, c'est un bon commencement.

-Alors pour commencer ne t'approche pas de Brice.

J'ai parler trop vite...

-Et pourquoi donc ?

-Ne prend pas cette air avec moi ! Tu ne t'approche pas de lui un point c'est tout. Je compte me mettre en couple avec lui, faire en sorte que je sois connu grâce à sa notoriété et gagner pleins de pognon. Et puis il est beau gosse. Donc pas touche. Et ce n'est pas une fille ringarde comme toi qui va me mettre des bâtons dans les roues.

-Mais bien sûre. C'est bon t'as fini ?

-Non, j'ai pas fini. Tu l'approche encore une fois et je t'envoie rejoindre ta très chers maman dans les tréfonds de l'enfer.

Elle vient de parler de ma mère ou j'ai rêvé ? Je vais la tuer. Non, je vais l'ignorer. Je me retourne, ouvre la porte de ma chambre et entre. Avant de fermer la porte je fixe Cécilia dans les yeux.

-L'Enfer doit être plus agréable que voir vos tête de garce à toi et ta mère.

Sur ceux je ferme la porte, j'eus juste le temps de voir l'expression vexé de Cécilia. Je ne me lasserais jamais de voir cette expression. Une fois la porte fermée, je me tourne vers mes amis et lâche mes larmes. Brice se précipite vers moi et me prend dans ces bras, en me caressant le dos et me chuchotant de me calmer. Mais je n'y arrivais pas.

-Elle est plus là.. Elle est plus avec moi. C'est de ma faute.

-Ne dis pas ça.

-Si. Je me rappel de ce jour comme si c'était hier. J'étais avec elle dans la voiture, je chantais et elle était au téléphone. Elle c'est retourné pour que je me taise et elle n'a pas eu le temps d'éviter ce putain de camion qui lui foncé dedans. Elle est morte et pas moi. C'est pas normal. C'est moi qui aurais dû crever, pas elle.

Il me serra plus fort contre lui et je senti une deuxième paire de bras m'entourer. Jenny.

-On est là. On ne se connaît pas depuis hyper longtemps. Mais une journée ma suffit pour savoir que t'es une fille génial. Alors je peu dire que tu es mon amie. Et je ne laisse jamais tomber mes amis. Pas vrai Brice ?

-Absolument.

Ils me serrèrent un peu plus fort. Mes amis. Mais comme d'habitude il y a toujours un truc qui vient tout gâcher. Toujours. Alors je ne me fait pas trop d'illusions. Je n'ai jamais pu être heureuse et ce n'est pas aujourd'hui que la vie va m'épargner.

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