Invasion

Je reste stoïque. Il doit avoir un pète au casque. Il est pas bien ce gosse. Il m'a embrassé... Un vrai bisou... Bordel... Je me tourne et vois Brice me fixer avec un regard vide et froid. Toute l'équipe me regarde et ça me monte les nerfs assez rapidement.

-Vous avez rien d'autre à foutre que me regarder ? Allez bougez vous et chacun son poste !

-Oui, Boss !

-Non. Toi Walker tu reste avec moi.

Brice se retourne lentement vers moi et hoche la tête. Je marche vers la salle d'entraînement et j'entends ces pas derrière moi. Je me dirige vers l'armoire et prend une paire de gants que je jette à Brice et une paire pour moi. On les enfiles en silence et je lui fit signe de me suivre vers le ring. Toujours en silence. Je me tourne vers lui et reste toujours aussi froide.

-Alors, comme ça tu te débrouille en matière de combats ?

-Mon frère m'a pas mal entraîné vu qu'il fait parti de la CIA. Mais ça tu le sais.

Je lui lance un coup de poing dans les côtes qu'il n'a pas me temps d'esquiver. Il essaye vainement de me rendre mon coup mais sans succès.

-Effectivement. Julian a raison. Tu manque de technique.

-Tu as l'air très proche de Julian. Tout comme tu l'es avec ce Jason.

-A la différence de toi, moi je connais Jason depuis des années. Alors que toi tu connais Cécilia depuis combien de temps ? Deux semaines.

Il me relança un coup mais cette fois-ci il me feinta et stoppa son poing pour balancer son pied, que j'esquive de peut. La plaie à ma cuisse me brûle mais j'y fais abstraction. Je plante mon regard dans le sien et ce que je vis me fis mal : de la trahison. Mais je me ressaisie. Il ose ressentir se genre de choses alors que lui se tape la plus grosse pute du monde. Et en plus celle qui me torture depuis dix ans.

-Moi au moins je suis clair dans mes intentions. Je ne fais pas espérer les autres. Le pauvre... Dire qu'il a cru avoir sa chance.

-En tout cas il en a plus que toi, je dis en lançant mon poing.

Ce coup le mis à terre. Je vis que tout le monde s'était regroupé autour du ring pour admirer le spectacle. C'est vrai que ça fais pas mal de temps qu'ils ne m'ont pas vu comme ça. Je vis Julian du coin de l'œil et il me lança un regard inquiet. Inquiet pour son meilleur ami. Je lui mima un : T'inquiète pas. Je retourne mon regard vers Brice qui est toujours à terre.

-Debout Walker ! Tu voulais faire parti des Wolf ? Alors tu assume maintenant. Ne crois pas que tu vas avoir un traitement de faveur. Ils sont tous passés par là.

Brice se relève et me fixe avec un regard noir. Il s'enlève la sueur qu'il a sur le front et se remet en garde. Il s'avance vers moi :

-Tu me fais gerber, Jolls.

Je fut tellement choqué par ces mots que je ne vis pas le coup venir. En plein dans les côtes. Sale chien. Fils de... Je me ressaisie et me lance sur lui. Je lui met un coup à l'arrière du genou qui le met à terre, je me met à califourchon sur lui et lui lance le plus grand coup de poing que j'ai jamais lancé à un des membres. Je me relève, le regard froid. J'enlève mes gants et lui balance à la gueule.

-Sache une chose ; c'est moi le Boss ici. Alors pose toi des limites. Ne te permet plus jamais ce genre de choses. Plus jamais.

Sur ceux je monte dans mon bureau et me pose dans mon fauteuil la tête dans mes mains. Des dizaines de questions se baladent dans ma tête. Pourquoi est ce qu'il a réagis de cette façon ? Il n'avais plus rien du gentil Brice que j'ai connu. Il paraissait froid, cruel. Lorens... Qu'est ce que je dois faire ?

JULIAN BOONES

Je cours vers Brice qui a l'air sous le choque. Je m'accroupis à côté de lui et le regarde se redresser lentement. Il baisse la tête, honteux.

-J'ai merdé... Sur toute la ligne.

-Non ? Tu crois ? Mais qu'est ce qu'il t'as pris sérieusement ? C'est le boss des Wolf et maintenant le tient. Quand on est ici c'est pas ta pote. T'as déjà de la chance qu'elle ne t'ai pas pété une dent.

-Ouais, je sais mais...

-Mais t'es jaloux de Jason.

Il retourna vivement sa tête vers moi les yeux écarquillés. Bingo !

-Quoi ? Mais pas du tout !

Je lève les yeux au ciel et soupir. Je me redresse et l'aide à se relever.

-Tu vas me dire que le fais qu'il l'ai embrassé ne t'a rien fais ?

-Bah... Oui ou non...

Il fut coupé dans sa phrase par l'alarme d'urgence.

-Et merde !

-Qu'est ce qui se passe ?

Je cours à mon poste, Brice sur les talons. Tout le QG se précipita faire ce qu'ils avaient à faire dans se genre de situation. Une fois dans le sous-sol je récupère mes armes et en tend une à Brice.

-Je suppose que tu sais t'en servir ?

Il hoche la tête et on remonte. Le boss était en haut des marches entrain de donner les directives.

-Miliana, ferme le portail et met la résistance par-balle ! Les jumeaux au sous-sol avec votre équipe ! Ils vont tenter d'entrer par là ces fils de putes. Les internes, enfermés vous dans la cuve et ne sortait pas tant que personnes n'es venu vous chercher. Bill et Satya allez avec eux au cas où ils auraient besoins de protection. Allez tout le monde sait ce qu'il a à faire alors bougez vous le cul. On va les buter ces salopard !

-Oui, Boss !

Et c'est sur ces mots que tout le monde se mit à son poste. Brice était toujours à côté de moi.

-Je te présente Angélina Jolls, Boss des Wolf en pleine action.

-Woaw... Mais qu'est ce qu'il se passe ?

-Le gang allié des Golders a pris d'assaut le QG.

Je me tourne vers Angélina qui vient de nous rejoindre. Elle nous fais signe de la suivre, se qu'on fit.

-Julian à partir d'aujourd'hui et jusqu'au retour de Petterson tu sera mon bras droit de terrain.

-Angé...

-C'est un ordre Boones.

-Bien, Boss.

Le fais que Angélina me nomme comme bras droit est un honneur mais on sait tous que Jason est celui qui a été le plus présent pour elle après le départ de Lorens... C'était le duo du gang. Celui qui marchait à coup sûr. La porte du hangar explosa se qui nous propulsa à au moins 20 mètres. On se mit tous en position d'attaque et Angélina s'avança vers l'explosion et me fit signe de ne pas bouger.

-Tient, tient, tient. Des petits loups, saignants comme j'aime, dit une voix à travers la fumé.

Angélina se tend.

-Reagan. Je ne savais pas que tu étais devenu le petit chien chien de Foster.

-Je ne suis pas son chien.

-Oui, c'est vrai. Excuse moi, son esclave.

Il grogna. Et pendant cette brève conversation j'en profita pour m'avancer vers le compteur, Brice me suit.

-Qu'est ce que tu fais ? Me demanda-t-il inquiet.

-Je lance la mesure d'urgence. Tient met ça.

Je lui tend des lunettes infra-rouge et il les mit sans discuter et je mit les miennes. Un, deux, trois...

-Éteignez les lumières ! Je hurle au même moment où j'éteins le compteur. Je mit quelques secondes pour y voir claire et je vis que tout le monde avait suivis le protocole.

Les balles se mirent à fuser. Mais quand je voulu tirer Brice loin de tout ça je ne le vis plus près de moi.

-Brice !

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