Il était une fois...
Quand Lucie a su que ces « trésors » étaient seuls en bas elle a couru tel une flèche afin de voir si ils allaient bien. On dirait pas qu'elle vient de défier la gravité... J'ai toujours du mal à respirer, j'ai l'impression que les mains de Reagan sont toujours autour de mon cou. Mon père me prend dans ces bras et je ne bouge pas, attendant que Reagan parle. Mais je pense que mes mots ont suffit à lui couper le sifflet. C'est ce que je voulais non ? Alors pourquoi est-ce que j'attends qu'il parle ? Je souffle un bon coup et me dirige vers la porte mon père me tenant la main. Une fois en bas je vois Lucie entrain d'embrasser ces enfants en pleurant.
-T'es pas belle quand tu pleurs, maman, lui dit Angélina.
-C'est pas vrai ! Elle est toujours belle, riposta Bryan.
-Tu as raison petit prince. Ta mère est toujours belle.
Je lève la tête et vois Lorens les larmes aux yeux. Mon père l'a prévenu. Il a bien fait. Lucie se jette dans ces bras et il la serra fort contre lui en lui embrassant le front.
-Tu te met toujours dans des situations pas possible...
Lorens croisa mon regard et me sourit en mimant un « merci ». Je lui sourit en haussant les épaules.
TONY REAGAN
Bordel... Mon bras. Et mes couilles. Cette petite garce est toujours aussi doué et vicieuse. Je prend mon téléphone et appel Foster.
-Alors ? Elle est avec toi ?
Je lève les yeux au ciel. Ce mec veut juste la baiser et ensuite la tuer. Mais bon elle lui à littéralement explosé les couilles donc j'ai pas de soucis à me faire pour ça. Je m'inquiète toujours autant pour elle, c'est hallucinant.
-Non. Elle a réussis à se tirer. Je ferais mieux la prochaine fois, Boss.
-T'as intérêt.
Et il raccroche. Qu'est ce qu'il m'a prit d'intégrer son équipe ? Je suis vraiment con.
ANGELINA JOLLS
Après toutes ces embrassade il a fallut signer les papiers de mon départ et j'ai pris soin de baisser la tête avec un petit sourire en passant devant l'accueil afin que l'interne de tout à l'heure ne me reconnaisse pas. Une fois dans la voiture avec mon père je prend mon téléphone et appel Julian.
-Angé' ? Dit-il au bout de deux sonneries.
-Hey ! Alors tout ce passe bien là bas ?
-Oui, les réparations sont finies depuis deux jours et depuis on se consacre au diamant noir.
-Bien. Je vais pas tarder à arriver.
-OK.
Et il raccroche. On sait tous qu'on ne peut pas trop exposer certains sujets au téléphone.
-Au fait papa ?
-Oui ?
-Qu'est ce que tu as dit aux parents de Jenny ?
-Ah... Et bien j'ai sorti mon badge en expliquant que Jenny est témoin dans une affaire fédéral et donc qu'elle est placée dans un endroit sécurisé. J'ai bien évidement précisé que pour sa sécurité et la leurs ils ne pourraient pas la voir avant que tout soit régler.
-Super. T'as bien fais.
-Tu vas arriver à gérer tout ça ?
-Oui. Il le faut.
Il ralentis, se gare sur le bas côté, arrête le moteur et se tourne vers moi. Il a ce regard perçant et à la fois paternel qui prouve qu'il va se lancer dans une tirade.
-Chérie... Tu ne peut pas tout gérer toute seule et faire croire à tout le monde que tout va bien. Avant d'être ce chef de gang si redoutée tu es avant tout une ados perdue et brisée suite à la mort brutale de sa mère.
Les mots qu'il prononça déclenchèrent mes larmes. Pendant qu'elles firent leurs chemins sur mes joues les mots de mon père tournent en boucle dans ma tête.
-Tu crois que je vais y arriver ? Que je vais arriver à sauver Jenny, que je vais arriver à être un aussi bon boss que Lorens ?
Il mit sa main sur ma joue en essuyant mes larmes.
-Tu es déjà un très bon boss. Tu n'as pas besoins d'égaler Lorens pour l'être. Tu l'es à ta manière, et je suis sûre qu'il pourra te le confirmer. En ce qui concerne Jenny ; bien sûre que tu y arriveras. Tu la ramènera chez elle. Certes elle t'en voudra énormément mais elle comprendra avec le temps que lui en parler était un mauvaise idée. Et si tu n'es pas convaincu de mes paroles pense à Julian. Je pense qu'il va beaucoup plus morfler que toi.
Je ris légèrement en hochant la tête, il me sourit et redémarra la voiture afin de retourner au QG. Une fois arrivé je monte directement dans mon bureau. Tout a été restauré. Je me jette sur le canapé au fond de la pièce et ferme les yeux le sommeil me tirant vers lui lentement.
3 MARS 2016, NEW YORK
-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
-Sérieusement ? Angé si tu n'y vas pas tu perd le pari.
-Mais il est pourri votre jeu à la con. Et puis d'abord je ne vois pas pourquoi moi. Pourquoi je devrais allez voir un mec que...
-Salut, une voie me coupe dans ma tirade.
Je me retourne et je vois le garçon qui n'a pas cessé de me fixer depuis que je suis rentrée dans le bar. Le même garçon que Julian, Cynthia, Mathilde et Jason voulait que je drague. Et comme par hasard quand je me retourne pour les appeler à l'aide ils sont en pleine conversation inintéressante. Bon... On m'a quand même bien éduquée.
-Salut...
Ma voix tremble et mes mains aussi. Je n'ai jamais été douée dans ce domaine et voilà que je me retrouve en plein milieu d'un bar avec un mec hyper canon que je suis censé draguer.
-Tu n'as pas l'air très à l'aise. Je m'appelle Tony. Tony Reagan, il me tend la main et je souris légèrement.
-Angélina Jolls, dis-je en lui serrant la main en retour.
-Et bien mademoiselle Angélina Jolls, m'autorisez vous à vous offrir un verre ?
Je ris légèrement. Il m'a directement mise à l'aise c'est hallucinant.
-Avec plaisir monsieur Reagan.
AUJOURD'HUI
Je me réveille en sursaut, en sueur et complètement paniquée. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ?
-Depuis quand tes rêves ont repris ?
Je reconnais la voix de Lorens. Il est au courant ?
-Comment tu... ? Ah oui, Jason. C'est la première fois que je rêve de lui depuis au moins 6 mois.
-Tu as prononcée son nom. Mon ange, est ce que tu l'aime encore ?
-On eu une histoire qui a commencé par un beau « il était une fois ... » mais qui c'est terminé par un « ils vécurent heureux chacun de leurs côté ».
-Tu n'as pas répondu à ma question.
-Non je ne l'aime plus.
-Tu mens.
-Quoi ? Non ! Pourquoi tu dis ça ?
-Parce que tu pleurs.
Il me prit dans ces bras et me chuchota des mots doux tout en s'allongeant sur le canapé avec moi. Est-ce que je l'aime encore ? Je n'en sais rien. Et je n'ai pas envie de le savoir.
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