Above emptiness
1 semaine. 1 putain de semaine que je suis dans cet hôpital de merde. Des infirmières qui viennent me voir toutes les heures, des vaccins et d'autres merdes dans le même genre. Mon père est venu me voir tout les jours sans exception. Lorens venait avec Lucie et les enfant et ils passaient la journée avec moi. Aujourd'hui personne n'est venu me voir mais c'est moi qui leur ai demandé. J'aimerai qu'ils se concentre plus sur l'extraction de Jen'. Bien évidement j'ai demandé à mon père de me ramener les plans de la salle de bal des Walker. Je réfléchis et je pense qu'il faudrait mettre les Walker dans la confidence. Mais je suis complètement folle ma parole. Je crois que la morphine ne me réussis vraiment pas.
-Tata !
Je vois les deux petits monstres entrer dans ma chambre en courant. Ils se jettent sur moi et je rattrape Bryan in extremis. Les jumeaux pleurent à chaude larmes. Lucie n'arrive pas. Mon sang commence à bouillir.
-Où est votre mère ?
-Elle... Elle... Bégaya Bryan.
-Un monsieur est venu lui parler. Il a été méchant avec elle. Elle nous a dis de venir ici.
-Et merde !
Je sort du lit. J'arrache les perfusion de mon bras. Bien évidement je pisse le sang. Je récupère l'arme sous mon lit, j'avais demandé à Jason de m'en ramener quelques unes, et trois dagues de 8 centimètres. J'enfile mon jean à la vas vite afin de pouvoir accroché mes dagues à mon porte jarretelle. Un t-shirt auquel j'accroche un mouchard au cas ou. Je m'accroupis devant les enfants et leurs embrasse le front.
- Les enfants, vous allez devoir me suivre. Si vous restez ici j'ai peur qu'il vous arrive quelque chose. Je vais accrocher un mouchard à votre veste. Il servira à pouvoir venir vous chercher si il vous arrive quelque chose.
Ils hochèrent la tête. Je mis le mouchard dans la doublure de leurs veste. Je souffle un grand coup et les prend par la main et sort de la chambre pour aller chercher Lucie. Bryan me dit que l'homme à pris l'ascenseur. Mais je n'aurais pas le temps de fouillais tout les étages. Si il arrive quoique se soit à Lucie je ne me le pardonnerais sûrement jamais. Réfléchis... Allez merde ! Mais oui ! Les caméras de surveillances ! Je prend l'ascenseur et descend à l'accueil. C'est un mec qui s'en occupe aujourd'hui. Tant mieux ça me facilitera la tâche. Je me met au niveau des jumeaux.
- Écoutez moi bien. Vous allez devoir me rendre un petit service. Vous êtes d'accord ? Je leur demande la voie douce.
Ils hochent la tête.
-Bien. Je vais demander au monsieur de l'accueil de vous surveiller. Je vais vous laissais mon téléphone et quand oncle Bryan appellera vous décrocherez et vous devez absolument lui dire de venir sur le toit de l'hôpital. Vous pourriez faire ça pour moi ?
-Bah oui on a quatre ans quand même, me dit Angélina.
-Super. Allez vous asseoir sur le fauteuil.
Elle ne peu être que sur le toit. C'est logique. Mais je préfère vérifier les caméras avant. Je leurs passent mon téléphone et ils firent ce que je leurs ai dit. Mon père m'appelle tout les jours à 10H30 pile pas une minute de plus ou de moins. Il est 10h. Il suffit que je fasse traîner jusqu'à 45 à peu près. Allez tu peux le faire. Je me dirige vers l'homme à l'accueil. Il doit être interne vu sa jeunesse. Je ne lui donne pas plus de 25 ans. Allez Angé' souris. L'homme me remarque et me souris.
-Bonjours, est ce que je peux faire quelque chose pour vous aidez ?
-Oui. J'ai besoin de mon acte de naissance. Je suis incapable de le retrouver. Et j'en ai absolument besoin. Et j'espérai que vous pourriez m'aider, dis-je avec une voix douce et innocente.
-Oh... Mais vous savez mademoiselle...
-Angélina, souris-je.
-Mademoiselle Angélina. Je ne suis pas en mesure de pouvoir vous le fournir.
-Vous êtes sûre ? J'en ai vraiment besoin... Les inscriptions pour la fac se termine demain. Et il me le faut absolument. S'il vous plaît...
Les yeux doux, le sourire qui tombe et des larmes qui pointent le bout de leurs nez et le tour est joué.
-Bien, bien. Il me faudrait votre pièce d'identité.
-Merci beaucoup !
Je la sort de la poche de mon jean. Je ne remercierais jamais assez mon père de me l'avoir mise dans mon jean hier. Malcolm ( d'après son badge ) va dans la pièce derrière l'accueil et commence à fouiller dans les tiroirs. J'en profite pour passer derrière le comptoir. Je garde un œil sur l'interne derrière moi et commence à chercher les registres des caméras de surveillances et comme je m'en douter l'homme qui s'en ait pris Lucie l'a emmener sur le toit. Ils n'ont vraiment aucunes originalité. Je ne le reconnaît pas, il porte une capuche et des gants. Ni une ni deux je fonce à l'escalier qui mène au toit. 6 étages ? Sérieusement ? Heureusement que j'ai fais du cardio. Une fois devant la porte menant au toit je souffle un grand coup mais bien évidement elle est bloquée. Réfléchis. Je sort l'arme de ma ceinture et tire trois coups et la serrure cède. Je fais le tour du toit mais je ne vois Lucie nul part.
-Mmmmh !
Je tourne la tête vers ce cris étouffer et je vois Lucie sur une chaise, un bout de tissu l'empêchant de parler, ces mains sont scotchées aux accoudoirs et il se trouve qu'un câble d'environ 5 centimètres de diamètre est accroché aux pieds de la chaise et à un tuyau de canalisation, un câble dans le genre ne peux pas être coupé à coup de couteau. Il faudrait soit que je tire une balle soit que j'aille le détacher mais dans les deux cas je n'aurais pas le temps de rattraper le câble et la chaise basculera dans le vide et je n'aurais pas le temps de la rattraper. Il faut absolument que mon père arrive le plus vite possible. Ce genre de piège n'a put être conçu que par...
-Salut princesse.
-Reagan...
-Content de voir que tu n'es pas morte.
Je sers les poings et me retient de l'insulter de tout les noms possibles.
-Bien évidement ce n'est pas réciproque.
-Je me doute bien, chérie.
-Arrête moi ces petits surnoms à la mords moi le nœud et dis moi plutôt pourquoi est-ce que tu as enlevé Lucie.
Il rit. Ce putain de fils de caniche est entrain de se taper une putain de barre. Je vais le gifler ou encore mieux ; le mettre sur cette chaise à la place de Lucie.
-Lucie n'est qu'un moyen pour être sûre que tu fasse ce que je te dis.
-Et parce que tu crois que c'est comme ça que je vais t'écouter ?
-Je suppose que tu as compris le fonctionnement de se piège. Il faut absolument être deux pour la sortir de cette merde. Et je crois que tu es toute seule.
Si je réfléchis bien, il était 10h quand j'ai passé le téléphone au jumeaux et 10H20 quand j'ai regarder l'heure sur l'écran de l'ordinateur avant de monter. Donc il doit être au alentours de... Mes pensées furent coupées par un moteur que je reconnaîtrait entre mille. Il doit être aux environ de 10H40.
-Je suis sincèrement désolé Reagan. Mais heureusement que l'on est sur le toit d'un hôpital.
-De quoi est-ce que tu...
Je sort mon arme que j'avais rangée et lui tire dans la jambe. Il hurle tel une pucelle et j'en profite pour courir vers lui et l'immobiliser. Le câble étant entre nous deux je dû sauter par dessus en faisant attention à ne pas le toucher. Il suffirait d'un faux mouvement pour qu'il se détache et que Lucie fasse un vol plané. Je plaque Reagan au sol mais bien évidement il eu assez de réflexes pour me bloquer et me mettre sur le dos les bras bloqués de chaque côté de ma tête. Merde ! Je ne peux plus bouger. Il a eu un bon prof ce con. Il se penche vers mon oreille, son souffle venant s'écraser sur ma nuques.
-Ça te rappelle des souvenirs, 'Lina ?
-Des souvenirs ? Je ne vois pas de quoi tu parles. J'ai tout effacé te concernant.
-Sale garce ! J'ai tout fais pour toi !
Il me retourna et commença à m'étrangler et je ne sais pas pourquoi mais je n'ai jamais réussi à me défendre face à lui. Et je me suis laissé faire. Comme avant je le laisse me faire du mal. Mais cette fois-ci c'est physiquement. Les traces physique partent mais celles du cœur restent longtemps et font mal. On souffre tout les deux. Mais c'est l'une des seules promesses qu'on a tenue.
6 FÉVRIER 2017, NEW YORK
-Alors quoi ? Tu reviens pour me dire que tu ne peut plus ? Un texto aurait était suffisant ! Hurla-t-il.
-Je suis revenu pour des affaires professionnelles et j'ai pensé que le faire de vive voix était... mieux, plus simple, les larmes frôlaient la chute.
-Pourquoi tu fais ça ? Tu crois que je ne tiendrais pas la distance ? Je viendrait tout les week end si il le faut !
-Marseille New York, c'est pas la porte à côté. Et puis ça n'a rien à voir !
-Alors c'est quoi ta putain de raison à la con ?
-C'est comme ça ! C'est fini. Je ne peut plus ! On ne peut plus. Tu le sais très bien.
Il eu l'air de réfléchir puis dans son regard je vis qu'il compris pourquoi j'en étais arrivé à cette décision.
-Je... Alors promet moi une chose. Une dernière.
-Tout ce que tu veux.
-On essaiera pas de recoller les morceaux. Même quand tu reviendra. Promis ?
-Je...
-Je tiendrais aussi cette promesse.
En même temps on fit cette promesse qui nous brisa autant l'un que l'autre :
-Je te promet de ne pas revenir vers toi.
Je me tourne et me dirige vers la porte et au moment de sortir il m'appela.
-'Lina ?
-Oui...
-Je t'ai aimer, je t'aime et je t'aimerais. Toujours.
Et pour la première fois de ma vie je vis Tony Reagan pleurait.
AUJOURD'HUI
Mon regard reste planté dans le sien pendant que ces mains se resserres autour de mon cou. En bruit de fond j'entends les cris et les larmes de Lucie et c'est ça qui me fis revenir à la raison. Un coup bien placé des son service trois pièces et il se pencha sur le côté en hurlant. La porte du toit s'ouvrit dans un fracas monstrueux et quand mon père compris la situation il tira une balle dans le bras de Reagan et je me mis sur lui et me pencha vers son oreille et doucement je l'acheva avec quelques mots.
-Tu as préféré me détester donc tu continus à penser à moi. Alors que moi je t'ai totalement effacé de ma vie, de mon cœur, de mon esprit. Je m'en contre fou de toi et de ce qui peut t'arriver.
Ces yeux devinrent noir et il serra les dents.
-C'est faux ! Tu ne m'aurais pas laissé partir la dernière fois !
Je me relève et le toise de haut en bas.
-J'ai juste eu pitié.
Et sur ces mots je fis un geste à Lucie et je me dirigea vers le bout du câble afin de le détacher.
-Au moment où je la détache il ne faudra surtout pas que tu la lâche, je hurle à mon père.
-Ah bon ? Je pensais que je devais faire une partie de tennis à la place, dit-il en levant les yeux au ciel.
Je détache le câble et mon père la tire vers lui avec une force que je ne lui connaissait pas. Je cours vers Lucie et la détache. Elle se jeta dans mes bras en pleurant.
-J'ai eu tellement peur. Merci petite sœur...
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