1. La Maison

« Céleste, debout ! crie tante Bathy en frappant bruyamment à ma porte.

— Encore une minute, grogné-je en enfouissant ma tête sous mon oreiller tandis que ma tante ouvre la porte de ma chambre, ce qui laisse entrer la lumière du couloir.

— Allez, dépêche-toi ! Il est déjà dix heures !

— Depuis quand es-tu aussi énergique le matin ?

— Depuis que j'ai appris ceci ! s'exclame-t-elle en m'agitant une lettre sous le nez.

— Et qu'est-ce que c'est ? demandé-je en relevant la tête.

— La confirmation de réservation pour notre chambre à Drumnadrochit en Ecosse ! Ils nous ont trouvé une place ! On va enfin pouvoir aller voir le Kelpy du Loch Ness ! Et visiter le château d'Urquhart !

— C'est génial ! m'exclamé-je en bondissant d'un coup de mon lit.

— Ravie que ça t'emballe tant. Bon, au moins, tu es levée maintenant. Prépare-toi pour aller chercher le pain et on en reparle au petit-déjeuner, dit-elle avant de repartir vaquer à ses occupations. »

Comme Bathy, je suis passionnée d'histoire. C'est d'ailleurs l'une des plus grandes historiennes du monde des sorciers ! Elle a même écrit un livre qui sert de manuel pour les cours d'Histoire de la Magie, une matière scolaire dans les écoles de magie. Cependant, je ne suis jamais allée à l'école. C'est ma tante qui m'a tout appris, mais je n'ai jamais pu pratiquer la magie avec une baguette magique comme le font les sorciers, car le ministère de la Magie est très strict sur le port de la baguette magique. Par conséquent, si on a pas étudié la magie à l'école, on n'a pas le droit de posséder une baguette. J'ai quand même appris quelques sortilèges et je répète les différents mouvements associés aux sorts avec un bout de bois. Je m'entraîne pour le jour où j'en aurai une.

Bathy n'a jamais voulu me dire la véritable raison pour laquelle je ne vais pas dans une école de Magie. Et pourtant, ce n'est pas ce qui manque. On en a étudié beaucoup ensemble ! À commencer par Poudlard, la plus proche, dont un des fondateurs est originaire d'ici. Il s'agit de Godric Griffondor. Le village a d'ailleurs pris son nom pour lui rendre hommage : Godric's Hollow. Il a prospéré grâce à Gryffondor qui lui a apporté sa célébrité. Avec Bathy, je suis même allée voir sa tombe, ici, dans son village natal.

Ma tante m'a recueillie lorsque j'étais bébé. Mes parents moldus m'avaient abandonnée, craignant ma magie. Apparemment, j'aurais mis le feu à mon berceau accidentellement et ils auraient cru que j'étais maudite car je n'avais pas brûlé. Mais après tout, je ne peux pas leur en vouloir, les Moldus, ces humains sans pouvoirs magiques, craignent souvent la magie. C'est d'ailleurs pour cela que les sorciers ont été obligés de se cacher. En tout cas, suite à cela, le foyer avait essayé de contacter le reste de ma famille pour me prendre en charge. Et la sœur de ma mère, tante Bathy, avait accepté de me recueillir. Je suis donc une née-Moldue, une sorcière née de parents moldus. Bon, il faut que j'arrête de rêvasser, je dois aller chercher le pain sinon ma tante va être furieuse.

Vu le temps gris, je ferais mieux de me couvrir. J'enfile mon jean et mon haut blanc à manches longues ainsi que mes bottines marron et ma montre argenté. Puis je descends, j'attrape ma veste en jean et mon écharpe en laine rouge sur le porte-manteau de l'entrée, avant de sortir dans la rue. Godric's Hollow est un magnifique village. Ses rues pittoresques y contribuent sans doute. La route cahoteuse toujours faite de pavés même encore aujourd'hui les rend atypiques.

Tout au bout de notre rue, il y a une vieille maison délabrée. La Maison des Potter. Cette maison à colombage, mais dont il ne reste plus grand-chose du bois qui a dû être grignoté par les termites, se dresse tant bien que mal au milieu de la rue. Un jardin rempli de mauvaises herbes, sans doute dû au fait qu'il n'ait pas été entretenu depuis si longtemps, sépare la maison de la route. Je reste hésitante un moment avant de m'en approcher. L'endroit est sombre et lugubre malgré le soleil assez élevé dans le ciel. Une aura malveillante semble l'entourer, causant un malaise troublant. Et pour cause, son histoire, que tout le monde connaît ici, les Moldus y compris.

Une histoire tragique. Une famille heureuse y vivait, deux parents avec leur fils. Mais un jour leur maison a explosé. On raconte qu'une lumière verte aurait illuminé la nuit depuis le premier étage. Aucun survivant. L'enquête a conclu à une explosion involontaire et l'affaire a été classée sans suite. Personne n'y a jamais cru à Godric's Hollow. Nous sommes tous persuadés qu'il s'agit d'un meurtre. Une statue a été érigée pour rendre hommage à la famille sur la place de l'église. C'était la famille Potter d'où le surnom de Maison des Potter. Je ne sais pas pourquoi, mais cette histoire me touche particulièrement. Les larmes me viennent aux yeux.

Pour la première fois, je décide de m'arrêter. Quelle en est raison, je n'en ai aucune idée. La maison est globalement intacte bien que recouverte de mousse et de lierre, mais l'aile droite du premier étage est entièrement détruite. C'est de là précisément qu'aurait surgi l'explosion de lumière verte. Je pose instinctivement ma main sur la poignée du portillon. Immédiatement une vieille pancarte qui doit être en bois enchanté pour être aussi bien conservée, sort du sol. Un message que je peine à lire à cause des gravures qui le parcourent, y est inscrit.

EN CE LIEU, DANS LA NUIT DU 31 OCTOBRE 1981 LILY ET JAMES POTTER PERDIRENT LA VIE.
LEUR FILS, HARRY, DEMEURE LE SEUL SORCIER QUI AIT JAMAIS SURVÉCU AU SORTILÈGE DE LA MORT.
CETTE MAISON, INVISIBLE AUX MOLDUS, À ÉTÉ LAISSÉE DANS SON ÉTAT DE RUINE COMME UN MONUMENT À LA MÉMOIRE DES POTTER ET POUR RAPPELER LA VIOLENCE QUI A DÉCHIRÉ CETTE FAMILLE.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Le fils aurait survécu ? Pourquoi ne l'ai-je jamais su ? Et j'ai étudié les sortilèges Impardonnables, dont le sortilège de la mort fait partie ! Personne n'y a jamais survécu ! Ma tante m'aurait-elle caché quelque chose ? C'est vraiment bizarre ! Je questionnerai Bathy en rentrant.

Alors que m'apprête à faire demi tour, je remarque que les gravures du panneau qui m'ont gênée un peu plus tôt, sont en fait les messages de soutien de multiples sorciers. C'est vraiment touchant, cela me va droit au cœur et étrangement, c'est comme si ces messages étaient pour moi. Oh là là, ça devient de plus en plus bizarre ! Pourquoi est-ce que je ressens tout ça et pourquoi est-ce que je me suis enfin approchée de cette fichue maison mais après toutes ces années ? Cet endroit est le moins recommandable du village car des ondes de magie maléfique y sont encore bien présentes et ma tante m'a toujours défendu de m'en approcher. Soudain, je sens la brûlure d'un regard dans mon dos.

Je me retourne, mais rien. Pourtant, je suis sûre d'avoir eu le temps d'apercevoir une silhouette avec une cape noire. Mon instinct me crie de fuir. Une peur comme je n'en ai jamais connue me tord le ventre, mon cœur cogne contre ma poitrine avec force, et des tremblement me parcourent le corps. J'ignore d'où me vient ce sentiment, mais apparemment mon corps, lui, sait, car mes jambes se mettent à courir sans que je ne leur ai rien demandé. Et dire que j'étais justement en train de me dire que ça suffisait les bizarreries pour aujourd'hui, je ne suis décidément pas au bout de mes surprises. Ça, plus les rêves qui ont repris depuis quatre ans, ça suffit maintenant ! Je dis stop !

Je me souviens... Ces rêves que je faisais petite... J'entendais une femme hurler, voyais un éclair de lumière verte, suivi d'un rire cruel et maléfique, puis me réveillais en sursautant. Je n'en avais jamais compris la signification et ils avaient recommencé il y a quatre ans. Et cette fois j'avais fait d'autres rêves, des variantes de celui-ci mais se finissant toujours par la lumière verte et l'éclat de rire diabolique. Je me souviens aussi d'avoir rêvé d'une moto volante. Bien que cela existe chez les sorciers, c'est peu courant. À l'issue de cette même année, une douleur cuisante à la tête m'avait réveillée en pleine nuit sans que je ne sache pourquoi. De plus, je n'avais pas fait de rêves cette nuit-là donc ce n'était pas possible que ce soit eux qui aient provoqué cette douleur.

L'année d'après, les rêves avaient cessé même si j'avais eu une sorte de souvenir d'un événement très étrange, se passant dans une école de magie et parlant d'un héritier de Serpentar, d'un monstre et enfin, d'un demi-géant accusé de posséder une bête nommée "Aragog" apparemment responsable du meurtre d'une née moldue. Je pensais que c'était un souvenir car j'avais étudié ce genre de scène s'y apparentant avec Bathy et cela y ressemblait fortement. En tout cas, ce n'était certainement pas un de mes souvenirs. Peut-être l'avais-je capté avec mon esprit inconsciemment ? Cela peut arriver qu'un lieu ou un objet ait gardé en mémoire un souvenir et qu'en y allant ou en le touchant, il resurgisse. Mais dans ce cas-là, j'aurais dû assister au souvenir sur le moment, pas en différé. À moins que je n'ai touché à un objet de ce type dans mon sommeil ? Bathy gardant beaucoup de vieux objet, c'est possible mais bizarre. Je ne suis pas somnambule même si je gigote pas mal en dormant.

Cependant, l'année dernière, mes rêves avaient recommencé et étaient devenus complètement bizarres. Une vieille maison, un Moldu se faisant tuer et ce même éclat de lumière verte, qui, j'avais fini par le comprendre, résultait du sortilège de la mort. En plus, après ces rêves, je me réveillais toujours en sursaut, trempée de sueur alors que d'habitude je ne transpire jamais dans mon sommeil.

Je finis par me retrouver devant la boulangerie, toute essoufflée. Mes jambes ayant refusé de s'arrêter, m'ont visiblement portée jusqu'ici. Non mais qu'est-ce qui m'a pris d'aller voir cette maison ! En colère contre moi-même, j'entre dans la boutique.

« Bonjour, une baguette s'il vous plaît.

— Bonjour Céleste, comme d'habitude je suppose ? me demande la boulangère en souriant.

— Oui.

— Ça va ? Tu as l'air essoufflée. Tu as couru jusqu'ici ?

— Oui, en effet.

— Oh, pourquoi ? Tu étais si pressée que ça de venir ici ? me dit-elle d'un air malicieux.

— Non, je suis simplement en retard.

— C'est vrai que tu es arrivée plus tard que d'habitude. Que s'est-il passé ? Rien de grave j'espère ?

— Non, inutile de vous inquiéter, je suis juste partie plus tard de la maison. »

Elle me tend gentiment ma baguette (de pain) tandis que je lui glisse les pièces dans la main. Je sors dans la rue, perdue dans mes pensées. Cela fait beaucoup trop de choses d'un coup. D'abord j'apprends que le bébé Potter aurait survécu, ensuite je me rends compte que l'on m'observe et pour finir, mes jambes se mettent à courir toutes seules. Ça suffit ! Bathy va devoir répondre à mes questions sinon je lui en arracherai les réponses de force. En effet, je suis legilimens, ce qui signifie j'ai la faculté de lire dans les pensées des gens et même parfois, de revivre des souvenirs de la personne. Bathy devenant gâteuse, ce serait plus facile de remonter ses souvenirs sans lui faire de mal.

Je suis une legilimens de nature, depuis que je suis petite je lis accidentellement dans la tête des gens. Lorsque Bathy s'en est aperçue, quand j'avais cinq ans, elle m'a appris à maîtriser mon don. Maintenant, je lis dans les pensées de mon plein gré, plus en permanence même si ça a pour effet que je n'utilise plus vraiment mon don. Sinon, avant je ne contrôlais rien et cela me demandais beaucoup d'efforts car je lisais sans arrêt, ce qui finissait par m'épuiser. Ça m'est même arrivé de m'endormir de fatigue d'un coup, comme ça, sans raison apparente.

Quand je rentre enfin, je me dépêche de rejoindre Bathy dans la cuisine pour déposer mon pain sur la table. La carafe de café y est déjà présente et je remarque un petit endroit mouillé sur la nappe jaune. Tante Bathy à dû renverser du café. Je dirige mon regard vers l'évier qui contient inhabituellement de la vaisselle et remarque qu'un peu plus au dessus vers la droite, les vieux rideaux hideux au tissu fleuri, coincés entre deux étagères, masquent un peu plus la fenêtre que d'habitude. Bathy a dû vraiment s'inquiéter pour avoir déjà pris ou plutôt renversé son café et ouvert si précipitamment les rideaux. Celle-ci fait d'ailleurs les cent pas dans la pièce, nerveuse, en regardant le sol et en marmonant. Et alors que je m'apprête à l'incendier de reproches, c'est elle qui me gronde.

« Pourquoi as-tu pris autant de temps ? s'exclame-t-elle en me voyant.

— Tiens, c'est bien que tu en parles ! Je ne savais pas comment amorcer la discussion mais tu as lancé le sujet pour moi, m'écrié-je aussitôt, laissant éclater ma colère.

— Attends, de quoi parles-tu ? demande ma tante, déconcertée.

— Des Potter ! Voilà de quoi je parle ! Pourquoi tu ne m'as jamais raconté la vérité sur eux ?

— Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Et quel est le rapport avec ta sortie prolongée ?

— La Maison des Potter ! La voilà la raison de ma sortie prolongée !

— Comment ça ? Qu'as-tu encore fait ?

— Rien ! me défends-je. Je me suis juste arrêtée devant.

— Pourquoi ? Tu savais très bien que ce n'était pas une bonne idée. On en a déjà discuté !

— C'est à cause de mon instinct ! Il m'a guidée devant la maison et m'a conduit à poser ma main sur le portillon !

— Quoi ?! Et tu as quququoi ? dit-elle, tellement furieuse qu'elle en bégaye.

— Ce serait plutôt à moi d'être en colère ! répliqué-je, outrée qu'elle se fâche autant.

— Ah, oui, et pourquoi donc ? C'est toi qui es partie plus longtemps que nécessaire, tout ça pour aller dans un endroit dangereux !

— Pardon ? Mais c'est toi qui me mens depuis le début !

— Bon ! Il faut tirer cette histoire au clair. Raconte-moi tout calmement. Que s'est-il passé lorsque tu es sortie ?

— Tu ne vas pas m'interrompre ?

— Promis.

— Bien, j'étais sur le chemin de la boulangerie, quand j'ai aperçu la Maison des Potter. Ça m'a refait penser à son histoire et sans que je ne m'en rende compte, je m'en suis approchée.

— Sans t'en rendre compte ?

— Tante Bathy ! On avait dit pas d'interruption !

— Oui, pardon, excuse-moi, vas-y, continue.

— Donc, oui, sans m'en rendre compte, je m'en suis approchée, mais en plus, ma main s'est posée sur la poignée du portillon. (Je vois bien que ma tante se retient d'intervenir.) Et là, une pancarte est sortie du sol. Dessus il y était inscrit l'histoire de cette famille de sorciers, les Potter. Ça disait que les parents étaient morts le 31 octobre 1981 et que le fils avait survécu ! Survécu au sortilège de la mort ! »

Ma tante ne peut retenir un cri d'horreur et elle me paraît profondément choquée. Elle qui est historienne pourtant ! Ne pas savoir que le fils Potter est le seul à avoir survécu au sortilège de la mort est absurde ! Mais elle semble sincèrement bouleversée, ce qui signifie qu'elle n'était pas au courant. Les larmes lui viennent aux yeux et je la prends doucement dans mes bras.

Alors que je tente de réconforter ma tante comme je peux, je continue de réfléchir à cette étrange situation. Le fait que ma tante soit autant bouleversée signifie sans doute qu'elle avait un rapport particulier avec les Potter. Ce n'est pas une famille qui a vraiment marquée l'Histoire, enfin, qui ne l'avait pas vraiment bouleversée, à ce que je pensais. Cependant, cette date du 31 octobre 1981 me parle... Hey ! Mais c'est maintenant que j'y pense ! C'est presque la date de mon anniversaire. Je suis née en 1980. Le 31 juillet précisément. C'est quinze mois pile après ma naissance le meurtre des Potter ! Cela devient vraiment de plus en plus incroyable. Est-ce une nouvelle coïncidence ? Possible... Ou pas. Je ferais mieux de questionner Bathy sur mes parents, j'en apprendrai peut-être plus que ce que je ne sais déjà. Soudain, ma tante me sort de mes pensées.

« Je suis vraiment désolée ma chérie, j'étais morte d'inquiétude pour toi, me dit-elle en se dégageant de mon étreinte pour me prendre par les épaules.

— Non c'est moi qui suis désolée, je t'ai accusée à tort, renchéris-je.

— Je n'ai jamais osé te le dire, mais j'ai une maladie qui me fait perdre la mémoire de temps en temps.

— Cette maladie, c'est Alzheimer, n'est-ce pas ? Bathy, dis-le moi, je ne suis plus une petite fille, je comprends ces choses-là.

— Oui, murmure-t-elle d'une petite voix, comme si elle n'osait pas se l'avouer à elle-même.

— Je ne savais pas, je suis vraiment navrée, réponds-je, attristée.

— Ce n'est pas grave, ma chérie, ne t'inquiète pas pour ça. C'est moi qui n'ait pas voulu te le dire pour ne pas que tu t'inquiètes.

— Mais tu aurais dû ! Tu devrais aller à Ste Mangouste te faire soigner ! C'est un excellent hôpital ! Pour les sorciers en plus !

— Rôh ! Je n'ai pas besoin de ces idioties !

— Alors, tu n'iras pas te faire soigner ? Tu vas attendre de perdre la mémoire petit à petit ?

— Écoute-moi bien, cet incident m'a fait réaliser une chose. Il est grand temps que tu prennes ton indépendance. Je t'ai toujours surprotégée mais il faut que tu sois confrontée à la vie réelle. Tu voulais savoir pourquoi je n'ai jamais voulu que tu intègres une école de magie ? J'avais peur de ce qui pouvait t'arriver, seule, loin de moi. Eh bien, ça va changer ! Je vais voir si tu ne peux pas intégrer Beauxbâtons. C'est une école de magie en France mais Poudlard ne t'acceptera sans doute jamais en cours de scolarité contrairement à Beauxbâtons. Les Français ont toujours été plus souples au niveau du règlement. Je perds peut-être la mémoire mais je n'en reste pas moins Bathilda Tourdesac, l'historienne de la Magie ! J'ai travaillé là-bas, en France, sur un projet. On va voir si Beauxbâtons ne peut pas accueillir ma nièce au nom de la diplomatie magique ! »

Ah, ce que j'adore ma tante des fois ! Je rigole et une larme coule sur ma joue, impressionnée par ce que Bathy vient de dire, mais surtout émue. Je murmure un vague "merci" tandis que ma tante me serre dans ses bras. S'ensuit un long silence. J'hésite à en profiter pour le rompre et enfin poser des questions sur mes parents. Ce qui me décide, c'est quand Bathy se détache de moi et me regarde tendrement.

« Et euh... Bathy, que pourrais-tu me dire sur mes parents que tu ne m'ais déjà dit ? Ou habitaient-ils par exemple ? Comment s'appelaient-ils ? Quel âge avais-je quand ils m'ont abandonnée ? »

Cette dernière question est cruciale, c'est elle qui va me permettre de déterminer la relation entre mon enfance et le meurtre des Potter. Et alors que ma tante ouvre sa bouche pour me répondre, la sonnette de la porte d'entrée retentit.

•𖣔•

Voilà, c'est ma première fanfiction. J'ai souvent hésité à écrire une fanfiction d'Harry Potter mais j'ai fini par me lancer. J'espère que ce chapitre vous a plu.

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