Chapitre 5 : Un nouvel ami

- Bon allons y !

Je ne sais pas si je dois me réjouir, ou si je dois craindre les événements futurs. Mais bon, un psy que j'aurai payé une blinde m'aurai sûrement dit " d'évacuer " et de discuter avec mon entourage, alors autant commencer maintenant.
Je me tourne vers lui.
- Oui allons y ...
Il fait un grand sourir, un peu idiot mais charmeur.
Il me montre la sortie de la main. Je jète un dernier regard vers ma mère et je m'éloigne avec lui. Il me jète un coup d'oeil, il hésite à me parler. Puis me demande finalement.
- Tu as une voiture Sanji ?
- Non j'habite en centre ville.
- Ah.
- Pourquoi ?
Il semble hésitant.
- Parce que ... enfin ... j'aurai préféré qu'on ne prenne pas ma caisse. Disons que c'est une voiture de merde et j'aurai préféré te conduire dans un meilleur véhicule.
- C'est pas grave t'inquiète.
- Si j'avais su que j'aurai de la compagnie ... j'aurai prévu mieux...
Il me désigne une Ford Fiesta blanche dans un sale état. Il ouvre la voiture, ouvre la porte côté passager et me fait signe de monter. Il claque la porte. J'ai bien cru qu'elle allait se décrocher. Il entre et met le contact.
- Désolé pour l'odeur de cigarette, un pote m'a empreinter la bagnole hier.
- Ne t'inquiète pas ... je fume je te rappel.
- Ah oui c'est vrai, j'avais oublié.
Il demare. Il regarde à droite puis à gauche, il fronce les sourcils.
- Bon ... hum ...
C'est moi ou il cherche sa route.
Il prend un air gêné. C'est drôle, le pauvre, il a l'air idiot.
- Hum ...
Finalement il tourne à droite. Il a l'air d'appréhender son choix. Je regarde, par la fenêtre, la pluie.
Il continue de rouler en silence. Les commerces défilent devant mes yeux, ainsi que les vieux immeubles. Puis les bâtiments disparaissent au fur et à mesure. Je regarde devant. On est sorti de la ville ?!
- Euhm Zoro, où tu m'emmène ?
- Bin au bar dont je t'ai parlé.
- Hum.
- Pourquoi ?
- T'es sure qu'on est au bon endroit.
- Euh ... je ...
- On est hors de la ville.
- Ouais ... je sais ... Je ... J'ai pas le sens de l'orientation.
- Bah ...
- Je suis désolé ... je sais pas comment y aller ...
- C'est pas grave ....
Il a l'air tellement gêné.
- Déjà, fait demi tour.
C'est ce qu'il fait. On rentre à nouveau en ville. Et pendant au moins quinze minutes on tourne en rond. Il a l'air totalement navré.
- Zoro tu sais c'est pas grave si on y va pas ...
- Bin je m'en veux un peu ...
Je lui sourit.
- Pour me faire pardonner viens boire un verre chez moi, Sanji.
- Avec plaisir !
Il fait un grand sourir.
J'espère qu'il sait au moins comment retouner jusqu'à chez lui. Il s'engage dans une rue, qui ne me rassure pas vraiment. En réalité je n'ai jamais était du côté là de la ville. Il fait un petit sourir.
- Ça doit te faire bizarre de voir ce genre d'endroit. Ce n'est pas trop le genre de quartiers que doit fréquenter le second du Baratie.

Il n'a pas l'air d'être très à l'aise. Il grimace à nouveau.

- Bon par contre Sanji, je te préviens tout de suite, mon appartement est dans un bordel monstre, depuis que ma copine est partie en stage, je ne range rien par flemme. Et aussi parce que je suis souvent en compagnie de potes pas toujours " clean " si tu vois ce que je veux dire.

Plus la discussion avance, plus je me demande dans quel merdier je me suis fourré.
- Les mêmes potes que ceux qui t'empreinte ta voiture ?
- Euh ouais ...
Je tourne la tête vers lui.
- Alors comme ça le grand Roronoa Zoro a une copine.
- Ouais ... La vie de célibataire c'est pas mon truc ...
- Ça fait longtemps ?
- Deux ans ... mais elle me fait chier ...
J'ai trouvé cette fin de phrase assez violente. Du coup je n'ose plus rien dire.
- Madame me fait toujours des caprices ... elle fait souvent la gueule ... elle n'aime pas ce que je fais ... elle me dit toujours que mes fréquentations sont déplorables ... etc ...
Il soupire. Puis reprend.
- Enfin ... c'est une gonzesse quoi ... Et toi Sanji ? T'es en couple ?

Je me sent idiot. J'ai certainement le garçon le plus demandé par ces dames devant moi et je vais lui dire que moi, Sanji , le plus grand gentleman de tout les temps, je suis célibataire depuis ma naissance. Quelle honte ! Je n'ai pas envie de répondre. Mais il le faut bien.
- Non ... enfin, pas pour le moment.
- Je vois.
Il ricane.
- Pourquoi tu ris ? C'est pas drôle !
- Non mais ... c'est juste ... que je trouve ça étonnant, tu dois avoir la cote auprès des filles, non ?
- Hum ...
- Quoi ? Dit que c'est pas vrai .
- Je suis pas intéressé, je préfère être seul. J'ai l'habitude de vivre en solitaire.
- Ah. C'est à cause de " ta famille " ?
- QUOI ?
Je n'en revient pas. Il a compris qui je suis. C'est impossible !
- Bin je suis pas un abruti ... et j'ai tout de suite compris ...
- Je ... Euhm ... Je ... je peux t'expliquer ...
- Pas la peine tu n'as pas à te justifier, moi aussi j'ai coupé les ponts avec ma famille. Bon pas au point de ne plus vouloir porter son nom. En tout cas je ne te jugerai pas si tu me disais ton nom de famille, je suis juste curieux.
Alors il ne sais pas. Ouf . Heureusement. Bon il veut un nom. Mais je ne lui mentirais pas.
- Je ne peux rien te dire Zoro. Je suis navré.
- C'est bon j'ai compris.
- Ne m'en veut pas. Mais c'est mieux que tu ne sache pas.
- Hum.
Son visage semble fermé. Je regarde par la fenêtre. La voiture se stoppe brutalement.
- On est arrivé.
Il gare le véhicule. Il arrête la voiture, sort et me fait mine de sortir. On arrive devant son appartement. C'est pas franchement très beau, le loyer ne doit pas y être très cher. On entre.
- J'habite au quatrième. On prend les escaliers c'est mieux.
- OK.
On monte les escaliers sales, en silence. Ça parait si long. J'ai l'impression qu'il m'en veut.
On arrive devant la porte, il l'ouvre après un double tour de clé.
- Les invités d'abord.
L'intérieur est comment dire ... Euhm ... comme la chambre d'un ados. Le sol couvert de biere, de cigarette, d'emballage et de fringues en tout genre. Euhm ... comme je l'avais imaginé.

☆☆
Salut tout le monde ;P
Voilà un chapitre attendu ...
J'espère qu'il vous a plu.
Bisous
♡~♡ ♡×♡ ♡¤♡

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