6 • frangin et frangine

Je me suis installée sur un banc dans la cours, nous venons de finir notre journée de cours.

Marie a mes côtés m'explique les chemins jusqu'à chez moi. Max a proposé de me raccompagner derrière sa moto, technique de drague raté! Et rigoler mais cette ville ne possède aucun transport en commun, les taxis s'arrête un 1km avant l'entrée de la ville, oui c'est du sérieux! Alors les bus ont oublié.

Laure est déjà repartie à pied chez elle, elle vit dans le haut de la ville, Marie dans une maison du centre et moi dans le bas, logique mon grand-père était chef de la partie inférieure de la ville. L'école elle est au centre. Apparemment le centre ville est un territoire assez neutre mais des bagarres ont lieu la nuit souvent pour envahir le territoire ennemi, on est en guerre les gens, nous sommes en guerre! Putain on se croirait trop dans un jeu vidéo genre Callofduty ou GTA mais sans la police à ses trousses. Puisqu'il y a pas de police... demander après un agent de sécurité... on rira à votre nez.

Marie termine de m'expliquer le chemin à prendre, je la remercie et m'en vais. Tout le long du trajet je fais gaffe au gens que je croise, il me faut sérieusement un véhicule. Y a sûrement une vieille moto qui traîne dans les parages à la maison où à l'hangars de mon grand-père. J'irai y faire un tour...

Je reconnaîtrai cette énorme maison entre mille, une vieille bâtisse imposante en pierre et au toit noir avec des balcons et terrasses, de grande fenêtre à croisillons... elle est entourée d'une belle haie fraîchement taillée, une allée sur le côté amène au garage que je sais rempli de machine de musculation, un bar qui donne sur un ring dans le fond et des outils de travail avec un établi. Deux plus petite allée se trouver au centre, qui mène à des escaliers pour monter sur le perron en triangle. La maison a une forme assez particulière mais symétrique et beaucoup de charme. Tout autour se trouve de quoi faire le bonheur de maman, des fleurs et encore des fleurs.

Je gravis les marches et pousse la porte d'entrée. J'ai une vue directe sur le salon en contre bas, on a détruit quelques murs pour avoir cette immense piscine avec à ma gauche, la cuisine avec la table à manger et à droite une bibliothèque. On a aussi ouvert la pièce qui posait plusieurs chambres autres fois est désormais notre terrasse couverte.

- bonjour ma chérie ! Tu as passé une bonne première journée ?

- oui, je me suis fait des amis et j'ai encore frappé personne

Bah quoi? C'est vrai même si Max était un peu lourd... je me suis bien retenue!

- personne ne t'en tiendra rigueur ici Liline...

Ma mère enfourne son gâteau et se tourne vers moi en me souriant chaleureusement:

- j'ai fait un gâteau pour notre arrivée, ton frère va venir

- ça fait depuis un moment qu'on l'a pas vu celui-là...

Je remarque que beaucoup de cartons son défait voir tous.

- vous avez été rapide pour tout ranger...

- De vieux amis sont venu nous aider ainsi que ton frère et ses amis avait déjà tout dégagé, on a mis tes affaires dans ta chambre, a toi de tout installé.

Ma mère semble heureuse d'être ici, la maison de son enfance, de sa famille, en plus on est près de mon idiot de grand frère. Il vit ici depuis quelques années, 7 ans. Ma grand-mère c'est occupé de lui. À 15ans, il avait déjà en tête de reprendre la place de Papy. Je n'ai jamais cherché à savoir ce qui fait. Ouais c'est mon frère mais il fait sa vie et j'ai rien à redire. On c'est toujours bagarrer et il n'apprécie pas mon style de vie.

Je me dirige vers ma nouvelle chambre à l'étage. L'étage est ouvert avec un grand lustre moderne qui éclaire le salon en bas. Ma chambre c'est celle à l'arrière côté droit de la façade, avec vue sur le jardin du côté de la mini forêt. Je sais qu'on a une grande piscine aussi et un jacouzzi tout neuf. Ouais avoir un grand jardin à ses avantages après tout...

J'arrange mon espace comme il me semble en commençant pas mettre mon lit contre un mur. Chambre plus grande, plus grande armoire, pas si mal. J'aime bien ma vieille tapisserie au mur. Les meubles sont anciens et confortables, nouvelles preuves que ma famille maternelle à toujours eu beaucoup d'argent. Un musique rythmé sort de mon petit baffe m'accompagne alors que j'organise mon bordels. Ça s'appelle un bazar organisé si vous connaissez pas et c'est très utile! Avant tout était nickel mais maintenant, je suis célibataire alors y aura personne d'autre que moi qui viendra ici, ma mère râlera mais je m'en fiche! Y aura juste peut-être Marie et Laure... d'ailleurs mon lit est assez grand pour trois personnes!

Un fois que j'ai plus ou moins tout ranger à ma sauce, je m'installe à mon balcon. Entre mes mains une boîte métallique qui renferme mes dernières joins et dans l'autre mes cigarette. Y a une semaine que j'ai été renvoyé et une semaine que j'ai ouvert aucun de deux... on dit que c'est difficile de s'arrêter mais le fait d'avoir autant couru et fait du mal à ce prof m'ont jamais autant aidé. Me voici face à un dilemme... y a tout ce qu'il me faut ici sans faire mal à personne parce évacuer la rage qui sommeille en moi, y a le vieux ring... et mon père acceptera volontiers de s'entraîner avec moi... puis peut-être que je donnerai enfin la raclée que mérite Lucien pour toute ses victoires parce qu'on était grosse et qu'il est mon aîné de 5ans. Le seule moyen était avec mon cousin d'un an mon aîné, on s'alliait pour le battre. Mes vieux souvenirs passe dans mon esprit.

Je suis arraché de mes pensées par la boîte métallique qui glisse de mes mains.

- tu vas me jeter cette merde à la poubelle..

Je tourne la tête vers la gauche, la d'où me vient la voix grave. À côté de moi, le portrait craché de papa. Lucien vêtu d'un vieux jeans et un t-shirt noir observe le contenu de ma boîte.

- et depuis quand tu te mêles de ma vie ?

- et depuis quelques tu fumes?

Je soupire, si je suis franche, il me sera redevable. Oui c'est machiavélique.

- depuis mes 17ans, la cigarette ne suffit plus

- et pourquoi ?

- parce que ça me calme et détend... comme d'autres choses

- Je veux même pas entre le reste!

Il prend une tête de dégoût qui m'amuse avant d'ajouter:

- et encore moins de ton mec et votre relation étrange...

- tu vas être heureux, il m'a plaqué...

Lucien n'a jamais rencontré Julien mais il le déteste tout comme mes amis, apparemment ils ont une mauvaise influence sur moi.

- c'est bien, tu peux te trouver mille fois mieux que lui!

- Toi? Niveau cœur? Val?...

Mon frère déglutit, mes informations sont juste! J'ai passé un peu de temps à essayer de trouver qui fait tourner la tête de mon frère, il est canon, une montagne de muscles parfaitement dessinés. Mesdemoiselles arrêtez de baver ce beau brun est un gay refoulé!

- qu'est-ce que Valentin vient faire dans cette histoire ?

- vous allez tellement bien ensemble! Arrête de faire l'imbécile, t'es beaucoup trop sérieux mon grand ! On a qu'une vie faut en profiter à fond...

- Ouais en fumant des merde?

- laissez-moi continuer, t'es chiant! Bref, on s'en fiche que t'es gay monsieur le bad boy. Ce mec attendra pas toute sa vie après toi! Alors fonce où je te fous une de ses déculottées !

Mon frère me dévisage, surpris par mes mots.

- depuis quand Liline la populaire frappe les gens ?

- Toi t'es mon frère tu sais comment je suis et cette ville de merde à une influence néfaste sur moi j'en suis certain. Puis si c'est pour que mon grand frère chéri d'amour que j'aime tant soit heureux j'hésite pas!

J'attrape la boîte métallique, Lucien a baissé sa garde, je crois qu'il essaye d'assimiler mes paroles. En bas maman nous crie de venir, le dîner est près.

- putain! Liline rend moi cette saloperie, c'est mauvais pour ta santé!

- et toi se serai bon pour ta santé de tirera ton coup avec Valentin, je ris avant de partir en courant.

Mon frère a mes trousses veux me faire regretter mes mots un peu cru pas son âme si sensible. Mais moi aussi je m'inquiète pour lui. Je ris comme je ne l'ai plus fait depuis longtemps. J'arrive devant la poubelle, je fais l'erreur de réfléchir quelque instants. Je lache dans la poubelle le paquet et la boîte, fini la drogue et la cigarette, j'aurais pas tenu longtemps au final.

Je me sens être soulevé par un bras puissant autour de mon corps. Dis moi adieu...

- mais vous avez quelque âge... nous reprîmes ma mère, aller à table bande de sales gosses.

Nous continuons de nous bagarrer ainsi toute la soirée. Comme au bon vieux temps... mais j'ai frappé personne vous inquiétez pas...

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