25• un lundi matin

Imaginez, je suis actuellement vêtue d'une culotte noir et d'un vieux t-shirt trop large qui est plus transparent que blanc avec un dessin devant qui s'efface à force de lavage, je me lève de mon douillet lit et vais lui ouvrir la porte de ma terrasse. Je m'adosse à l'encadrement de la porte de façon désinvolte. Nos regards s'encrent immédiatement l'un dans l'autre.

- on va finir par se croire dans Roméo et Juliette, je lui sors en sourit

- il manque plus que je t'embrasse, il s'amuser à son tour

- encore heureux qu'on ne parle pas comme eux, ça aurait été long et chiant. Sinon, que me vaux l'honneur de ta présence ?

Flavien s'appuie contre le garde-corps de ma mini terrasse.

- je voulais te dire quelque chose ce matin, mais étrangement il n'y avait pas de Liline au lycée

Je baille une fois avant de lui sourire.

- j'ai pas besoin d'aller à l'école pour réussir mon bac avec une mention si j'en ai envie, je sais déjà tout ce qu'il y a à savoir. Tant que je l'ai mes parents seront contents... puis j'ai passer un week-end de malade, tu n'imagines pas, j'ironise. Je me suis retrouvé dans la chambre de mon pire ennemi, un idiot fini, puis emprisonné et sauvé par ce dernier que j'ai peut-être un peu embrassé après.

Flavien lève les yeux au ciel amusé.

- vient à l'hangar abandonner ce soir

Il prononce ses mots en s'approchant et termine par un baisser.

- essaie d'être discrète... cette fois-ci ... si ce n'est pas trop te demander bien sûr. Sinon cet idiot devra à nouveau te sauvé...

Il me sourit avant de passer au dessus du garde corps et sauter à terre. Je referme la porte en me mordant la lèvre un inférieur. Je peux pas le nier, ce mec me plait. Et pas qu'un peu. Il a son charme.

Je m'habille et direction l'école après un petit-déjeuner tardif. Je suis plus tôt que ce que j'avais prévu. Je profite de l'air frais devant l'école adossé à un mur qui entoure la cour. Ses lieux sont relativement bien entretenu comparer à se qu'on pourrait attendre de la réputation de cette ville. En réalité elle est visuellement potable tant qu'on traîne pas dans les quartiers abandonné et autres.

Je finis par rejoindre mes amis qui déjeuné dans la cantine. Je le prends juste de l'eau et un morceau de gâteau au chocolat. J'aime le chocolat, c'est tellement bon. Cette friandise me remonte le moral à l'idée d'être enfermé en cours pendant mon après-midi. pourquoi j'ai choisi de venir moi encore ? Ah oui ! Parce que j'ai rien de mieux à faire ! Évidemment Marie me demande pourquoi je n'étais pas là ce matin. J'hausse les épaules.

- je dormais...

- c'est la perspective du reste de ta journée qui te rend autant morose?

C'est sur que si je pouvais je prendrai ma moto et partirai à toutes vitesses à l'hangar, évidemment, mais je suis là.

- j'ai jamais aimé l'école

- c'est sur que pour toi les cours c'est plutôt faire la sieste sans qu'on te dise quoi que ce soit, remarque Max

- c'est pas comme si on me fessait la remarque non plus

- ils sont plus sympa avec toi, et je parie que c'est la même histoire pour Alexis

- la grande Liline n'a pas encore compris qu'elle pouvait soutiré n'importe quoi à beaucoup de personnes simplement parce qu'elle est la petite fille du grand héros de la ville, une légende pour tous, c'est étonnant, remarque Al

Je le dévisage et comprend qu'il s'est éviter de beaucoup de problème comme ça lui aussi. C'est dans la famille qu'est-ce que vous voulez. Alors que nous mangions autour de notre repas gaiement. J'appercois Laure qui suit comme un petit chien Amélie.

Attendez!!! Stop! Pause ! C'est quoi cette histoire ?!?

Une main fait pression sur mon avant bras. Je me suis levée sans m'en rendre compte. Je regarde Al qui me force d'un simple regarde à m'asseoir sagement à nouveau.

- pas de scandale Liline... tu t'es déjà assez faite remarquée, il me réprime

Parfois on dirait un grand frère.

- il a raison, ajoute Marie en soutien à mon cousin

Je m'assieds en croisant les bras sous la poitrine. Ils m'énervent. Non je ne boude pas.

- fait pas du boudin, me taquine mon cousin

- j'ai loupé un épisode ? Nous interroge Maxence

- rien d'important, je fais

Comment expliquer à quelqu'un qu'on a un allier secret chez l'ennemi sans pour autant qu'il l'apprenne ? Impossible. Ça me fait mal mais je préfère lui mentir. Mais je sais pas mentir donc évidemment Maxence fronce les sourcils. Pourquoi je suis incapable même ne serait ce que de déformé la réalité ? Pourquoi ?

- C'est tellement pas important que Marie à aider Liline à s'introduire chez les Lebour pour avoir la raison de l'enlèvement de Laure au milieu de leur pyjama party. Mais elle c'est faite réparer et parce que c'est notre Liline adorée et que la discrétion ça n'a jamais été son truc, mais elle s'en est sortie comme une grande fille.

- d'ailleurs c'est quoi le fin mot de cette histoire avec Laure? Me demande mon amie

Je soupire:

- c'est la fille cachée d'Auguste et il veut pas qu'elle s'approche de moi. Il aurait peur de moi apparemment...je soupire

- il a pas tord, remarque Maxence en prenant un part de son dessert

- c'est une bonne chose de savoir que l'un de nos plus grand ennemis a peur, ça veut dire qu'on est en position de force contre lui. Si on continue sur cette lancée, Lucien va finir par retourner sa veste, j'en suis certaine.

- il cherche juste à protéger sa petite sœur, fait Al

- et si son cousin vient s'ajouter à l'équation

- ça va juste tout accélérer, il me complète

Marie nous dévisage tout les deux:

- comment vous avez fait pour doubler une classe tout les deux ?

- traumatisme et dépression, je réponds du tac au tac

- c'est dur de changer d'école, ne plus voir sa cousine adorée et perdre tout ses amis, on était peut-être un peu turbulent mais de bon élèves, les meilleurs, sourit Alexis

- un peu, t'es gentil toi, on avait beau avoir les meilleurs notes, personne n'osait nous traiter d'intello, j'ajoute fièrement

- faut dire qu'après le pauvre petit garçon parti à l'infirmerie, y a eu plus personne qui avait envie de t'embêter

Ah que de bon souvenirs... cette époque d'innocence pur me manque cruellement. Je me souviens de ce petit rouquin, il m'avait traité d'intello. L'imbécile. J'étais qu'une enfant qui aimait un peu trop frapper et qui savait déjà très bien le faire.

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