Après l'ondée
Une fine pluie était tombée.
Rien qui ne valle la peine d'être relevé. Comme tout habitant de Firento Jean était capable de détecter quel type de pluie il recevait. La preuve la plupart n'avait même pas prit la peine de se mettre à l'abri et continuait les courses sur le marché. Quand on vivait dans la cité on avait l'habitude d'être mouillé. Et celle-ci était du genre éphémère. Quelques minutes le temps d'humidifier tout ce qui se trouver sous elle et elle partirait. Rien qui n'effrayait les firentais.
Jean non plus. Il tenait son stand de chaudron en attendant que la pluie cesse.
Alors là....
Il sourit à l'idée de ce qui allait apparaitre ensuite. Il trépigna d'impatience en y pensant.
Distraitement il servit les clients, il connaîtrait un pur instant de bonheur d'ici quelques minutes. Un immense sourire parcourait ses lèvres. En face il l'observait déjà qui avait rangé ses produits parmi eux ce qu'il désirait tant, guettant le ciel, car elle ne pouvait vendre ses biens sous la pluie.
Chaque goute égrenait le temps qui lui restait à attendre avant la somptueuse apparition. Et entre chacune le temps s'espaçait. C'était bon signe. On s'approchait de la fin. Jean s'en frotta les mains avec appétit.
Enfin tombèrent encore quelques gouttes. Puis plus rien.
Quelques secondes d'attentes par précaution et la marchande en face de son étalage déballa ses pâtisseries. L'odeur enivrante le guida jusqu'à elle :
— Une tartelette à la groseille s'il vous plait.
Avec un charmant sourire elle lui tendit sa récompense pour sa dure journée de labeur. Il croqua dans la pâtisserie encore chaude avec délice.
Si le bonheur avait un goût ce serait celui-ci.
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