Chapitre 27
Yoongi ne savait pas quoi répondre, j'aurais aimé l'aider, le défendre, mais je deviens tout aussi muet que lui, voyant Jimin entrer.
- Aller Nam, dépêches-toi de prendre ton sa- ...... C'est quoi ça ? Fit Jimin d'un air aussi étonné que celui de Namjoon
J'avais l'impression que le temps c'était figé pendant un instant, plus personne ne bougeait ou n'osait parler, pourtant Jimin s'avance et me prit violemment le bras pour me tirer jusqu'à l'extérieur.
- Toi tu viens avec moi !
Laissant donc, les deux autres seuls à seuls. J'espère qu'ils ne se disputeront pas par ma faute.
Au lieu de me faire du souci pour eux je devrais plutôt m'en faire pour moi, Jimin me tient toujours fermement l'avant-bras, me trainant à une allure rapide, qui me fit presque trébucher à plusieurs reprises.
- Jimin qu'est-ce que tu fous ? Lâche-moi !
Il ne répond pas, il ne m'écoute pas, et c'est sans un mot qu'on continue de marcher dans les rues de Seoul avec une allure que j'avais réussie à réduire en tirant sur mon bras.
Je reconnais cette ruelle, on n'est pas loin de son appartement... Il m'emmène chez lui ?
J'ai à peine le temps de m'en rendre compte qu'il m'a déjà entrainé à l'intérieur de son appartement.
- Maintenant tu m'expliques
C'est quoi cette façon de me regarder ? On dirait que j'ai fait quelque chose d'horrible, alors que je suis innocent, c'est qu'un énorme quiproquo provoqué par certaines personnes qui se font des films comme lui et son pote.
- C-C'est juste que mon appart est en réparation, je suis tombé sur Yoongi au café, et il m'a proposé de venir...C'est tout.
Pourquoi je bégaie ? Je dis pourtant la vérité, mais il me met tellement dans l'embarras. Je l'entends soupirer... Je regarde un peu autour de moi, plus pour éviter son regard que pour admirer la décoration.
- T'es tout seul ? Osais-je demander
- Oui, mon petit frère et chez ma tante, mais ne pense pas te sortir de cette situation en changeant de sujet comme ça
- Mais je t'ai dit la vérité !
- Qu'est-ce qu'il t'a fait ?
- Il ne m'a rien fait, arrête
- Arrêter quoi. Dit-il en s'approchant d'un pas vers moi
- A quoi tu joues ? C'est limite si tu me kidnappes sans même me laisser le temps de t'expliquer et après tu fais le possessif ou je ne sais pas quoi comme si on était ensemble. Si tu veux me dire quelque chose t'as pas besoin de faire tout ce cirque.
Il s'approche une nouvelle fois de moi, mais cette fois je ne recule pas, tout simplement, car je ne le peux pas à cause du mur collé à mon dos.
- Compris, je ne vais pas passer par quatre chemins
Ses mains viennent se glisser sur mes joues pour maintenir ma tête bien droite, surement pour m'empêcher de bouger. Ses lèvres viennent dans la fouler se déposer sur les miennes avec toute délicatesse, un baiser tendre bien qu'il me tienne assez fermement. Je gardais les yeux grands ouverts, en clignant malgré moi plusieurs fois des paupières, pour me rendre compte que c'était bien réel. Il se recule de quelques centimètres pour encrer son regard dans le mien.
- La jalousie c'est comme les sentiments Jungkook, ça ne se contrôle malheureusement pas
Ça je sais très bien que les sentiments ne se contrôlent pas, et encore moins lorsque tu veux les renier...
Son regard se détache du mien pour venir m'examiner, d'une émotion neutre. Il observe les traits de mon visage avant que ses yeux descendent et se s'immobilisent sur ma nuque, je le vois froncer les sourcils, et je devine immédiatement à quoi il pense, la trace qu'il m'avait faite.
- Tu m'avais dit qu'il ne t'avait rien fait et tu-
- C'est toi qui me la faite abruti, pas Yoongi, ce n'est pas la première fois que tu t'amuses à me faire des suçons pour après venir m'accuser d'aller voir ailleurs
Les traits de son visage s'assagissent, et un léger sourire vient se former au coin de ses lèvres.
- Yah ne me tire pas mon bras comme ça ! Fis-je après avoir eu un hoquet de surprise
Alors qu'il me tirait mon avant-bras pour m'approcher de lui, je perdis l'équilibre, me retrouvant contre lui, allongé sur le sol. Ma tête est collée contre son torse tandis que ses bras m'encerclent le dos.
J'entends son cœur battre assez rapidement, est-ce qu'il est nerveux ? Je me redresse légèrement pour observer son visage, mais il ne semble pas différent. Pourtant, moi, je me sens rougir à grande vitesse.
Je gigote un peu, avec l'intention de me relever, mais d'un geste rapide, il échangea nos positions, me retrouvant en dessous de lui, tout en infiltrant en toute discrétion sa main entre le tissu de mon pantalon et celui de mon sous-vêtement.
J'empoigne son poignet pour qu'il stop tous mouvements, là où sa main ne devrait pas être.
- Laisse-moi me relever
- Pas maintenant, t'es trop mignon quand tu rougis comme ça
Mon souffle devient de plus en plus difficile alors qu'une incroyable sensation de chaleur prenant à sa source mon bas-ventre, se repend dans tous mes membres. Sa main franchit la deuxième barrière de tissu, saisissant ma virilité.
Contre mon gré, un gémissement s'échappe d'entre mes lèvres, alors que mon dos se cambre sous ses caresses.
Alors qu'il caressait mes cheveux de sa main libre, ses lèvres viennent me susurrer doucement des mots à l'oreille :
- Ose me dire que tu n'aimes pas ça
Je frissonne au son de sa voix, au ton sur lequel il avait dit ça. Pourquoi je ne fais rien ? Pourquoi mon corps réagis comme ça ? Je cherche tant bien que mal une quelconque force pour le repousser, mais elles m'avaient abandonnée, lâchée sans aucune pitié. Je ne peux m'empêcher de penser que ce n'est pas correct, que ce n'est pas normal de faire ça. Une part de moi voudrait partir en courant, mais mon corps, lui, se laisse faire comme s'il avait attendu ce moment depuis déjà un long moment.
- N-non...
Mes paroles ne l'atteignent pas, préférant écouter ce que dit mon corps plutôt que ma raison. En continuant des vas et vient de caresses qui se font sentir de plus en plus rapide contre ma virilité. Ma chaleur corporelle augmente de plus en plus, mon visage me chauffe à en devenir écarlate de gêne et de plaisir. Mon corps tout entier s'enflamme. Je mords fortement ma lèvre inférieure pour ne laisser aucun son sortir pouvant me trahir. J'ai honte, honte de ne pas réagir en me débattant, mais surtout honte de prendre plaisir à ce qu'il me fait.
- Tu n'es pas très honnête. Pourtant ton corps lui, il l'est.
J'avais évité son regard jusqu'à maintenant, mais nos yeux se croisèrent. Il lécha ses lèvres, avec une telle sensualité que je sentis des frissons me traverser le long du corps sous l'effet du désir.
Il déposa un de ses doigts contre mes lèvres, pour que j'arrête de les maltraiter. Je n'y arrive pas, c'est le seul moyen qui me permet de rester conscient, qui me permet de pas perdre le peu de raison qu'il me reste qui m'empêche de prendre parti à tout ceci.
Je fermais les yeux et déglutis difficilement. Je n'en peux plus. Je finis par accrocher son cou avec mes bras pour l'attirer un peu plus contre moi. Ces mouvements s'arrêtent subitement, sa main qui était placée depuis lors entre mes jambes, viens se faufiler entre les boutons de ma chemise, en en déboutonnant quelques-uns.
Je reprends quelque peu mes esprits, et fais un point sur la situation, je regarde autour de moi, je suis allongé sur le sol de son appartement. J'étais tellement hypnotisé que je n'ai pas senti que j'étais dans une position peu agréable, le sol dur et froid me faisait mal au dos. Je me débats en le poussant de mes mains contre son torse, mais sa force et plus imposante que la mienne.
- Jimin, pousse-toi !
Je le regardais suppliant de m'écouter cette fois-ci, je voulais qu'il me laisse tranquille, même si une autre partie de moi le supplier de ne pas me croire. Le bout de son nez vient effleurer le long de ma nuque jusqu'à ce que ses lèvres se soient assez proche de mon oreille, pour la mordiller sans aucunes gênes.
- Ça tombe bien je comptais t'emmener autre part
Une de ses mains vient se placer dans mon dos tandis que l'autre me tient par la hanche, pour ensuite me relever et me porter sur son épaule. Il me soulève avec une telle facilité que j'en reste bouche baie. Je le tape dans le dos pour qu'il me fasse redescendre, mais j'ai surtout l'air d'un un sac à patate.
Il me dépose sur son lit en reprenant la même position que tout à l'heure. Sans même me laisser le temps de me débattre que ses caresses reviennent se faufiler sous ma chemise.
Incapable de résister à cette seconde tentation, je cesse de me débattre et attrape son visage pour l'embrasser fougueusement. Un flot d'émotions, un tourbillon de sensations me submergea. Ses lèvres sont si douces, sa langue si mutine, son corps si chaud contre le mien. Je ne peux résister encore plus longtemps, pourtant j'ai essayé...
Si je fais ça, est-ce que ça veut dire que je lui pardonne ?
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