Armatesu

Sa maman la cacahuète, plus de 1700 petites étoiles !!! ✨😱✨
Vous êtes des malades je vous naaaaaaaaime !!! 😍😍😍

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Bon, ok, j'arrête.

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Pdv Lucy

Je me réveille avec le même sentiment de vide que le jour où Natsu m'a abandonné.
Je me redresse, écarte les rideaux et frotte mes yeux bruns en baillant. Sans un mot, je m'étire et fixe le soleil qui se lève à l'horizon. Le ciel se colore et se pare d'ardentes couleurs, brûlants et repoussant sans pitié le calme et la fraîcheur de la nuit, enflammant le firmament et éclairant la terre d'une douce et agréable lueur. Aussi étrange que cela puisse paraître, je reste de marbre devant ce superbe spectacle.
Toujours sans un mot, je me lève, me lave, m'habille, me coiffe, prends mes clés et sors de chez moi.
Aujourd'hui, une bise fraîche souffle sur Magnolia. Mes cheveux tressés flottent derrière moi et mon large t-shirt claque au vent à chacun de mes mouvements.
Alors que le soleil se lève sur Magnolia et que la ville se réveille calmement, je pousse les portes massives de la guilde et entre dans la pièce centrale encore vide à cette heure matinale. Seul Mirajane est présente, debout derrière le bar, astiquant son habituel verre.

-Salut Mira.

-Salut Lucy. Tu bois quoi?

-Une bière s'il te plaît.

-Pas d'alcool fort cette fois?

-Non, je n'arrive pas à l'apprécier.

Je ris alors que Mirajane me sert une bière armée de son éternel sourire.
Nous commençons à échanger les derniers potins alors que la guilde se remplit tranquillement.
Reby est la première à arriver et file à la bibliothèque.
Gajil arrive peu après et va la rejoindre... Non, va "chercher un bouquin..." Lily arrive la seconde d'après, armé d'un cristal lacrima-caméra, ses ailes peintes en noir déployées, une tenue de Ninja sur les épaules. Avec un sourire plein de sous-entendus, il nous fait un clin d'œil complice et disparaît dans les méandres de la bibliothèque.
La bande à Rajin arrive peu après et se pose avec moi au bar. Seul Luxus se défile, comme gêné et monte précipitamment à l'étage. Mirajane n'a pas l'air plus à l'aise et frotte nerveusement une bouteille de lait vide avec son torchon. Quand je le lui signale, elle jette la bouteille et prend un verre humide qu'elle astique avec ardeur.
Puis arrivent Macao, Wakaba, Roméo, Wendy, Carla, Kanna, Elfman, Erza, Kinana et Jubia.
D'autres mages arrivent à leur tour ainsi que des clients en tout genres et le travail de Mirajane commence.
Maître Makarof vient aux alentours de deux heure de l'après-midi demander à Luxus et la bande à Rajin de faire une mission de rang S, ce qu'ils acceptent. Ils font leurs bagages et viennent nous saluer avant de partir.

-Ciao Lucy, dit Evergreen en me serrant contre elle. Prend soin de toi.

-Toi aussi... je lui répond d'un murmure.

-À plus Lucky Lucy, dit Bixrow en tirant la langue.

Je rit en entendant ce surnom et le salue également.
Fried ne dit pas un mot, mais son regard dit tout. Il me fait un petit sourire que je lui rend avant de se retourner et de s'avancer vers la porte.
Luxus m'ébouriffe alors les cheveux et dit tout bas:

-Ne fais pas de bêtises, Petite Lucy. Je m'en voudrais si il arrivait quoi que ce soit.

Je lui souris et dis:

-Et toi, reviens vivant. Je t'en voudrais si tu laissais Mirajane seule.

Il rosit et part dans une tirade incompréhensible de reniement des faits. Puis, il fait une moue boudeuse parce qu'il a compris que je l'ai complètement cramé et que nier les faits ne servira à rien et bougonne un vague:

-Ok.

Et il tourne les talons, non sans avoir jeté un coup d'œil à la jolie barman, et rejoint la bande à Rajin pour partir pour Marginorique, le village qu'il faut libérer des enchantements cauchemardesques.
Une demi-heure passe.
Mirajane bosse au bar de la guilde, Kinana aussi, Kanna dort sur une table, Reby et Gajil sont à ne pas déranger, Elfman est introuvable et Jubia aussi.
Je soupire et m'affale sur le bar.

Quel ennuis...

Une minute passe.
Puis une deuxième.
Et une troisième.
Je soupire profondément et entend les portes s'ouvrir avec fracas suivit d'un bruyant "SALUT LES NAZES !"
Je soupire à nouveau alors que tout le monde répond et me redresse avant de m'étirer.

Il faut que je fasse quelque chose. Sinon, je vais finir par mourir d'ennuis.

Une idée germe alors dans mon esprit.

Je vais faire une mission, tiens. Ça me changera les idées.

Je m'avance tranquillement vers le panneau d'annonces et en choisis une où il faut capturer un monstre mort ou vif. Celui-ci est de dangerosité moyenne et à pour particularité d'avoir des griffes, des dents, des défenses et des cornes particulièrement acérées. Il attaque les passants et le bétail. Je la prend, la fais valider par Mirajane et m'apprête à rentrer chez moi pour préparer ma valise quand...

-Tu crois pouvoir faire ça seule ?

Je m'arrête et soupire.

-C'est une mission, Lucy, où il faut pouvoir se battre. Et, jusqu'à nouvel ordre, ça ne rentre pas dans tes capacités.

Lisanna, Natsu, Grey et plusieurs autres mages ricanent à cette remarque.

-Je n'ai pas besoin de tes commentaires péjoratifs, merci bien, Lisanna.

-Ce ne sont pas des commentaires péjoratifs. Ils sont réalistes, ce n'est pas la même chose.

-Et pourquoi devrais-je demander de l'aide ?

-Parce que tu vas crever comme une merde tuée par un vulgaire monstre de classe moyenne et bouffée par les rats si personne n'est là pour te sauver.

Ces paroles résonnent dans le vide laissé par Natsu. Cette impression creuse dans ma poitrine m'avait paru insoutenable par le passé et m'avait fait pleurer toutes les larmes de mon corps.
Aussi étrange que cela puisse paraître, ce vide n'est pas si désagréable, finalement. J'ai l'impression de l'avoir toujours connu au fond de moi, sans vraiment m'en rendre compte. Ou alors, m'y suis-je habituée ?
La résonance des paroles de Lisanna n'en est que renforcée, mais je n'en ai plus rien à foutre. Dorénavant, plus rien ne pourra m'affecter.
Sans un mot, je me retourne, m'avance vers Lisanna et lâche sèchement :

-Si je ne suis pas capable de tuer ce monstre seule, tu n'en es certainement pas capable non-plus. Je te rappelle que ta magie te permet de te transformer en poisson, en poulet et en chat, Lisanna. Et je vois mal ce qu'un chat pourra faire contre ça.

Je lui plaque la description du monstre sur le nez. Elle louche légèrement dessus et le repousse rageusement alors que je recule d'un pas.

-Mais, au final, pourquoi m'avertir que je vais mourir, si tu n'en a rien à foutre ? Tu tiens donc tant à ma vie ? Une personnalité comme toi, si brillante et douée de ses mains ! Quel honneur pour moi.

Quelque chose change dans le regard de Lisanna.
Si il y a bien une chose que je dois lui reconnaître, c'est qu'elle n'est pas complètement stupide. Elle a compris ce que je sous-entendais.

-Ne te monte pas trop à la tête. Je fais ça pour le Maître, pour qu'il n'ait pas trop de paperasse à remplir pour ta mort, dit méchamment Lisanna.

Je lève les yeux au ciel.

-Je n'en ai rien à foutre de ta petite vie de m...

-Alors pourquoi m'avertir ? je la coupe. De toute façon, la paperasse de ma mort serait vite réglée, je ne possède rien de précieux, mis à part mes clés. Les meubles et autres de mon appartement reviendraient au Maître pour qu'il les redistribue à qui veut et mes clés attendraient simplement un nouvel utilisateur.

Je lui arrache la description du monstre des mains et m'avance vers la porte.

-C'est justement pour ça que je t'avertis. Il va falloir veiller sur tes clés jusqu'à ce qu'un nouveau lâche qui laisse les autres se battre pour lui vienne s'en servir. Et c'est chiant.

Mon sang ne fais qu'un tour. Je me retourne brusquement, marche à grands pas jusqu'à sa table et lui crie:

-Comment oses-tu dire ça ?! Tous les constellationnistes ne sont pas des jeunes filles dépourvues de force musculaires comme moi ! Il a existé des hommes et des femmes incroyablement forts dans le monde du constellationnisme, qui ont marqué l'histoire de leur magie ! Et je ne peux pas permettre qu'une ignorante comme toi vienne souiller leur mémoire ! Espèce d'idiote !

Je vais à grands pas vers l'entrée et du sous-sol, défonce presque la porte de la bibliothèque, prends six gros volumes concernant les constellations et leurs héros sur leur étagère et retourne en courant presque dans la salle principale de la guilde.

Espèce de...

Je pose violemment les volumes devant Lisanna et lâche :

-Pour une fois, fais-moi plaisir et lis ce que les historiens racontent sur les constellationnistes. Nous ne sommes pas tous faibles, et surtout pas lâches.

Je tourne les talons et sors de la guilde.

-Espèce d'imbécile.

L'ouïe de chasseur de dragons de Natsu lui a sans doute permis d'entendre ce dernier commentaire, mais je m'en fous.
J'entre comme une furie dans mon appartement et prend simplement un sac avec de l'argent, des sous-vêtements de rechange et une bonne veste avant de ressortir et d'aller à la gare.

-S'pèce de petite...

Je prend un billet pour Shainu, la ville près de laquelle sévit le monstre et vais sur le quai.

Une chance que je fais cette mission aujourd'hui, je pense en y allant, le direct pour Shainu ne passe qu'une fois par mois.

Dès qu'il est là, je monte dans le train et m'installe à côté de la fenêtre.

-Abrutie.

Je marmonne ce dernier mot à l'adresse de Lisanna et ferme les yeux. Le trajet dure quatre heures, j'ai tout mon temps.


Je pousse les portes de la guilde, le sourire aux lèvres.

-Lucyyyyyyyy! s'exclame Mirajane.

Elle laisse tout en plan et vient se jeter dans mes bras.

-Tu m'as manqué!

-Toi aussi Mira.

Quand elle a finit de me serrer contre elle, la barman retourne joyeusement à sa besogne alors que Reby s'avance vers moi.

-Lucy... Pourquoi es-tu pleine de blessures ?

-Ce n'est rien, ce ne sont que des égratignures.

Je suis effectivement pleine de plaies que le monstre m'a fait lors de notre combat. J'ai aussi plusieurs pansements et mes habits sont en lambeaux, mais peu m'importe.

-Tu es venu direct ?

-Oui, je voulais à tout prix te montrer un truc. Viens.

J'attrape le poignet de Reby et l'entraîne dans ménagement vers la bibliothèque. Gajil, Jubia, Kanna et Mirajane nous suivent également.
Dès qu'on est installé dans un coin du sanctuaire des mots, mes amis l'assaillent de questions.

-Ça s'est bien passé, ce voyage ?

-Il était fort, le monstre ?

-C'est lui qui t'a mit dans cet état ?

-Tu t'es pas changé avant de venir, pas vrai ?

Je ris et dis :

-On se calme, je vais tout vous raconter.

Le silence se fait. Tous me regardent dans l'attente de mon récit. Un peu gênée, je dis :

-Ne me regardez pas comme ça, je ne vais pas vous raconter d'exploit.

-Peut-être. Mais tu vas nous raconter quelque chose, et c'est toujours intéressant quand c'est toi qui racontes, objecte Reby.

Ils rient alors que je sens le rouge me monter aux joues. Puis, ils reprennent leur sérieux et reportent leur attention sur moi.

-On t'écoute.

J'inspire et commence :

-Alors... Je suis arrivé le soir de mon départ. Du coup, j'ai passé la nuit dans un hôtel et suis allé voir le commanditaire de la mission le lendemain. Quand je suis arrivé, le maire de la ville (c'est lui qui a envoyé la mission à Fairy Tail) m'a indiqué où se cachait le monstre. C'était dans la forêt d'à côté où il attaquait les passants. Le bétail, il l'attaquait la nuit. Il m'a proposé de prendre tout mon temps ainsi que mes dispositions avant d'aller le neutraliser, mais j'ai refusé. Je voulais finir ce travail et rentrer vite fait bien fait. J'y suis donc allé et n'ai pas tardé à trouver sa tanière.

-Elle était où ?

-Dans une mer de buissons épineux, au centre de la forêt. J'ai appelé Taurus pour qu'il me déblaie le chemin et me mène au monstre, mais avant qu'il ne puisse commencer, celui-ci est arrivé. Il était sortit avant que j'arrive, je pense. Il m'a attaqué et a faillit me tuer, mais j'ai eu l'énorme coup de chance que Taurus l'ait sentit venir. Il m'a poussé juste à temps pour que le monstre ne morde que le vide et pas ma tête. 

Je m'interrompe un instant. Ils me fixent tous, captivés, alors que je n'ai rien raconté de si passionnant. 
J'hésite à leur rappeler que ce n'ai rien fait de bien glorieux, mais décide au dernier moment que non.

Ils s'en rendront bien compte par eux-mêmes.

-Le monstre mesurait deux mètres de haut et avait des griffes rétractables d'au moins trente centimètres de long. Il ressemblait à un croisement étrange entre un ours et un porc-épic, j'ajoute, pensive. Il se déplaçait sur ses quatre pattes mais attaquait sur deux pattes, comme un ours justement et avait un étrange pelage plein de piques qui ressemblait à celui d'un porc-épic. Ses dents étaient longues, nombreuses et jaunies par le temps. Son long museau qui dégoulinait de sang m'a fait penser à un croisement entre un crocodile et un loup. Il mesurait bien trois mètres de long, avait la souplesse et la grâce d'une panthère et n'avait pas l'air très content de me voir si près de sa tanière.

Je m'arrête à nouveau et les regarde me fixer, fascinés par ma description.

Eh, c'est pas une histoire incroyable de chevalier qui abat un dragon pour sauver une princesse, les gars. C'est l'histoire d'une petite constellationniste qui doit payer son loyer.

-Et alors?

Reby me fixe avidement, attendant la suite de mon récit.

-Il a attaqué. J'ai pu renvoyer Taurus juste à temps, à trois centimètres de l'énorme mâchoire du monstre. Ensuite, j'ai appelé Loki. Il a combattu le monstre avec son Regulus pendant que je réfléchissais à une stratégie. Je voulais éliminer le monstre sans blesser mes esprits. Au final, j'ai renvoyé Loki et ai appelé Virgo qui a creusé un trou sous le monstre. Quand il a finit dedans, j'ai renvoyé Virgo, mais je n'avais plus la force d'appeler un autre esprit. Enfin, je ne voulais pas prendre le risque. Le monstre était coincé dans le trou mais sa tête et sa patte avant droite dépassaient encore. Et il se débattait pour s'échapper. Je devais vite en finir avec lui.

Je marque une nouvelle pause. Les souvenirs de ce combat me reviennent alors que je le raconte. Sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, Jubia dit d'un ton impatient, ses yeux brillants de fascination :

-Et alors ? Comment tu l'as eu ?

J'inspire et reprend :

-J'ai dû le combattre avec mon fouet stellaire. J'ai essayé plusieurs attaques, ce qui m'a valu toutes ces coupures, mais ça ne lui faisait rien. Au final, je lui ai entouré le museau de mon fouet stellaire, j'ai tiré et lui ai brisé la nuque.

-Comment tu as fait ? demande Gajil. Il aurait fallu énormément de force pour y arriver. Je veux dire, il était certainement beaucoup plus résistante qu'un humain et sûrement plus dur à maitriser. Et tu...

-Je n'ai pas assez de biceps pour ça, j'achève en souriant. Oui. En fait, je ne sais pas. Quand j'ai entouré son museau de mon fouet, je lui ai fait pencher la tête en arrière, j'ai avancé, j'ai tiré un coup sec, ça a craqué et quand je me suis retourné, il était mort.

-Oh, c'est peut-être le syndrome de Shiganshinanshan, dit Reby. Il s'opère quand on tire la tête de tout être vivant assez fort dans un certain angle. Ça atteint un certain point dans l'organisme et ça tue sur le coup.

-Oui, peut-être. Mais il faut que je vous raconte la suite.

Toute leur attention me revient.

-Je suis rentrée à la ville pour avertir les gens que le monstre était mort dans son trou et ils sont venu le chercher pour l'amener à la ville. Ses griffes, sa bave, ses yeux, son sang, ses os et son pelage entrent dans la composition de nombreux médicaments, vêtements de luxe, matériaux de fabrication, armes et autres. Mais le plus important, c'est que ce monstre avait un Raicun.

Tous me regardent surpris.

-C'est un os dans leur dos impossible à casser, à couper, à enflammer et bien d'autres choses encore. Il est indestructible, en gros. Cet os est impossible à récupérer tant que la bête est vivante. Mais les monstres qui ont un de ces os dans le dos sont très rares. C'est comme trouver une perle dans une huître.

-Je n'en ai jamais entendu parler d'un truc pareil, dit Reby très surprise.

Je fais un petit sourire et répond:

-Moi non plus. J'ai été très surprise de son existence, en fait. Enfin bref, je continue. Pour me remercier d'avoir capturé ce monstre, non seulement parce qu'il attaquait les passants et le bétail, mais en plus parce qu'il avait beaucoup de valeur une fois mort, ils m'ont payé le double de la somme promise...

Les yeux de mes amis s'écarquillent de surprise.

-... et ils m'ont offert le Raicun de la bête.

Je prend mon sac, l'ouvre et en sors un poignard d'une trentaine de centimètres et le leur montre. Il est pointu, d'un blanc ivoire immaculé, légèrement tranchant sur un côté, et légèrement courbé, comme un katana. Le bas du poignard à la forme d'un os traditionnel. Le tout ressemble à une sorte de couteau d'une trentaine de centimètres de long, en os.
Ils le font passer de mains en mains, appréciant sa résistance et sa beauté, tous très impressionnés.

-En fait, je crois que j'en ai déjà entendu parler, murmure Reby. Ces os étaient des armes d'une grande valeur, dans le temps. J'ai lu ça dans un livre de légendes. Seul celui qui a vaincu le monstre peut l'utiliser. À sa mort, le poignard revient automatiquement à la personne la plus chère au coeur de l'utilisateur.

-Oui, Jubia en a aussi entendu parler. Les Anciens racontaient que ces poignards avaient des pouvoirs incroyables mais que personne n'a jamais su s'en servir.

-Chacune de ces armes ont leur propre nom, choisi par son premier utilisateur. Ce nom se grave alors sur sa lame et y reste pour le restant de son existence, ajoute Gajil.

-Et une part de l'esprit du premier utilisateur reste ancré à tout jamais dans le poignard, attendant qu'un homme ou une femme l'invoque à nouveau dans le monde des vivants, achève Mirajane.

Je reste bouche-bée d'étonnement.

-Vous avez répété mot pour mot ce que m'ont dit les villageois. Comment vous savez tout ça?

Jubia et Gajil se jettent un regard gêné.

-Maître José voulait se procurer un poignard tel que celui-là. Gajil a été chargé d'une mission pour débusquer un monstres avec un Raicun.

-Inutile de préciser que j'ai lamentablement échoué.

Gajil fait un petit sourire.

-Quoi qu'il en soit, Maître José avait tout raconté à Gajil et Jubia, mais aucun d'eux n'a été en mesure de l'aider. Ceci dit, Jubia ne se serait jamais attendu à voir un Raicun en vrai. Ce n'était à la base qu'une légende.

Tout s'explique.

-Et toi, Mira?

-C'est le Maître qui m'a raconté cette légende quand j'étais petite. Il nous la racontait souvent, à Elfman, Luxus, Erza, Kanna, Natsu, Grey, Lisanna et moi.

Je tourne la tête vers Kanna.

-Ah ouiiiiiii. Je m'en souviens. Et alors ? s'exclame-t-elle enthousiasmée. Comment tu vas l'appeler ?

Je la regarde surprise.

-L'appeler ? Euh... Je n'y ai pas réfléchis. Vous avez des propositions ?

Un silence s'installe. Tous réfléchissent. Je réfléchis aussi, mais aucune de mes idées ne me plaît.

-Hoshi...? dit finalement Mirajane. (NDA: ça veut dire "étoile" en japonais.) Oui non, ça fait trop... Non.

-Cosmos ? dit Kanna. Ouais nan, trop tape-à-l'œil. Oublie.

-Zodiaque, peut-être, propose Jubia. Non, c'est pas génial, en fait.

-Ou Raicun, tout simplement.

Ah Gajil, toujours dans le raffiné et le délicat, dans l'élégant et le recherché.

On éclate tous de rire quand Reby se lève d'un bond.

-Attend, dit-elle, j'ai une idée.

Elle part en trombe se perdre dans les innombrables rayons de la bibliothèque avant de revenir avec un lourd volume recouvert de cuire dans les mains.
Elle se rassied à la table et cherche en tournant frénétiquement les pages de papier jaunis avant de pointer un mot du doigt.

-Là ! s'exclame-t-elle. Armatesu.

Je me penche sur le livre et vois une étrange suite de lettres dans un alphabet inconnu au bataillon.

-C'est de l'Archigaaranéléen, explique Reby. Ça vient d'un peuple ancien qui vivait dans les montagnes dont il ne subsiste aucun descendant. "Armatesu" signifie "celui qui danse avec les cieux". Tu en pense quoi ?

Je souris, caresse le papier jaunis où est inscrit le mot du bout des doigts et acquiesce.

-Oui, je le sens bien, celui-là.

Et comme s'il avait compris, le mot se grave sur la lame du poignard osseux, témoignant de son respect pour son nouveau maître.

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Un merci tout particulier à gacemchaima qui m'a donné envie d'écrire la suite. ♥︎

S'il vous plaît, spamez-moi de message pour que je continue, ça me motive.

Comme toujours (même si je ne le dis jamais), commentez, votez si ça vous a plu, n'oubliez pas que je vous naaaaaaaime ♥︎ et merci d'avoir lu. c:

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