Chapitre 7 Partie 1

Ce vendredi-là, après l'énorme gaffe que j'eue commise, Eren avait quitté la classe d'un pas pressant sous les regards confus de chacun. Jean n'avait pas bougé de sa place. Encore sous le choc de la nouvelle. Et heureusement, sinon je crois bien que je lui aurais interdit de le suivre. Quant à moi, je me sentais atrocement mal. J'avais mis mon gamin dans la merde. J'avais parlé sans réfléchir et n'osais imaginer ce qui allait découdre de tout cela.

Je m'étais précipité à sa suite. Ignorant les protestations de l'enseignant et le silence planant dans le cours conséquemment notre dispute, puis avait claqué la porte derrière moi.

C'est une fois arrivé dans le couloir que je débutais ma course vers le self, étant parfaitement conscients que par sa proximité, la sortie s'y situant serait la plus à risque d'être utilisé par Eren.

Je croisais la jeune fille à la frange blonde que j'avais aperçu un peu plus tôt lors du déjeuner. Elle me dévisagea furtivement, sirotant un quelconque jus de fruits en carton puis se mit à parler alors que j'étais déjà loin.

« Si tu cherches Eren, il est sorti par la porte de secours. Il n'est pas passé par la cafétéria. »

Je stoppais tout mouvement et me retournais promptement dans sa direction, la toisant du regard. Comment savoir si elle me disait la vérité ? Elle faisait tout de même parti de ce gang de cancre.

« Pourquoi tu me dis ça ? » Je questionnais. Si c'était un mensonge, je ne me laisserais pas avoir aussi facilement.

« Quoi, tu ne le cherche pas ? » Elle me répondit subséquemment, haussant un sourcil.

« Oui. Je dis seulement, ne voulant pas perdre de temps. Mais pourquoi est-ce que tu m'offres ton aide ? » Je plissais les yeux.

Elle prit une autre gorgé de son jus de fruits, m'observant de son regard blasé puis elle reprit la parole.

« J'ai une part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé. » C'est tout ce qu'elle me dit avant de poursuivre sa route vers une destination inconnue. Mais ce n'était pas comme si je m'en préoccupais.

Une part de responsabilité...

Cette dernière réplique avait tout pour éveiller ma curiosité, mais je décidais tout de même de ne pas m'en soucier immédiatement puisque-là n'était pas le moment d'ajouter de nouvelles énigmes à la liste. J'optais donc pour lui faire confiance, changeant ainsi mon itinéraire afin d'emprunter la sortie de secours que j'avais fini par trouver, nullement sans encombre.

À peine à l'extérieur que je me fis éblouir de plein fouet par les rayons du soleil. Je passais une main devant mes yeux par réflexe, protégeant mes iris de la luminosité grandissante. Je balayais les alentours du regard, mais aucun brun ne se trouvait dans les environs. Je me maudis. Il faut dire qu'avec le temps que j'avais pris à trouver cette foutu porte de secours... J'aurai dû demander de plus amples explications à cette fille. Pour commencer ; l'emplacement de cette sortie.

Je soupirais, décourager par mon imbécilité. Mais qu'est-ce qui m'avais pris de sortir un truc pareil en pleine classe. Et ce, devant l'autre connard ?

Le reste de la journée se passa dans l'ennui et la culpabilité la plus totale. L'idée de foxer les cours m'avait bel et bien traversé l'esprit, mais j'avais déjà remplis mon quota acceptable de manquement et cela m'exaspérais au plus haut point. Cependant, j'en profitais tout de même pour avoir Kirschtein à l'œil. M'assurant qu'il ne parte pas à tout va, car je savais pertinemment qu'il y avait au moins 50% de chance qu'il connaisse l'emplacement du logement de mon brun.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Je rentrais à mon domicile en claquant la porte. Attirant l'attention de mon oncle qui devait sans doute se demander ce qui avait bien pu se passer cette fois-ci dans ma journée pour que j'en aille autant les nerfs à vif. Bien qu'il devait se douter d'autour de qui tournaient mes pensées. Il ne me fit cependant aucun commentaire, croyant probablement que ce n'était nullement le moment de m'adresser la parole et je l'en remerciais intérieurement.

Je me déchaussais et ne pris même pas la peine de serrer mes basquets, laissant mon sac à dos trainer à même le sol. Ce qui était pour moi une première. Connaissant mon côté maniaque pour la propreté et le rangement.

Clean Freak. La voix d'Eren, me surnommant ainsi dû à ce comportement raisonna dans ma tête.

Je n'en pouvais plus. Je n'avais qu'une envie et c'était d'en finir. Je montais les escaliers précipitamment puis parti m'engouffrer dans ma chambre. J'en avais assez de ce monde, assez de cette vie, assez de cet amour qui me semblait parsemé d'obstacle à ne plus finir.

Je m'assis au pied de mon lit, les genoux recroqueviller contre ma poitrine, entourant mes jambes de mes bras tout en enfouissant ma tête dans ces derniers. Me réduisant ainsi à la position de fœtus.

Je sentis une larme rouler le long de ma joue. Me procurant une panoplie de frissons sur tout le corps. J'avais craqué une fois de plus et je ne savais comment remédier à cela.

J'étais frustré contre Eren, attristé par Eren, culpabilisé par rapport à mon comportement envers Eren, mais surtout et par-dessus tout, en manque d'Eren.

Je restais un moment dans cette posture. Jusqu'à ce que je perçoive le grincement de ma porte qui laissait présager sa délicate ouverture. Laissant apparaitre mon oncle dans l'encadrement de cette dernière. Je n'avais d'abord pas relevé la tête, ne me souciant nullement qu'il me voit dans cette état, bien qu'agir ainsi était tout le contraire de ce qui définissait un Ackerman comme le pensait mon père.

J'eue un rictus mauvais face à cette dernière pensée. De toute façon, ce n'étais pas comme s'il était en mesure de me ramener à l'ordre. Et puis, plus rien ne me semblait vraiment avoir d'importance à mes yeux sans la présence d'Eren à mes côtés.

« Levi ? » M'interpela Kaney d'une voix incertaine. Ne sachant apparemment pas s'il s'agissait de l'instant approprié pour venir me parler.

Je relevais tout de même les yeux dans sa direction suite à son appel, bien que je ne sache pas moi-même si oui ou non c'était le bon moment. Et puis d'abord, qu'est-ce que le bon moment. Personnellement, ces temps-ci ma vie était plus garnie de mauvais que de bon. Ou peut-être ne faisais-je tout simplement plus la différence entre les deux après tout.

Revoir mon brun ici, était-ce vraiment une bonne chose ? Si je ne l'aurai pas retrouvé, je ne me sentirais pas aussi mal. J'aurai continué ma vie et aurai, j'imagine, réussi par une quelconque façon à combler le vide qu'il m'avait laissé. Je réfléchis une seconde à un avenir sans Eren. Je me remémorais les deux dernières années. Je secouais la tête. Définitivement, je n'y arriverais pas. Il n'avait simplement fallu que j'entende son prénom pour que je raye cette résolution qui était de passer à autre chose.

Mon oncle m'observa un moment de son regard soucieux, deux tasses fumantes à la main, puis passa l'entrebâillement de la porte. Je me dis sur le coup que je devais avoir une mine affreuse pour qu'il en vienne à s'inquiété au point de me faire une tasse de thé.

Il chemina vers moi puis s'assis sur mon lit avant de me tendre l'une des tasses que je ne refuserais pour rien au monde. En espérant que le gout de la boisson qu'elle comportait en soit un minimum potable. Car que je ne le veuille ou non, Kaney restait Kaney et malgré toute la belle intention qui se découlait de cette action, boire ce thé restait un pari risqué.

Le silence plana un moment. Me laissant siroter le fluide qui ma foie, n'était pas si mauvais. Je fus surpris de l'amélioration qu'avait acquise mon oncle en cuisine. Bien qu'il ne s'agissait que d'eau bouillie et d'un sachet. Croyez-le ou non, la dernière fois qu'il m'avait concocté ma boisson préféré, il avait déchiré le sachet de thé avant de le renverser dans le contenant de porcelaine. Faisant par conséquent flotter chacune des feuilles précédemment enfermée à la surface de l'eau.

« Tu veux me parler de ce qui s'est passé ? » M'interrogea mon oncle. Posant ses yeux emplis d'inquiétude sur ma personne pour m'inciter à me confier.

Je soupirais, fixant mon reflet via le liquide que comportait le contenant entre mes mains. Distinguant mes yeux rougis par la fatigue et les larmes.

« J'ai fait une énorme gaffe. » Je dis dans un souffle, le regard dans le vide. Posant la tasse sur le sol, qui fit ainsi retentir le bruit de la porcelaine contre le bois franc.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Plus d'une demi-heure après cela, je lui avais tout raconté. Le comportement du gamin, ses paroles, ses réactions, sa relation avec Kirschtein — si l'on pouvait qualifier cela de relation, — son accoutrement, en passant par la discussion que j'avais échangé avec sa sœur qui se trouvait à LA et finissant par notre dispute en plein cours d'anglais qui c'était terminé par la fuite de mon brun.

Mon oncle avait été très attentif tout au long de ma narration. Haussant les sourcils à certains passages, comme les fronçant à d'autres, me laissant facilement deviner ce qu'il en pensait.

« Je ne sais plus comment m'y prendre. J'aimerais comprendre ce qui le pousse à agir ainsi. Mais il refuse de me parler. » Je termine en soupirant.

Le silence revint. Démontrant le degré de réflexion qu'avait sollicité ma dernière phrase.

« Tu dis qu'il y a eu un accident. Commença mon oncle, songeur, une main dorénavant contre le menton lui donnant un air pensif. Peut-être qu'il s'est passé quelque chose cette journée-là et qu'il ne t'en a pas parlé par peur de ce que tu pourrais en penser ? »

« C'est ridicule. Je m'emportais. Il sait très bien que je l'aimerais, peu importe ce qu'il a pu faire. »

J'eue un flash vis- à-vis ces paroles.

Je ne suis pas assez bien pour toi.

Il m'avait dit. Me parlant d'un truc quelconque. Comme quoi il avait fait quelque chose. Quelque chose qui le persuadait qu'il n'était pas une bonne personne...

« Tu penses à quoi ? » Je rétorque tout d'un coup horriblement sérieux, encrant mes yeux dans ceux de mon tuteur, soudainement ébranlé par la réponse qu'il pourrait me sortir.

« Peut-être n'étaient-ils pas seuls dans cette voiture. »

C'est tout ce qu'il sous-entendit. Installant par conséquent le doute dans mon esprit.

Pas seuls... Pas seuls.

J'allais pousser l'hypothèse un peu plus loin lorsque mon portable se mit à sonner. Attirant alors mon attention. Je m'emparais donc de l'engin et jetais un œil à l'identifiant de l'appel entrant. Gunther. Je fronçais les sourcils. Ne sachant aucunement ce qu'il me voulait. Je décrochais après avoir fait signe à mon oncle.

« Ouais ? » Je lançais, n'ayant nullement l'envie de perdre mon temps avec les formalités.

« Salut Levi. Commença le noiraud. Juste pour te dire, Reiner organise une fête chez lui. Toute l'école y est invitée. »

« Et alors ? » Je réponds, pas du tout intéressé par cette nouvelle. D'autant plus que je ne connaissais pas ce Reiner.

« Eren y sera. »

La ligne devint silencieuse, le temps que j'assimile l'information. Eren allait y être. Je cessais tout mouvement, fixant un point invisible. Éveillant ainsi la curiosité de mon tuteur qui me lançait désormais un regard confus.

« Donnes-moi la date, l'heure et l'adresse » Je termine. Ayant un mauvais, très mauvais pressentiment. Chose qui ne se distingua cependant pas au timbre de ma voix.

J'entendis le rire de mon camarade à l'autre bout du fil vis-à-vis mon preste changement d'attitude. Mais n'y prêtais guère attention. Il finit néanmoins par me fournir les informations requises.

« On se voit demain soir alors. » Il me dit. J'acquiesçais puis raccrochais.

« Je le sens vraiment pas. » Je grognais pour moi-même, ayant presqu'oublié la présence de mon oncle dans la pièce.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Longue. C'est ce qui caractérisait le mieux la nuit que je venais de vivre. J'avais passé des heures à gesticuler. À me tourner et retourner de tous bords tous côtés sur un matelas qui sur le moment, se présentait aussi peu confortable qu'une planche à pain.

Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Pas une seule putain de minute.

Je m'étais levé un nombre incalculable de fois. Pour des conneries aussi futiles les unes que les autres. Croyant que cela m'aiderais à m'endormir par la suite. Tout y était passé. Salle de bain, verre d'eau, bol de céréale, télévision, musique, YouTube...

Tout.

Et pourtant, le sommeil ne m'avait pas gagné une seule seconde. J'ai même appelé Hanji dans un cas de force majeur. Néanmoins, cette dernière ne m'avait pas répondu, probablement trop occupé à profiter de sa grâce matinée. J'espérais la voir tomber au sol. J'ai pensé à contacter Erwin, mais celui-ci devait être en plein travail à la boutique de son père.

Vraiment, c'était atroce.

Et tout ça pour quoi ? Pour ce foutu mauvais pressentiment. Eren détestait l'alcool ! Pas une bière n'avait le droit de franchir le seille de sa porte. Il avait ce liquide en horreur ! Ce qui me laissait perplexe face à sa présence dans ce party, mais qui m'inquiétait tout autant.

Je n'avais pas cherché à comprendre au tout début de notre relation, il y a trois ans. Me disant que puisque je n'étais moi-même pas fanatique de ce genre de boisson, ce n'étais pas quelque chose dont je devais me préoccuper. Ce n'est qu'une fois où nous avions organisé une fête chez Hanji que j'eue compris la cause de cette phobie palpable.

Ce n'était pas qu'Eren avait peur de la boisson en tant que telle. Non, il avait peur des conséquences que cette dernière pouvait engendrer. De l'influence qu'elle pouvait avoir sur les gens.

Je me souviens même que cela avait été le sujet de notre première dispute. Tout cela parce qu'Hanji avait amené une caisse de 24, sans pour autant me mettre au courant. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir voulu se laisser aller pour l'anniversaire d'Erwin. Mais j'aurai préféré qu'elle ne se mette pas à boire devant mon brun. Sans compter que je lui avais clairement dit qu'Eren ne tolérait pas cela.

Néanmoins, elle l'avait fait quand même. Elle avait acheté de l'alcool. Se disant probablement qu'une seule fois n'était pas coutume.

Eren c'était mis dans une telle colère. Il était parti de l'appartement de la brune en claquant la porte. Surprenant chacun d'entre nous qui ne prévoyait nullement cette réaction de sa part. Pour ce qui était de moi, je m'attendais à ce qu'il se prive ou encore à ce qu'il me fasse la tronche tout au long de la soirée. Mais cette attitude, je ne l'avais pas vu venir à des kilomètres.

Je me souviens du froid qui m'avait frappé au visage lorsque je l'avais poursuivi à l'extérieur. Lui sollicitant des explications. Il n'était pas parti. Il se tenait seulement au pas de la porte, tournant sur lui-même, paniqué. La respiration haletante, laissant s'échapper un nuage de buée d'entre ses lèvres. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça.

Ça se voyait qu'il s'en voulait d'avoir agis ainsi tout autant que cela avait été plus fort que lui. S'apercevant de ma présence, il s'était soudainement mit à m'engueuler. Me répétant sans cesse que je n'étais pas correcte de ne pas l'avoir prévenu, que s'il aurai su, il ne serait pas venu et que si c'était comme ça, il allait rentrer à pied.

J'avais coupé court à cette engueulade sans queue ni tête. Lui disant que je n'avais rien avoir la dedans et que tout cela était dû à l'insouciance d'Hanji que j'avais pourtant prévenue. Sans compter qu'il n'avait pas à réagir de la sorte pour si peu. Elle n'avait fait qu'ouvrir une bouteille.

Son visage c'était décomposé d'une traite. Puis il c'était mollement laissé tomber sur une marche du palier gelé par la saison froide qui s'en venait à grand pas. Le dos courbé et les mains dans les cheveux. Je l'avais rejoint avant de m'asseoir à ses côtés, le cœur serré. Posant une paume dans sa chevelure, touchant ses mains par inadvertance. Ses mains qui tremblaient. Je me souviens avoir pensé voir un enfant apeuré. Il ne cessait de s'excuser vis-à-vis son comportement déplacé et bien que je n'étais plus d'humeur, je ne l'avais pas lâché. Glissant ma main vers son épaule gauche afin de le coller un peu plus à moi. Laissant échapper un tendre baisé sur son crâne en lui assurant que ce n'était rien, que je ne lui en voulais pas. C'est à cet instant qu'il m'avoua qu'un de ses amis était décédé sous l'abus d'alcool.

Je tiquais face à ce souvenir.

L'accident, La présence de Jean, son horreur de l'alcool, son ami décédé. Tout cela avait forcément un lien. Je sautais d'un bon. Me faisant subitement aveuglé par les rayons du soleil qui traversaient dorénavant ma fenêtre. Mais n'y tenais aucune importance.

Tout s'éclaircissait peu à peu. Comment n'avais-je pu voir l'évidence ?

Eren avait dû être présent lors de l'incident. D'où sa peur catastrophique de la boisson. Kirschtein conduisait sous l'influence de l'alcool et ils ont eu un accident, causant ainsi la mort de leur ami sur le coup.

J'écarquillais les yeux face à ce que je venais de songer. Bien que ce n'était que purement hypothétiquement parlant. Et si c'était la vérité ? Cela ne m'expliquait toujours pas la raison pour laquelle Eren agissait ainsi. Pourquoi était-il revenu en France, sachant que Kirschtein si trouvait ? Comment Eren c'était retrouvé dans la même voiture que Jean ? Mais surtout, qu'est-ce qui l'enchainait à ce connard ? Qu'avait-il donc si peur de me dire ?

La tête me tournait face à toutes ces nouvelles hypothèses. Sans compter qu'il y avait aussi ce qu'avait laissé échapper cette blonde, la veille. Comme quoi elle avait une part de responsabilité dans ce qu'il c'était passé. Elle n'avait pas parlé au présent. Preuve qu'elle devait forcément parler d'un évènement plus ancien. Se trouvait-elle dans la voiture avec eux ? Avait-elle causé l'accident ? Elle avait peut-être incité le châtain à prendre de la boisson... Je rayais cette dernière supposition de mon esprit. Ce salopard n'avait pas besoin de quelqu'un pour l'incité à en prendre. C'était assurément une décision prise de son propre chef.

Je tournais en rond sur moi-même, agité.

Je n'arrivais pas à me calmer sous la possible véracité qui se tenait sous mes yeux depuis tout ce temps. Pourquoi n'avais-je pas immédiatement fait le lien entre la mort de son ami et l'accident que m'avait parlé Mikasa ?! Et puis d'abord, pourquoi elle ne m'en avait pas parlé celle-là ? Bon, je l'accorde, rien ne prouvais que les deux incidents étaient forcément liés, mais et si c'était le cas ? Je soufflais. Je devais me reprendre. Je passais une main dans mes cheveux que je ramenais vers l'arrière. Je décidais de prendre une douche pour me détendre. Bien que je doutais de son efficacité.

La journée se passa dans le tourment le plus total. Inquiétant d'avantage mon oncle qui ne savait plus quoi inventer pour me changer les idées. Mais la vérité, c'est que je n'avais qu'une envie, prendre Eren dans mes bras, lui dire que tout était terminer, sentir l'odeur de pomme émanant de son cuir chevelu. Et par-dessus tout, lui dire que je l'aimais et que rien ne changerais ce fait pour rien au monde.

Nullement le besoin de préciser que la soirée ne se pressait pas de pointer le bout de son nez.

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Salut les gens! Voici la première partie du chapitre 7! Je sais, il se passe pas grand chose, mais attendez de voir la suite... 😏😈

À toute mes chéri(e)s! ;)

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