Chapitre 10
Un peu plus de dix minutes plus tard, nous étions partis nous asseoir sur le canapé de mon bienaimé. Je me permis néanmoins de m'aventurer dans sa cuisine afin d'y dénicher un verre, trouver plus ou moins avec facilité, que je remplis d'eau avant de lui apporter. Il le prit doucement, me gratifiant d'un faible sourire puis le porta à ses lèvres. Je m'assis à ses côtés sur le sofa, l'observant. Ses yeux étaient encore rougis par les larmes qui les avaient submergés il y a peu.
Il posa son verre presque vide sur la table basse de la pièce dans un bruit sonore avant de reporter son attention sur ma personne. Se positionnant en tailleur devant moi, me faisant face de tout son être.
Je l'aperçu se mordre la lèvre inférieure, sachant pertinemment que je désirais des explications.
Je retins un claquement de langue, ne voulant pas le brusquer. Mais il était hors de question que cela recommence. Je m'inclinais donc faiblement vers lui, amenant une main sur la sienne, tremblotante.
« Eren, tout va bien. Tu n'as pas à avoir peur. » Je dis arborant un visage rassurant.
Il tourna la paume vers le ciel et resserra fortement la prise sur ma main, me donnant l'impression qu'il reliait ciel et terre afin de sortir la vérité au grand jour.
Il prit une grande respiration, fermant les yeux.
Je flattais sa peau à l'aide de mon pouce, essayant par conséquent de le rassurer, mais également de lui donner le peu de courage qu'il lui manquait afin de me dévoiler la véracité qu'il gardait enfouie depuis bien trop longtemps.
« Ç-Ça commencé parce qu'Armin avait des sentiments pour Annie... Il commença. T-Tu sais... La blonde, assez petite et costaude dans le groupe de Jean... »
J'haussais les sourcils.
J'ai une part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé.
Le souvenir de ces paroles me revint à l'esprit. J'hochais la tête afin de lui témoigner que je savais bel et bien de qui il me parlait, désirant de plus amples explications.
« Eh bien... Cette journée-là, moi et Connie, un ancien pote à moi, on l'avait poussé à lui avouer ce qu'il ressentait pour elle... Ça nous avait tout pris pour le convaincre. On voulait qu'il soit fixé puisque ça faisais tellement longtemps qu'il en était tombé amoureux... Mais elle l'avait rejeté avec tellement de froideur... » Sa voix se brisa face à ces souvenirs qui lui revenaient en mémoire, ce qui me fit comme un poids sur le cœur. Je décidais de joindre mon autre main à notre poigne, lui démontrant ainsi mon soutien.
« T'aurai du voir sa tête, Il me dit d'un rire amer avant que son sourire ne se fane de nouveau. Il était si... Si anéantis... »
Il y eu un silence durant lequel je ne le quittais pas des yeux.
« Connie et moi, on se sentait tellement mal d'avoir causé cette situation... On a voulu se rattraper en organisant une fête pour lui changer les idées. Quelque chose de simple, une soirée entre potes. Mais ça a vite tourné à la catastrophe.... Sasha avait invité tellement de monde. »
Il baissa ses beaux yeux larmoyant sur nos mains entrelacées.
« A-Armin. Il dit la voix tremblante. C'était pas son genre de boire. C'était le petit intello à l'esprit perverti... Il souffla, un sourire ornant ses lèvres. Il fixait le vide, le regard voilé de souvenirs, mais il ne fallut qu'une fraction de seconde avant que ce rictus ne disparaisse nouvellement. Il poursuivit. Connie avait organisé la fête chez lui et il habitait quand même loin, on ne pouvait donc pas y aller sans passer par le bus. Seulement on a perdu le contrôle de la fête et je ne sais plus comment, mais Armin s'est saoulé. Il fit une pause, le visage déformé par la culpabilité. On n'avait pas regardé l'heure et plus aucun transport n'était disponible vers deux heure du mat'... On avait de l'école le lendemain alors on ne pouvait pas dormir chez Connie, puisqu'on n'avait pas nos uniformes... »
Je sentis sa main se crisper, me laissant deviner la suite des événements. Il resta silencieux un moment, le regard toujours baissé.
« J'ai donc appelé Marco, un ami de ma sœur, mais c'est Jean qui a répondu... Il s'est avéré que Marco ne pouvait pas venir nous chercher puisqu'il avait de la visite. D'où la présence de Jean chez lui. Kirschtein m'a alors proposé de nous faire le lift car étant plus vieux de deux ans, il avait son permis. »
Mon brun releva les yeux vers moi, puis voyant mon incompréhension, il approfondit.
« Il a redoublé plusieurs fois. »
Je lui fis un hochement de tête, lui désignant que j'avais compris. Mon brun soupira.
« Seulement ce connard, il avait bu et il venait de se droguer, c'est pour ça qu'il avait mis autant de temps à venir. J'avais appelé Marco, justement parce qu'on n'avait besoin de quelqu'un en état de conduire, pas de quelqu'un pire que nous. Et comme le con que je suis, je ne l'ai remarqué qu'en cours de route... Sa voix s'éteignait au fur et à mesure qu'il me racontait cela. Je ne voulais pas monter dans sa voiture... Mais nous n'avions plus d'autre choix que de lui faire confiance à ce stade... »
« Lorsque je remarqué les zigzags que prenait l'auto, je lui ai crié de nous laisser descendre, mais il ne voulait pas ! Je lui ai dit qu'il n'était pas correct, que si j'avais su, j'aurai appelé quelqu'un d'autre. » Ses mains se remirent à trembler, resserrant sa prise autour de mes mains.
« J-J'ai vu une voiture da-dans le sens inverse... Il poursuivit avec difficulté. On allait faire un face à face alors je, j'ai pas réfléchis et j'ai tiré sur le v-volant, s-seulement, seulement... » Il se remit à pleurer, portant sa paume à sa bouche pour stopper péniblement ses sanglots.
Je l'attirais à moi sous cette dernière phrase, n'en pouvant plus de ce spectacle. Je croyais qu'il allait cesser de parler suite à ce geste, mais il continua.
« O-on a foncé dans un poteau téléphonique et il s'est brisé-é, il a tombé sur l'auto et, et je- » Il me dit de sa voix tremblante, coupé par les hoquets de sa tristesse. J-Je... J'ai tué Armin ! » Il lâche en éclatant en sanglot dans mes bras.
Je restais abasourdit par la nouvelle, écarquillant les yeux face au fait que mon brun se croyait véritablement coupable de la mort de son ami. Je le décalais précipitamment de moi, lui faisant ouvrir de grands yeux, mais je ne lui laissais pas le temps de s'imaginer n'importe quel scénario inimaginable et prit la parole.
« Non. Je commence d'un ton ferme. Non, tu n'as pas tué Armin. Eren, c'était un accident ! Au contraire, si tu n'avais pas tourné le volant, vous seriez peut-être tous mort aujourd'hui. Y compris les passagers de l'autre voiture. »
Il baissa lentement la tête à l'entente de mes dires. Comme s'il venait enfin de réaliser.
Je m'emparais de nouveau des mains de mon bienaimé et les empoignais fortement, les menant à quelque centimètre de mon menton, cherchant son regard. Je continuais.
« Eren. »
Il ne me répondit ni ne me lançais un seul regard.
« Eren, regardes-moi. » Je repris d'un ton sévère, le faisant tressaillir. Il s'exécuta cependant.
« Gamin, tu as sauvé des vies ce soir-là. » Je le persuade doucement.
« M-Mais Armi- » Je claquais de la langue et le coupais.
« Si tu n'avais pas fait ce que tu as fait, ce ne serais pas seulement Armin qui se trouverait enterré six pied sous terre. »
Je m'en voulais énormément de lui cracher cela comme ça, mais il fallait qu'il réalise. Qu'il comprenne que ce n'était pas sa faute.
« Levi je- »
« "Levi" rien. Je clos le débat, ne le lâchant pas d'une semelle. Ce n'est pas ta faute. »
Un moment se déroula sans qu'aucun de nous deux ne fis résonner sa voix, ne nous quittant pas du regard. Chacun perdu dans la contemplation des yeux de l'autre. Si bien que l'on rapprocha nos têtes d'un geste instinctif. Entremêlant nos lèvres dans un chaste baiser. Baiser qui devint rapidement plus passionné et approfondit.
Je plaçais inconsciemment ma main droite sur sa hanche, délaissant ses mains qui se posèrent sur mes épaules en contrepartie. Envahissant son espace, j'entrepris lentement de le coucher sur le dos, ne cessant guère notre échange corporel. Prenant appuis sur mon coude afin de ne pas l'écraser. Je délaissais ses lèvres de sorte à débuter l'exploration de sa mâchoire qui m'avait tant manqué. Infiltrant ma main sous sa chemise d'où j'y effectuais de tendres caresses.
Ma paume gauche prit refuge dans son cuir chevelu tandis que mes dents commencèrent à mordiller l'une de ses oreilles. Je ne pus malheureusement continuer sur ma lancer puisque mon bienaimé tourna la tête dans ma direction, cherchant mes lèvres avec empressement. Je laissais sa langue mener la dance. Échangeant un ballet endiablé avant de se séparer quelques instants, reprenant simultanément notre air. Nos souffles se mélangeant avec avidité.
Je menais mes lèvres à son cou, d'où j'y traçais un chemin de baisers, détachant progressivement un à un les boutons de sa chemise. Il m'interrompit cependant, je relevais alors mon regard vers ses yeux, d'où je pus y lire de l'incertitude. Sans doute avait-il peur que je découvre son corps meurtris. Bien que je l'ai déjà aperçu. Je lui adressais alors un sourire rassurant, remontant prestement afin de lui voler un dernier baiser. Ce qui sembla le détendre assez vite. Je retournais alors à ma tâche, faisant glisser ma langue le long de ses muscles, passant au figne fin chaque parcelle de son épiderme, m'arrêtant un moment sur l'un de ses mamelons que je pris un plaisir malsain à tirailler, encerclant ce dernier de mon muscle humide avant de le mordiller de mes dents. Faisant par conséquent se cambrer mon amant. Je laissais échapper un sourire voyant l'effet que j'avais encore et toujours sur mon brun.
Je descendis davantage, contournant son nombril, puis délaissais sa hanche avant de mener ma main libre à son entrejambe, déjà durcis, que je malaxais lentement afin de le faire languir.
Un gémissement étouffé passa la barrière de ses lèvres qu'il tenta vainement de cacher derrière l'une de ses mains. J'admirais son visage rougie et ses iris submerger par la luxure, bien que quelques larmes perlaient encore aux coins de ses yeux.
Insatisfait, je décidais de retirer ma main de son membre, encore couvert de son jean, avant de déplacer sa paume.
« Je veux entendre ta voix » J'articule sans qu'un son ne sorte de ma bouche.
Ses joues prirent feu. Ce qui m'arracha un sourire vainqueur. Il décida alors de porter sa main vers mon cuir chevelu, m'indiquant ainsi qu'il répondrait à ma requête.
Je poursuivais alors mon activité, décidant de me débarrasser de se jean encombrant. Débouclant sa ceinture d'une main habile, je fis descendre son pantalon le long de ses jambes avant de le laisser tomber sur le sol. Je menais ma bouche à son caleçon et me mis à titiller son membre à l'aide de ma langue, lui faisant arquer le dos sous mon geste. Sa poigne se fit plus forte sur ma nuque, mais je n'y prêtais guère attention, trop obnubilé par le plaisir que je fournissais à mon amant.
Je continuais ce manège durant un moment, avant de finalement remonté vers les lèvres d'Eren qui me manquaient cruellement, échangeant de nouveau un baiser enflammé. Il passa sa main libre sous ma chemise, ce qui me procurais une panoplie de frisson du à ses doigts gelés. Je décidais alors de contre attaquer en infiltrant mes propres doigts sous son boxer, empoignant de cette façon tendrement l'engin durci de mon amour d'où j'y effectuais de nombreux vas-et-viens. Il me mordit involontairement la lèvre sous le plaisir ressentis. Ce qui m'arracha un petit rire.
De faibles gémissements s'enfuirent de sa bouche, faiblement étouffés par notre échange que je stoppais avant de me rediriger vers ma convoitise. Je fis rapidement descendre son caleçon tout en ne lâchant aucunement mon aimant du regard avant que le bout de tissu ne rejoigne le jean sur le sol. Je m'agenouillais puis me baissais vers son membre que je me mis à léché de toute sa longueur, aussi lentement que je le pouvais, arrachant ainsi de nouveaux gémissements aussi mélodieux les uns que les autres. Il descendit sa main de sur ma nuque, empoignant de la sorte mon épaule, froissant ma chemise sous le ressentis.
Il ne m'en fallut pas davantage avant que je ne décide d'englober de tout son long le membre dur de mon bienaimé, le menant jusqu'au plus profond de ma gorge avant de ne le titiller momentanément de ma langue, suçant son gland avec gourmandise.
« Le-Levi ~ »
Sa voix était une vraie merveille.
Il tenta néanmoins de me prévenir de sa jouissance approchante, mais je n'y fis pas attention et me contentais d'ingurgité le tout. Léchant ma lèvre supérieure avec délice, faisant de la sorte rougir de plus bel mon partenaire.
« Ce goût m'avais manqué. » Je dis d'un ton rieur, sachant pertinemment que cela embarrasserait mon amant.
« Tais-toi et embrasse-moi. » Il me dit en me tirant vers lui, me surprenant au passage, mais je ne dis rien, trop heureux de retrouver se croissant de chair.
Il retira ma chemise à la suite, dévoilant de cette façon mes muscles, puis fit glisser le tissu le long de mon corps, me retrouvant alors torse nu. Nous allions commencer les choses sérieuses, mais il m'arrêta. Déclenchant ainsi un froncement de sourcil de ma part.
« Suis-moi. » Il me dit, la voix haletante et les joues rougies par notre activité.
Curieux, je n'argumentais pas et le suivait, escaladant les escaliers à sa suite. Observant avec gourmandise ses jolies fesses. Il me prit la main et me fis entrer dans sa chambre, d'où il dégota un préservatif ainsi que du lubrifiant. Je lui adressais un sourire en coin et me dirigeais vers lui mais se fut lui qui me poussa sur le lit, se positionnant en califourchon sur ma personne. Je fus assez surpris de son initiative, mais ne me plaignais pas pour autant.
Il prit d'assaut mes lèvres tout en débouclant ma ceinture à mon tour, baissant mon pantalon qui atterrit sur le sol de sa chambre. Ce n'ai qu'à l'apparition de mon boxer, qu'il commença à se frotter contre mon bassin, éveillant davantage mon érection qui commençait à se faire douloureuse, expliquant le fait que mon brun réussi à m'arracher un gémissement plaintif.
Il sourit victorieux contre mes lèvres, puis encra ses yeux joueur dans les miens emplie de désir.
« Je t'ai eu. » Je pu le lire articuler, détachant bien les syllabes.
Je plissais les yeux, un rire cristallin émergea de sa gorge, ce qui me fit sourire.
« Plus pour longtemps. » Je mimais à mon tour, le renversant sur le dos en lui arrachant un cri de surprise.
J'étais de nouveau en position dominante. Cela ne l'empêcha pas pour autant de poser sa main sur ma nuque afin d'amener ma bouche à la sienne. Il ne cessait de me surprendre. Je m'emparais néanmoins à l'aveuglette du tube de lubrifiant, en déversant une quantité suffisante sur mon index et mon majeur avant d'écarter ses cuisses et de présenter doucement un premier doigt à l'intérieur de mon amour.
Il grimaça aux premiers abords, mais cette douleur que je pu lire sur son visage disparu aussi vite qu'un claquement de doigt, me laissant ainsi l'opportunité d'engouffrer rapidement mon majeur à la suite, agrandissant son antre chaud dans un mouvement de ciseaux. Parsemant son cou de tendre baiser par la même occasion, lieu d'où je le savais sensible.
Plusieurs gémissement parvinrent jusqu'à mes oreilles.
« Levi... L-Le-vi ~ » Il cessait de répéter mon prénom encore et encore.
Je décidais de m'emparer du préservatif que je déchirais à l'aide de mes dents et en extirpais ma convoitise, retirant mes doigts de l'intérieur de mon amant, lui arrachant un grognement plaintifs face au manque.
Je retirais prestement le dernier bout de tissu qui recouvrait mon corps et enveloppais mon membre de la fine protection, me débarrassant de l'emballage, quelque part sur le lit. Je collais mon bassin à celui de mon gamin et écartais ses jambes que je plaçais autour de ma taille, avant de lentement, m'insérer dans l'antre d'Eren. Repartant à la conquête de ses lèvres appelantes. J'infiltrais de nouveau ma langue dans sa cavité buccale, jouant ardument avec sa jumelle.
Une fois complètement en lui, je ne bougeais plus. Patientant qu'il me face un signe, m'apprenant être prêt pour la suite des événements. Je n'attendais cependant que quelques secondes avant de ressentir l'ondulation du bassin de mon brun contre le mien, me permettant de débuter mes coups de rein qui se firent d'abord lent, tantôt rapide. Faisant retentir la voix de mon bienaimé ainsi que le claquement sonore de nos bassins l'un contre l'autre, sans compter la tête de lit qui ne cessait de frapper le mur dans l'action.
Quelques gémissements m'échappèrent également, faisant sourire mon amour contre mes lèvres.
« Putain, tu m'as tellement manqué... » Je souffle une fois nos bouches décalées par notre manque d'oxygène, relié par un fin filet de salive.
« Moi aussi... » Il me dit dans un murmure alors que je me déversais en lui pendant que mon brun jouissait entre nos deux torses, le souffle cours.
∞∞∞∞∞∞∞∞
Nous nous tenions tous les deux sous les couvertures, l'un contre l'autre. Eren avait la tête posé sur mon torse, traçant de petits cercles d'un geste concentré sur mon épiderme tandis que moi je scrutais le plafond blanc, jouant distraitement dans ses cheveux.
« Tu sais, le soir de l'accident. Il commence doucement. Je suis resté coincé dans la voiture pendant plus de deux heures... Dans le noir complet pendant que Jean, lui était dans l'inconscience. Et Armin... »
Il fit une pause. Je ne dis rien, ne désirant pas l'interrompre.
« C'est pour cette raison que j'ai peur du noir... À la minute où je me retrouve dans la noirceur, j'ai tous ces souvenirs qui me reviennent en mémoire et je n'arrive pas... Je ne peux m'empêcher de penser que je suis de retour dans cette voiture. »
J'ouvris grand les yeux, ne m'attendant nullement à cette révélation, mais ne cessais pas pour autant mon geste dans ses cheveux, tournant simplement la tête vers mon brun afin de poser un baiser dans sa chevelure brune.
« Je me suis retrouvé dans un coma artificiel durant trois jours tandis que cette enfoiré n'a eu qu'une commotion cérébrale. » Il m'avoue en fronçant les sourcils. Et quand je me suis réveillé, des prises de sang avaient été prise et Jean avait été reconnu coupable, se faisant ainsi incarcérer. Encore une pause. Puis j'ai trouvé cet échange étudiant au Québec et j'ai décidé d'y emménager le temps de mes études... Mais plus j'y repense et plus je me dis que je voulais simplement m'enfuir de la réalité... Comme toi quand... Quand je t'ai connu. »
Il y eu un autre silence avant qu'il ne reprenne quelques secondes après, appuyant ses bras sur ma poitrines afin d'y déposer son menton, attirant mon regard dans le sien.
« L'année que j'ai passé avec toi, ça a été la meilleure de toute ma vie. Il me dit le regard sincère, baissant néanmoins les yeux par la suite, continuant son dialogue. Mais les kirschtein sont très fortunée ce qui fait que Jean a vite été libéré de son incarcération... Et je ne sais pas trop comment il a su où je me trouvais, mais il est venu me chercher par la suite... »
Je crispais inconsciemment ma poigne que j'avais déplacée sur son épaule lors de son changement de position.
« Il ne cessait de me rapprocher la mort de mon meilleur ami... Me disant que j'étais un meurtrier, que j'avais gâché une année de son existence à cause du véridique de la cours, le déclarant coupable. Que j'étais la pire des personnes et que je ne méritais pas de vivre tranquillement... Il m'a harceler durant plus de deux mois. » Il m'avoue dans un souffle, me faisant sursauté.
« Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?! » Je m'énerve, le faisant tressaillir à son tour.
« J-je voulais pas que tu replonges ! Il se défend. Tu venais à peine de te remettre. Je pensais pouvoir m'en débarrasser sans devoir te mêler à ça e-et je, j-j'ai toujours cru ce qu'il me crachait au visage. Je commençais à aller mieux avec toi et loin de tout ça et lui, il arrive du jour au lendemain. Je me sentais coupable de par ce qu'il me racontait et puis un jour il m'a intercepté dans la rue e-et il m'a dit que si je ne retournais pas en France avec lui, il allait tout te dire... J'ai paniqué ! J-Je voulais pas que tu me déteste, que je te dégoute et il n'a cessé de me menacer avec ça par la suite ! Je... Tu sais pas combien de fois j'ai voulu te contacter, t'envoyer ne serait-ce qu'une lettre ou un texto. » Les larmes étaient revenues sur son doux visage, me brisant le cœur de nouveau.
« Je ne pouvais pas non plus contacter Mikasa... Je ne voulais pas que Jean trouve son numéro répertorié dans mon cellulaire qu'il ne cessait de vérifier... » Il m'informe le regard paniqué, m'abasourdissant à chacune de ses révélations.
« Je ne t'ai pas dit que j'avais grandi en France parce que je savais que tu y avais de la famille et que par conséquent tu viendrais vérifier. J-Je ne voulais pas que tu tombes sur Jean... »
Un nouveau silence se mit à planer dans la chambre. L'un n'osant plus parler, l'autre choqué par toutes ses révélations soudaines.
« Dis quelque chose... » Me supplia mon brun, les yeux larmoyants.
Je soufflais, prenant le temps de réaliser les faits puis plongea mon regard dans celui de la personne la plus précieuse à mes yeux. Je repensais à ces deux dernières années. Moi, plongé dans une dépression sans pareille et lui souffrant le martyre en surplus à sa dépression.
Je me redressais sur le côté, faisant ainsi tomber Eren sur le lit, qui celui-ci arbora une expression incertaine. J'appuyais une main sur son épaule de sorte à le recoucher sur le dos et me pencha à quelque centimètre de son visage, créant un moment de suspense involontaire.
« Je ne veux plus de secret. » Je dis simplement.
Je pu de ce fait apercevoir les yeux de mon amour s'illuminer suite à ma réponse.
« Plus de secret ! » Il répète d'un timbre de voix approbateur, une larme glissant tout de même le long de sa joue.
Puis nous scellâmes nos lèvres dans un baiser amoureux.
∞∞∞∞∞∞∞∞
TADAAAAAAAAAAAAAA ! Les révélations sont faites!!!!!! Qu'est-ce que vous en pensez? :3 Jean est un sacré connard en? À NOS TRONÇONNEUSE!😈😈😈
On se revois demain pour l'épilogue! Et oui, déjà la fin! (PUTAIN C'EST LA PREMIÈRE FICTION QUE JE VAIS FINIR DE MA VIE JE SUIS TROP FIÈRE!!)
À toute mes chéri(e)s! ;)
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