Chapitre VIII : Renseignement

Pdv Livaï

Ellipse de 6 jours

Voilà maintenant six jours qu'elle est dans ce coma. Je lui rends visite tous les matins comme les soirs, je reste 1 heure, lui parle même si elle ne doit pas m'entendre de là où elle se trouve en ce moment. Pourtant son cœur bat, il faut espérer qu'il continue de battre et non qu'il s'arrête ce qui engendra logiquement sa mort définitive. La fête est demain, pourvue qu'elle soit présente, seulement pour nous rassurer enfin surtout Erwin, ses amis de longue date et moi.

Il est 17h, chacun est parti en ville pour s'acheter de belle tenue. Tch, nous n'avons pas besoin de forcément avoir de beaux habits pour plaire ou juste pour personnellement être satisfait de soit.
Je me dirige vers l'infirmerie, personne n'est présent au QG, même Erwin et Hanji sont partis faire des courses, enfin Quatz'yeux qui a forcé le Major. J'arrive dans la chambre blanche, m'assieds sur une chaise que je rapproche du lit se situant au milieu de la salle. Cette jeune femme est si belle, pourquoi a-t-elle subit un tel sort ? Hokkah avait l'air si froide, aurais-je fait quelque chose ? J'ai comme oublié tout ce que j'ai vécu avec elle auparavant. Avions-nous des enfants ? Non elle n'avait que 17 ans quand j'ai du partir, mais j'ai des doutes.
Je pose ma main glacée sur la sienne et la sert, je ne veux pas qu'elle parte si vite. Tout cela n'arrive qu'à nous de toutes façons.

Je ressens tout à coup une faible pression sur ma paume. J' écarquille les yeux et attends un second signe de vie. Ses yeux s' entrouvent. Est-elle perdue ? Je décide de ne rien faire et d'attendre même si je laisse un soupire de soulagement sortir.

Pdv Hokkah

J' entrouve les yeux. J'ai enfin accumulé assez de force pour ouvrir ces p'tain d'yeux. Je suis où là ? Ah, l'infirmerie. Je me souviens juste de la fin de cette rencontre avec Ymir. C'était vraiment étrange, je ne sais comment décrire ce qu'il c'est passé, j'avais peur ? M'attirait-elle dans la mort ? Voulait-elle me donner une leçon ? Qu'avais-je fait ? Rien, enfin je ne trouve pas les mots actuellement, je suis complètement déboussolée.

Un truc est posé sur ma main. Je me redresse et tourne ma tête vers la gauche, Livaï est ici. J'ai entendu toutes ses paroles ces derniers jours. Pourtant je vais continuer de lui répondre sèchement et me comporter froidement, je n'arrive toujours pas à l'accepter. Il m'a laissé seule. Sans jamais ne m'avoir donné de raison. Je verse une larme, c'est plus fort que moi. Le noiraud a détourné le regard mais m'a essuyé cette larme rebelle avec son pouce, quant à moi, je regarde par la vitre de la petite pièce. Livaï se lève va l'ouvrir et repart. Ce petit jeu durera-t-il longtemps ? Aucune idée. Demain, tout le long de la journée il y aura une fête pour la victoire du Bataillon contre les titans lors de la bataille de Shiganshina il y a une semaine ou plus, je ne dispose plus de repère temporel, pour l'instant.

??? - « Kako... » entendis-je

Il ne peut y avoir qu'une personne pour me nommer ainsi et c'est bien évidemment Annie qui court et me saute dessus à toute vitesse. Elle m' écrase littéralement là.

Annie - « Tu t'es réveillée. » dit-elle de son air blasée.

Reiner - « Une vraie marmotte je te jure. » t'il il en pressant ses tempes entre son index et son pouce de sa main gauche.

Berthold - « Au moins on a la preuve qu'elle va bien. Tu te souviens de ses positions de sommeil ! Une réelle acrobate ! » puis il ricana

Annie et Reiner - « Je pense que tu n'as aucun commentaire à faire à ce sujet Berth'... » disent-ils à l'unisson.

Annie - « On a juste une question Hokkah. Euh, que c'est-il passé ? Enfin je veux dire que l'on t'a quand même retrouvé par terre, le crâne en sang et les yeux blancs. » lança Annie, « C'était dégueu... » chuchota-t-elle avant d'avoir une envie abominable de vomir, ce qui la fit quitter la pièce à toute vitesse.

Je retourne et retourne la question en boucle, dois-je leur dire ? Je crains que cela soit une mauvaise idée, malheureusement. Je ne dirais rien c'est décider, qu'ils le veuillent ou non, c'est mon choix et pas le leur.

Moi - « Je ne dirais rien. »

Berthold - « Mais-... »

Moi - « Je ne dirais rien. » redis-je d'un ton autoritaire qui marquait que la discution à ce sujet était close, sauf pour Reiner.

Reiner - « Pourqu-... » rajouta-t-il avant que je ne lui lance un regard plus que meurtrier.

Moi - « Reiner... Ferme la. Si je ne vous le dit c'est qu'il y a une raison. Dummkopf. » rétorquais-je, moi on ne me pousse pas à bout si on n'en assume pas les conséquences.

Grans silence. J'aperçus Livaï à l'angle de la porte, tapit dans l'ombre.
Je prends l'initiative de me lever, ils m'ont laissé mes affaires, encore heureux. Je sais que je ne suis pas très grande par rapport aux deux guerriers que sont Reiner et Berthold du haut de mon 1 mètre 65, mais bon, il faut relativiser et se rappeler que Livaï ne dépasse pas le mètre 60.
Je partis donc de l'infirmerie, une expression glacée sur le visage et sans rien ajouter à mes amis. Il faut qu'il comprennent, Livaï mais aussi Annie, Reiner et Berthold, que me pousser à bout est la pire des solutions.

Pdv Omniscient

23h sonne. Livaï, Erwin et Hanji étant revenus entre temps rejoignent leur quartier. La jeune femme ne va pas dormir, elle sait parfaitement qu'elle n'y arrivera pas. Depuis sa rencontre avec Ymir Fritz, la brune ne pense à rien, ne ressent rien, ne vit plus. Elle se considère comme un bon à rien, un grain de sable dans le désert, une goutte d'eau azure dans l'océan, une fine brindille d'herbe dans une plaine, un simple petit atome dans l'univers qui ne servira jamais à rien. Cependant, elle ne se qualifie pas comme une personne en dépression mais comme quelqu'un qui a besoin de quelque chose, elle ne sait pas encore quoi, mais cette "chose" est proche d'elle.

Livaï quant à lui réfléchit à tout. Il est allongé dans son lit et attend certainement que le sommeil le gagne pour qu'il l'emmène dans un monde où voeux et réalité ne font qu'un, celui des rêves. Au fin fond de son être, le caporal espère que demain est demain et que le comportement de sa bien aimée aura changé dans le sens positif du terme.

L'aube se lève sur le quartier général du Bataillon d'Exploration, les personnes y résidant se réveillent et se dont beau pour la fête que sera cette journée. Quelques familles des soldats viennent pour leur rendre visite, ils sont tous émus.

Après le déjeuner, les familles repartent chez elles et une cérémonie est annoncée. Cette dernière se déroulera dans la pièce principale du bâtiment avec la présence d'Historia Reiss, reine de ces murs. Aucune personne ne se doute qu'Hokkah et Historia se connaissent depuis bien plus longtemps qu'ils ne le croient.
La nuit commence à tomber, tous se regroupent dans la salle où un buffet est installé. Sasha se jette dessus suivit de Connie et Jean qui essayent désespérément de la ramener à la réalité et de la retirer du repas qui est destiné à tout le monde et pas seulement à elle seule.

Dans un coin de la pièce, Erwin, Pixis et le général Zackley discutent du futur du gouvernement et des projets qui seront envisagés envers la découverte du "nouveau" monde, Livaï se tient à proximité d'eux mais ne désire pas participer à la discution qui lui semble d'un ennuie monstre.

Hokkah rentre dans la salle et part vers ses amis Annie, Reiner et Berthold. Livaï l'admire du coin de l'oeil, elle est vêtue d'une robe noire avec des dentelles en haut, un léger dégradé de différentes nuances de noirs au niveau de la jupe qui arrive au-dessus des genoux. Elle dispose d'un anneau formant son valeureux chignon toujours présent, des mots y sont inscrits mais l'on peut seulement distinguer ceci : Zusammen [...] für immer...
Rien d'autre n'est lisible, mais les mots gravés entre "Zusammen" et "für immer" semblent être des noms et prénoms non identifiables de la d'où se trouve Ackerman.

L'heure des chansons à sonnée, une tradition semble-t-il. La fille du Major Smith se sent obligée d'y aller, le regard insistant de son père le lui confirme. Sur scène elle chante une chanson, une seule. Erwin la connaît bien, elle est inscrite dans le recueil de chant de sa fille qui a appartenu auparavant à ses ancêtres et qui se transmet seulement de femme en femme, c'est pour cela qu'il ne connaît pas les paroles. Pour couronner le tout, elles sont en Mahr (allemand). La chanson s'intitule :

Vogel im Käfig


Qui signifie "Oiseau en Cage".
La jeune femme commence à chanter, tous reste bouche bée. Sa voix est puissante même terrifiante pour certains. Ses étincelants yeux verts virent à une couleur plus fade et son regard devient livide et dénué de toute émotion, ne dégageant qu'une aura de souffrance et d'abandon total. Quand elle eu finit, elle continua d'ignorer Livaï et partit dehors où l'hiver commençait à se faire ressentir. Habillée de son éternel manteau noir, long et arrivant au niveau des genoux, elle le porte tout le long de l'année dès qu'elle le peut. Hokkah fait parti de ces personnes n'ayant jamais froid quand il s'agit de la température extérieure. Seulement, ce groupe d'humains a besoin perpétuellement de la présence d'un individu qui est spécifique à chacun. S'ils ne se voient pas pendant une longue période, la personne en manque de cette affection nécessaire s'habitue mais aux retrouvailles, la séparation devient impossible et pour survivre, les deux doivent restés ensemble.

Marchant dans la neige, Hokkah ne se soucie pas de ses joues en train de se cristallisées. En effet, Livaï est la personne avec laquelle la jeune femme doit rester pour continuer sa vie. Aucun des deux ne doit souffrir s'ils veulent tout d'eux restés sur cette terre, en vie.

Soudain elle s'évanouit. Le jeune homme accourt vers elle, il l'avait suivit, il l'avait prédit. Livaï s'accroupit près d'elle et la prit dans ses bras. Il essaya de la réveillée puis elle donna en signe de vie en ouvrant les yeux, en le regardant au fond de ses pupilles. Il lui chuchota a l'oreille :

Livaï - « Je m'en souviens, enfin si c'est de cela dont on veut que je me souvienne. » une phrase vint pour suivre celle-ci, aucun ne savait d'où elle venait mais elle était belle et bien présente. Qui leur parlaient comme cela ? Le couple ne le saura pas de si tôt.

Reparier die Vergangenheit... Livaï...
Répare le passé... Livaï...

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Chapitre VIII posté ! Avec la reprise des cours je trouve malheureusement moins de temps pour écrire, désolé pour l'attente.

Quelle est la chose dont ils doivent se souvenir ?
Resteront-ils ensemble ?
Que décidera de faire Hokkah ?
Quelles en seront les conséquences ?

La suite prochainement...

Aku
1855 mots

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