Pdv Hokkah

Cette silhouette, c'est impossible. Personne ne l'avait revue, ce visage, depuis qu'elle fut enfermée à Stohess, dans ce fichu crystal que seul les titans dotés d'intelligences peuvent créer comme détruire sous leur volonté.

Ce visage et ses yeux bleutés, glaciales et resplendissants de mon amie de toujours depuis mes 17 ans, la probabilité de la revoir ici était presque nulle mais tant bien que mal elle est présente, assise devant moi. Sous l'étonnant je ne peux sortir de paroles et elle de même, nos regards se croisent et inspectent chaque partie du visage de l'autre. J'aborde la discution avec timidité ce qui ne me ressemble vraiment mais absolument pas :

Moi - « Annie...? »

Annie - « Hokkah ?! »

Aucune de nous deux ni croyait. Annie se leva et s'avança vers moi, les larmes aux yeux, remplies de joie et de soulagement.

Annie - « Qu'est ce que tu fais ici ? Tu n'étais pas en dehors de l'enceinte des murs par hasard ? Tu le sais sûrement mais Reiner, Berthold et moi avons eu, comment dire, quelques problèmes... » me dit-elle alors que sa voix se faisait de plus en plus faible et enroulée.

Moi - « Effectivement, j'ai eu l'occasion de remarquer que Berthold allait se faire bouffer dans l'heure qui suit, Reiner était actuellement plaquer contre un mur sans ses membres et que les deux seraient certainement engloutis ou exécutés donc il ne reste que nous deux. » ajoutais je d'une traite, lui annonçant la mort précoce de nos deux grands amis.

Annie - « Impossible... IMPOSSIBLE... » hurle t elle avant de mettre sa tête dans le creu de mon cou, essayant d'étouffer les torrents d'eau provenant de ses yeux et les lamentations stridentes qu'elle lançait et propageait.

L'atmosphère était pesante je décidai de changer de sujet, guère plus gai et rassurant que le premier seulement, ce sujet lui était remplit d'un espoir éteint et d'une fin proche, bien trop proche de nous, de ce moment mais remplit et comblé d'une nostalgie magnifique. Après m'avoir décrochée de son emprise et nous étant assises sur le mur, les jambes pendantes dans le vide du côté de Shiganshina, je débutais et pris la parole :

Moi - « Oï Annie. Tu te rappelles de nos rêves quand nous nous sommes rencontrées ? »

Annie - « Oh oui. Je me souviens. Le mien était celui de réussir le plus rapidement notre mission pour l'armée Mahr, celle de récupérer le titan originel et nous avons échoués... Aussi il y avait ce désir de refaire ma vie, de revoir mon père, de tout simplement être libre. » dit elle en soupirant sur ses derniers mots. Elle ajouta : « Et toi, c'était quoi déjà ? »

Moi - « Ah moi, revoir mon père, retrouver mon mari, les voir en chair et en os devant moi sous mes yeux. Délivrer Eldia au passage, n'empêche pour accomplir ta mission, tu aurais du me tuer, je tiens à te rappeler que possède le titan originel ou en tout cas 75% de ce dernier en moi et je n'ai aucun souvenir du comment je l'ai obtenu mais bon passons. »

Nous parlons tout en détendant l'ambiance déprimante, j'eu soudain un déclic : Livaï m'avait demandé de le suivre et je n'en avais eu que faire. Je repris :

Moi - « Rappelle toi Annie, les étoiles guideront tes pas et ta vie si tu leurs apportes confiance et attention... Haha ! Tu dois certainement me prendre pour une folle mais fais moi confiance et n'oublie pas que je serais à jamais avec toi Annie Leonhart. »

Nous nous lançons un dernier regard avant d'admirer le paysage de destruction s'offrant à nous.

Pdv Livaï

J'ai l'impression qu'elle ne me suit pas. Dans le mile elle s'est cassée avant que je ne puisse dire ouf. J'ai sûrement était trop soudain avec elle pour les "retrouvailles". J'ai eu soudainement envie de l'embrasser et de ressentir sa chaleur sur ses lèvres aux goûts si particuliers. Pourquoi ? Car cela faisait longtemps et je le désirais sans même lui demander son avis, même en ayant voulu aller plus loin encore heureux qu'elle fut là pour me stopper dans mon élan.

Arriver à destination, je retrouve Eren avec Bertholdt mutilé et le soit disant cadavre d' Armin. Ils m'ont raconté ce qu'il c'était passé et que le soldat respirait encore et avait une chance d'être sauvé de la mort. J'allais donner la seringue à Eren mais seulement je pensais à Erwin, je ne pouvais pas l'abandonner, et si il avait survécu ? Soudain, Floch, une nouvelle recrue arriva avec Erwin sur le dos. S'en suivit une bataille d'arguments, Hanji sortit de nul part nous rejoint et prend part à cette querelle collective. Malheureusement, je laissai le repos éternel au major, pourquoi me direz vous ? L'instinct. Même si mon ami allait me manquer, je pense que je verserais une larme de tristesse car mon sauveur moura sous mon propre jugement personnel. Tout cela est horrible certe, mais il ne faut pas oublier que ce monde est tout bonnement cruel et cour vers sa quête de justice et de paix.

Nous nous éloignons du corps inerte d'Erwin, p'tain je vais pleurer si cela continu. Armin était dorénavant vivant et capable de se transformer en titan colossal, qui l'aurait pensé un jour sérieux. Nous allions rebrousser chemin quand tout à coup, Hokkah atterrit avec toute délicatesse (c'est de l'ironie) sur le toit de la maison où le reste du Bataillon c'était posé. Elle fixa le cadavre de son père puis moi, la seringue vide à la main. La jeune femme éclata en sanglots et cria, hurla de tout son être et de toute son âme, de colère comme de profonde tristesse. Enfin elle me regarda et sortit de sa sacoche une seringue similaire. Ne me dites pas que...
Impossible, elle possédait également une seringue pour transformer un humain en titan sauf que la sienne avait une couleur particulière qui devait signifier quelque chose à mon avis, seulement, quoi ?

Hokkah - « Hé Livaï. Calme toi tu veux ! Père ne moura pas aujourd'hui, ça je te le promenais, c'est moi qui vais quitter ce monde que tu le veuilles ou non ça reste mon choix. Mais si tu as un minimum de mémoire pour retenir ce que l'on t'as dit avant la charge, alors je reviendrais avec un peu de chance. » Elle soupira et ajouta : « Bon, bye... »

Elle ne va pas, je refuse, non... non, NON !

Pdv Omniscient

La brune piqua le corps de son défunt père qui se transforma en titan. Elle l'avait fait, dans un dernière lueur de lumière dans ses yeux verts étincelants, sa peau légèrement mate recouverte de sang d'où la provenance est inconnue aux membres des survivants, un sourire se dessinait et quelques larmes l'accompagnaient dans ces derrière actions menant à une fin tragique et évidemment sans issue ou espoir de retour. Livaï se mit à genoux, il regardait la scène avec effroi, la bouche entrouverte et les yeux, remplis de peur, bleutés et en même temps d'un gris terne restaient écarquillés et stupéfaits.
Un craquement d'os se fit entendre, Hokkah venait de se faire dévorer par son propre père, ce dernier retrouva sa forme humaine et Hanji s'occupa de lui comme d'Armin et tout deux furent ramenés sur le mur ainsi que les membres restants du Bataillon d'Exploration. Le jeune homme pleurait, oui Livaï pleurait à flots ne pouvant se retenir, ayant vu la personne qu'il aimait se faire bouffer par un titan. S'lopard se dit il. Mais en repensant à ces dernières paroles, il eu un réflexe peu commun et intriguant les soldats quittant les lieux.

Pdv Annie

J'observe la scène depuis le haut du mur, j'ai un mauvais pressentiment. Ils m'ont déjà tous quittés, j'ai tué des innocents par dizaines si ce n'est par centaines.

Hokkah hurle de douleur, ça fait très mal de la voir dans cet état mais je me suis promis une chose : si un jour je me retrouve seule sans eux, Berthold, Reiner et Hokkah, si elle meurs... Je meurs avec elle pour réduire à néant ce cauchemar sans fin.
Je n'y crois pas, mon amie vient de se faire déchiqueter par un titan, celui de son père. Je ne veux pas l'accepter, je ne veux plus l'accepter. Voir toutes les personnes que j'aime périr... Je descends de mon perchoir, décidé à mettre fin à mes jours. Sous mon regard impuissant et désemparé, je distingue au loin deux lames, pas trop désastreux comme état, elle feront l'affaire pour achever ma vie.

Je saute une derrière fois avec mon équipement tridimensionnel, la liberté, je te quitte, la douleur et la souffrance, je m' enfuis, la haine et l'ignorance, je déguerpis, la mort et le bonheur d'une âme à présent résignée à retrouver ses congénères, je suis là, j'arrive et je vous attends de pieds ferment.
C'est bon je ne suis plus cas quelques mètres de ma mort, je fonce dessus et les lames me transpercent le ventre ainsi que la cage thoracique, c'est bon, c'est fini. Le sang dégouline et je sens peu à peu ma conscience s'envoler, Hanji m'a aperçu, mais n'a pas réagi heureusement. Dans un ultime souffle je prononce mes dernières paroles :

Moi - « Berthold, Reiner... Hokkah... Je... *crache du sang* vous rejoins. » et une larme coule le long de ma joue pour s'écraser par terre et signer ma mort définitive.

Pdv Livaï

Je n'aurais jamais pu à un seul moment croire que mon choix aurait des conséquences comme celles ci. Voilà que je chiale, n'empêche cela fait du bien de se libérer d'un poids, même dans des conditions comme maintenant il ne faut pas perdre son sang froid, non, il faut garder la tête haute et avancer vers l'avant. J'eu un éclair de mémoire, un souvenir me revint : les chants, le Requiem de l'Aube et l'Oiseau en Cage. C'est ça ! Au passage, c'est le crépuscule, cela revient au même et je n'ai pas beaucoup de temps. Seulement les paroles c'est les quelles déjà ? Et il y une troisième condition... Hum... Aller Livaï ! Hum... Hum...Mais oui, je dois jouer la mélodie au violon ! C'est plus facile à dire qu'à faire. Certe je sais jouer du violon mais avec une partition et avec un instrument. Je commence à chercher dans les maisons, qui sait, peut être y aurait il un musicien dans une famille qui peut le savoir ? Je tombai soudainement sur l'instrument à corde avec euh... Une lettre ? Cette écriture je la reconnaîtrait entre mille, il s'agit de celle d'Hokkah attends, attends... Elle savait qu'elle allait mourir ?! Bon aller on a pas non plus toute la journée. Je remonte sur le toit et les paroles me reviennent, c'est un p'tain de miracle quand on y repense. Mais bon commençons :

(Nda : traduction japonais -> français par Yukii Tamago.

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Bonne lecture )

Moi - « Je songe au jour où le divin ciel, se sépara à jamais de notre terre... Ce monde où toute vie est si frêle, est d'une beauté des plus cruelles. »

Voilà comment je devint chanteur en moins de 10 secondes, mais qu'est-ce que je dis moi ? Bon réfléchissons je la chante en Mahr (Allemand) ou bien en Eldien (Français) et puis m'rde ! Chantons la en Eldien pour le crépuscule et en Mahr pour l'Aube... Cela n'a aucun sens mais bon je demanderais à la bien aimée de me donner quelques conseils.

Moi - « Ceux toujours prêts à jeter la pierre, et toutes les victimes de leur colère. Entre les deux s'élève une infranchissable frontière. Si les rôles venaient à s'inverser, la Justice s'abattrait sans pitié. Encore faudrait-il la libérer elle qui attend, muselée dans sa cage d'acier ! Notre cœur nous avons dévoué, abandonné à l'obscurité. Tout au bout de cette nuit infinie, trouverais-je enfin le paradis ? » je pris ma respiration et haussa la voix comme si ma vie en dépendait, comme si on devait l'entendre du paradis, comme si je parlais aux âmes innocentes ? « Un Requiem ! Un Requiem ! À cette fleur arrachée et à jamais envolée ! Repose en paix, malgré la mort. Le jour nouveau se lèvera encore... »

Je repris mon souffle, comment étais je capable de chanter comme ça ? Depuis quand je connais parfaitement les paroles ? Et j'ai vu une âme danser avec moi j'ai pas une énorme hallucination quand même ! Puis en plus, tout ces efforts étaient sûrement en vain. Je déposa l'instrument à côté de moi et je m'assieds, attendant la venue de quelqu'un sans doute. Je fus surpris quand une main froide se posa sur mon épaule, non, ce ne pouvait être elle...

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Ça commence déjà à partir en cacahuètes... Mais j'aime bien ! (^o^)
Qu' est devenu Erwin ?
Hokkah est elle réellement morte ?
Et Annie, Reiner, Berthold aussi ?

Les réponses prochainement !

Presque 100 vues merci ! Ouais c'est peut être pas beaucoup pour certain mais ça me fait plaisir et ça me motive <3

Ama. 06
2113 mots