Chapitre 25 : Le collier coquillage (partie 1)

" Soliane..."

"C'est bon on est pris !"

"Soliane, maître Hûto est mon grand père."

"Il ne le sait pas."

"Non, mais tu imagines ! C'est le chef de la guilde, et moi, bah je suis rien ! Il avait dit qu'il prendrait Charlie ! Charlie c'est notre chef, il aurait du être avec le chef de la guilde. Il l'avait promis ! C'était à Charlie d'être avec le maître."

" Laisses-moi deviner, tu ne te sens pas légitime ? Tu as l'impression de ne pas mériter ta place."

" Oui, j'ai l'impression de lui avoir voler sa place. Ai-je seulement le droit de me tenir au côté de maître Hûto ? Me tenir au côté de cette homme ?"

" Jolan attention !"

Bim ! J'heurtai quelque chose devant. En parlant avec Soliane, je n'avais pas vu le mur devant.

- Regardes devant toi mon garçon.

Je tournai la tête vers maître Hûto qui m'avait retenu par bras. Sa voix n'était ni sévère, ni hargneuse.

- Soigne ton nez, tu saignes.

Je porte la main à mon nez. Le sang coulait effectivement, mais ce n'était rien. Mais je ne pus me soigner, comme il me le demandait. C'était la première fois qu'on me demandait ça. Voyant que je n'y arrivais pas, il me fit pencher le tète à l'arrière et pincer mon nez. Nous étions bien d'accord, ça suffisait, ce n'était rien.

Nous continuions de marché dans les couloirs pour ramener les apprentis à leur chambre. Le garçon de glace de toute à l'heure, pleurnichait bruyamment. Les deux autres se tenaient droit.

- Je vois que vous avez envie de parler messieurs. Je vous écoute.

Alors que l'un semblait encore plus tendu, on aurait dit qu'un poids venait de s'ôter des épaules de l'autre.

- Que va t'il advenir de nous maintenant ? Si au prochain tour nous ne sommes pas choisi ?

- Tout les dragonniers sont formés messieurs. Même si cela doit se faire dans 10 ans. Ne vous inquiétez pas.

- Mais... commença le garçon de glace. Nous n'allons pas nous faire renvoyer ? Ou tuer, nous et nos dragons? Ou vous n'allez pas briser le lien ?

- C'est bien possible que l'on ai fait ça dans le temps. Mais c'était bien trop barbare. Non si on vous disait ça, c'était juste pour vous motiver enfin. Il n'y a déjà que trop peu de dragonniers pour protéger l'immensité de Shola contre le peuple de l'ombre, pour qu'on en tue. Rassurez vous.

Quand on arrivait au couloir des apprentis, il me chuchota à l'oreille d'accompagner celui de gauche. Il posa alors une main, sur une épaule de chacun des deux autres et les entraîna au bout du couloir.
Je l'imita. Lorsque nous fîmes arrivé devant une porte. Il s'arrêta et me regarda.

- Tu es vraiment un petit kilmore toi.

- Kilmore ?

- Tu ne connais pas ? C'est juste une insulte pas trop méchante, pour dire que tu es pas sympa.

Il renifla, et essuya ses yeux d'un geste rageur.

- Bien... je vais aller m'enfermer dans ma chambre, et en plus sortir jusqu'à la prochaine session. Merci de m'avoir accompagné.

Il ouvrit la porte de sa chambre quand je lui attrapa le bout de la manche.

- Viens au bal.

- Pour être la risée de la guilde ? Non merci.

- Tu ne sera là risée de rien du tout. Ce n'est que partie remise ! Vas faire la fête avec tes amis. Tes compagnons de groupes.

- Bah... ils vont bien m'oublier maintenant.

Je me figeai et me mis à fixer le sol. Bien sûr que non ses compagnons n'allaient pas l'oublier. Ils ont traverser beaucoup trop d'épreuves ensemble.

« Tu dois lui dire ça petit dragonnier. »
« Tu as toujours raison c'est énervant. »
« Dépêches toi ! C'est ton rôle ! »

« Maître ? »
« Parle. »

- Tes compagnons ne peuvent pas t'oublier. Vous avez traverser des épreuves ensemble, vous avez appris ensemble, et évoluez ensemble. Vous êtes lier d'une certaine manière. Votre lien sera différent, mais ils ne vont pas t'oublier.

En même temps que je lui parlais, je fis quelque chose que je m'étais toujours refusé de faire, depuis que la télépathie m'étais devenue connue. Pourtant aujourd'hui, quelque chose me disait que je devais l'utiliser. Aussi, comme le jour de ma rencontre avec Soliane, je cherchais dans sa tête, son prénom. Cela romprai la glace.

Alexander d'étésien.

- Alexander, regardes moi.

Je devais avoir pris quelques centimètre, car nous nous regardions sans qu'il n'ai le regard tourné vers le bas.

- Qu'aucun maître ne t'ai pris sous tutelle aujourd'hui, n'enlève rien à ta valeur. Promets moi de t'en souvenir d'accord ?

Un sourire naquis sur son visage. Je ne me connaissais pas cette facette dans ma personnalité. Il me prit un cour instant dans ses bras, me repoussa et me dit :

- Je te le promets, apprenti suprême.

Il rit, m'ébouriffa les cheveux et entra dans sa chambre en disant qu'on se reverrai au bal.

- Bravo petit, je n'y croyais pas vraiment je dois dire.

Nous marchions avec maître Hûto jusqu'à ces quartiers, où je logerai à présent. Nous arrivons dans un couloir prêt de la bibliothèque. Même en étant venu très souvent ici, jamais le couloir allant sur la gauche n'avait attiré mon attention. Mais c'est lui que nous empruntions.
Le couloir était circulaire, nous nous engagions dedans, passions devant plusieurs porte, de couleur, de taille, de forme, et de matière différente. Puis au bout d'un moment, nous fûmes de retour devant la bibliothèque. C'est là que j'ai compris. Le couloir faisait le tour de la grande salle de la bibliothèque. Nous n'étions pas passer devant beaucoup d'appartements, une vingtaine seulement je dirai. C'était donc l'endroit où logeaient les membres du conseil.

- Je vois à ton regard que tu as compris. Maintenant, essayes de trouver, quelle est notre porte. Compte jusqu'à trente. Je rejoindrais les appartements, à toi de m'y rejoindre. Fermes les yeux et comptes.

Arrivé à trente, je fis le tour du couloir une fois en regardant attentivement chaque porte, elle semblait refléter leur propriétaire. Pourtant, malgré les portes serties d'émeraudes, les portes au poignées d'argent, les portes immenses et majestueuses, aucunes ne me semblait à la hauteur de maître Hûto. Au bout d'un moment je fus de retour devant la bibliothèque. Je sortis de mon anneau, le collier que je comptais donner ce soir au bal.
C'était une fleur, quelque chose que l'on trouve sur terre, les cerisiers, mais si on regarde à la lumière du soleil, on voit que c'est un coquillage.
Voulant faire passer un peu de lumière dessus, je le leva en l'air, regardant en haut.

Mais oui ! Je crois que je sais. Entrant dans la bibliothèque, mon idée se confirma. Depuis longtemps, j'avais remarqué, que sur un côté de la pièce, les étagères n'allaient pas ce coller contre le mur circulaire, comme on pourrai le penser. Mais contre un mur plat. Or la forme du couloir est sans appel, toute la salle est circulaire. La porte que je cherche s'oppose aux autres.

Ressortant en trombe, je cherchais donc sur le mur droit, n'oubliant pas de lever les yeux, la porte était là.
En haut, à trois ou quatre mètre du sol. Une porte en bois finement sculpté.
Usant de télékinésie, je me hissa jusqu'à la porte, où j'y frappai trois coups et entrai. De l'autre côté, des escaliers. Refermant la porte, je gravis les marches. Pour arriver aux appartements où maître Hûto attendait.

- Tu en as mis du temps, j'allais presque venir te chercher, ta chambre est sur la gauche, mais tu aura le temps de la voir après. On va au bal maintenant.

Il se dirigea vers les escaliers et s'arrêta à la hauteur, et saisit le collier coquillage de ma main. J'avais oublier de le ranger.

- C'est toi qui l'a fait ?

- Oui maître.

- C'est trop féminin, trop délicat, si tu le portes...

Il laissa flotter sa phrase dans l'air. Lourde. J'entrepris alors de le rassurer.

- C'est un cadeau maître. Je ne compte pas le garder pour moi.

- À qui comptes-tu l'offrir ?

- C'est un secret maître.

Il s'approcha de moi et remis le collier dans ma main. Je baissa la tête, mes joues devaient être rouges.

- Regardes moi.

Sa voix était ferme. Je releva la tête.

- Je suis ton maître, ne baisses pas les yeux devant moi. Nous sommes deux humains sur pied d'égalité. Tu me dois respect et obéissance, mais pas soumission. Suis-je bien clair ?

- Oui Maître.

- Tu dois aussi me dire la vérité. Tu me dira qui est l'élue de ton coeur quand tu lui aura donner le collier.

- Elle n'est pas ....

- Allons-y maintenant.

Et il s'engagea dans les escaliers, je l'y suivis au pas de course. Lorsqu'il atteignit la porte, il sauta et atterri comme une plume, contrôlant parfaitement la télékinésie. Mon atterrissage fut pour le moins, bien moins élégant. Un oiseau de feu et un dragon d'eau arrivèrent du bout du couloir et m'attrapèrent chacun un bras m'empêchant de manger le sol. Remus arriva en trottinant.

- Merci les amis.

Vague et braise s'installèrent chacun sur une de mes épaules et frottèrent leur petite tête sur mes joues.

- Tu as oublier de fermer la porte.

Son visage était fermé, mais il n'étais toujours pas hargneux pour autant. Il énonçait les choses simplement.

- Dit à tes boucliers d'aller rejoindre le mien dans le appartement. Ils trouveront Ignis dans le salon sûrement. Mais présentes moi d'abord.

- Heu... oui bien sûr maître. Alors voici remus, Braise et Vague. Aïe !

Le petit dragon-bague ornant mon doigt venait d'exprimer son mécontentement.
Je l'ôtai délicatement de mon doigts pour que maître Hûto puisse le voir.

- Et voici Orion.

- Je vois. Merci à vous quatre de prendre soin de mon ... Jolan derrière toi.

Je me retourna et me pris quelque chose dans le nez qui relança le saignement.

- Non mais ça va pas toi ! Tu pars avec les trois animaux et tu m'oublies ! Espèce de vaurien ! Je pars faire un tour et tu m'oublies ! Tu ne veux plus de moi c'est ça !

- Voyons bluette ! Je ne t'ai pas oublié ! Tu es libre d'aller tu veux ! Voyons Bluette.

J'essayai d'apaiser la petite fée qui avec sa voix de clochette, m'insultait de tout les noms devant maître Hûto.

- lâche ! Pourquoi m'abandonne tu !

Je saisis la petite fée et la blottit contre mon coeur avec douceur, veillant à ne pas la blesser. Elle opposait une résistance, je le sentais, mais que faire contre un géant ?

- C'est toi qui es stupide. Tu aura toujours ta place avec moi.

Je la sentis ce détendre.

- Maître Hûto, je vous présente bluette. Mais vous la connaissez déjà.

- Il est vrai. Bien, maintenant il faut y aller.

Vague saisit remus entre ses pattes et ils s'envolèrent. Bluette saura sur le dos de braise qui entra derrière vague dans l'appartement, et en referma la porte avec son bec. Je soupira.

- Quel jolie marmaille. Ça ne doit pas être facile tout les jours de gérer une fée un tant soit peu possessive, un phénix bien que très loyal, un dragon d'eau bien que très courageux, un loup très particulier mais demandant beaucoup d'énergie, et un dragon- bague un tant soit peu jaloux.

- Vous ne croyez pas si bien dire maître.

Un sourire naquis sur son visage, il rajusta mon bandeau avant de poser sa main sur mon épaule.

- Allons-y y apprentis.

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Nda :

Deux semaines entre deux chapitre. Bien ça fait beaucoup....
mais j'arrive pas à faire plus court en ce moment, donc voilà.
Je fais de mon mieux.

J'espère que le chapitre vous a plu.

Des questions ?

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Des commentaires ?

Ou des trucs incompris ?

Merci d'être encore là pour lire les nouveau chapitre.
Coeur sur vous et à très vite ( une semaine j'espère ) ❤️

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