Chapitre 24 : Un million de battements ( partie 2)
"Je saisis la main de camélia. Le rouge me montait au joue. Mon coeur atteint le million de battement. Personne ne touche à Camélia."
- Camé ? Tu veux faire quoi ?
- Je te couvre ?
- C'est ton combat, c'est mieux si c'est moi qui te couvre.
- Ne lâche pas ma main. S'il te plait.
- D'accord.
Les cheveux de Camélia prirent un halo marron. Je le sentais. Pourtant alors que je ne pouvais percevoir les couleurs, j'aurai juré avoir vu deux halos plus minces mais plus vifs, faire briller sa chevelure : un vert et un bleu. Un mouvement capta mon attention. Un million de petites aiguilles plongeaient vers nous. Je sentis la main de Camé se serrer dans la mienne. Je fis entrer de l'air dans mes poumons et quand ceux ci se mirent à me brûler, j'expulsa tout dans un souffle. Toutes les lames se re-dirigèrent vers notre adversaire. Celui- ci fut expulsé par le vent un peu plus loin. Mais au moment où le vent quitta mon corps, je me rendis compte de ma bêtise. Mais il était déjà bien trop tard. De toute façon, j'ai déjà révélé Vague, et j'ai utilisé l'eau et la glace dans mon précédent combat. Un sourire s'étira sur le visage de notre adversaire. Mes dents se serrèrent.
Camélia commença à tirer sur mon bras. Je jeta un regard vers elle. Ses yeux étaient fermés, je pus lire sa demande sur les lèvres qu'elle ouvrit à peine. Mais c'était déjà une évidence. Et depuis longtemps. Je déglutis en croisant ses yeux verts sapins que je voyais pas vraiment. Elle était déterminée. Ses paupières se refermèrent. J'ai l'impression que le temps s'était arrêté, alors que cela n'a duré que quelque secondes, notre adversaire se remettait à peine debout. Son regard me glaçait le sang. J'avais une sensation étrange dans le ventre. Sans lâcher la main de Came, je me plaçais devant elle. Mais son bras me tira à nouveau vers elle. Ses cheveux brillèrent de plus en plus fort. Et sans que je puisse faire quoique ce soit, elle m'entraîna dans une danse. À chaque fois qu'un de ses pieds touchaient le sol, je pourrai jurer qu'une note s'élevait dans les airs. Le tout formant une mélodie. J'étais subjugué par ce qu'elle était en train de faire, surtout parce que je ne savais pas ce qu'elle faisait du tout. Mais l'attention que je lui portais failli la blesser. J'eu juste le temps d'activé une vague d'onde télékinésiste pour nous protéger que l'homme s'écrasa contre notre bouclier.
- Continue Jolan, Tiens encore 50 secondes.
Camélia continua de m'entrainer dans sa valse tandis que je nous protégeais. Le temps s'est arrêté. Nous étions seuls, enveloppés dans la bulle que j'ai créée où aucunes des attaques du maître du métal ne nous touche. Je ne pouvais que la regarder. Je crois que jamais, elle ne m'avait paru si belle. Là où tous nous avions revêtus nos tenues d'entraînement, elle étais vêtue de sa robe blanche, avec sa veste de vol par dessus. La part rebelle de Camélia, celle qui s'oppose à son père et à son mariage était la. Ses cheveux épars volaient au vent. Je m'arrêtais sur chaque détails de sa personne. Elle était tout bonnement magnifique.
De l'autre côté de la barrière, le temps semblait être accéléré. Ou c'est nous qui avions arrêté le temps. Lorsque Camé arrêta de danser, elle prit mon autre main. Le maître du métal s'acharnait sur la barrière.
Elle ouvrit les yeux d'un coup, et murmura :
- Maintenant.
Une vingtaine d'animaux sauvage entra dans l'arène. Mais par où étaient-ils entrés ?
Un cerf, une biche, un loup, un écureuil, deux oiseaux, un lapin, et bien d'autre encore.
Elle lâcha mes mains, et les joignit ensemble. Il était de plus en plus dur de ne pas relâcher ma concentration, pourtant, aucune des attaques de l'autre maître devaient la toucher. Je la protégerai, coûte que coûte.
Tout les animaux furent envelopper d'un halo, camélia ouvrit les yeux. Elle couru hors du cercle à une vitesse inhumaine. Elle sauta haut dans le ciel, et atterri derrière le maître. Son regard croisa le sien, et le cerf vint percuter l'homme, qui ne s'y attendait pas, et l'expulsa hors du cercle. Camélia sauta en l'air pour l'esquiver, mais ne retomba pas au sol. Elle volait.
Tous les apprentis et les maîtres étaient bouche bée. En sondant la foule, les yeux toujours derrière mon bandeau, je le voyais bien. Elle avait gagné, et largement.
Une fois qu'elle fut prête, le combat a été réglé en deux secondes.
Le maître du métal avait été propulsé jusque dans les gradins. Pourtant, en sondant l'environnement, je sentis un mouvement en direction de Camé. Aussi comme mon secret était déjà brisé, je me propulsa à l'aide de l'air, pour me placer rapidement derrière camé qui renvoyais les animaux. Je tendis rapidement la main devant moi et ferma le point. La lance, venait d'être arrêtée par télékinésie. Ma voix s'adressa alors à l'adversaire de Camé.
- Écoute ! Tu peux être déçu d'avoir perdu. Mais le combat est fini.
- Non. Ce n'est que le début.
Il se redresse alors et fonce droit sur nous. Par télékinésie il avait décrocher toute les armes du stand installer pour l'épreuve précédente. Toutes les lames brillaient.
Mais avant même que j'eus le temps de prendre une décision, Camélia s'était élancé à toute vitesse entre les lames, et d'un tranchant de main sur le front de l'homme, elle le mis par terre. Inconscient.
Elle avait fait de nombreux change c'était certain.
Elle se retourna vers moi, cherchant mes yeux au travers du foulard qui masquait ma vue. Elle cherchait mon regard. Aussi j'ôta mon bandeau. Quel erreur, mon coeur s'arrêta quand mes yeux ne virent que du blanc. Mais grâce à mes ondes de chocs je vis camélia me sourire.
Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. A l'aide de la respiration j'essayais de la calmer lentement. Ce n'étais pas grave si mes yeux ne voyaient rien. Le sourire de camélia m'était quand même parvenu. Nous nous fixions. Je n'arrivais pas à calmer les battements de mon coeur.
Dans un grand calme, dans faire attention aux gens qui essayait de la presser pour la faire sortir de l'arène, elle remercia chaque animal et les renvoya, un part un.
Au fur et à mesure que les 17 animaux partirent, ses cheveux verts perdirent leur halo. C'est à ce moment là que je compris. Camélia n'avait pas fait un change. Elle en avait fait 17 en même temps.
Je remis mon foulard, même a travers mes yeux aveugles, ou mes paupières closes, la lumière du soleil me blessait.
Lorsque je la vis renvoyer en dernier un petit merle, quelque chose n'allait pas. Mes jambes me portèrent jusqu'à elle, au bon moment. A peine arrivé à sa hauteur, elle s'évanouit.
Un maître se leva dans la foule, le merle se posa sur son doigt. C'était un maître des animaux également. Il devait avoir une soixantaine d'année. Il s'envola jusqu'à nous. Je tenais toujours camélia contre moi, à genoux par terre. Le voyant s'approcher, un de mes bras se glissa sous les genoux de camélia pour me relever et la porter dans mes bras. Elle n'étais pas bien lourde il faut dire. Il s'arrêta devant moi, nous nous faisions face, à environ cinq mètre de distance. Puis il s'inclina, devant camélia. Et lorsqu'il se releva, je pus voir un sourire éclairé son visage. Il applaudit, plusieurs apprentis discret, le suivirent, et deux autres maîtres faisant tourner le merle autour d'eux applaudir aussi.
Camé était exceptionnelle, tout les maîtres des animaux de cette arène l'ont vu. Faire dix sept changes n'était pas une chose aisée à faire. A vrai dire, j'ignorai même que c'était possible. Le maître posa sa main sur mon épaule.
- Je vous raccompagne aux centre de soins.
D'un côté cela m'arrangeais bien, Je n'avais plus aucune idée du chemin à prendre.
Nous marchions dans les couloirs, et à un angle, quelque chose passa au niveau de mes pieds, je fus obligé de sauter pour l'esquiver.
- Attention maître !
Mais le maître des animaux ne semblait pas du tout perturbé. Comme si il l'avait vu bien avant. Il faisait face, à quelque centimètre d'écart avec un autre maître que je reconnu aussitôt. Même aveugle.
- Tom, ce n'est pas très correct de rendre un piège à un jeune aveugle portant sa mona.
- Rufus, ce jeune homme comme vous dites, est loin d'être innocent. Comment a-t'il pu se repérer dans ce combat s'il était réellement aveugle ? Ce gamin ment Rufus.
- Mentir sur quoi Tom ? Lui avez vous seulement posé la question ?
Le silence de maître Tom en disait long.
- Posons lui la question Tom, si vous le voulez bien. Mon garçon ? Comment fais tu pour te repérer.
Je me refusa à déglutir. Il n'y a aucune raison pour que cette situation me mette dans l'embarras.
- Grace à la télékinésie. En envoyant de petite onde d'énergie, on sonde l'environnement maître.
- Vous voyez Tom, ce garçon luise une technique bien connue, que nous devrions utiliser plus souvent d'ailleurs. Sur ce, nous vous laissons Tom. A tout à l'heure pour la nomination des apprentis.
Je sentis sa main se poser à nouveau sur mon épaule. Camélia s'agita dans mes bras. Je la reposa au sol. Elle se frotta les yeux et regarda autour d'elle.
- À la bonne heure ! Dit maître Rufus. Content de vous voir debout mademoiselle. Quelle est votre nom ?
- Camélia.
- Camélia. Et bien Camélia, je tiens à vous féliciter de votre prestation de toute à l'heure, vous nous avez impressionner.
Camélia se remit debout et serra ma main. Ça y est, mon coeur se remet à faire des bonds dans ma cage thoracique. Il faut que je règle ce problème de vision.
- Vous ? Demanda camélia.
- Les autres maîtres des animaux, les apprentis de même matière, et moi même. C'était très impressionnant. Vous avez beaucoup de potentiel mademoiselle.
Si je pouvais distinguer les couleurs au lieu de les imaginer, je pourrai vous dire que des joues ont rougies sous les compliments.
Maître Rufus s'approcha de moi et me pinça un endroit de la nuque en appuyant. Une douleur me vrilla le crâne me faisant tomber au sol.
- Aïe !
Mes oreilles sifflaient. Le maître me présenta sa main pour m'aider à me relever. Il posa ses deux mains sur mes épaules pour m'aider à me stabiliser. Puis doucement il m'enleva mon foulard et l'attacha autour de mon cou. Mes yeux restaient fermés, ma tête avait peur de les ouvrir.
Gardant toujours ses mains sur mes épaules, il me chuchota à quelques centimètre de mon visage :
- Ouvres les...
J'ouvris les yeux, sous là lumières ils papillonnèrent quelques secondes. Puis ma vision se fit net. Et des yeux d'un gris tendre m'apparurent me fixant.
- Ça marche ?
J'hocha simplement la tête. Incapable de parler tellement j'étais surpris. Comment expliquer ça au doc ?
Un sourire éclaira le visage de cette personne. Elle ne devait en réalité pas avoir plus de cinquante ans. Il possédait des cheveux blond grisonnants boucles, et était de taille moyenne.
- Super ! Dit à Roran que c'est Rufus qui t'as soigné, il comprendra et viendra me tuer en personne. Comment tu t'appelles ?
- Jolan.
Son regard fut voilé par la tristesse, et il perdit son sourire pendant un court instant.
- C'est vrai, tu lui ressemble...
- À qui ?
Mais il ne répondit pas à ma question. Il se contenta de taper dans ses mains et de dire :
- Bon aller ! Retourner dans vos chambres vous préparez avant la nomination. Les épreuves sont terminées.
C'est camélia qui posa la question qui me brûlaient les lèvres.
- Mais l'épreuve intellectuelle ?
Un sourire satisfait fit son apparition.
- L'épreuve intellectuelle était intégrée depuis le début au trois autre. Nous vous jugions à ces moments la.
- Wahou...
C'était la seule chose que je parvins à dire. Les maîtres étaient vraiment des génies. Ils nous avaient menée en bateau tout le long.
- Bien les petits, retournez dans vos chambres et préparez vous pour la nomination. Revêtez une tenue de bal, une fois propre bien sûr.
- Le bal !
Je déglutis. En dehors de mes vêtements d'entraînement, j'en ai aucun.
- Oui mais ne paniques pas. Ceux qui n'ont pas de tenue peuvent aller voir les couturières. Toutes ses indications vous sont également donner sur une enveloppe que vous trouverez sur vos bureaux.
On se retrouvera à la cérémonie à huit heure. Le bal commence vers 11 heures habituellement. Sur ce, à plus.
Et il s'en alla. Nous passons rapidement prévenir le doc. A notre plus grande surprise, celui ci éclata de rire lorsque camélia lui expliqua notre rencontre avec maître rufus et ma guérison.
- Il avait raison, je vais le tuer moi même.
Allez filez vous changer.
On déguerpit rapidement. Lorsque j'allais entrer dans ma chambre, camélia, à la porte de la sienne m'arrêta.
- Au fait Jolan. Merci beaucoup.
Je voulus répondre mais aucun mot ne franchit les lèvres. Le rouge me montait au joues. Mais avant que je ne pus dire quelque chose elle était rentré. Avec un soupir de dépit je rentra dans la mienne, sortis des habits propres du placard, mais avant de rejoindre les bains des garçons, pris l'enveloppe posée sur mon bureau.
Me laissant tomber sur mon lit pour la lire, je l'ouvris.
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Nda :
Voilà !!! Nouveau chapitre ! J'avoue que j'aurai aimé aller un peu plus loin et vous raconter la suite, mais sinon le chapitre va être énorme et faut bien laissé la surprise pour la semaine prochaine.
On a passer les 5k de vues !!! Merci infiniment. Tout ça c'est grâce à vous ! Même si vous le savez déjà, mais 1000 merci ! Un million de Merci ❤️ pour être en accord avec le titre du chapitre.
Je vous adore vraiment ❤️❤️
Si vous avez des avis, des questions, n'hésitez pas.
Sur ce à la semaine prochaine et coeur sur vous ❤️❤️❤️
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