Chapitre 16 : 1/A vos yeux je suis jules
- Pour la énième fois, qui es-tu ? Tu sais que tu ne vas pas tenir longtemps ici.
Cela fait 5 jours que je suis ici. Cinq jours où je passe mes journées à attendre ici. Cinq jours où une fois par jours le roi et un maître de l'électricité me demande qui je suis. Je résiste 5 secondes à ses éclairs avant de laisser tomber. Ils ignorent que cela me rends de l'énergie. Cela donne juste l'illusion. Chaque jour j'ai en nourriture un petit fruit et un bout de pain. Chaque jour je récupère de l'énergie, un peu plus. J'ai essayé de me soigner mais vite j'en étais incapable. Comme si c'était impossible, j'ignore comment m'y prendre. Je suis à genou devant le roi, tête basse, les mains ligotés dans le dos.
- Pour la énième fois, je m'appelle Jules, mon dragon s'appelle saul. J'ai 16 ans et je suis un maitre du feu. Je suis orphelin. Je ne sais pas quoi vous dire de plus majesté.
Une main attrape mes cheveux et me tire pour me forcer à relever la tête.
- Comment explique tu le fait d'avoir une énergie élémentaire si grande ? Comment explique tu le fait que le garçon qui était avec toi semble être comme toi ? Il y'a beaucoup de chose que tu as à me dire. Mais j'en ai marre d'attendre que tu parle. On va accélérer les choses.
Une poignée ferme me saisit le col de ma veste et commence à me traîner dans le couloir.
- Pas la peine de me tenir comme ça ! Je sais marcher et je vais pas m'enfuir.
Du moins pas tant que j'ai retrouver Le Brun. Ou le vert du moins avec la couleur.
La poigne de fer relâche un peu son étreinte et me permets de marcher tête haute. Ils me font entre dans une cellule plus petite et plus sombre que la mienne. Plus froide aussi. Et plus humide.
- entre là dedans.
A peine ai-je passé le pas de la porte qu'elle se referme derrière moi. Bon bah rebelote. Je m'assois tout au fond dans l'angle de la cellule en tailleur la tête contre un dès mur. Es ce que ça va durer encore longtemps ? Si on s'enfuit on deviendra des fugitifs. Et ce n'est pas possible.
Les minutes passent longues et silencieuses. Je n'entends que le tic-tac de ma montre. Tic tac tic tac. Je chantonne bas à base de lala les notes du cerisier.
En fait en étant coincé ici, cela me donne envie de comprendre comment j'en suis arrivé là. Les souvenirs que j'ai retrouvé remonte à la surface de ma mémoire, les émotions qui vont avec surgissent des flos de mon passé. Je passe des pleurs au bonheur, de la peur au réconfort juste grâce à des choses sorti de mon esprit. Ma main effleure l'anneau de la forge encore à mon cou. Au moins mes secrets sont encore protéger. J'ai peur d'exploser un jour. C'est comme une pyramide de secret. Si un a la base tombe c'est toute la pile qui s'écroule. Tout ça pour quoi en plus ? Et certainement pour la millième fois depuis mon arrivée, je me demande pourquoi moi ? En fait, je n'ai jamais rien choisi et pourtant je dois vivre avec.
Mais en même temps j ai mon rayon de soleil.
Oui finalement, malgré les épines de mon début de vie, je suis heureux. Même si je ne me sens pas extrêmement bien ici.
J'entends le cliquetis du verrou de la cellule.
- Aller ! Entre ici toi !
Quelqu'un est poussé dans la cellule et roule sur le sol à moitié inerte.
- Demain on vient vous chercher à 4h. Profitez de vos 6 dernières heures.
La voix m'est totalement inconnue. Cette phrase me fait frissonner, elle m'effraie beaucoup. Comment ça profitez de vos dernières 6 heures. ? On vas mourir ? Je ne veux pas mourir ! Je ne laisserai pas Soliane. Je vais vivre. Devant son regard glacial je suis pétrifié par la peur. J'ai l'impression que c'est un chat qui joue avec des souris, nous. Avec un sourire sadique il ferme la porte.
Une fois le verrou referme je me précipite sur la masse inerte au milieu de la cellule.
Et oui c'est lui.
« Jules ! Ne fais pas ce que tu vas regretter ! Ne me soigne pas andouille ! Tu es encore protéger ! »
Je prends sa main entre mes doigts. Elle est gelée. ses habits sont des lambeaux de tissus. Ses dents claquent. Il l'a plus ménager que moi. Nous sommes dans l'obscurité la plus totale. Si j'utilise le feu pour le réchauffer, le halo rouge de mes cheveux prendra l'avantage sur le marron des animaux, et ainsi je pourrais agir, mais uniquement en profondeur.
« Je ne regretterai rien, Je suis libre de mes choix, ne t'inquiète pas»
Aller c'est parti Jolan. On se concentre, le plus dur va être de faire sortir le feu. L'instinct de soin s'agite déjà.
J'inspire une grande bouffée d'air en faisant monter l'énergie pyrotechnique. Mes cheveux volent autour de mon crâne entouré par un halo rouge d'énergie plus voyant que tout les autres auparavant. Ou peut être es-
ce simplement parce que on est dans le noir.
Je laisse encore monter plus d'énergie en moi pour finalement réussir à émaner de la chaleur. C'est comme si mon corps tout entier brûlait de l'intérieur. C'est une sensation très bizarre. Pas douloureuse ni désagréable juste étrange.
- Tu chauffe jules.
Sa voix n'est qu'un murmure au milieu du claquement de ses dents. Il fait de la peine à voir. Je retiens mes larmes. J'ignore pourquoi je tient tant à lui. Alors que j'ignore encore son nom: Mais j'ai besoin de lui. Et il a besoin de moi. Je le sens.
- Tu es gelée.
C'est maintenant, mon énergie s'écoulé pour chercher ce qu'il y'a a soigné. Mais en réalité je ne trouve pas grand chose, des blessures en surface légère mais à part un doigt cassé il n'a rien. Il manque juste cruellement d'énergie. Il est juste à bout de force. Mais ça c'est facile à remédier. Et je n'ai pas besoin d'énergie autre que pyrotechnique pour cette tâche donc pas besoin de me cacher.
Tout en continuant à le réchauffer je laisse s'échapper de l'énergie qui s'empresse de lui être remise. Il ouvre les yeux et me regarde dans ma tâche. Je laisse s'écouler autant d'énergie que possible. Tout ce que j'ai pu récupérer en surplus ces derniers jours lui reviennent. Il ne faut pas nos deux corps en manquent. J'en ai suffisamment pour deux.
Il parvient difficilement à s'assoir. Et après quelques minutes supplémentaires on va s'assoir tout les deux contre le mur.
- J'ai suffisamment d'énergie arrête toi.
Le flot d'énergie s'arrête et je le regarde. Je pense que c'est la première fois que mes yeux perçoivent l'ombre d'un sourire sur ses lèvres.
- Merci Ju.
- Je t'en prie.
Je continue de nous réchauffer en laissant l'énergie pyrotechnique circuler en moi. Mais comme elle ne sors pas je n'en perd pas. Je réchauffe juste mon corps et le sien car sa main est toujours dans la mienne. Le halo de mes cheveux nous éclaire légèrement.
- Ça va ?
Je le regarde surpris. Ça doit être la première fois depuis que je le connais qu'il prends la parole pour poser Une questions.
- Oui ! Enfin mieux que toi. Comment t'ont-ils mis dans cet état ?
Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Puis il respira longuement avant de fermer les yeux. Ses lèvres restent entrouvertes comme si il s'apprêtait à se livrer. Enfin. Je ferme les yeux quelque secondes attendant le début de sa phrase qui se fait attendre. Sa main tremble légèrement dans la mienne.
- J'ai dû être moins docile que toi...
Il laisse sa phrase en suspend. Je me décolle du mur et sans lâcher sa main, porte mon regard sur lui.
- Ils m'ont demandé qui j'étais. Je leur ai rien dit. Aucun mot n'a traversé mes lèvres. Alors ils ont commencé par me menacer. Puis ils en sont venus au coups. Mais bon je n'ai rien dit. Aucun mot n'est sorti de ma bouche. Ils n'ont rien eu de moi. Ils m'ont laissé la au sol. Sans rien.
Puis ils sont revenus le lendemain. Et la rebelote. Mais ils sont venus avec un maitre de l'électricité. Et ils m'électrisaient. Mais là non plus je n'ai rien dit.
Le troisième jour je n'en pouvais plus alors quand ils sont venus je me suis débattu et ils ont appelles des gardes en renfort et ils m'ont abandonné à bout de force sur le sol. Et ce jour là je n'ai pas eu à mangé.
Le quatrième jour, je n'ai eu qu'un peu d'eau et un croûton de pain. Je n'avais plus d'énergie. Quand ils sont venus ils m'ont encore battu. Mais je m'en fichais. Je ne me souviens plus de grand chose de ce jour là.
Et le cinquième jour quand ils sont revenus ils m'ont à nouveau battu, je n'ai rien mangé et bien sûr je n'ai rien dit. Mais aujourd'hui, alors que je ne sentais plus les coups que j'étais au bord de l'évanouissement, ils m'ont menacé de te faire du mal. La j'ai utiliser les dernières forces que j'avais pour utiliser le feu mais je ne sais pas dans quel but vraiment. Puis ils m'ont trainé ici.
Quand tu m'as pris la main j'ai juste eu le temps de te prévenir par télépathie, puis je ne me souviens de rien jusqu'au moment où j'ai ouvert les yeux. Merci d'ailleurs.
- ...
Je ne sais pas quoi dire. Il c'est débattu quand ils ont menacé de me faire du mal. Ça veut dire quoi ? Ils l'ont battu, pas moi. Pourquoi l'électricité lui fait du mal ?
- Et toi ?
Je sursaute en sortant de mes pensées.
- Moi ?
- Oui toi on est que tout les deux ici.
-Ho ! Et bien j'avais de l'eau, un fruit et un bout de pain à manger chaque jour. Et chaque jour il venait me demander qui je suis avec un maitre de l'électricité. Et je répondais toujours la même chose : je m'appelle jules et mon dragon saul, je suis un maitre du feu, j'ai 16 ans et je suis orphelin. Et puis ils me laissaient après avoir insister à coup de jus, c'est tout.
- D'accord je vois. Tu sais ce qu'il voulait dire quand il nous a dit : profitez de vos dernières 6 heures ?
Un tremblement parcours mon corps. J'avais oublié. Je ne veux pas mourir. Je veux qu'on vive. Que l'on retourne à la guide. Je ne me laisserai pas mourir. Et je ne le laisserai pas mourir. On ne peut pas finir notre existence ici ce n'est pas possible. Mon corps est secoué de tremblement. J'ai peur. Tu dois être courageux Jolan. Mais Je ne suis pas courageux. Je ne suis qu'un gamin de 16 ans tout juste révolu, qui ne connaît rien à ce monde malgré ce que je pense. Un gamin avec plein de secret même pour lui même. Un peureux qui ne fait que ce cacher, pas capable de se battre, incapable d'aider les gens. C'est lui Jolan, et je vais vivre mes dernières heures.
- He ! Calme toi ! On ne va pas mourir.
- Tu lis dans mes pensées ?
- Bien sur que non ! Tes barrières sont infranchissables déjà et en plus je ne lis jamais dans l'esprit des autres. C'est violer leur intimité.
Non je le sais car tu tremble comme un feuille et que tes yeux sont embués de larmes. Je te promets que on ne va pas mourir d'accord ? Promis.
J'esquisse un sourire.
- Appuis toi sur mon épaule et dors il faut que tu récupère des forces tu m'a donné beaucoup d'énergie.
- Tu dois dormir aussi.
- Je sais et je vais dormir aussi.
Je pose ma tête sur son épaule tout en serrant sa main. Je me sens en sécurité. Il me rappelle un peu laelle. Non en fait j'ai juste le même sentiment de protection.
Je ferme les yeux et je sens une main me couvrir avec ce qu'il reste de ma cape.
- et tu sais ? Moi aussi j'ai peur.
Je n'ai pas le temps de répondre quelque chose que le sommeil m'emporte déjà loin de cette cellule. Il m'emmène là où je ne peux être en réalité. A côté de lui, sous son aile, dormir dans la paille. Malgré nos cours échanges télépathiques il me manque terriblement.
Nil.
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NDA
JOYEUX NOËL ! 🎁🎄 🎅🏼🤶🏼
Voilà un chapitre un peu plus long ! Depuis que je coupe mes chapitres ils font environ 1500 mots et celui ci en fait 2100 donc voilà. J'espère que vous m'en voulez pas trop pour mon retard.
N'hésitez pas à voter et à commentez même si c'est juste pour dire n'importe quoi.
Bonnes fêtes à tous ! Passez de bonnes vacances.
Coeur sur vous et à mercredi (promis j'essaye d'être à l'heure) ❤️
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