Chapitre 15 : qui es-tu ? 2
« - Lundi soir, 21h au falaises de l'envol. »
Sans un mot de plus il s'en va. Quand je m'apprête à passer la porte la chambre Ester me tombe dessus. Littéralement. Il sortait de la chambre en courant.
- Bon Anniversaire. Ton cadeau est sur ton lit. Mets ta tenue pendant que je vais me laver. Arrange tes cheveux. Bref bouge toi. Le roi va venir.
Et il part en courant. Hé bien, c'est la première fois que je vois Ester stressé. Le roi ne dois arriver que à 8h on a encore le temps. La porte de la porte de la chambre grince.
J'enfile la tenue que on nous a confectionné pour la venue du roi. Une chemise de la couleur de notre dragon, une verte, de bien meilleur qualité que celle que on utilise tous les jours. Un pantalon de lin noir, des bottes hautes de cuir noir qui arrivent juste en dessous du genou.
Un caban en tissu épais noirs avec des attaches dorées sur les épaules pour accrocher la cape. Il se ferme avec des attaches dorées, sur le devant deux poches.
Une cape de la couleur du dragon s'attache dessus. En lin également et dans un vert sapin avec des grosse attaches dorée.
Je fais mon noeud de cravate comme on nous l'a montrer. Une noir. Je crois que le roi aime le noir.
J'enfile la veste. Heureusement aujourd'hui il pleut. On aura pas trop chaud. J'accroche la cape. Le reflet que me renvoie le miroir accrocher au dos de la porte me tétanise.
Ce n'est vraiment pas moi.
Ce garçon au yeux bleus et au cheveux verts, dans ses vêtements luxueux. Les doigts coiffent mes cheveux.
C'est Jules.
Je souffle. Ce n'est que pour une journée.
Je regarde sur mon lit ou se trouve un petit paquets bleu. Je l'attrape et une fois devant le bureau, décide de l'ouvrir. Mon cœur s'arrête de battre.
C'est une petite flûte de pan. Comme celle que j'avais quand j'ai quitté ma famille.
Je saisit la besace de la guilde et y glisse l'écaille de Soliane, la plume de shiva, la feuille de touti, mon anneau de la forge, le bout de tissu LDP, mon carnet plein et mon crayon, après l'avoir retiré de mon cou, le collier avec l'écaille d'elusims, mon écharpe, un teeshirt, un short et un sweat, deux paires de chaussettes et sans le retirer de la paire dans laquelle je l'ai enroulé, mon poignard.
Je referme le sac et le mets au fond du placard.
J'ai un mauvais pressentiment et je pense que ce sac prêt va être nécessaire. Je saisit la flûte de pan et la clisse dans ma poche. J'ouvre la porte de la chambre avant de reprendre dans le sac le collier avec l'écaille d'elusims et l'anneau de la forge.
« Tu pense que tu va t'en souvenir ? »
« J'espère mon grand, j'arrive. »
Je sors de la chambre. Je remets l'écaille d'elusims et l'anneau à mon cou avant de la cacher sous ma chemise.
Il est 6h45. J'ai encore le temps.
Je traverse la cour et arrive dans les écuries. On sors et je saute sur le dos de Soliane. Il s'éloigne vers le sud.
« On ne va pas à la plage de l'écume ? »
« Non si quelqu'un nous surveille on va le mener au boucliers. »
« Mais pourquoi quelqu'un nous surveille Soliane ? »
« Avec le roi il faut s'attendre à tout. »
On vole un moment sous la pluie. Je ferme les yeux, la cape au vent. Quand on se pose, on est au sommet du colline. Comme celle où on s'entraîne avec le groupe. Mais c'est normal. La région entourant la guilde est composé principalement de montagnes et collines. Liehle a été construite dans la vallée.
Un arbre avec des frigias se dresse ici.
« Cet endroit... »
« Oui Jolan c'est là où on a atterri avant d'arriver à la guilde. »
« Soliane j'ai l'impression de dire adieu à la guilde. Comme si il allait se passer quelque chose de terrible. J'ai un très mauvais sentiment. »
« Moi aussi Jolan. Mais on doit rester fort. Essaye de jouer et on repars. »
Je jeté ma cape au sol et grimpe dans l'arbre. Arrivée sur une branche confortable, le dos contre le tronc, la flûte de pan est sorti de ma poche. Je l'approche de mes lèvres et souffle dedans laissant échapper une note.
La première note de la mélodie du cerisier.
Je joue les quelques notes. Je m'en souviens. Je ne les ai pas oubliés, comme je n'ai pas oublié ceux qui sont rester dans l'autre monde.
« JOOOOOLLLAAAAN ! »
Je saute de la branche, atterrie dans une flaque d'eau, et regarde Soliane.
« Nono ? » demandais-Je tremblant.
« MAMAN A UN PROBLÈME ! »
Je saute sur le dos de Soliane. Nono parle par télépathie. Il sera magicien. Mais là on a un problème. Soliane vole le plus vite possible en direction de liehle. Il se pose derrière des arbres, à distance du village, sans que personnes ne le voit.
« Jolan tes vêtements. »
Je fais signe à Soliane que j'ai compris et je saute de son dos. Orion me rends invisible sinon je ne pourrais pas arriver jusqu'à la maison. Je cours aussi vite que me porte mes jambes à travers Le village. La pluie me fouettant le visage.
Orion me rends visible juste avant la maison. Je toque un coup et nono ouvre et me tire à l'intérieur. Je jeté mon manteau par terre, trempée, les cheveux collés à mon crâne il m'emmène à l'étage.
La mère est la couche sur le lit en sueur. Elle est en train de mettre son enfant au monde. Mais il y'a de grosse complications. J'allais m'approcher d'elle quand quelqu'un me plaque contre le mur.
- Nolan à qui as-tu ouvert !
Je regarde cet homme. C'est le forgeron. Je regarde nono. Ou plutôt nolan. Comme le bébé que j'ai baptisé dans les délires du fruit de la vulnérabilité. Je porte la main à mon cou ou se trouve l'écaille d'elusims.
- Nolan...
Puis je me reprends.
- Monsieur se n'est que moi. Jolan !
- Menteur. Jolan ne te ressemble pas.
- Je vous jure ! C'est moi. Je ne savais pas que c'était chez vous, mais je veux juste aider votre femme. Elle compte beaucoup pour moi.
- Papa c'est lui qui m'a appris à lire correctement.
- Chéri...
La mère est de plus en plus faible. J'essaye de repousser le forgeron pour l'aider. Mais il me plaque contre le mur plus fort.
J'arrive à sortir l'anneau du dessous de ma chemise. Dans la précipitation je dévoile aussi l'écaille d'elusim. Mais le forgeron a vu l'anneau.
- pour que tu N'oublie jamais d'où tu viens.
Il me relâche. Je m'approche de sa femme et mes cheveux prennent un halo vert entremêlé de marron. Et je me refais plaque contre le mur.
- Tu fais partit de la guilde ! Tu fais parti de ces mages, dragonnier pourri ! Tu ne me l'à jamais dit pourriture. Tu ne touche pas à ma femme ! Va t'en ! Je ne veux plus jamais te revoir !
Il me pousse dans les escaliers jusqu'à la sorti. Je crée un bouclier devant moi pour l'arrêter. Les larmes dévalisent mes joues.
- Arrêtez ! Je vous en supplie... je ne vous l'ai jamais dit, c'est vrai. Mais parce que je voulais vivre une vie normal ! Et c'est vous, votre femme et votre fils qui m'avez permis de vivre. Maintenant je comprends votre colère. Je m'en irai. Mais je dois aider votre femme. Après je m'en irai. Pour toujours. Vous ne me verrez plus jamais. Mais je ne peux pas la laisser mourir, elle et la fille qu'elle porte. Je vous laisserai vivre. Je partirai. Après je partirai pour toujours.
Je regarde le forgeron dont les larmes coulent aussi.
- Tu étais un fils pour moi. Avant que je ne découvre que tu ai de la magie en toi. Elle n'amène rien de bon, je la déteste. Je te laisse t'occuper de ma femme. Et après tu pars.
J'hoche la tête et remonte les escaliers en sautant les marches 4 à 4. Je me jeté au chevet de la mère. Une main sur son ventre l'autre qui tient sa main, je laisse la magie me guider. Le bébé ne se présente pas dans la bonne position. Et la mère fait une hémorragie.
Je transpire à grosse goutte supportant les contractions de la mère à sa place. La magie me permet de faciliter la venue au monde de cette fillette. Ça y est le nouveau-né est là. J'ouvre les yeux.
Je saisit un linge propre et finit de la sortir avant de l'enrouler dedans. Je la mets dans les bras du père. Mais mon travail n'est pas fini. Je dois répare les dégâts internes. J'utilise la magie pour détruire le placenta. Laissant la magie afflue dans mon corps, les tissus sont réparés. Elle a perdu beaucoup de sang. Malheureusement je ne peux lui en redonner.
L'énergie coule de mon cœur jusqu'à ma main ou je la transmet à cette mère. Saisissent un nouveau linge au bord de l'évanouissement, je mouille les tissus et le gelé légèrement avant de le poser sur le font de la mère. Puis je l'endors, elle dois se reposer. Juste avant qu'elle ne s'endorme, elle saisit de sa main frêle l'écaille pendant à mon cou.
- Mon enfant... Je te dois la vie...et celle de mes petits... deux fois...
Puis ses yeux se ferment.
C'est fini. Je m'écroule épuisé sur le sol. La fille et la mère sont sauves. Mon corps ne m'obéit plus.
Nolan me tends sa petite main et essaye de m'aider à me relever. Il ne le peux pas bien sûr mais je me hisse sur mes pieds. Il saute et je le prends dans mes bras. Il enfuit sa petite tête dans mon cou.
- Maintenant que j'ai une petite sœur, tu va plus venir me voir ? Parce que papa est fâché ?
- Je ne peux plus venir Nolan.
Une main se pose sur mon épaule. Celle du forgeron.
- Je ne peux plus t'offrir de travail comprend bien. La magie et mon travail ne sont pas compatible.
J'hoche la tête et repose Nolan au sol.
Il pleure dans mes jambes. Je caresse ses cheveux.
- Mais par contre je peux t'offrir une familleTa magie est compatible avec eux, dit-il en désignant sa famille. Juste n'utilise pas la magie s'il te plaît quand je suis La. Peut être t'expliquerais-Je un jour PourQuoi. Mais je me suis trompé. La magie n'est pas que mauvaise. Excuse-moi pour toute à l'heure.
Je le regarde et sourire naissant à travers mes larmes.
- Tu peux rester ?
Je regarde nolan et souris.
- Mieux, il va être avec vous tout les week-ends. Mais tu devra partager ta chambre avec lui. Tu va avoir une petite sœur et un grand frère.
Nolan ressaute dans mes bras et le forgeron nous attire contre son torse. Le minuscule nourrisson dans les bras.
J'entends le clocher de l'église sonne huit heure.
- Je suis en retard !
- File vite !
Je descends en courant les escaliers, orion me rends invisible et je reprends mon manteau avant de le mettre en courant à toute allure vers Soliane. Je saute sur son dos. Il en fait aucun commentaire mais je ressens son bonheur autant que le mien. On vole à toute allure vers la guilde. Un carrosse est en train de s'attaquer à la colline montant à la guide. Soliane se pose au écurie. Orion me rends visible.
« a toute à la heure mon grand. »
« Sauve toi petit dragonnier »
Toujours en courant je me laisse guider par ma montre vers la direction ou tout le monde se réuni.
Je sens mes vêtements se sécher au fur et à mesure que je m'approche de la salle.
« ou étais-Tu ? Tu es tempe, tu as de la chance que je sois un mage du feu et que je t'ai senti arriver avant Ester sinon tu serai mort. Je lui ai dit que tu arrivais donc tu devrais rester vivant. Aller bouge toi. »
« Merci Charlie. »
Grâce à lui je suis sec. J'arrive en même temps que deux autres élèves. Deux grands gaillard blond et roux bien batti. Il entre dans la salle et j'en profite pour me faufiler et rejoindre mon groupe déjà en ligne. Il m'ont laisser une place entre Charlie et camélia. Je m'y glisse. Ester me passe un savon et je lui explique que je suis juste partir pour joué de la flûte de pan. Il soupire et reprends sa position droite.
Je remets mes deux pendantifs correctement sous ma chemise, ajuste ma cravate, ma veste et ma cape, me recoiffe et me tient droit.
La salle est immense. Un rectangle ou sur les murs sont tapissés d'un rouge étouffant et le parquet grince. Les lattes fines et nombreuses amplifie le sentiment de puissance du lieu. De lourdes tentures rouge encadrés les fenêtres immenses. Celles-ci sont toute sur le même côté de la pièce.
Je jeté un coup d'œil autour de moi.
Tout les apprentis dragonniers sont en ligne. Les apprentis sous tutelle, juste à côté de l'entrée, avec derrière eux leurs maîtres.
Puis après une séparation de deux trois mètres, les apprentis en formation. Le maître derrière son groupe et entre chaque groupe un espace. Tous en ligne la tête droite.
- Charlie ou est Jolan ?
Je tourne la tête. Maitre anila me cherche.
- Je suis là maitre.
Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose quand quelqu'un en armure noir et dorée entre dans la salle. Elle se place vite derrière nous.
- Je suis là capitaine de la garde de sa majesté. Et je vous ordonne de vous mettre à genoux devant votre empereur.
Tel un seul homme, tous les dragonniers se mettent à genoux. Je regarde les autres et me dépêche de me mettre à genoux. Le pied gauche au sol, le Genoux droit a terre. Le coude gauche sur le Genoux gauche, l'autre le long du corps et la tête basse. Cela m'est l'insupportable, mais c'est comme ça. Je sens elwin s'écraser sur mes barrières mentales. Je souffle, c'est le meilleur télépathe d'entre nous.
- Sa majesté ! L'empereur de shola ! Votre roi a tous ! Ante III !
J'ose levé les yeux et ai le temps d'apercevoir des soldats en armures rouges et noir entrer encadrant se personnage. Le capitaine de la garde me jète un regard assassin. Je baisse la tête. J'essaye de contacter Soliane. Nous respirons en même temps, ayant peut de dire quelque chose.
- Maîtres relevez vous.
Les cheveux de part et d'autre m'empêche de voir. Je sonde mon environnement. Tous les maîtres se relèvent. Mon cœur bat comme si il allait imploser. Le roi commence son discours. Pourquoi je me sens si angoissé ? J'essaye d'interpeller Soliane mais je n'y arrive pas. Cela ne me fait encore plus paniqué. On ne peux pas communiquer. On ressens toujours les émotions de l'autre mais on ne peut plus s'entendre.
C'est là que je mets la main sur un détail dérangeant. Dans les parois de cette pièce se trouve du cristal. Cela empêche tout lien entre un dragon et son dragonnier. Je n'imagine pas les autres dans quel état ils doivent se sentir. Au moins, vu que on est fusionnel, on sens toujours les émotions de l'autre.
J'essaye de veiller au émotions des autres dragonniers. Tous n'ont pas remarqué l'absence d'une partie d'eux même. D'autres sembles dérangés mais personne ne semble paniqué. A si, Le Brun. Je le sens, il est au bord de la panique. Il ne sens plus du tout sa dragonne.
« essaye de te calmer les parois sont en cristal, c'est pour ça que tu ne l'a sens plus. Respire »
« Je ne suis pas paniqué, mais toi oui alors toi respire. »
Je n'entends plus le roi, j'essaye juste de me concentré sur ma respiration. Le roi a fini son discours. Je sors de ma trompeur.
- Formez tous une sphère élémentaire, ceux qui n'ont pas découvert leur élément levez vous et placez vous debout contre le mur derrière vos maîtres.
Ça ne sens pas bon. Soliane est d'accord avec moi. Les ennuis commencent maintenant.
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Bon bah voilà je crois que c'est devenir une habitude de poster si tard. En plus mon chapitre était prêt ! Mais bon mon tel a décider de lancé sa mise à jour ios tout seul donc c'était long très long
N'hésitez pas à me donner vos avis critiques, impressions, ressenties, si des fautes d'orthographes ou de frappe vous font saigner les yeux. N'hésitez pas à voter non plus.
Coeur sur vous et à mercredi prochain ❤️
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