Chapitre 14 : un changement royal partie 3
« On vous fait confiance. »
Après cet après midi fort en émotion, la soirée c'est dérouler normalement. Je suis passé à la bibliothèque sans rien trouvé sur le peuple des ombres, aller voir Soliane avec qui j'ai parlé jusqu'à l'heure du dîner et après manger au lit !
***
- Jolan debout !
- mmmm..
Je me retourne dans mon lit tournant le dos à mon interlocuteur.
- Jolan debout ! On va être en retard !
D'un coup je ne sens plus le poids de la couette sur mon corps, la chaleur protectrice de celle-ci c'est envolé me laissant dans le froid.
J'ouvre les yeux et me tourne. Ester me regarde accrocher à la barrière du lit superposé. Il m'a retirer la couette pour me réveiller.
- Tu te rappelle que hier on a laisser nos montres à maitre anila pour qu'elle fasse leur révision. Donc maintenant debout. On va être en retard pour le déjeuner.
Je m'extirpe du lit et m'habille en vitesse. Je noue un sweat à ma taille pour contrer la fraîcheur matinal.
- Tu va vraiment sortir avec cette tête ?
Je me regarde dans le miroir accroche au dos de ma porte. Mes cheveux défient la loi de la gravité. Depuis Une mois ils ont pas mal poussé et ils étaient déjà pas bien court. Il faudrait les couper. Je me coiffe vite fait avec mes doigts. C'est un peu mieux. En sortant de la chambre j'étouffe du mieux que je peux un bâillement qui me décroche la mâchoire.
- Tu as gribouiller jusqu'à quelle heure hier soir ?
Je soupire. J'avais pris cette mauvaise habitude de dessiner, faire des croquis, écrire, lire jusqu'à tard dans la nuit. Si le sommeil était paisible et si il était présent je dormirai plus tôt. Mais même si les vestiges de mon passé ne reviennent plus, je fais des rêves dérangeant.
- Je ne sais pas Ester. Minuit, une heure, deux heures, je n'avais pas ma montre.
- Jolan bon sang tu ne peux pas continuer à dormir 4h par nuit ! Je vais demander à roran de te donner des somnifères !
- Je ne les prendrais pas.
- Dans ce cas je vais te mettre un bon coup sur la tête pour t'endormir pour 10 heures.
J'esquisse un sourire. Ester frappe quelqu'un. Alors qu'il ne peux même pas écraser une araignée ?
On rejoins les autres dans la grande salle. Après un petit déjeuner où Ester m'a gavé pour compenser mon manque de sommeil.
Maire anila nous rejoins et nous donne nos montres.
- Suivez- moi.
On sors de la salle et nous engageons dans le dédale de couloirs.
- Jolan tu as réussi à te fondre dans le décors et la plupart des apprentis t'ont oublié. Dieu merci. Donc à partir d'aujourd'hui aux yeux du roi tu t'appellera Jules, et son dragon Saul. Ça ne choquera personne vu que c'est déjà vos initiales.
On va commencé aujourd'hui par vos transformations physiques et ensuite on ira dans les salles de classes pour que je vous apprenne tout du roi.
Demain on ira chez le couturier pour les retouches de vos costumes.
Et vendredi ce sera des cours de bonnes conduites.
- Nos transformation physique maitre anila ? Il n'y a pas que Jolan qui va changer ?
- Bien sur que non come. Coiffure, maquillage pour les filles, décrassages vous allez y passer tout les onzes. Des maîtres de l'air et de la terre ont combiner leur pouvoirs pour que rien ne bouge jusqu'à samedi.
On arrive devant une salle où est inscrit le nombre 5. Sûrement parce que on est le cinquième groupe.
On entre.
A l'intérieur 11 paravents avec derrières 11 tabourets. Derrières les paravents il y a aussi des cuves d'eau chaudes. Chaque ensemble tabouret et cuve est séparé des autres par deux paravents. Et juste devant nous. 11 personnes. Pas des dragonniers selon leur accoutrements. 4 filles et 7 garçons.
- Les filles mettez vous avec une filles et ensuite les garçons installez vous. Jolan tu ira avec la dernière fille.
On s'installe chacun sur un tabouret.
La femme qui s'occupe de moi doit avoir la soixantaine. Ses cheveux gris sont attaches en un chignon serrer. Ces yeux bleu ciel sont cernés par la fatiguent l'âge. Elle saisit une paires de ciseau et commence à couper les cheveux avec des gestes doux.
Elle a l'air lasse et triste.
- Merci.
Elle sursaute. Comme si elle avait peur.
- Merci mais ne me remerciez pas seigneur.
- PourQuoi m'appelez vous seigneur ?
- Vous êtes un dragonnier seigneur.
J'ai l'impression de revivre notre entre au village. Ou on était regarder comme des élus. Je n'aime pas ça du tout.
- Je vous remercie quand même millady.
- PourQuoi...
- Si vous m'appelez seigneur je peux vous appelez millady. Mais je préférais que vous m'appeliez Jo... Jules comme tout le monde. Et s'il vous plaît tutoyez-moi j'ai 16 ans je pourrais être votre fils.
- Bien Jolan.
- Quel est votre nom madame ?
- D'habitude les dragonniers ne demande jamais leur nom à leur serviteur.
- Vous êtes pas mon serviteur. Vous m'aidez à me préparer pour la venue du roi. Et heureusement que vous êtes là. Vous avez vu l'état de mes cheveux en arrivant.
Je l'entends étouffer un petit rire comme si elle se retenait. Ça me fait de la peine. Plus je suis plus je me rends compte que les dragonniers ont vraiment une place privilégiés. Je n'aime pas cette différence. Si elle dit que ce sont les serviteurs. Ça veut dire qu'ils sont exploités. Ça ne me plaît pas du tout.
- Je m'appelle Arméne.
- Armène est-ce que vous travaillez parce que vous le voulez ?
- Je ne suis pas sur d'avoir le droit de te répondre Jolan. Je travaille ici parce que ma mère travaillait ici avant moi. Je n'ai rien connu d'autre que de servir les dragonniers. Mon père était un dragonnier. Un maitre de la terre. J'arrive un peu à sentir les autres. Tu as l'air différent. Tu as l'air de ne pas comprendre ma situation.
- Non armène je ne comprends pas. Si tu ne veux pas travailler ici, est ce que quelque chose ou quelqu'un t'empêche de partir ?
- Oui, le roi. C'est lui qui me paye, aussi peu soit mon salaire. La guilde est ma seule maison. Je n'ai connu qu'elle. J'ai toujours servi les dragonniers. Depuis 45 ans maintenant. Aucun d'eux avant toi ne m'avait adressé la parole. Nous ne sommes que des serviteurs.
- Je trouve ça affreux. Armène dites moi, vous me dites que les dragonniers ne vous adressent pas la paroles, savez vous pourquoi ? Sont-ils méchants avec vous ?
- De quel planète vient tu Jolan. Oui je sais comment tu t'appelle, chez les serviteurs les nouvelles vont vites. Celui qui t'as conduit à une chambre pour te reposer le premier jour à été impressionné que tu te couche sous l'aile de ton dragon. Nous savons aussi que tu es un maitre du feu de l'eau et des animaux.
Et bien nous vous sommes inférieurs. Les dragonniers font partit des plus haut gradés de notre monde, apres la famille Royal, bien sûr.
Et ta deuxième question. Ça dépends, certain comme toi vont nous dire bonjour. Même parfois un merci. D'autre nous ignorent. D'autre quand ils ne sont pas satisfaits nous frappent même.
- Ils vous frappent !
J'avais bondit de mon tabouret.
- Oui certain Nous brûlent avec leur pouvoir, Nous électrisent, nous donne une douche gelée,... mais c'est normal, même le plus honnêtes et le plus sage sait que les serviteurs lui sont inférieurs. Rassied toi s'il te plaît.
- Mais non ce n'est pas normal ! Vous êtes des êtes vivants pas des objets. Ce sont des monstres !
Puis j'avoue à voie basse :
- Et j'en fait parti...
Je suis à genoux au sol. Les larmes se versent le long de mes yeux. Je sais que c'est idiot. Je n'ai rien du tout mais ça me bouleverse au plus profond de moi. Comment des femmes, des hommes, des enfants peuvent vivre comme ça. Comment c'est possible. Ce sont des monstres. Comment ils peuvent faire ça ?
- Armène réponds moi franchement. As-tu déjà été blessés ?
- Oui bien sûr. Mais bon il faut bien se lever le lendemain.
- Quelqu'un t'as soigné ?
- Bien sur que non.
Je m'approche d'elle d'un pas vif et pose ma main sur son épaule. Elle lève les bras au dessus d'elle comme si j'allais la frappés. Je ferme les yeux.
- armène est ce que tu accepte de me montrer ?
Soudain une image m'envahie. Celle d'Arméne adolescente. Elle s'occupait de tresser les long cheveux d'une dragonniere. Elle eu un petit mouvement brusque et tira les cheveux de la dragonniere. Celle-ci se retourna et lui colla une grande gifle.
- Tu pourrais pas faire attention un peu !
Puis je vis armene plus grande, 30 ans je pense, à Genoux devant un maitre dragonnier.
- J'attends.
- Je m'excuse monsieur.
L'homme lui saisit Le Bras, armene pousse un hurlement.
- Pardon ? Tu ne peux pas t'excuser.
Amène tordit son bras.
- Je vous prie de bien vouloir m'excuser monsieur.
- C'est mieux.
Il la lâche laissant une grosse marques rouge sur son bras et son coude commence à bleuir. Elle est roule en boule au sol. Il lui donne un coup de pied dans les côtes.
- Dans une heure je veux que mon dragon et son box soient impeccables.
Je retire ma main de son épaule. Je sens la détresse dans ses yeux. Je suis incapable de dire quelque chose.
- C'était les deux pires. Ma première claque et la plus violente.
Enferme dans mon mutisme elle me rassoie et commence à me teindre les cheveux en verts.
- Je suis tellement désolé.
Une larme perle sur sa joue. Je me relève et la prends dans mes bras. Je fais appel à la terre pour avoir la plus grande puissance disponible. Mes cheveux prennent un halo verts et elle recule mais je La tien serrer contre moi moi. Une cote casse qui n'a jamais guérie correctement et qui c'est réparer de travers. Une cheville foule qui l'a fait encore souffrir. Une brûlure. Deux brûlures, trois brûlures. Une par le feu, une par l'électricité, l'autre par le froid. Et elle est malade. Une bronchite qui traîne depuis 10 mois. A son âge cela réduit son espérance de vie. Je commence par soigner la côte qui l'empêche de respirer correctement depuis 30 ans, la bronchite qui fini de libéré sa respiration. Ensuite je m'attaque aux brûlures et je fini par la cheville. Son coude est guérir mais je vais y faire un tour quand même. Et je finis par la serrer avec douceur contre moi et lui envoyer une vague d'émotion. J'ai envie de la choyer comme Une grand mère.
- Tu lui ressemble tellement...
Elle me rassoie sur le tabouret pour finir la coloration de mes cheveux.
- À qui ?
- À quelqu'un que j'appréciais énormément, je la considérerais comme ma fille. Tient.
Elle me tends une petite boîte ronde.
- C'est les lentilles pour tes yeux. Pour les enlever il te suffira de les faire fondre. Tu ferme les paupières et tu fais chauffer tes mains et les applique sur tes paupières.
Je mets les lentilles.
- Tu es déjà propre, rien à dire sur ton hygiène. Voilà donc je vais juste te passer un onguent pour cacher tes cernes et tes marques de bouclier élémentaires et on est bon.
Avec ses doigts doux elle m'applique la pommade sur les cernes et je ressens toute suite la magie présente dans ce baume qui cachera mes cernes et mes marques jusqu'à samedi.
- c'est bon je te libère.
- Est-ce que je pourrais venir te voir ?
- Oui bien sûr. Avec ta montre tu peux aller partout.
- Armene j'ai une requête à te faire. Je ne peux pas tolérer de ce que vous vivez. Je n'ai pas le pouvoir de faire changer les choses mais ! Si quelqu'un rentre blessé, qu'il as besoin d'aide, pour n'importe quoi ! Même si vous pensez que ce n'est pas important, cheville foulée, bleus, envoie quelqu'un ou vient toi, déposer un mot dans ma chambre, sur le lit du haut ou juste sous la porte. Tu veux bien faire ça pour moi ?
- Je te le promet.
Je la serre dans mes bras, elle me colle un bisou sur le front, je lui adresse un dernier sourire et rejoins le groupe. On attends Jo et kira et les jumeaux et après manger maitre anila nous conte tout du roi.
Dans la fin de la journée je passe voir Soliane et vois, à mon grand étonnement, que ces écailles sont vertes, ses yeux aussi bleu que les miens.
« J'aime pas le vert. »
« Même vert tu es le plus beau des dragons, tu es resplendissant. »
« Le vert te va pas mal non plus. Il mets en valeur tes yeux bleus. »
J'attrape de l'eau dans son abreuvoir avec mes mains et lui jeté sur le museau avec amusement.
« Tu es bête ! »
D'un petit coup de museau il me fait chuter au sol et pose sa tête sur ma poitrine m'empêchant de me lever. Le souffle coupe mais hilare je lui dis :
« Tu as gagner. »
« Je sais. »
Après quelques instants ensemble je repars prêt pour la journée de demain. A un détail prêt.
Je me rends sur la colline ou maitre Hûto essaye de débloquer de l'énergie pyrotechnique en moi. Il est sûr que a partir de mon énergie lumineuse je peux produire n'importe laquelle, et ainsi baisser mes pertes d'énergie. Mais surtout il m'aide à dresser des barrières mentales pour que personnes ne puissent lire dans mon esprit.
Le lendemain nous avons passer la journée chez les couturiers qui nous confectionnent des tenus plus sophistiquer pour samedi. Plus de 6 heures passer à laisser quelqu'un tourner autour de toi, c'est long. J'étais bien content que le soir viennent.
Et vendredi arriva. Après les cours de politesse, même Jo aurai pu s'adresse avec respect à quelqu'un qui venait de mettre des algues dans ses bottes.
Le soir la maitre Hûto m'a poussé vraiment à bout. Je n'ai pas eu 16 ans. Pourtant je sens que cela arrive. Juste avant de le rejoindre j'avais conduit mes boucliers à la grotte que on avait trouvé.
C'est ce soir là où j'ai eu le déclique. Maitre Hûto avait presque réussi a briser mes barrières mentales, sans difficulté quand j'ai su ce qu'il visait. Le jour de ma rencontre avec Soliane. Je ne voulais pas qu'il voit. Ce moment est le nôtre. C'est notre vie privé. La fois ou on c'est complété. Ou on c'est lié pour toujours. Tel une muraille mes pensées se réfugient derrière ce mur irréel. Celui qui laisse personne entre dans mon esprit. Et maitre Hûto eu beau essayer des dizaines de fois, jusqu'à ce qu'il en soit épuisé, ne parviens jamais à les franchir.
Cette barrière était, à présent, omniprésente dans mon esprit. C'était naturel.
Maitre Hûto s'assit sur une pierre fatigué et le demande d'aller me coucher et de le laisse seul. Je m'incline et tourne les talons.
Avant de ne plus être capable d'entendre sa voix il me dit :
- Demain tu devra être fort, plus que les autres.
••••••••••
Bonjour !
Je suis encore en retard !
Désolé encore. On est toujours mercredi mais c'est tard donc désolé.
Les préparatifs pour le roi sont terminé, quand pensez vous ?
Que va t'il se passer ?
A dans une semaine, n'hésitez pas à voter et surtout à commenter si ça vous plait ( je vous jure je mords pas)
Coeur sur vous ❤️
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