Bonjour, est bienvenu dans cette nouvelle causerie.
Je vais partir d'un constat simple pour commencer : L'Homme aime les clichés. Je ne parle pas ici de la prise de photo par un appareil photo, mais je parle bien de stéréotype. Nous sommes envahis de clichés, car cela parle à tous le monde dans une micro-société. Et nous aimons cela car il est facile à comprendre, et ne demande pas de réflexion. Si je vous dis une personne de couleurs noirs, vous me dites "il vient d'Afrique". Je vous présente une personne en apparence féminine, vous me dites "c'est une femme". Je vous dis qu'une personne va faire le ménage chez vous, vous pensez à une femme, etc. Si bien qu'a force d'attendre des images faciles de ce que nous voyons, nous rejetons ce qui est incroyable.  Non, une personne de couleur noir ne vient pas forcément d'Afrique, une personne féminine n'est pas forcément une femme, et les hommes peuvent aussi faire des taches ménagères.
Je vais vous raconter quelque chose. Dans ma course pour un emploi stable et durable, je vais possiblement passer une formation pour devenir auxiliaire de vie. J'ai passé des tests, c'est bon, il ne me reste plus qu'à faire une immersion dans une association ou une société d'aide à domicile. Le temps joue contre moi, et je viens d'apprendre qu'une entreprise venait de me dire clairement que les gens ne veulent pas qu'un homme s'occupent d'eux. Je veux bien que deux/trois personnes ne veulent pas, mais là c'est quasiment la totalité de leurs clientèles. Sinon, je dois faire des dizaine de kilomètre pour faire mon immersion avec une personne qui ne fait que des demi-journée, dire qu'il y a un problème avec cela. Nous sommes dans un monde en évolution, avec des femmes qui veulent s'émanciper, ne plus être cantonner à la vision de la femme au foyer ou s'occupant d'autres personnes, et de l'autre, nous avons des hommes incapables de rentrer dans cet univers qui était typiquement féminin. Les cases que les clichés ont crées depuis des années sont-elles plus compliqué à détruire ?
Je connais une personne qui en souffre de ses clichés. Il s'appelle Marcus, du moins, il ne devrait pas s'appeler Marcus officiellement, car c'est uns femme. Je vous présente le cliché numéro deux : vivre dans le corps d'une femme et se faire traiter de femme. Alors oui, je sais que vous voyez une femme, vous vous dites "c'est une femme", et je pense que Marcus en pâtira toute sa vie avant de faire de la chirurgie et des traitements hormonaux. Mais le cliché ne peut pas le mettre dans une autre case que son sexe de naissance. C'est si facile de dire "C'est une femme car elle est née avec un vagin et non un pénis, c'est la preuve irréfutable que c'est une femme". Non. Le monde idéal serait un monde où nous pourrions changer de sexe, pas forcément de sexe physique, mais de sexe visuel, administratif, et d'être traité comme bon nous semble. Mais c'est impossible, pas partout, et notre pauvre Marcus est tombé dans une famille qui le hait pour cela. Hier, il s'est scarifié, parce qu'il n'en peut plus. Il va bien, mais voilà comme un petit cliché peut briser des personnes, voir brisé des vies. Le nombre de personne LGBT dépressive est supérieur au personnes dites "normales", le nombre de maladie mentales aussi à cause des pressions, des insultes, des coups subit, et le nombre de suicide aussi... à cause d'un cliché.
Je ne dis pas que nous sommes fautif, que l'être humain est abjecte, etc. Mais est ce qu'un homo doit forcément être un peu fofolle dans les films ? Les personnes aux yeux bridés sont ils tous des adoptent des arts martiaux ? Un gros est-il toujours un goinfre ? Une fille jolie doit-elle forcément être mince ? Autant de visions erronées de notre monde qui nous parvienne, et qui est facile de faire et d'entretenir, quand cela n'entretient pas des psychoses dangereusement fausses, encore aujourd'hui. Je peux dire que les autres sont toujours fautifs, mais moi aussi je le suis. Est-ce démagogique et détestable de dire des choses sans se l'appliquer ? Peut-être que pour moi cela est trop tard, mais pour les générations futures, il faudra que le monde leurs apprennent de ne pas tomber dans la facilité intellectuelle et d'accepter le contraire des stéréotypes si indéboulonnables...

Et ce n'est pas gagné !

À bientôt pour une autre causerie.