Bonjour à tous pour cette nouvelle causerie.

Je ne savais pas trop quoi dire sur cette causerie, j'avais sans doute l'intention de parler encore de ce virus, mais nous n'en parlons pas déjà assez, à la télé, à la radio, sur les affiches, entre nous même. Notre vie s'est accordée d'un coup à ce virus un 17 mars 2020 à 12h. 55 jours à rester cloisonné dans les maisons, à télétravailler ou à attendre, à signer une autorisation de sortie, à sortir avec des gants, un masque et du gel hydroalcoolique introuvable en commerce. Et pour les moins chanceux, retourner au travaille physiquement, avec la peur d'avoir le virus qui fait des morts, morts qu'on peut encore suivre l'évolution chaque soir.
Et puis, le 11 mai dernier, la délivrance. Un retour à la quasi-normalité amère. Après 55 jours à avoir peur, après nous dire que le virus est encore là, d'appliquer les gestes barrières, nous sommes devenu paranoïaque, maniaque de la propreté, à se liquéfier les mains aux gel, à nettoyer frénétiquement tout ce qu'on touche, à regarder de façon délateur ceux qui ne respecte pas les 1m de distance, ou ceux qui ne portent pas de masques. Ce milieu devenu anxiogène a profité à un jeu vidéo : Animal Crossing New Horizon

Moi même je ne connaissais le jeu que de nom, une license qui a commencé sur Nintendo DS et qui a perpétué avec les différents jeux jusqu'à celui-ci sur Switch. Si, à la base, la license ne me plaisait pas, j'ai été piqué de curiosité par la hype que le jeu a entraîné. Je ne calcule plus les heures que j'y passe chaque semaine.

Je comprend maintenant pourquoi ce jeu est devenu populaire. Il est apparu au bon endroit, au bon moment. Le 20 mars donc, les copies physiques ou dématérialisés sont vendu à des millions d'exemplaires et est devenu le plus vendu de la franchise en seulement 2 mois d'existence. Au bon endroit, au bon moment, et apportant tout le contraire de ce qu'on vit actuellement. Libre sur une île, d'anse une maison qu'on modèle selon ses envies, côtoyant des personnages, achetant et vendant facilement ce qu'on capture, et d'avoir toujours un but abordable à accomplir. Ce n'est qu'un jeu certes, mais je pense, c'est un magnifique défouloir. Pour moi, je le perçois comme ça.

Tout y est si simple, si lisse. Je m'attache aux habitants qui côtoie mon double numérique, je m'enjaille à donner des cadeaux, même s'ils sont plus cher, et de stresser de savoir si ca va lui plaire. Je me passionné à écouter Tom Nook à me parler de son île  Je fond quand on me fait des mimiques. Peut-être est-ce parce que je suis introverti, parce que j'arrive à exprimer mon moi profond, que j'ai gardé une part d'enfant, ou que je peux me libérer de la vie devenu plus oppressante, mais de la première à la dernière minute, je prendrai plaisir à jouer à ce jeu qu'on associera sans doute au confinement passé et au frilosité actuelle.

Voilà, une petite interlude joyeuse dans des causeries qui redeviendront sérieuses. Je vous remercie de m'avoir écouter, et j'espère vous revoir bientôt.

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