Chapitre 12 : Les forces motrices
Point de vue de Jender :
J'avais pu passer mon coup de fil et j'étais entrain de marcher vers la table où j'avais laissé Jonnah et Déesse de l'Amour seules. Seulement je constatais qu'il n'y avait personne en m'approchant, laissant la table vide. Pas de sac, pas de trace qui pouvaient indiquer une quelconque altercation. Mon cœur commença à battre à toute allure, mes mâchoires se serrent. Je ne le sens pas. Pas du tout même. J'avais cru comprendre que Déesse de l'Amour avait beaucoup de pouvoir ici, et partout où nous allions...Alors peut-être que les employés savaient où elles étaient ? Je pris un peu brusquement l'épaule d'un serveur qui passait à côté de moi à ce moment-là.
- Où est Déesse de l'Amour ?
- Je suis navré mais c'est une information confidentielle jeune homme, surtout en ce qui concerne Déesse de l'Amour.
- Vous n'avez pas envie de faire connaissance avec mon poing, alors dites-moi où elle est.
Il eut plusieurs secondes d'hésitation, et ce fut trop pour moi. Je le pris par le col, son plateau de coupes de champagne s'écrasa au sol dans un bruit strident.
- Vous pensez toujours que c'est une information confidentielle ?
- Mais calmez-vous,... dans le salon privé ! lâcha-t-il apeuré.
Un joli sourire plaqué sur le visage, je le lâchais.
- Ce n'était pas si difficile, dis-je en essuyant son col.
Je partis à une vitesse fulgurante devant la porte du salon privé. Je ne devais pas agir avec impulsivité. Je tendis l'oreille et sortis mon arme doucement en écoutant à la porte.
- Je tiens d'abord à vous dire que vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Alors faites attention à votre façon de nous parler, continuez je vous prie... nous sommes attendues.... Je reconnus la voix de Déesse de l'Amour.
- Vous ne semblez pas comprendre mademoiselle. C'est vous qui devriez avoir peur de nous.
C'était une voix rauque, un homme. Peut-être le même âge que moi. Mais j'avais l'impression qu'il y avait d'autres personnes. Je sortis totalement l'arme de ma poche pour la garder dans ma main droite.
J'entendis la voix de Jonnah.
- Asher, c'est ça ?
Qu'est-ce qu'elle allait encore faire ? Je choisis de ne pas faire mon apparition de suite. J'allais écouter aux portes.
Ce Asher, dont je n'avais jamais entendu parler, ne répondit pas - du moins je n'entendis pas de réponse. Qui c'est encore celui-là ?
- Je ne crois pas avoir entendu parler de vous sauf erreur de ma part. Je ne vois pas pourquoi nous devrions vous craindre. Surtout en compagnie de ça, continua Jonnah.
Le dernier mot de sa phrase m'indiqua qu'il y avait en effet quelqu'un d'autre dans la pièce. Quelqu'un qui je pense n'était pas très impressionnant physiquement. Je souris de sa remarque, et surtout du mot employé pour désigner l'autre personne. J'entendis Déesse de l'Amour pouffer de rire. Elles s'étaient alliées ? Ou bien avaient-elles mis un terme à leur guerre ? Enfin une bonne nouvelle.
- Alors ? Dépêchez-vous ! Une très agréable compagnie nous attend !
Je souris à la remarque de Déesse de l'Amour. Mais je repris aussi vite mon sérieux.
- Vous êtes...ambitieuses, c'est bien mais... malheureusement pour vous... hum... ce n'est pas votre jour, fit cette même voix rauque.
Une détonation retentit alors soudainement, faisant résonner le restaurant. Je choisis alors ce moment précis pour entrer. De la fumée, beaucoup de fumée. Je vis deux corps debout sur ma droite, un corps de ma carrure et celui, d'une... vieille femme ? Je compris alors que celui qui se tenait devant moi était Asher et je me jetai sur lui, sans réfléchir. Je lançai un coup de poing qui atterrit directement sur sa joue, il riposta avec un coup dans le ventre, puis dans le flan. Je ne flanchai pas et lui donnai un coup de coude dans la tête et finis avec un énorme coup avec mon arme dans l'angle de sa bouche. Il tituba seulement et essuya sa bouche de sang. Un sourire malsain naquit progressivement sur son visage, son corps bascula légèrement en arrière, il se rattrapa avec ses pieds. Je remarquai seulement maintenant la couleur particulière de ses yeux. Son œil bleu devint soudainement noir. Nous restâmes 3 secondes à nous fixer, il allait continuer mais toutes les personnes dans la pièce s'arrêtèrent de bouger quand nous entendîmes le bruit d'une arme en train de s'armer, mais cette arme ne tira pas, laissant alors un silence bruyant rempli par nos respirations essoufflées. La vieille avait disparu, je distinguai Déesse de l'Amour à ma droite et Jonnah était celle qui pointait l'arme sur mon adversaire, elle pointait l'arme sur cet homme en direction de son crâne. Un mouvement, et s'en était fini. Elle n'avait pas une expression inquiète, elle avait un sourire en coin. Digne des plus grands psychopathes. L'homme en face de moi me fixa, moi aussi. Il n'était pas attentif à ce que je faisais, ni à mes expressions. Il était attentif au flingue posé sur son crâne. Il ne pouvait pas bouger. Il était piégé.
- Ça a été rapide dis donc ! s'exclama Déesse de l'Amour.
Je ne pouvais pas bouger non plus, il pourrait nous prendre par surprise. Alors j'essayais de rester face à lui. Seulement, il suffisait d'une milli seconde pour qu'il ne prenne les devants, le temps que je détourne le regard. Je reçus un coup dans le menton qui me fit valser en arrière, je butais contre le mur derrière moi. Erreur de débutant. Une des règles les plus importantes est de « ne jamais détourner le regard pendant un combat, surtout lorsque l'on est face à son adversaire sans pour autant se battre». Les paroles de mon père me reviennent en mémoire seulement maintenant. Quelle utilité. Je lâche un juron et tiens mon nez, qui a aussi morflé par la même occasion. Du sang, il m'a fait pisser le sang ce bâtard.
Je distinguais Déesse de l'Amour devant moi. Sans que je puisse être totalement sûr de ce que je faisais, je mettais levé, mais Asher tenait Jonnah. Il l'avait prise par le cou avec son bras, avec pour but de l'étouffer. L'arme avec laquelle l'avait menacé Jonnah était sous la gorge de cette dernière. Putain.
Point de vue d'Asher :
Je la tenais et l'arme avec laquelle elle avait osé me menacer était sous sa gorge. J'avais envie d'éclater sa cervelle. Elles ne savaient donc pas qui j'étais. Et l'autre qui se fait appeler Déesse de l'Amour, elle se prend pour qui ?
Je les avais sous-estimés. Mais eux aussi. Je voyais celle qui se faisait appeler Déesse de l'Amour. Elle avait un charisme, et une aura de dingue. Celle que je tenais venait probablement du Mexique et de Chine, puisqu'elle maîtrisait la langue parfaitement comme si c'était inné et qu'elle avait essayé de me duper dans l'ascenseur en parlant chinois. Quelle salope. Elle suffoque tandis que je resserre ma prise. Étouffes-toi. Le gars avec qui je m'étais battue est dans les vapes à cause du coup que je lui avais donné.
- Bon, aller. On va arrêter ce petit jeu vous nous voulez quoi ? Déclara cette Déesse de l'Amour.
- Nazélie, finis-je par dire
Cette Déesse de l'Amour me fusilla du regard. Le gars, lui, se redressa violemment. Je n'étais pas si con.
Le gars en face de moi était le fils de Nazélie, la ressemblance était frappante, il avait juste les yeux verts à la place des yeux bleus des Alonso.
Ce gars était donc mon cousin. Nazélie nous avait dit qu'elle avait eu deux fils, un nommé Jender et l'autre Terek avec son mari William Pilbroz. Pilbroz était donc maintenant son nom de famille, remplaçant celui des Alonso et elle se faisait appeler par tout le monde - sauf quelque exception dont moi - Mme Pilbroz.
- Où est Nazélie ? répétais-je en haussant le ton.
Quelques secondes passèrent dans lequel un silence mort s'installa.
- Au Mexique, dans un cimetière. Par contre emmène ta pelle si tu veux la voir, annonça Déesse de l'Amour d'un ton détaché.
Quoi ?
Tante Nazélie était... morte ? Ce n'était pas possible. Non. Je refusais... d'y croire.
Je reçus soudainement un coup énorme dans ma partie intime. Je titubais, en me recroquevillant légèrement. La fille que je tenais me prit mon arme. J'étais maintenant vulnérable.
- Bon, tu nous suis. On va avoir une petite discussion, déclara-t-elle en pointant l'arme sur mon crâne et prenant mes mains pour le nouer dans mon dos.
Mes cheveux tombent sur mon front, je transpire et je suis enragé, triste. Elle me donne un petit coup dans la tête avec l'arme pour que j'avance après Déesse de l'Amour et le fils de Nazélie. En vue de ce qu'elle avait fait jusque-là, je ne pris aucun risque et suivi cette Déesse de l'Amour.
Nous sortions de la pièce et elle arrêta de me menacer avec son arme et plaqua un faux sourire sur son visage pour que les clients ne se doutent pas de quoi que ce soit. Le gars recula et me prit les épaules comme si nous étions amis et sourit de toutes ses dents. Il était enragé du fait que je connaisse le prénom de sa mère. Il est perturbé parce qu'il ne sait pas qui je suis.
Je n'étais pas méchant je voulais juste retrouver ma tante. Elle avait arrêté de nous donner des nouvelles, on savait qu'elle était mariée, qu'elle avait des enfants, mais elle ne voulait pas que l'on se mêle de ça.
Elle nous avait dit que nous venions de deux mondes complètement différents et que nous mourrions si nous venions à faire leur rencontre. Elle ne voulait pas condamner les derniers membres de sa famille. C'était trop tard. Je m'étais déjà condamné pour sauver ma mère de la maladie, ce qui n'a pas porté ses fruits puisqu'elle mourra sans que je puisse réunir assez d'argent et la soigner, mais j'avais continué à pourrir ma vie dans ce domaine par culpabilité. La culpabilité de ne pas avoir pu sauver ma mère.
Moi et ma grand-mère, Talia, nous avions respecté sont choix. Avec beaucoup de difficulté, mais nous l'avions respecté, et nous n'avions donc jamais rencontré Jender et Terek. Pire encore, ils ne savaient même pas que nous existions.
Ma grand-mère avait d'ailleurs disparu pendant la bagarre avec mon présumé cousin. Elle s'en sortait toujours. Je ne m'inquiétais pas pour elle.
Mais sait-t-elle que sa fille est morte ?
Que Nazélie avait cessé de nous donner des nouvelles parce qu'elle était morte ?
Une des plus grandes forces motrice est la peur. Nous voilà en plein dedans. La peur de perdre Tante Nazélie nous avait poussés à rechercher sa famille et... je sentais que nous allions payer pour avoir été trop peureux, même si nous faisions partie du même monde.
Mon « cousin » était toujours entrain de me tenir quand nous entrons dans l'ascenseur, je le poussai violemment avec mon épaule pour ne plus qu'il me touche. J'ai du mal à croire que c'est bien le fils de Nazélie, à cause de sa froideur, de son attitude, mais j'étais sûr de moi. D'ailleurs cela se confirma quand nous étions arrivés devant la porte d'un penthouse et qu'un homme avec les yeux d'un vert envoûtant, à peu près la quarantaine me fixa. Il tourna les yeux vers Jender, puis moi, puis Jender et resta impassible. Jender passa devant moi.
- Je sais papa, mais tu ne sais pas encore ce qu'il nous a sorti ce con, dit-il en entrant sans se retourner.
La fille qui m'a menacé avança et Déesse de l'amour me fit avancer. Une fois dans l'énorme penthouse elle dénoua mes mains. Cette dernière s'en alla alors dans une des pièces du penthouse. Jender lui demanda alors ce qu'elle allait faire.
- J'ai d'autres choses à faire.
Elle tourna les talons et s'en alla sans faire attention à notre réaction. Jender me posa alors la question ultime.
- Qui est Nazélie pour toi ? Comment la connais-tu ? Et qui es-tu ?
Il ne veut pas que je sache que Nazélie est sa mère. Trop tard. Un sourire carnassier naissait sur mon visage. Le mari de ma tante tourna les yeux vers son fils après avoir entendu le nom de sa femme, il ne comprend pas. Après quelques secondes je décide de me déplacer dans la pièce, les mains dans le dos. Je fixe le père de Jender – si j'avais bien compris – puis la fille, puis Jender. Je baisse la tête et rigole d'un rire sans joie. Ils étaient parfaitement ridicule. J'avais toujours un coup d'avance sur tout le monde.
- Et vous ? Qui est Nazélie pour vous ? dis-je en regardant mes baskets.
Le mari de Nazélie tourna les yeux vers moi. Un regard assassin.
Comment Tante Nazélie a-t-elle peut croire que nous n'étions pas du même monde ?
- Qu'est-ce-que le nom de ma femme vient faire là dedans ?
Je souris de plus bel et le regarde à mon tour, il est assis dans un fauteuil un verre de scotch à la main qui repose sur l'accoudoir. Son autre main est serrée dans un poing.
J'avais maintenant la certitude que j'étais face à la bonne famille. La famille de ma tante. Par conséquent, ma famille aussi. L'homme en face de moi était bien William, je m'étais bien battu avec le fils de ma tante et il ne me manquait plus qu'à rencontrer ce Terek pour que toute la famille soit au complet devant moi.
À la base, je voulais juste savoir où était ma tante. Mais maintenant que j'ai appris qu'elle était morte, j'ai la sensation d'avoir perdu une deuxième fois ma mère et tout mon être s'est remplie d'une haine et d'une tristesse indescriptibles.
Dans un monde comme celui-ci, personne ne meurt de vieillesse ou de maladie. Tout le monde est assassiné un jour ou l'autre.
Assassiné par la vie, par son pire ennemi ou par son ami le plus proche.
Je suis certain que c'est ce qui est arrivé à ma tante et j'allais la venger. Avec ou sans l'aide de sa famille.
La haine est aussi une des plus grandes forces motrices, tout comme la peur.
Point de vue de William :
Ce mec...il ressemblait à ma femme. Il ressemblait atrocement à Jender, il y avait seulement ses yeux et ses cheveux qui les différenciaient.
Quand ils sont arrivés avec ce mec j'étais en train de regarder dans les dossiers les plus anciens une façon de torturer à mort celui qui avait tué ma femme : Mr Garcia. Il était en train de pourrir dans mon QG au Mexique sous la surveillance de mes hommes de main. Il n'avait pas de nourriture ou très peu, et pareillement pour l'eau. Il avait vraiment cru que j'allais le laisser s'échapper ce con.
J'allais moi-même le torturer jusqu'à la mort, lentement, de la pire des façons. C'était après plusieurs heures de recherche que j'avais trouvé, en réalité je n'arrivais pas à me décider, entre plusieurs méthodes.
Le berceau de Judas, dans laquelle les victimes étaient nues, ligotées les mains dans le dos et les pieds liés. Elles étaient ensuite hissées le haut d'une pyramide en bois au bout particulièrement pointu. Les victimes étaient alors abaissées de force sur cette pointe, ce qui provoque alors le déchirement progressif de leurs membres.
Un petit peu trop.
Le supplice de la goutte d'eau, dans laquelle des gouttes d'eau tombent sans cesse sur le front des victimes d'un rythme lent à intervalles réguliers pendant des semaines voir des mois. Ce qui les rendra complètement folles, la mort est provoquée par l'érosion de la peau.
Et enfin la méthode du rat. Dans laquelle des rats affamés sont enfermés dans une cage en fer que l'on colle au ventre de la victime de façon à ce que les rats soient en contact avec la peau de la victime. Pour continuer la torture, on allume une source de chaleur sur la cage ce qui provoquera la panique des rats qui vont chercher par instinct de survie une issue par tous les moyens. Les rats vont alors ronger la peau du torturé et ainsi le dévorer progressivement, pour s'échapper.
Intéressant.
J'avais été coupé par leurs venues. Ma seule issue pour ne pas penser à Victoria m'avait été enlevée quelques minutes et j'étais maintenant sur les nerfs.
Ce mec connaissait ma Nazélie, comment ?
- Qu'est-ce-que le nom de ma femme vient faire là-dedans ? demandais-je
Quelques secondes passèrent et il continuait à me regarder avec fierté.
- Votre femme... William, est ma tante.
Je le fixe. Elle n'avait que deux personnes dans sa famille. Sa mère et... son neveu. Sa sœur était morte... mais elle m'avait dit que son neveu n'était pas de notre monde... de mon monde. Il est tout le contraire de ce qu'elle m'avait dit.
- Eh oui... ça choque hein, je suis ton cousin Jender... on a le même âge. Ma grand-mère, que cette Déesse de l'Amour a traité de vieille peau et de tout ce qui s'en suit, est ta grand-mère. William... tu es mon oncle. Et Terek est mon petit-cousin. D'ailleurs où est-il ?
Son sourire carnassier ne l'avait pas quitté. C'était vraiment lui. C'était le neveu de ma femme. Terek fit son entrée maintenant, comme par hasard. Il descendit les escaliers en sautillant pour aller plus vite. Il leva les yeux de son téléphone et s'arrêta derrière mon fauteuil. Il se tourna vers Jonnah et ils s'éclipsèrent dans la chambre de Terek en haut. Je me levai et posa mon verre de scotch sur la table basse. Je pris une inspiration. Tout colle. Il n'y a aucun doute c'est lui, ma femme m'avait montré une photo de son neveu. Il avait les mêmes yeux, un bleu et un marron, que sur la photo. S'ajoute à tout ça sa ressemblance avec mon fils aîné et ma femme. Jender me demande s'il a mon approbation. Je lui fais un signe de tête.
- Un scotch ?
Je le vis acquiescer. Et je me rendis dans la chambre de Terek. Je monte les escaliers.
- Jonnah, tu lui as expliqué ?
- Oui.
- Descendez.
Nous voilà trente minutes plus tard en pleine discussion avec ce Asher dans le salon. Je ne lui fais pas confiance pour autant.
- Donc, vous me dites que ma mère a été assassinée.
Nous hochons tous la tête. Je vis sa gorge se serrer. Une porte claqua derrière nous. Déesse de l'amour sortit et elle déclara d'un ton froid en pointant du doigt Jonnah :
- Viens.
Elle se leva et alla vers elle. Elles cogitèrent un instant avant que Déesse de l'Amour sourit de toutes ses dents en rentrant dans sa chambre. Jonnah nous rejoignit.
- On a quelqu'un qui nous aidera Asher, et crois- moi ce n'est pas pas le genre de personne qu'on aime avoir comme ennemi.
- De qui tu parles ? dit-il d'un ton détaché, presque méprisant.
Il n'a pas kiffé l'histoire de la bagarre et des menaces.
- Déesse de l'Amour et ses troupes.
Mes fils sourirent tous les deux en coin tandis que je ris légèrement.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top