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Je viens de me rendre compte que ça fait quasiment la moitié d'une année que je n'ai pas mis de suite, mais pourtant, je reste très actif sur la plateforme, puisque je réponds presque tous les soirs aux messages, mais le temps passe tellement vite avec le boulot, mes petits, les déplacements, les bourbiers etc que je n'ai pas fait attention qu'il y avait autant de temps qui était passé depuis la dernière publication, so je vais me remettre aux corrections d'ici quelques jours in shâ Allah. 09.11.18
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J'avais eu des explications plutôt lèges avec Ines et une fois que tout avait été posé, j'étais retourné à la chambre pour du repos, mais quelques instants plus tard, je m'étais finalement décidé à reprendre contact avec la personne qui avait appelé pour mettre fin à tout ce qui avait été fait pour moi jusque-là. J'avais voulu qu'ils oublient mon nom.
Durant cet appel qui avait été plutôt court, je lui avais clairement fait comprendre que si je devais me faire suivre ça allait être dans un hôpital bien plus calé que celui-ci alors elle s'était aussitôt stoppée à la suite de ces mots tout en concluant «On va vous envoyez un avis des sommes que vous nous devez du transfert jusqu'aux soins». Tranquille.
J'avais littéralement oublié ce détail assez important du transfert et donc de cet hôpital de campagne où j'avais été déposé suite à ma perte de connaissance, mais la dame au bout du fil me l'avait comme assez vite rappelé en me donnant tous les détails à suivre ainsi que le numéro pour les joindre et être en règle sur la totalité des paiements.
À la suite de cet appel, j'avais aussitôt pris contact avec le premier hôpital, parce que j'avais vraiment voulu que tout soit parfaitement régularisé des deux côtés pour être tranquille à ce niveau et ainsi ne plus avoir aucun lien avec qui que ce soit de ce milieu qui me faisait très franchement fuir et encore à ce jour au vu de ma santé préoccupante.
Je m'étais bien expliqué avec la personne au bout du fil et au fur et à mesure les choses s'étaient bien posé et les papiers avaient été prêts à l'envoi à la fin de notre appel. Ça avait été une bonne chose de faite, car après tous les renvois de ma part sur ce qu'il en avait été des sommes à leur devoir, tous les liens avec ce milieu allaient être rompus.
Après tout ça, je m'étais posé au salon avec Ines pour lui faire savoir que tout avait bien été fait, mais elle avait aussitôt relancé le sujet sur ce qu'il en avait été de ma santé en me faisant comprendre que mon comportement vis-à-vis de tout ça était clairement inconscient au vu de tous les symptômes qui se posaient toujours un peu plus en moi.
Je ne m'y étais vraiment pas attendu, mais notre échange à ce sujet était parti assez loin au point où Ines était devenue assez agressive dans ses propos envers moi. La discussion avait été centrée sur ma santé, mais le sujet de la drogue avait inévitablement pris place parmi diverses choses qui avaient été plus ou moins liées. Ça avait été très 7ar.
J'avais tenté de me défendre au mieux sur tout ce qui avait pu être dit concernant mon sale rapport à la drogue, mais ça avait été bien compliqué de défendre une chose telle que celle-ci qui est et restera indéfendable peu importe les multiples raisons qui poussent toutes ces personnes telles que moi à se perdent sous drogue pour être sur pause.
Je m'étais comme vraiment entêté à défendre cette pratique qui reste destructrice à tous les niveaux sans pour autant licité la consommation dans son ensemble. J'ai un peu de mal à mettre des mots sur ma pensée pour que vous puissiez véritablement en comprendre le fond, mais après une pause et un peu de réflexion à ce sujet, je trouverai.
Je ne normalise et ne motive absolument pas la consommation de stupéfiants que ce soit du doux ou du dur et bien au contraire, puisque ça fait quelque temps maintenant que je fais comprendre à tous ces jeunes qui nous entourent que tout ceci est un mauvais cercle vicieux qui froisse notre santé ainsi que notre pratique sincère de la religion.
J'en ai bien conscience vis-à-vis de mon vécu et principalement de ma liaison avec ce milieu salement sombre alors il est évident que je ne ferai jamais cette apologie et que par conséquent, je dénoncerai toujours autant les effets que les multiples complications qui se posent sur notre santé physique ainsi que psychique, puisque ça se rejoint ew.
Nous sommes arrivés à une entente sur ça, mais en soi, le réel fond de ma pensée était que certes, je ne normalise et ne motive pas la consommation, mais je défends et soutiens les personnes dans mon cas qui sont comme éraflés dû à de multiples évènements survenus dans leur vie et qui se perdent au plus profond de cette inconscience, fiuu.
Il est comme évident que nous sommes les seuls à pouvoir véritablement comprendre les dessous de tout ça, puisque nous vivons et tentons chaque jour de combattre tous ces waswas qui nous bouffent profondément, but cela ne vous empêche pas de plus ou moins comprendre toutes les grandes lignes de ce fléau enfin je l'imagine en tout cas.
Alors ce jour-là, je m'étais réellement acharné sur les mots pour faire comprendre toute ma pensée à Ines, mais petit à petit, je l'avais vraiment senti se tendre par énervement sous perte de patience, car au fur et à mesure de nos échanges, elle avait comme affirmé que je consommais encore et malgré le fait que je lui avais bien assuré que non.
- Ines : Je suis persuadé que tu consommes encore et il y a tellement de choses qui confirment ce que je pense.
- Moi : C'est-à-dire ?
- Ines : Il y a trop de choses déjà comme le fait que tu ne veuilles pas te faire suivre par des spécialistes dans un bon hôpital calé sur le sujet.
- Moi : Tu vas loin là. Je t'ai déjà expliqué les raisons qui me poussent à ne pas me faire suivre, donc je ne comprends pas ce que tu cherches.
- Ines : Ce serait paradoxale que tu continues de te mettre dans le mal en consommant de multiples choses qui sont mauvaises pour ta santé physique et mentale tout en te faisant suivre justement pour ces problèmes, donc je pense que tu as fait ton choix parmi ces deux choses qui sont clairement contraires autrement tu serais déjà en contact avec des spécialistes.
- Moi : Si je consommerai encore ça se ressentirai fortement sur mon comportement, donc arrête de te faire du mal pour rien.
- Ines : Ça se ressent déjà sur ta santé, donc je n'ai pas besoin davantage en plus du fait que tu défendes beaucoup trop ces pratiques à mon goût et que tu sois de plus en plus absent la nuit au point où parfois tu ne rentres pas du tout comme auparavant quand tu consommais sans pause avec des toxicos ou encore le fait que tu viens tout juste de revenir de l'hôpital après y être resté la nuit pour des complications.
- Moi : Tu mélanges tellement tout que tu me donnes des maux de tête alors arrête, parce que si ça avait été le cas, je te l'aurai dit en toute honnêteté.
- Ines : Je l'ai toujours su par moi-même lorsque tu tombais à nouveau dedans alors tu l'aurais encore gardé pour toi si ça avait été le cas étant donné que ça a toujours fonctionné comme ça et peut-être même que ça l'est actuellement, donc arrête de me dire ça Emir.
- Moi : Je te le dirai. Je t'assure que si je retombe dedans ne serait-ce qu'une fois, je t'en ferai pars aussitôt.
- Ines : Espère que ça ne se reproduise pas au lieu de me dire des choses pareilles.
- Moi : Tu es vraiment bizarre toi. Je te rassure comme je peux et tu me balances ça comme si, que c'est une chose qui est voulue quand ça arrive.
- Ines : Je veux juste que tu prennes réellement conscience de tout ça, parce que tu n'as vraiment pas l'air de te rendre compte de la gravité de la chose. Il faut que tu te réveilles à un moment.
- Moi : J'en ai conscience et bien plus que tu ne peux le croire sinon je ne me ferai pas autant de soucis par rapport à tout ça.
- Ines : Tu ne peux pas me dire ça, car si tu te faisais vraiment du souci, tu limiterais les dégâts en te faisant suivre dès maintenant.
- Moi : Ça ne sert à rien de débattre avec toi, tu ne comprends jamais rien de toute façon.
- Ines : Ce que je comprends c'est que tu aimes jouer avec ta santé, mais on en reparlera quand la mort te guettera de près et que tu seras impuissant face à ça.
- Moi : C'est bien de me dire ça.
- Ines : Je veux seulement que tu te réveilles, parce que ce n'est vraiment plus possible à ce stade-là. Tu devrais le savoir après tous les proches que tu as perdus, mais pourtant, tu joues toujours un peu plus avec ta vie comme si qu'elle ne valait rien.
- Moi : Sérieusement, on voit à quel point, tu es compréhensive.
- Ines : Je perds patience et c'est tout à fait normal, puisque tout ça dure depuis bien trop longtemps maintenant et si tu le prends mal, je n'en ai strictement rien à faire.
- Moi : Tu te montes clairement la tension en solo, puisque je t'ai bien assuré que j'avais arrêté sinon ça se ressentirai forcément.
- Ines : Je t'assure que je continuerai à te mettre les nerfs jusqu'à que, tu te décides à te faire suivre pour tous tes problèmes.
J'avais fini par mettre un terme à cet échange qui avait été salement tendu, car la forte négativité qui avait été présente entre nous avait fortement pesé contre moi au point où j'en étais devenu nerveux. Je n'avais pas eu envie de ça pour elle et moi surtout que sur les jours précédents, il y avait eu une de ces ambiances vraiment strange like huh.
J'étais retourné dans ma chambre pour enfin me mettre lège et lorsque Nouredy avait été en pause à deux heures, je l'avais aussitôt appelé pour qu'il me confirme bien son aide étant donné que ma gova était restée sur le parking du PC. On s'était bien arrangé sur comment, on allait faire et une fois que le tout avait été confirmé, on s'était laissé.
Je déteste être redevable de quoi que ce soit envers quiconque et toujours un peu plus avec le temps alors il est évident que de moi-même, je n'aurai jamais demandé cette aide à Nouredy pour plusieurs raisons et par conséquent, je me serai arrangé seul ou avec Ines, mais la veille, il avait bien gentiment proposé son aide alors je l'avais accepté.
À la suite de cet appel, j'étais allé sur mes occupations en attendant que la journée passe puis dans la soirée, je m'étais préparé et je l'avais rejoint en bas de chez moi pour se rendre aussitôt là-bas et une fois sur place, il était rentré dans le parking et dès qu'il était remonté avec ma gova, on était bien vite reparti du PC pour ne pas qu'on me voit.
On était resté très discret, car il y avait eu tous les collègues qui avaient été sur les sessions de nuit et le patron qui avait été encore sur place, mais surtout, je m'étais fait très discret en restant vraiment à l'écart de toutes les caméras, car pour eux tous, j'étais censé être à l'hôpital alors ça avait été comme le mieux à faire pour ne pas que ça jacte.
J'avais tracé chez moi et une fois sur place, je m'étais installé tranquillement avec Zaher durant toute la fin de soirée et dès qu'il était tombé raide dans le sommeil, j'étais sorti. J'avais profité de ma forme dû au repos de la journée pour me rendre chez Karim et y rester la nuit, car ça faisait un moment que je ne les avais pas vus en passant la nuit.
Cette nuit-là, il y avait eu bien plus de monde que sur les nuits précédentes, car entre Nouredy, les frérots ainsi que tous les autres avec qui on avait grandi, le salon avait été bondé. Ça avait été très tendu, car ça avait toujours plus confirmé la fin vu le monde qu'il y avait eu. Je l'avais senti vraiment très proche contrairement aux jours précédents, fiu.
Ça avait été très pesant alors j'avouerai que consciemment, je m'étais comme déconnecté de tout au point où ma présence avait été inutile par le fait qu'il y avait eu aucune participation de ma part alors que j'étais quand même venu pour ça. Je m'étais assis seul à une place et j'y étais resté sans vraiment rien dire ni rien faire de cette nuit-là, ah.
J'étais arrivé depuis peu, mais j'avouerai que cette tension qui avait été présente entre tous avait été plutôt forte au point de faire pression sur moi alors finalement, j'étais ressorti et je m'étais installé au sol juste devant les escaliers. J'étais resté seul et surtout dans le calme pour faire redescendre toutes ces sales sensations que j'avais ressenti.
Je m'étais salement perdu sous tout un tas de pensées démoralisantes en persistant toujours plus sur tout ce qui est bad comme à mon habitude, mais cette fois-ci, ça avait été en rapport avec mes frères autant enfermés que décédés. Il y avait eu un bon nombre de souvenirs qui avaient comme malmené mes pensées dans tous les sens, crappy.
Ça avait été divers bons souvenirs qui avaient fini par devenir amers de par toute la négativité dont je suis nourri depuis tout jeune. J'avais réussi à saisir tous plein de failles dans des souvenirs qui avaient été positifs à tous les niveaux en plus du fait que les frérots qui avaient été dans mes pensées avaient été enfermés ou étaient décédés, eww.
J'avais comme estimé que plus aucun de ces souvenirs allaient être positifs sachant que les frères qui avaient été concernés par tout ça avaient été absents pour plus ou moins quelques années, et même toujours pour un bon nombre de mes frères. Ça avait été la chose qui avait comme conclu ma pensée plutôt critique sur tout ce grand bordel.
J'étais resté assis à côté de la porte de chez eux à me perdre toujours plus dans mes sales pensées durant une bonne partie de la nuit et à un moment, il y avait eu un groupe de frères qui étaient sortis pour repartir et en me voyant assis, ils s'étaient posés devant moi en cercle tout en me parlant sur un peu de tout, mais ça avait été so heavy.
À cet instant précis, être seul était plus devenu un besoin qu'une envie, mais aucun de mes frérots ne l'avaient compris sachant que j'étais resté très neutre face à eux alors ils avaient comme poursuivi les multiples échanges, mais mes réponses avaient toujours été très courtes et carrées de façon à ce que ça prenne fin assez rapidement, ah oui.
Ils en avaient profité en me posant des questions sur mes enfants ainsi que les mères et tous plein de choses qui avaient été plus ou moins liées, car pour eux, ça avait été la seule occasion pour le faire vu que chez Karim, ils n'avaient jamais pu avoir une vraie discussion avec moi et par messages, j'avais pris cette habitude de les mettre amnèse pour ça.
J'étais resté très évasif sur mes réponses vis-à-vis de ça, car je savais que la moindre petite chose que j'allais dire allait être répétée et peut-être même déformée alors j'étais resté prudent, car tout ce qui est déformation à ce sujet, ça me met réellement hors de moi et j'avais eu envie que ça se passe bien avec eux alors j'avais fait le nécessaire.
Ils avaient bien remarqué que mes réponses étaient données sans aucun effort, puisque ce besoin de me retrouver seul avait toujours été autant présent en plus de lège mes mots alors ils étaient repartis étant donné que tout ça avait été sans intérêt en plus de faire perdre du temps à tous. J'avais comme attendu ça depuis la première seconde.
Après qu'ils soient partis, j'étais resté quelques minutes dans une sale déconnexion et finalement, je m'étais relevé et j'étais retourné chez Karim, puisque je m'étais quand même déplacé pour être à ses côtés et non sur le palier. J'avais été vert rien que de sentir la fin toujours un peu plus proche, car elle avait été plus que jamais là, prêt à drab.
Je ne saurai pas dire la raison, mais tout au fond de moi, je l'avais senti que ça allait vraiment être fini après cette nuit-là. Il y avait tellement eu de choses qui avaient comme confirmé mes ressentis et dès que ça avait retapé sur mes pensées, les nerfs s'étaient gonflés. J'avais été en pression malgré que j'y aie été préparé depuis quelque temps.
Lorsque je m'étais rendu au salon, il y avait eu quelques frères qui avaient comme bloqué sur moi par le fait que j'étais parti sans rien dire et que j'étais revenu après un long moment, mais ils étaient bien vite passés à autre chose contrairement à Nouredy qui avait attendu un petit temps que tout se pose avant de discrètement revenir me voir.
J'avais connu Nouredy bien après tous mes frères de jeunesse, mais malgré ça, j'avais déjà une de ces fortes impressions où lui et moi, on se comprenait et bien plus que cela pouvait être le cas entre tous mes frères de longue date et moi, car il avait vraiment suffi que je le regarde pour qu'il comprenne le fait qu'un échange avait été impossible.
Lorsqu'il l'avait compris, il était retourné avec les frérots et moi, je m'étais réinstallé seul encore sans rien dire, mais surtout sans rien faire et ça avait sûrement été une des choses qui avait sale interpellé Nouredy vu que j'avais reçu un message de sa part très peu de temps après que je me sois posé, mais sans imaginer ce qui avait été dit, damn.
J'avais bien vu le début du message quand il s'était affiché à l'envoi, mais il n'y avait rien eu qui aurait pu me faire comprendre le fait qu'il m'en envoie un alors que je lui avais bien fait comprendre que ça n'avait pas été le moment de débattre sur quoi que ce soit. J'avais regardé en sa direction en furtif et je m'étais décidé à ouvrir son message..
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