● 139
J'avais été salement boxé par de multiples pensées sombres concernant Karim alors je m'étais décidé à me rendre sur place pour être avec lui et également avec tous les frérots y compris son père. J'avais été dans un sale délire dû à la pression des derniers jours au point où la plupart de mes faits et gestes avaient été trop incompréhensibles.
Je m'étais rafraîchi et en sortant de la douche, je m'étais rendu compte que j'avais oublié ghusl, donc fatigué que je suis, j'étais retourné au rafraîchissement une énième fois avant ghusl alors que ça avait été tout juste inutile en plus de me faire perdre du temps et que j'aurai pu faire les grandes ablutions aussitôt pour enchaîner sur le reste.
Une fois prêt, enfin, selon moi, j'étais aussitôt descendu à la gova pour me rendre à la cité, mais j'étais rapidement remonté, puisque j'avais oublié de mettre un qamis et de prendre des vêtements pour le travail vu que le temps allait être short sur le sbah et surtout, j'avais oublié de mettre au courant Ines de mon départ sur cette nuit-là, yay.
Lorsque je m'étais enfin changé et récupéré des changes, j'étais allé voir Ines qui avait clairement été à la ramasse due à la fatigue pour lui faire savoir mon départ et lui faire comprendre que j'allais venir au sbah pour prendre Zaher, donc si elle pouvait faire en sorte qu'il soit prêt et devant la porte à mon arrivée pour que l'on parte aussitôt.
Dès que tout avait été prêt, j'étais descendu pour me rendre à la cité et une fois que j'étais arrivé aux alentours, je m'étais garé sur une rue bien plus éloignée de celle-ci, car depuis que Massinissa et tous ses potes avaient connu le modèle de ma gova, je m'étais mis à me faire petit dans le 19ème, et aussi les alentours pour éviter les galères.
J'étais remonté et j'étais passé assez vite dans la cité, puisque durant les nuits, il y avait toujours tous les shiteux qui étaient posés sur une de ces buttes de terre qui était sur mon chemin, et même disons sur le côté gauche du bloc de Karim alors en passant devant, j'avais toujours tenté de me faire discret pour ne pas qu'ils me polluent trop.
J'étais rentré dans le bloc et j'avais toqué chez Karim. Lorsque son père avait ouvert la porte, il y avait eu un long silence, car il avait été assez surpris de ma venue à une heure pareille. Il ne s'y était pas du tout attendu à ce que je débarque et surtout de cette façon, mais ma forte présence sur cette nuit-là, lui avait réellement fait plaisir, sure.
Ça lui avait fait du bien de me voir, puisque durant cette nuit-là, il avait été plus ou moins seul vu que personne ne s'était déplacé hormis un frère étant donné que la veille, il nous avait comme bien exigé de prendre du repos avant une énième nuit de pratique, donc presque tous les frérots avaient écouté et seul un frère et moi avions été là.
J'avais eu beaucoup de peine pour lui, parce qu'il avait été tapé par une réelle déconnexion et un fort épuisement dû à toute cette situation et au fait qu'il avait dû être présent jour et nuit pour son fils en attendant que son heure arrive. Je ne l'avais pas du tout reconnu et ça avait été la chose qui avait été la plus marquante dans tout ça, sah.
Sur ce, je m'étais rendu au salon avec eux et on avait passé le reste de la nuit entre pratique et divers échanges sur la vie et ses épreuves. J'avais particulièrement apprécié cette nuit lège, car on ne s'était pas seulement focus sur la pratique, mais également sur des sujets extrêmement forts comme j'aime et ça avait vraiment été appréciable.
Les multiples sujets ainsi que ce cadre assez forts qui avait été face à moi et sur lequel Karim avait été comme inconscient sur son lit de mort avec son père assis juste à ses côtés à veiller sur lui avait eu un effet vraiment brusque sur moi. J'en avais été littéralement retourné dû à tout ce qui m'était venu en tête durant cet instant très long, ay.
Plus les sujets étaient passés et plus mes pensées s'étaient perdues notamment sur mon Monsieur, et même un peu sur la mama et Nina. Il y avait eu bien trop de choses qui m'avaient salement ramené à eux trois et également à Maamar, parce que notre relation froissée avait vraiment appuyé sur tout ça jusqu'à en avoir des sales pensées.
Notre lien à quatre en avait pris un sacré coup et nos fiertés démesurées avaient clairement poussé à la négativité à tel point que plus rien n'avait suffi à arranger les choses malgré le fait que ça avait plus ou moins commencé à se détendre entre mon Monsieur et moi, mais sans plus. Ça avait vraiment été le grand bordel entre nous, ya shit.
J'en étais venu à me dire des choses comme «On claquera tous les quatre avec cette vraie impression de ne jamais s'être connu, parce que les choses resteront comme ceci». Ça avait soulevé mon gelb de prendre le sujet de la mort comme discussion tout en ayant Karim en face de moi en fin de vie et son père dans un état pitoyable, really.
Durant quelques secondes, je m'étais comme imaginé sur ce lit de mort à la place de Karim avec mon Monsieur à mes côtés à la place de son père tout en gardant cette relation dégradée que nous avions ou du moins que nous partagions et ça avait été perturbant, car j'avais eu cette grande impression de réellement vivre mes pensées, um.
J'avais ressenti des choses vraiment désagréables, puisque dans ces pensées tout avait été comme cet état dans lequel Karim avait réellement été. Je galère putain. C'est fou comme j'ai du mal à poser des mots sur mes pensées et tout ce qui m'est resté. Bon là, ça part complètement en llecoui alors je vais reprendre sur un autre paragraphe.
En clair, ce que j'ai du mal à écrire alors que ce n'est pourtant pas compliqué, c'est que sur toutes ces pensées, je m'étais vu dans la même posture que Karim et sans aucun signe de vie, mais je m'étais au plus profond de moi senti comme conscient de tout et en ayant eu cette envie de dire des choses à mon Monsieur sans avoir pu le faire.
Je ne sais pas si vous arrivez à comprendre, mais moi, puisque je l'ai vécu tout ça, je me comprends le plus parfaitement possible et ça reste l'essentiel. En réalité, je me fatigue moi-même avec toutes mes pensées, but anyway, dans le fond, ça avait été perturbant d'être confronté à ça au vu de la très forte tension qui flânait entre tous, so fiu.
Je préfère mettre un terme à ce sujet sur ce qu'il en avait été de cette nuit riche à tous les niveaux ou presque, car me connaissant très bien, je pourrai écrire des pavés rien que sur ce moment passé avec eux trois tellement que j'en ai été marqué et que ça m'est particulièrement resté dans les pensées du fait de ce que j'avais pu entendre et voir.
On avait poursuivi la nuit entre tous ces échanges, puis dès le sbah et malgré la forte fatigue qui avait pesée contre moi, je m'étais préparé et j'étais retourné chez moi pour prendre Zaher et le mettre à la crèche avant de prendre la route pour le travail après avoir volontairement manqué ma journée de la veille. Ça avait vraiment été 7ar, ay.
J'avais été dans une fatigue extrême due au réel manque de sommeil, donc le long trajet de chez moi au travail avait été compliqué du fait que j'avais eu une forte pression dans tout le crâne ainsi que les yeux qui s'étaient à plusieurs reprises et involontairement fermés alors que je m'étais engagé sur des routes pleines à craquer, like crazy.
La chose à ne vraiment pas faire malgré le fait que j'étais bien arrivé à destination. Je m'étais aussitôt rendu dans les vestiaires pour mettre ma tenue et j'étais directement allé sur ma session pour ne pas que le patron me prenne en traître et que les ennuis se posent. J'avais comme bien tenté de me faire discret dans tous les recoins du PC.
Ça avait été assez court, car il avait réussi à me prendre en traître en me demandant de le rejoindre à la seconde dans son bureau. J'avais tellement été déconnecté de tout que je l'avais suivi sans faire de résistance, puisque de toute façon tout avait bien été calculé dans mes pensées. J'avais littéralement saigné le mutisme, but bad enough.
Je l'avais laissé faire son jugement à mon encontre sans ne jamais rien dire, puisque de toute façon, il avait été le seul à pouvoir dire et faire quelque chose contre moi du fait que j'avais été en tort. J'avais parfaitement reconnu mon erreur même si, je ne lui avais pas dit par fierté et ça avait été la raison de mon mutisme durant cet instant-là.
Je n'avais absolument rien dit sur tout cet instant-là, mais j'avais bien tout écouté ses dires et surtout tous les détails pour ne pas être surpris sur la suite des choses. J'avais pu comprendre que ma place à la session et surtout au PC avait été mise en attente dans le sens où il allait faire une réunion avec ses hommes pour décider de mon sort.
Je n'avais pas vraiment eu de réaction à ce moment-là, puisque je l'avais senti et venu venir depuis la première fois où j'avais merdé et surtout que Nouredy en avait déjà parlé à plusieurs reprises. J'avais été assez surpris, je l'admets, mais sans plus. Il est vrai que sur le coup, j'avais pensé à après, mais la chose était comme un peu passée.
J'avais également pu comprendre que durant cette période mes heures de travail avaient été comme intouchée malgré la réunion à mon sujet qui allait bientôt avoir lieu, donc suite à la convocation pour être mis au courant, j'étais aussitôt retourné sur ma session en restant discret ou disons plutôt calme pour ne pas être à nouveau blâmé.
J'étais resté présent sur ma session même si ça avait été difficile de suivre le travail en lui-même au vu de cet état de fatigue intense dans lequel j'avais été. J'avais eu énormément de mal à reprendre la concentration tellement que le sommeil avait fait forte violence contre moi en froissant les moindres systèmes de mon corps affaibli, fuck.
Après plusieurs heures à la session dans cet état-là, j'avais fini par faire un malaise avant que tous ces petits cons qui me servent encore de collègues se décident à mettre au courant les personnels sur les sessions au-dessus de nous. J'avais fait subir trop de choses à mon corps, donc il avait fini par me dire stop dû à un trop-plein de sale.
J'avais ressenti trop de choses désagréables dans tout mon corps et sur cet instant-là, j'avais regretté tous ces moments où je m'étais plus ou moins privé de sommeil dû à de multiples raisons comme ces sales pensées qui avaient souvent été le problème de mes nuits et encore à ce jour, car tout est resté comme durement intact à ce sujet.
J'avais été brutalisé par des céphalées et vertiges même en étant au sol ainsi que des fortes pressions sur le front, les tempes et les yeux tout en ayant eu les oreilles qui sifflaient fortement et des frissons ainsi que des picotements dans tout le corps jusqu'à en avoir eu des fortes envies de vomir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu ça.
Les supérieurs ainsi que le patron étaient venus à mes côtés comme aide et me dire que les pompiers avaient été appelés. J'avais été remonté et contre cette initiative, parce que ça avait été une perte de connaissance sans plus enfin selon moi. J'avais voulu un carré de sucre pour reprendre légèrement et me remettre aussitôt sur le travail.
J'avais vraiment trouvé ça ridicule de les faire venir alors que je n'avais pas été dans une urgence dite vitale, mais le patron avait eu ordre de me faire suivre aux urgences pour ne pas que ça lui tombe sur la face si jamais il m'arrivait autre chose de similaire ou alors bien plus au-dessus de ce que j'avais pu avoir. J'avais accepté la chose, um.
Je m'étais laissé faire et toujours plus une fois que j'étais arrivé aux urgences. Ils avaient commencé à me faire les bilans de base alors je ne m'étais pas spécialement prononcé sur ça, car je m'étais mis en condition pour repartir juste après, mais plus le temps était passé et plus je m'étais mis à voir flou sur certaines choses. J'avais été raide.
À leur arrivée, les pompiers avaient aussitôt pris ma tension artérielle et une fois aux urgences, celles qui s'étaient occupées de moi avaient décidé de la prendre à nouveau et suite à ça, elles avaient posé plusieurs électrodes sur mon torse tout en me perfusant de je ne sais quel produit et à partir de là, ça avait comme vrillé dans mon crâne.
J'avais commencé à me tendre et elles l'avaient parfaitement ressentie ça, donc elles avaient essayée de faire redescendre ma pression en me parlant et en expliquant bien le pourquoi du comment, mais ça avait davantage fait pression sur moi, car je n'avais pas demandé toutes ces choses et j'avais voulu que l'on me laisse tranquille, really.
Elles étaient devenues impatientes dues à mon état, car ma nervosité avait eu un impact direct sur les résultats obtenus et ça avait rendu les choses difficiles. J'avais été en hypotension et plus exactement à un tout petit peu plus de 6,5 tout en sachant que sur 5 les fonctions ralentissent et peuvent amener à la mort ou y laisser des séquelles.
Suite à ces explications un petit peu plus précises, j'avais tenté de me mettre lège pour ne pas que ça froisse davantage ma santé. Une fois que la pression était redescendue, elles avaient repris la tension et avaient donc décidé de me mettre sous observation du fait que ma tension était clairement restée au même niveau soit bien trop bas.
J'avais été mis en chambre pour un suivi rapproché et à partir de ce moment précis, j'avais compris la chose et bien plus lorsque l'on avait demandé à ce que je donne un numéro de proche à contacter vu que de moi-même, je ne l'avais pas fait et je n'avais pas eu l'intention de le faire, puisque j'étais resté sur le fait que j'allais bientôt partir.
Les infirmières avaient forcé pour avoir un contact avec un de mes proches, mais j'étais resté sur mes positions, puisque seule Ines aurait été à prévenir dans le pire des cas, mais je n'avais pas eu envie de lui faire mal, car la connaissant, elle se serait imaginé les pires choses et clairement la drogue comme une de ces premières pensées, ay.
Il n'y avait pas eu que ces infirmières, car elles avaient même fait venir plusieurs infirmiers pour qu'ils fassent de la résistance avec moi, mais je les avais contrés en demandant à ce qu'ils me transfèrent en hôpital parisien, car je n'avais clairement rien eu à faire en campagne et ils avaient eu pour obligation de remplir ma demande, for sure.
Je suis tellement tombé sur des médecins, infirmiers et chirurgiens incompétents qui voulaient à tout prix faire les choses rapidement en me collant de sales complications postopératoire ou bien autre et notamment par rapport à mon genou que j'avais eu envie que l'on me sorte de cet hôpital éloigné de tout et absolument pas rassurant.
Il avait vraiment été question de confort, fiabilité et surtout de praticité, car j'avais entendu certaines choses déplaisantes dans le genre où j'allais sûrement y être pour la nuit, donc je m'étais imposé face à eux pour qu'ils acceptent ma demande et que je parte rapidement de là en me transférant sur Paris pour être bien plus près des miens.
Après en avoir parlé avec ceux qui avaient pris mon cas en charge, ils s'étaient réunis pour prendre la décision même si ça avait été inutile, car refus ou non, j'allais repartir avant la tombée de la nuit et je leur avais clairement dit ça, puisque personne ne décide à ma place de ce qui est soit disant le mieux pour ma santé. Je décide pour moi.
Quelque temps après, ils étaient venus me dire que le transfère avait été accepté alors j'étais parti de cet hôpital pour être sur Paris et lorsque j'étais arrivé, j'avais été pris en charge par des infirmières et de là, elles étaient parties très loin dans les explications en me faisant comprendre que le médecin de ce secteur allait venir le lendemain.
À ce moment-là, il y avait tout qui s'était chamboulé dans ma tête, car je n'avais pas demandé à avoir tout ça et encore moins à voir un médecin, parce que je n'avais pas eu envie que ça parte trop loin au vu de toutes les anciennes prises de drogues qui avaient sûrement froissé ma santé. J'avouerai que le nerf avait commencé à faire du sale.
J'avais été brusqué, mais disons que sur le moment, je n'avais rien dit, parce que je venais seulement de prendre place dans la chambre et je n'avais pas voulu paraître capricieux ou je ne sais quoi encore alors j'étais resté calme pour que tout se passe le mieux possible et je les avais laissé me faire tout ce que j'avais dû recevoir comme soin.
Elles avaient remis des électrodes sur mon torse tout en me perfusant à nouveau et en reprenant ma tension artérielle. Il y en avait une qui m'avait expliqué que ça allait seulement être pour cette nuit-là et que ça allait être retiré le lendemain matin. J'avais été gavé, mais ça avait été nécessaire pour mon bien alors j'étais resté sans rien dire.
Après avoir bien été installé, il y en avait eu une autre qui était venue dans la chambre pour que je lui donne un numéro de proche à mettre au courant, mais sans vraiment réfléchir, je lui avais dit que ma sœur avait été mise au courant et qu'elle allait bientôt venir me voir. J'avais été complètement cogné du crâne, ça avait été le vrai bordel.
J'avouerai que j'avais été assez perdu et je n'avais pas su quoi faire, puisque personne n'avait été mis au courant de mon état et de ma venue ici même si Nouredy avait été présent durant mon malaise le matin même, donc je n'avais pas su qui prévenir pour faire office de sœur. À contre cœur, je m'étais décidé à prendre contact avec Ines..
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top