● 137

L'essentiel a été dit. Merci pour les messages qui font zizir, car tout comme moi, vous utilisez des mots durs comme j'aime. Autrement, merci à tous ceux avec qui j'échange depuis un bon moment notamment mes gars et surtout mes Galsen, autant ceux qui foutent souvent le bordel en commentaires que ceux qui préfèrent rester discret tout en se lâchant en privé, vous faites dahak. Ne changez rien, vous êtes des oufs.

https://youtu.be/wjqJwaEeFdA

Ce soir-là, Ines avait été dans un piteux état et j'avouerai que même après réflexion, j'avais eu du mal à comprendre la véritable raison de son état et surtout au vu de tous ces maux qui s'étaient salement accroché à sa personne durant ces quelques années. J'avais voulu certaines réponses, car ça avait été assez confus sur pas mal de choses.

Je l'avais senti très perturbé et bien plus lorsque je m'étais décidé à prendre la parole pour mettre fin à ce blanc assez froid qu'il y avait eu entre nous. J'y étais allé avec calme pour ne pas que ça la froisse et que ça reparte dans les pleurs, mais à la simple entente de ma voix, elle s'était remise dans un état vraiment désolant. J'avais été raide.

La conversation avait été compromise dû à ça et les questions sans réponses avaient laissé un flou de plus entre nous. Il y avait eu énormément de choses qui étaient passées dans mes pensées beaucoup trop égarées. J'avais essayé de répondre moi-même à mes questions, mais sans succès, car seule Ines avait eu les réponses à tout ça. Yay.

J'avais été très étonné de ses réactions, car je les avais trouvées assez excessives pour ce que ça avait été. Je m'étais fait cette idée au vu de son comportement qui avait rapidement changé suite à notre discussion sur ce qu'il en avait été de ses sentiments et ses envies, mais aussi sur ce qu'il s'était passé de vraiment lège entre Lylia et moi.

J'avais été sceptique sur ce point-là, car Ines est une femme assez sensible et parallèlement très forte qui renferme toutes ses émotions en elle-même, donc ça avait été comme inimaginable que ce soit le sujet Lylia entremêlé à ses sentiments qui ait causé le mal dans lequel elle avait été. J'avais voulu que cette tension redescende bien vite.

Ça avait été tendu et les échanges avaient été impossibles dû aux pleurs et aux tremblements. J'avais vraiment trouvé ça surprenant et intriguant, mais je l'avais laissé reprendre avant de dire quoi que ce soit, car une discussion dans des conditions pareilles n'aurait absolument rien donné de bon. Ça avait été long, mais j'avais bien patienté.

J'avais appuyé sur ma présence en étant à ses côtés pour lui servir de support et ainsi lui offrir tout le soutien nécessaire. Ça avait paru interminable, mais le plus important avait été que la tension se lège pour que notre échange soit le plus transparent possible et que je puisse enfin comprendre ses maux pour pouvoir y faire quelque chose.

Durant ces quelques heures, j'étais devenu comme un sedari croisé kleenex, car elle s'était affalée en lège tout en essuyant ses larmes et peut-être même un peu plus sur moi, mais je n'en avais tellement rien eu à faire, car sur cet instant, il n'y en avait eu que pour son aise et son bien, because son état de peine avait vraiment pesé sur moi.

On se connaît depuis deux mille neuf et nous avançons véritablement ensemble depuis deux mille dix à la suite de certains débordements même si nos liens n'étaient pas aussi forts que maintenant, donc autant dire que nous en avons vécu des choses et bien plus que ce qui a été écrit sur ces nombreuses parties qui restent vraiment lèges.

Notre vécu partagé a fortement appuyé sur notre lien et a renforcé notre attache au point de vivre la relation la plus ambiguë de nos vies respectives. Ça avait été progressif et une fois que ça s'était posé entre elle et moi, toutes nos intentions avaient changées et on avait été pour le bien de chacun, donc le soutien en avait fait partie, sure.

Ce soutien que l'on se donnait mutuellement avait été la raison de ma présence cette nuit-là, car elle et moi, nous fonctionnons comme ça. J'étais resté avec elle en attendant que la situation se détende et que l'on puisse se dire les choses, mais la fatigue avait été de trop et on était tous les deux comme tombé bien raide dans le sommeil.

Et une fois de plus, j'étais resté dans le flou. La nuit s'était passée dans les pleurs et le réveil dans une incompréhension toujours plus forte, mais j'avais dû mettre tout ça de côté pour une énième journée de travail. J'avais laissé Ines dormir et je m'étais préparé, puis j'avais réveillé Zaher pour qu'il en fasse de même et nous avions déserté.

J'avais déposé Zaher à la crèche et je m'étais rendu au PC pour la journée. J'étais allé sur la session et lors de ma pause, j'étais retourné dans ma gova pour être au calme et pouvoir prendre des nouvelles de Karim sous une ambiance assez particulière, car les avancés de son état avaient confirmé sa fin et cette attente avait été stressante.

J'étais rentré dans un délire assez 7ar, puisque les quelques échanges que j'avais eus avec les frères et notamment le père de Karim avait comme laissé une certaine envie d'entendre les miens me dire des mots qui font plaisir, mais à défaut de pouvoir joindre Maamar, je m'étais rabattu sur mon Monsieur, but exit da nice words. Damn shit.

J'avais tenté de le joindre, mais il n'y avait eu aucune réponse, donc je ne m'étais pas éternisé sur ces appels et j'étais retourné sur ma session. À la dépointe, j'étais passé chez moi et en voyant Ines seule au salon, je m'étais décidé à me rendre à la crèche pour prendre Zaher avant la fermeture et une fois de retour, je les avais laissé ensemble.

Je m'étais rafraîchi tout en poursuivant sur mes salah, puis j'étais sorti pour rejoindre tous mes frères chez Karim. Ce soir-là, Ines avait eu un comportement bien raide, donc je m'étais décidé à partir pour ne pas que la tension monte. J'avais profité de cette situation pour être avec mes frères, mais surtout pour cette pratique envers Karim.

Lorsque j'étais arrivé, il y avait eu Nouredy et tous les frères que j'ai connu via lui ainsi que les frérots de jeunesse et plus particulièrement Zyam et Houssam. On ne s'était pas revu depuis bien longtemps et surtout avec Houssam, donc ça nous avait fait plaisir de se revoir par surprise. On avait eu envie de se dire beaucoup de choses. Fiuuu.

On avait été présents pour Karim, donc on s'était abstenu de dire quoi que ce soit et on s'était rendu au salon pour être auprès de lui, mais surtout pour poursuivre sur la pratique. On avait tous enchaîné sur les du3as et surtout, on avait fait en sorte qu'il récite shahâda dans sa tête, mais très sincèrement, on n'en avait eu aucune certitude.

Entre deux jours en arrière et ce soir-là, il y avait eu encore énormément de changement sur son état de santé. Il n'y avait plus eu aucun signe de vie sur sa personne hormis le renflement de son ventre et la dilatation de sa cage-thoracique à chaque respiration qui avaient prouvé le contraire, mais sinon ça avait été une absence pesante.

Il avait été méconnaissable dû aux maladies et ça avait été un réel choc pour tous ceux qui avaient eu cette chance de le connaître durant sa jeunesse, mais surtout avant que son état de santé se dégrade à ce point et que ça engendre de multiples changements physiques. En comparant, on aurait vraiment cru à deux personnes différentes.

En quelques semaines et de par tous ses anciens traitements ainsi que la sous-nutrition par laquelle il avait été frappé due à son atrophie musculaire, il était devenu extrêmement maigre. On avait comme eu l'impression que ses os lui transperçaient la peau et que ses yeux s'étaient littéralement enfoncé. Il avait tristement été réduit à ça, meskin.

Il me semble que je l'ai déjà écrit, mais ça faisait déjà un certain temps qu'il ne pouvait plus faire tous ces mouvements du quotidien dû à son atrophie, mais ce jour-là, celui des yeux avait pris fin, puisque les clignements avaient cessé et son regard était resté figé au même endroit. On avait tenté plusieurs fois la stimulation, but no answer.

Durant ces dernières semaines de souffrance, il avait perdu énormément de signe de vie et ce soir-là, seule la respiration nous avait servi de guide. Il avait encore été parmi nous, donc on s'était remis sur la pratique ainsi que shahâda en lui disant de nous suivre. À ce jour, on espère encore qu'il a entendu et qu'il a eu la force de le faire, fu.

On avait poursuivi sur les pratiques et entre quelques échanges concernant l'évolution de son état de santé, son père avait demandé à ce que l'on ramène des compresses, car ses globes oculaires étaient peu à peu en train de sécher dû au manque de clignement des paupières. J'étais allé en prendre chez moi, puis j'étais aussitôt revenu.

On avait glissé une goutte d'eau sur chaque œil et on avait mouillé des compresses que l'on avait mis sur ses yeux, afin qu'ils ne sèchent pas et qu'il ne ressente pas de douleur supplémentaire. On s'était tous assuré que rien ne s'était dégradé entre temps et on avait aussitôt tous repris les pratiques alors que certains autres étaient partis.

Ils avaient dû se rendre tôt au travail, donc ils étaient partis tout comme Nouredy qui avait été sur les mêmes sessions que moi, mais pour ma part, je n'en avais strictement rien eu à faire. J'étais resté sur ma pratique avec tous les autres, car tout ce qui avait été en rapport avec le travail avait été trop loin de nos pensées trop surchargées.

On avait été plusieurs à avoir voulu être présent durant toute la nuit y compris Zyam et Houssam du coup, on était resté sur les pratiques et au sbah, j'avais pris la décision de ne pas me rendre au PC, car la fatigue avait été trop forte et sur la route, j'y aurai sûrement laissé ma sale vie pour quelque chose qui n'en avais pas valu la peine.

J'avais opté pour une sage décision en me reposant sur place. On s'était rendu dans la pièce à côté et on était tous tombé raide à même le sol par manque de place, mais puisque l'on s'adapte à toutes les situations, il n'y avait eu aucun souci. Au réveil, le père avait préféré que l'on reparte pour que l'on se repose vraiment avant de revenir.

On avait un peu forcé pour ne pas repartir, mais il avait été contre le fait que tout ça prenne une trop grande place dans nos vies respectives au point de ne plus rien faire pour nous-même, donc malgré la forte envie que l'on avait eu de vouloir être présent pour Karim, nous étions tous partis à contrecœur pour pouvoir revenir bien plus frai.

J'étais rentré chez moi et j'avais rejoint Ines au salon, mais lorsque je m'étais souvenu de ces derniers jours et ce qu'il s'était passé entre nous, j'étais aussitôt reparti pour être seul et surtout au calme, car ma fatigue avait été bien trop violente pour qu'il y aille un échange et que ça reparte une énième fois en couilles. J'avais voulu être lège.

Le repos avait été assez court, car ma curiosité avait été grande. Le patron avait essayé de me joindre à plusieurs reprises en me laissant des vocaux que j'avais fini par delet, car je m'étais plus attardé sur tous les numéros en provenance de l'Algérie qui avaient tenté de me joindre. J'avais pris un numéro de la liste et j'avais tenté l'appel.

Lorsque ça avait décroché, j'avais aussitôt demandé des explications et après une brève présentation de sa part, je n'avais toujours pas compris notre réel lien familial, mais je n'en avais tellement rien eu à faire que j'avais poursuivi sur tout le reste. Ça avait été une vraie incompréhension de part tous ces appels que j'avais reçus, oh damn.

Après quelques échanges avec lui, j'avais pu comprendre que mon Monsieur avait déserté chez lui en se rendant en Algérie avec la mama pour quelques semaines et que les appels avaient été faits par lui avec les portables de certains, mais les numéros avaient été inconnus pour moi, puisque j'avais allégé mon répertoire suite aux bourbiers.

Peu importe, il avait donné un numéro sur lequel joindre mon Monsieur alors je l'avais aussitôt laissé pour le joindre. Une fois que ça avait décroché et que la voix de la mama s'était doucement posée, je m'étais raidi. Elle avait senti que ça n'était pas passé, donc elle avait aussitôt fait suivre l'appel à mon Monsieur et de là, je m'étais adouci.

Il avait pris la parole sur un sujet assez fâcheux, puisque sous son air nonchalant, il avait annoncé que l'on ne se verrait pas sur Paris, car après l'Algérie, il allait aussitôt suivre sur une autre destination. Ça avait été le vide en plus de le recevoir comme un coup et il l'avait compris alors il avait dit «Si tu veux que l'on se voie, tu prends un billet.»

Bien sûr que j'aurais voulu prendre un billet, mais ça avait été impossible à moins de faire le dingue en partant sans rien dire à mon patron. J'avais été trop nerveux, car seulement deux heures et demie de vol nous avaient séparé. Ça avait été une tentation vraiment forte, donc mes pensées s'étaient mises en marche pour avoir une solution à ça.

J'étais rentré dans une vraie matrix, car plus j'y avais pensé et plus j'en avais eu envie. Je m'étais bien imaginé partir avec Zaher pour que mon Monsieur puisse le voir, puis j'étais revenu à la réalité en me disant «Mais qu'est-ce tu racontes toi ? Personne ne veut te voir, donc pourquoi tu mets ton fils dans le bourbier. Tu craques complet-là.»

J'avais été refroidi, parce que ça avait été impossible que je quitte Paris sans lui. Il est mon fils, mais il est également un ami pour moi, cet ami qui me suit partout où il peut, donc jamais je me serais vu au pays sans lui. J'avais essayé de voir une solution pour que l'on parte ensemble, mais je m'étais assez vite stoppé dû à toutes mes pensées.

Cette excitation nerveuse due au fait que mon Monsieur avait été à moins de trois heures de vol, soit bien plus près de moi avait comme bloqué la plupart de mes pensées. J'avais oublié mon frérot Karim et j'y avais repensé seulement après m'être chauffé comme un dingue pour rejoindre mon Monsieur en Algérie. Eh, j'avais serré complet.

Si j'avais pu, j'aurai pris un vol de dernière minute en compagnie de Zaher et une fois sur place, je me serai débrouillé avec lui pour ne pas que ma famille le voit, mais Karim avait été prioritaire sur tout le reste, puisque ça avait été les toutes dernières heures de sa vie. Je ne me serai jamais permis ça alors que le temps avait été compté.

C'est malheureux à dire, mais je m'étais dit «Il ne faut pas que tu reproduises cette même erreur que tu as faite avec tes autres frérots, donc reste avec lui jusqu'au dernier souffle et d'ici là, si sa fin arrive et que ton Monsieur se trouve encore en Algérie, tu pourras te rendre là-bas sans aucun regret sur ça et pour lui.» Ça avait été véridique.

Je tiens vraiment à dire que je n'avais pas impatiemment attendu après sa fin, mais autant les frérots que moi, on ne s'était pas voilé la face sur ce qu'il en avait été de son décès. Il avait été sur les toutes dernières heures de sa vie, donc je m'étais clairement dit que lorsque le moment viendrait, je partirai aussitôt pour deux jours à Wahran.

À force de bien réfléchir sur tout ça, mon idée s'était bien posée dans mes pensées, mais j'y avais mis fin sur cet instant, puisque Karim avait encore été parmi nous. J'avais raccroché en gardant cette idée dans le coin de ma tête et j'étais passé à autre chose. J'avais lâché mon portable, car Nouredy et mon patron avaient énormément forcé.

La pression était légèrement redescendue même si mon moral avait été bad, donc je m'étais décidé à rejoindre Ines pour que l'on puisse avoir cette fameuse discussion qui avait déjà trop traînée. J'y étais allé et dans un premier temps, je m'étais installé à l'écart pour prendre un peu la température et voir si une discussion avait été possible.

Lorsque je m'étais posé, je m'étais senti de trop sous mon toit, car son comportement avait été assez sec. J'avais eu envie de comprendre les choses et surtout de savoir ce que j'avais pu faire de mal pour que notre relation prenne un si grand coup en si peu de temps alors qu'il n'y avait pas vraiment eu de mal avant ça. J'avais été perdu, zeh.

J'y étais allé progressivement et vu que je n'avais pas vraiment su quoi lui dire, j'étais allé sur un sujet facile sur le fait que mon Monsieur avait été en Algérie que Zaher et moi allions sûrement partir pour le voir. Ce sujet avait aidé à la communication, car elle s'était aussitôt empressée de répondre dans le calme et j'en avais été surpris de ça.

Elle avait posé énormément de question par rapport à Zaher, car elle avait été perturbée que je décide de le faire venir avec moi alors que les familles avaient été contre ce qu'il s'était passé entre nous. Ça avait été un peu tendu, mais je m'en étais plutôt bien sorti en lui faisant comprendre que ça avait été bien calculé dans ma tête, za3ma.

Très sincèrement, il y avait eu des idées pour que je puisse le faire venir avec moi sans que ma famille se retrouve face à lui, mais je n'en avais pas encore discuté avec les gars auxquels j'avais pensé. Je ne m'étais pas précipité, car mon départ n'avait même pas encore été confirmé et peut-être bien que ça allait être impossible pour cette fois.

J'avais continué de répondre à ses questions et petit à petit, j'avais dérapé sur le sujet qui avait causé du tort à notre relation. Ça avait trop duré et j'avais eu envie de savoir le tout, car notre relation avait vraiment manquée. Je lui avais déjà dis que l'on allait prendre nos distances pour son bien, mais ça avait été compliqué. Elle me rend dingue.. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top