● 129

Depuis mon retour sur Paris, je me vois retomber peu à peu dans le bad et de ce fait, je me sens littéralement déconnecté, désintéressé et vidé de tout. Je suis ici, mais à la fois ailleurs, parce que mes pensées sont parties bien trop loin, donc c'est normal si les suites tardent un peu à venir.

En soit, j'essayerai de garder ce rythme d'un post par semaine, mais au cas où, je préfère prévenir, afin que les choses soient claires.

En tout cas, ça fait plaisir de voir vos retours, que ce soit sur les votes, les commentaires qui me font souvent sourire et surtout les messages qui sont de plus en plus prenants. Ce ne sont plus les petites lignes des débuts, mais bien des longs textes, donc je vous remercie pour tous vos mots et le temps que vous prenez à les écrire.

C'est avec plaisir que je réponds à tant de gentillesse, même si je mets toujours un peu de temps à répondre.

Whatever, alhamdulillah.

_____

Lorsque Lylia était revenue, même pas une seule fois, elle s'était tourné vers moi. J'avais vraiment eu l'impression d'être là, mais sans l'être finalement, puisqu'elle avait décidé d'être insupportable et me mettre toujours plus à bout en passant devant moi, comme elle serait passée devant un mur shit. Elle avait été dans l'indifférence, eh.

Je n'avais pas apprécié son air méprisant, donc sur l'instant, la haine s'était calée dans mes veines. En fait, venant de Lylia, j'aurai dû prévoir une réaction telle que celle-ci et surtout après ce que l'on avait pu se dire, mais depuis, ça avait été le vide. Selon moi, j'avais bien fait les choses, vu que j'avais dit ce que je pensais et pourtant, non.

Elle s'était mise en position de victime et sans rien dire, elle m'avait fait comprendre que j'étais fautif de cette sale ambiance qu'il y avait eu entre nous. Sincèrement, elle m'avait froissé les nerfs, puisque c'était son comportement qui avait fait que les choses étaient allées jusqu'à ces échanges affectifs. Je n'avais fait que suivre ses actes.

J'avais pensé que la journée aurait été calme et que j'aurai pu sortir avec Zaher, afin que l'on passe le temps avec des frères, puisque ça m'aurait permis de reprendre toujours plus contact avec tous ceux que j'avais perdu de vue, mais Lylia en avait décidé autrement, donc une fois qu'elle était revenue, je m'étais bien mis contre elle, oh.

- Moi : Je n'aime pas ton attitude méprisante, donc tu vas vite redescendre, parce que si ça continue comme ça, je vais te mettre sous pression, jusqu'à que tu n'en puisses plus.

- Lylia : Comment tu peux dire des choses pareilles à la femme avec qui tu as eu un enfant, mais sérieusement, tu ne penses pas que tu es déjà allé beaucoup trop loin avec tout ce que tu m'as dit ce matin ?

- Moi : Selon toi, je suis le fautif, parce que tu me reproches des choses que tu as voulues, donc concrètement, tu veux que je le prenne comment ça ?

- Lylia : Je te reproche de ne pas m'avoir repoussé, parce que le simple fait d'avoir été dans tes bras, ça m'a transporté et ça m'a fait ressentir des choses que je n'avais encore jamais ressentie.

- Moi : Tu dis ça à un homme qui est en abstinence depuis des mois, c'est absurde. Il est évident que je n'aurai pas refusé ce moment lège avec toi, puisque j'aime ce genre de contact.

- Lylia : Après tout ce que l'on s'était dit, je pensais que tu ressentais à peu près les mêmes choses, mais en fait pas du tout, donc tu aurais pu réfléchir sur ça et me mettre amnése. J'aurai eu mal sur le moment, mais au moins, je ne me serai pas fait toutes ces idées.

- Moi : Lorsque j'avais vu que tu commençais à être démonstrative, mes pensées elles étaient parties complètement ailleurs et j'avais oublié tout ce que tu avais pu me dire quelques minutes avant. Ça n'était qu'une fois dans ma chambre que je m'étais mis à repenser à tout ça.

- Lylia : Je pense que tu ne te rends pas compte à quel point ça me fait mal, parce que tu en as rien à faire de ça.

- Moi : J'imagine, mais je ne comprends pas. Il aurait fallu que tu y réfléchisses avant, tout en sachant que je suis quelqu'un qui ne partage pas ce genre de sentiment.

- Lylia : C'est bien ce que je disais, tu en as rien à faire.

- Moi : Je n'ai pas voulu te faire de mal et je suis navré si certains de mes gestes ont réveillé des choses tout au fond de toi, mais je n'ai fait que suivre les tiens finalement. Hormis une attirance physique, je ne ressens absolument rien que ce soit pour toi, Ines ou je ne sais qui, il faut que vous le compreniez ça putain.

- Lylia : Je n'ai plus envie que tu me parles, parce que tu n'as aucun tact et tu es blessant. Retourne avec Zaher et laisse-moi nous préparer que l'on puisse repartir.

- Moi : Tu as demandé à rester chez moi, donc tu restes-là !

- Lylia : Je n'ai plus envie, donc reste avec Zaher et moi, je repars avec Junayd.

- Moi : Je t'assure que non. Soit, tu restes ici avec nous trois pour ces deux mois, soit, tu rentres toute seule chez toi et je me débrouillerais avec Junayd sur mes heures de travail et pour ce qu'il en est de tous ses besoins.

- Lylia : Depuis, tu refuses la garde-partagée, parce que selon toi, je suis la seule à pouvoir subvenir aux besoins de Junayd et là, tu me prends la tête en disant que tu vas le garder, mais tu cherches quoi sérieusement ?

- Moi : Pourquoi selon moi ? Non, c'est un fait. Tu es la seule à pouvoir combler la plupart de ses besoins et ce que tu as fait aujourd'hui, c'est irréfléchi.

- Lylia : Tu cherches des excuses, parce que ses besoins, on peut les combler à deux. La preuve en est, tu as su gérer les choses tout seul.

- Moi : Je ne sais pas si tu fais exprès ou si tu te voiles la face, mais il faut vraiment que tu prennes le temps de réfléchir sur ces choses-là, parce que ça n'est vraiment plus possible.

- Lylia : Tu tournes la situation à ton avantage-là, mais continue, il n'y a pas de soucis.

- Moi : Il faut que tu assumes le fait que tu as été irréfléchie en réagissant de cette façon-là, parce que Junayd est habitué à toi et ta façon de faire.

- Lylia : C'est normal qu'il soit habitué à moi et ma façon de faire, puisque depuis le début, je suis la seule à gérer tout ça. Encore une fois, tu es un père absent.

- Moi : Ça, je l'assume entièrement, mais là, je parlais plus au niveau alimentaire, puisque tu es la seule à pouvoir gérer ça, malgré que je m'en sois occupé aujourd'hui. Le fait que tu me l'as laissé, ça a chamboulé ses habitudes, puisqu'il est passé du lait maternel à de la poudre de lait et ce genre de changement, ça froisse l'organisme d'un bébé et comme tu n'as pas idée, mais je n'ai pas eu d'autre choix que de faire ça, puisque tu n'as pas été présente pour ce besoin en particulier, donc évite tes remarques très basses.

- Lylia : Tu veux trop faire le père exemplaire, mais tu n'as rien de tout ça.

- Moi : Je n'ai jamais prétendu être un père exemplaire, puisque j'ai fait des erreurs et je continue à en faire, mais il est évident que je sais beaucoup de choses sur ces sujets, parce que j'ai été père de deux enfants juste avant.

- Lylia : C'est le père qui a été absent pour ses deux premiers enfants et qui réitère la chose avec le troisième qui dit ça ?

- Moi : Malgré mon absence des premiers temps et mon indifférence face à eux, j'en ai énormément appris rien qu'en observant les choses de loin et en échangeant sur toutes ces choses avec Ines, donc arrête-toi maintenant, parce que tu commences à me mettre sous pression et ça ne va vraiment pas le faire avec toi.

- Lylia : C'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'empêcher de faire des menaces.

- Moi : Je n'en ai rien à faire de ce que tu me dis. Tu as la haine contre moi et tu m'en fais voir de toutes les couleurs, parce que je ne ressens pas les mêmes choses que toi, mais tu as cru que j'allais faire du forcing sur ça ou quoi ? J'en ai suffisamment plein les pensées pour qu'en plus de ça, tu me froisses les nerfs avec une chose aussi inutile que ça.

- Lylia : Je vais prendre Junayd et je vais repartir, parce que je ne resterai pas une minute de plus avec une personne aussi névrosée que toi.

- Moi : C'est tellement bas ce que tu viens de dire que je ne te ferais pas plaisir en y répondant. Peu importe, nos échanges s'arrêtent ici, mais tu restes avec nous.

- Lylia : Jusque-là, tu n'avais pas eu l'air de le vouloir, donc pourquoi tu forces maintenant. Concrètement, tu cherches quoi avec Junayd et moi ?

- Moi : Pour ces deux mois, je t'assure que ma présence va te suivre, mais jusque dans tes nuits. Tu as joué avec mes nerfs, jusqu'à me mettre à bout, donc à présent, les rôles vont s'inverser.

On est sur une époque où l'amour est devenu quelque chose de ridicule, enfin du moins, les gens ont rendu ce sentiment si fort ridicule, parce qu'ils n'arrivent pas à faire la différence entre une attirance physique et psychique. Lorsque deux personnes sont physiquement attirées, rapidement, ils s'imaginent que c'est de l'amour, mais non.

Les gens, ils ont laissé le psychique de côté et ils ont mis en avant le physique, comme si, que c'était la seule chose qui faisait naître un amour et lorsque le couple ne tient pas sur la durée, ils se brusquent à fond, mais si la seule chose qui les rattache, ce n'est qu'un physique, il ne faut pas qu'ils soient plus étonnés de l'issue de l'histoire.

Si l'amour ne se résumait qu'au physique, j'aurais déjà été marié plus d'une cinquantaine de fois, vu le nombre d'attirances que j'ai pu avoir, mais vu que l'amour, c'est une chose qui va bien plus loin qu'une simple attirance physique et que j'en suis conscient et bien en vingt-six ans de vie, je n'ai jamais flâné sur ça. Je ne ressens que dalle.

Singulièrement, je n'ai jamais été attiré par l'amour et de ce fait, je n'ai jamais rien ressenti pour une femme et je ne pense pas que les choses changeront avec les années, parce que je me sens très bien seul et que je me suis mis en condition pour l'être encore et encore, mais malgré ça, il ne faut jamais dire jamais w Allahu a3lem, ah.

Par conséquent, si un jour, je me sens pris par l'amour et par des sentiments très forts au point de les livrer à la femme en question, ça sera une belle démarche sincère, parce que ça aura été réfléchie. Ce que je veux dire, c'est que je ne ferais jamais une telle démarche pour peu de chose, parce que je ne fais pas les choses à moitié.

Quelques lignes sur l'amour et ça y est, j'ai déjà mal au crâne, donc je passe à autre chose. Après tous nos échanges, je l'avais laissé avec les petits et j'étais allé chez elle, afin de lui prendre des vêtements et toutes ces choses-là, puisque j'avais décidé qu'elle allait être avec nous pour ces deux mois, même si son envie s'était barrée.

Sincèrement, j'avais adopté un comportement très sale avec elle, mais son attitude m'avait tellement fait voir rouge que je ne m'étais plus réellement contrôlé. J'avais eu envie que ça la pique et que ça la fasse réagir, parce que j'avais eu l'impression qu'elle n'avait pas réalisée à quel point ça m'avait mis en haine tout ça. J'avais été raide.

Lorsque j'étais sorti, j'avais pensé à prendre Zaher, mais en réfléchissant bien, je l'avais laissé, afin de voir si Lylia allait se permettre des choses, comme partir avec Junayd tout en prenant Zaher. Je l'avais attendu ça et j'avais été impatient de revenir pour voir si elle s'était permis ça ou bien quelque chose d'autre. J'avais filé like a crazy.

Ines, Lylia et moi, on a abordé ce sujet avec beaucoup de précision, puisque notre vie à cinq ne nous a pas vraiment laissé le choix et donc elles n'ont pas à se permettre de faire des choses envers l'enfant de l'autre sans le consentement mutuel, parce qu'elles ne sont personne pour l'enfant de l'autre. J'avais voulu voir si Lylia allait fuck ça.

J'avais espéré que tout se passe comme je l'avais voulu, parce que sinon les conséquences allaient lui prendre le gelb, jusqu'à lui faire du mal. Je ne suis pas du genre à faire du mal pour le plaisir, et même très loin de là, mais lorsque l'on me cherche, je suis obligé de remettre la balle au centre ou presque, en faisant le double de ce que l'on me fait.

Honnêtement, je m'en étais joué un peu de tout ça et j'avais pris un réel plaisir à l'atteindre, puisque ça ne l'avait pas gêné de me mettre à bout. Après tout ce que je lui avais dit, j'avais bien compris que ma présence avait été un vrai souci pour elle, donc j'avais fait du forcing sur ça. Ah la vie avec moi, ça n'est que du bon, aaaahekzh.

Lorsque j'étais arrivé chez elle, j'avais rassemblé quelques vêtements et produits dans un petit sac et j'étais aussitôt reparti. J'avais tracé jusque chez moi et une fois de retour, je m'étais rendu au salon, afin de voir si elle était partie, mais non. Lylia est comme moi, c'est-à-dire imprévisible, du coup, je ne sais jamais à quoi m'attendre, fiu.

Je n'avais pas fait l'enfoiré sur tout, donc je lui avais donné le sac et je lui avais laissé le choix entre le salon et la chambre de Junayd, afin qu'elle s'y installe, puisque c'était les deux pièces où j'y allais très peu. Une fois qu'elle s'était décidée sur la chambre, je l'avais zappé et j'avais rejoint mon petit, parce qu'il m'avait attendu meskin.

Finalement, on s'était occupé des petits et on s'était posé chacun de notre côté. Je m'étais posé avec Zaher, afin qu'il s'endorme tranquillement et j'avais passé une partie de la nuit à me perdre dans des pensées négatives tout en répondant à mes messages sous son lège et finalement, je m'étais reposé, vu que la semaine reprenait.

À cette époque, Zaher avait deux ans et étant donné qu'il était propre pour son âge, on avait proposé à Ines et moi de le mettre directement en maternelle, mais on n'avait pas été chaud pour ça, donc on avait refusé la proposition et on l'avait fait poursuivre en crèche une année de plus. On ne voulait pas que les choses se précipitent.

Étant donné qu'on ne vivait plus à Livry, on avait cherché une crèche sur Paris, afin qu'il soit plus près et que l'on n'ait pas à faire de la route inutilement. Le matin, j'avais juste à me déplacer sur quelques arrondissements pour le déposer et aussitôt prendre la route pour me rendre au PC. Il n'y avait plus à faire des demi-tours très har.

Au sbah, je m'étais préparé tout en m'occupant de mon petit et une fois prêts, je l'avais emmené à la crèche et j'avais aussitôt pris la route pour me rendre au travail. Une fois sur place, je m'étais mis sur mes occupations et je ne m'étais plus occupé de rien. J'étais resté concentré sur mes actions, surtout que j'avais dû me faire petit.

À cette période, ça avait été tendu avec mon patron et j'avais été mis sur un siège éjectable, puisqu'il n'avait toujours pas avalé ce qu'il s'était passé entre Nouredy et moi au sein de son PC. J'avais reçu des menaces de licenciement et donc, j'avais dû me faire petit et me mettre un peu plus à fond sur le travail, afin que ça se passe.

Il avait fallu que je fasse redescendre la tension, donc je m'étais éloigné de tout le monde, afin que ça ne facilite pas les altercations. Je m'étais donné à fond sur les actions, mais sans trop me perdre dans les échanges entre collègues. Je n'avais eu aucun échange avec eux, hormis sur les choses qui avaient été en rapport avec le travail.

Après le boulot, j'avais récupéré Zaher et j'avais repris la route, afin de me rendre chez moi. J'avais eu les pensées prises par Lylia et je m'étais demandé si elle avait profité d'être seule avec notre fils pour repartir chez elle ou non. J'avais essayé de ne pas me prendre la tête avec ça et j'étais tranquillement rentré avec mon petit.

Une fois de retour chez moi, j'avais aperçu les affaires de Junayd, donc j'en avais conclu qu'ils étaient encore là. Je ne m'étais pas éternisé sur ça et je m'étais occupé de mon petit en allant lui faire le bain et une fois propre, je l'avais glissé en douceur chez Lylia, parce qu'il avait eu faim et je ne m'y connais pas dans ça, donc je laisse aux autres.

Après m'être retrouvé un peu seul, je m'étais occupé de moi et finalement, j'étais retourné avec mon petit pour qu'il s'endorme et une fois dans le sommeil profond, j'étais allé voir Lylia. Ça faisait un bon moment que je n'étais pas sorti et j'en avais ressenti le besoin, donc je lui avais demandé à ce qu'elle les surveille. Ça avait été tendu.

Elle n'avait pas changé son attitude méprisante et elle m'avait laissé sans réponse, donc j'avais dû en faire ma propre conclusion. Ça n'avait fait qu'un tour dans ma tête et je lui avais laissé les deux petits, puis j'étais aussitôt parti à Mantes. Depuis, je n'y étais pas retourné et ils avaient voulu me revoir, donc j'avais faibli et je m'y étais rendu.

À l'époque, il est vrai que Mantes ça rimait avec descente, parce que les échanges que j'avais avec les frérots de là-bas, c'était souvent en rapport avec la drogue. Ce soir-là et malgré l'envie que j'avais eue, je m'étais mis en condition, afin que les choses ne dérapent pas et j'avais mis mon mental en marche pour ne pas y toucher, holy shit.

Lorsque j'étais arrivé, je m'étais installé avec les frérots et j'avouerai que ça avait été assez difficile de les voir consommer, mais aussi de sentir toutes ces odeurs qui nous avaient entouré, parce que j'en avais eu fortement envie. J'avais toujours été à peu de me mettre dans le brouillard, parce que ça avait été très tentant et ils m'avaient tenté.

J'avais essayé de prendre sur moi et me mettre de côté avec les quelques frérots qui avaient été dans le sobre pour ne pas retomber, mais ça avait été compliqué. On s'était perdus dans une discussion de merde, afin que les choses passent plus facilement et finalement, j'avais reçu un appel d'Ines, donc je m'étais mis un petit peu plus loin..

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top