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Ines, ça reste une femme très importante pour moi et très sincèrement, je ne verrais plus ma vie sans elle. Au vu de mon ancienne vie instable, il est évident que j'ai côtoyé plus d'une femme, mais jamais une seule d'elle a su me retenir de la façon dont Ines l'a fait. Elle m'apporte une réelle stabilité et me comble, mais à tout point de vue.
Les choses se sont renforcées avec les années, mais disons qu'à cette période-là, je ressentais déjà des choses à son égard et sans pour autant que ce soit de l'amour. À vrai dire, sans vraiment comprendre pourquoi, j'avais littéralement calé sur elle et à tel point que lorsqu'elle était loin de moi, j'avais cette forte envie d'être à ses côtés, ah.
C'est la raison pour laquelle, le jour de son départ pour le Qatar, je ne l'avais pas lâché une seule fois. Ce jour-là, son vol avait été de nuit, donc autant dire que tout s'était bien tracé dans ma tête, dans le sens où j'allais pouvoir profiter de la matinée avec elle, mais assez rapidement, j'avais remarqué que Lylia était devenue vraiment harr.
Depuis que Lylia et Ines se côtoient, elles échangent et se confient énormément l'une à l'autre, donc forcément, quelques semaines avant son départ, Ines en avait fait part à Lylia et depuis ce jour-là, ça avait été assez lourd, parce que le comportement de Lylia avait littéralement changé. Clairement, je ne l'avais pas reconnu, affolant.
Le jour du départ, lorsque j'avais pensé pouvoir être tranquillement avec Zaher et Ines avant que je la dépose à l'aéroport et bien Lylia avait été très intrusive. Clairement, elle nous avait harcelés d'appels et de messages à la chaîne, mais ça avait été pour des interventions très inutiles ou bien qui auraient pu attendre. Ça m'avait chauffé.
Au début, je ne m'étais pas vraiment posé de question, parce qu'en soit elle avait toujours été lourde et collante, mais plus les messages et les appels étaient passés, plus ça s'était mis à cogner dans mon crâne et plus j'avais commencé à comprendre ses intentions. Je n'avais pas apprécié sa façon de faire et pour tout un tas de raison, eh.
Ce jour-là, Ines, Zaher et moi, nous avions eu très peu de temps devant nous, puisqu'on avait dû être à l'aéroport un petit peu plus tôt que prévu, vu que des collègues l'attendaient sur-place, du coup ça avait donné des idées à Lylia, comme nous faire perdre du temps et compromettre la petite matinée, qu'on aurait voulu passer lège, fq.
En soit, il y a toujours eu un peu de jalousie de la part de Lylia, mais à cette période-là, Ines et moi, on s'était rapproché de manière vraiment ambiguë, donc la jalousie de Lylia s'était fait un petit peu plus ressentir, du coup elle avait tenté de se mettre entre nous et tout ça, je m'en étais réellement rendu compte après qu'Ines soit partie.
Quelque temps après son départ, Lylia était venue passée la soirée chez moi, afin que l'on puisse être tous les deux avec notre fils, mais les choses ne s'étaient pas passées comme j'aurai pu l'imaginer. Au début, on avait partagé du temps avec Zaher et Junayd, puis une fois qu'ils s'étaient endormis, s'était partie sur un sujet fâcheux, deh.
- Lylia : Plus le temps passe et plus je ne te reconnais pas. En fait, ça me fait rire, parce qu'à l'époque, tu disais toujours «Je ne changerai jamais pour une femme» mais là, c'est tout le contraire.
- Moi : Je le redis, je ne changerai jamais pour une femme.
- Lylia : Ce n'est pas ce que je vois. Ines et toi, vous avez un comportement qui laisse à penser que vous êtes ensemble.
- Moi : Je sais très bien ce qui te fait penser ça. On vit ensemble et ça te fait mal ça.
- Lylia : Ça ne me fait aucun mal, mais ça me laisse juste à penser qu'il y a du favoritisme par rapport à nous quatre.
- Moi : Il n'y aucun favoritisme, mais il est évident que j'ai vécu des choses bien plus fortes avec Ines et forcément, ça nous a rapproché un petit peu plus que la normale sans pour autant que l'on soit ensemble.
- Lylia : Mes agissements viennent peut-être de ça alors. Je le sais que tu as vécu des choses fortes avec Ines, mais tu en as vécu avec moi aussi, même si ce n'est pas aussi fort et pourtant, je me sens vraiment mise à l'écart comme si, que j'étais personne pour toi.
- Moi : Selon toi, toute cette situation ne te fait pas mal, mais pourtant tes comportements et tes paroles prouvent le contraire.
- Lylia : Ce que l'on a vécu, je l'ai vraiment reçu comme une claque en pleine face. Ça a vraiment tout changé dans ma vie et tout au fond de moi, les sentiments se bousculent. Je ressens énormément de choses, notamment pour toi et ça me fait mal que tu restes si indifférent face à moi.
Cette nuit-là, Lylia s'était vraiment lâchée sur ses sentiments et je l'avais vraiment eu très mauvaise. Je n'aime pas être mêlé à ça et surtout quand la jalousie entre en jeu, puisque pour la plupart du temps, ça finit par sentir fort. Je n'ai jamais été attiré par tout ce qui touche à l'amour et avec les années, les choses n'ont pas changées, har.
Suite à ces échanges, la situation était devenue assez strange. Elle s'était lâché tout contre moi et elle s'était posée. Au début, j'étais devenu raide, parce que la situation avait été assez gênante, mais plus le temps était passé et plus mes nerfs s'étaient relâchés. J'avais été un petit peu plus détaché, malgré qu'elle m'ait retenu fortement.
Au vu de ses agissements, je m'étais fait des sales idées. J'en avais conclu qu'elle avait bien profité de la situation et du fait qu'Ines avait été loin de moi et que le manque avait bien été là. Elle s'était posée et elle avait mis sa tête contre mon torse tout en passant sa jambe autour de moi, afin que je ne me relève pas. Ça avait été piquant.
Elle était restée allongée contre moi, mais après un bon moment sans rien dire, elle s'était redressée et les choses étaient montées assez rapidement. Même si, vis-à-vis de Lylia, j'avais un certain blocage qui est resté inchangé depuis, elle reste mon idéal physique, autrement ça ne serait pas allé plus loin, donc je m'étais laissé aller, fiu.
Les choses m'avaient littéralement échappées et donc, je m'étais clairement laissé faire, lorsque Lylia était devenue démonstrative. Dès l'instant où elle s'était approché de mon visage, Ines était venue bousculée mes pensées qui s'étaient toutes entrechoquées, mais en tant que faible sur ça, je n'avais pas su lui dire et me dire stop.
À cette période, mais surtout sur l'instant même, j'avais été complètement ailleurs et ça avait été sur cette raison que j'avais laissé les choses se faire lège, même si pour ma part, il n'y avait rien de fou, si ce n'étaient que des échanges sans importances, au vu des choses assez sales et décalées que j'avais pu faire sur les années passées.
On s'était légèrement perdu dans tous nos échanges qui n'avaient été que lèges et affectueux, même si ça n'avait été qu'un simple et agréable moment partagé avec elle, sans arrière-pensées, enfin pour ma part en tout cas. Finalement, on s'était détaché l'un de l'autre et je m'étais aussitôt éclipsé, parce que la tension avait été lourde.
Cette nuit-là, elle était restée chez moi, puisque notre moment avait pris plus de temps que prévu et elle s'était posée sur le sedari, puisque notre fils avait été installé au salon et moi, j'avais préféré fuir la situation et rejoindre Zaher dans ma chambre. Je m'étais posé dans le but de tomber raide, mais je n'avais pas été tranquille, deh.
J'avais été chamboulé par ce que Lylia m'avait fait part quelques heures plus tôt, mais également sur le moment assez fort que j'avais partagé avec elle. Généralement, lorsqu'une femme est piquée, elle interprète nos faits et gestes de façon surprenante et s'imagine que cela résulte de l'amour, mais pas pour tous. Il faut être lège eh.
Pour moi, ça avait été tout juste impensable que Lylia s'imagine qu'il puisse y avoir quelque chose et surtout une chose aussi forte que de l'amour entre nous. Je n'ai jamais rien ressenti de fort pour une femme, si ce n'est qu'un peu d'affection pour deux ou trois d'entre-elles, donc ça avait été tout juste impossible que je ressente ça.
Sous cette difficulté, j'avais essayé de mettre pause à mes diverses pensées, mais tout avait bien été calculé dans ma tête et une discussion entre elle et moi allait être évidente, parce que je n'avais pas eu envie qu'il y aille des non-dits entre nous et que ça finisse par nous nuire. Je n'avais pas eu envie de la faire souffrir, loin de là.
Finalement, mes pensées ne s'étaient pas plus calmées, donc je m'étais installée tranquillement avec un peu de son lège et j'avais attendu que Zaher se réveille. Sur ces quelques heures, j'avais été tapé par plusieurs pensées et ça ne s'était pas seulement arrêté à Lylia. J'avais repensé à toutes ces sales choses qui pèsent salement.
Lorsque Zaher s'était réveillé, ça avait été un soulagement, parce que lui avait réussi à mettre pause sur toutes ces pensées par lesquelles j'avais été fortement frappé. Je l'avais ramené sur moi et je lui avais demandé à ce qu'il me serre contre lui, parce que j'avais eu besoin de force, mais surtout de la sienne. Il est ma force, putain.
Mon fils Zaher, je le prends comme ma vie, mon sang, mon prince, mon bien, mon ami et également comme cette petite épaule sur laquelle, je peux prendre appui lorsque, je suis dans des périodes de bad intenses. Il est un réel bienfait pour moi, parce qu'il m'apporte une vraie sérénité et en tant que nerveux, c'est ce qu'il me faut.
Ce moment, j'avais eu envie qu'il ne s'arrête jamais, tellement que ça avait été bon. Lorsque l'on est tous les deux, je ne pense plus à rien et je me concentre sur lui et sur tout ce qu'il m'apporte de bon sur l'instant. Il m'a rendu accro à lui et à toutes ces manies et mimiques qu'il a reprises de moi. Je ne me verrais plus sans lui, sure.
Sincèrement, si j'aurai pu rester au lit avec Zaher, je ne me serai pas gêné, mais vu que Lylia avait été posée au salon avec Junayd, je ne me l'étais pas permis. J'avais pris Zaher, puis je m'étais rendu dans le salon et chacun s'était occupés des petits, puis de soi et finalement, on s'était tous posés au salon, sans réelle envie de ma part.
Zaher s'était installé avec ses jouets, Junayd avait été dans les bras de Lylia et moi, j'avais été là, mais sans vraiment l'être. Je n'avais pas su où me mettre alors que je m'étais trouvé sous mon toit, mais la présence de Lylia y avait été pour quelque chose, puisque nos échanges de la nuit, m'étaient revenu en pleine face et fortement.
Les choses étaient restées comme ça durant quelque temps, alors que nos regards s'étaient croisés à plusieurs reprises, mais afin que ça ne se reproduise pas une énième et gênante fois, je m'étais posé avec Zaher et dos à elle, puis finalement, dans un moment où je ne m'y étais clairement pas attendu et bien, elle avait pris la parole.
- Lylia : Ines elle revient dans deux mois, c'est ça ?
- Moi : Un petit peu moins maintenant.
- Lylia : On pourrait rester ensemble le temps qu'elle n'est pas là. Que ce soit chez toi ou chez moi.
- Moi : Même si, je suis peu présent, c'est ce qu'on fait déjà.
- Lylia : Je parle pour ces deux mois. Ce serait bien que tu viennes chez moi ou bien que je reste chez toi le temps qu'elle n'est pas là, comme ça, on pourra être tous les deux avec Junayd et pas seulement moi.
- Moi : Ça me servirait à quoi de venir chez toi, sachant que j'ai enfin eu mon toit ? Et puis pour ce qu'il en est de toi, je ne peux pas te faire venir ici, puisque je partage déjà toutes les pièces avec Ines.
- Lylia : Tu ne veux pas venir chez moi, je le comprends très bien, mais en revanche je ne comprends pas c'est quoi cette vieille excuse que tu m'as trouvé pour me faire comprendre que tu ne veux pas de moi chez toi.
- Moi : Si je ne voudrais vraiment pas de toi chez moi, tu ne serais pas assise sur mon sedari en train de parler de choses qui font mal à mon crâne.
- Lylia : Alors qu'est-ce qui te dérange sur ce que je t'ai demandé. Je ne t'ai pas dit qu'on vive ensemble, je te demande simplement que l'on se rapproche durant ces deux mois, afin que l'on puisse être tous les deux avec les petits et chaque jour.
- Moi : Encore heureux que tu ne m'as pas demandé ça, sinon je péterai les plombs. Je ne tiens pas à vivre avec une femme, comprends-le ça. Ines n'est là que pour un court temps.
- Lylia : Ça tombe bien, puisque ce n'est pas ce que j'ai demandé. Je veux simplement savoir si tu es d'accord pour que je reste-là, jusqu'au retour d'Ines. Tu sais quoi, je serai-là, pour moins de temps qu'elle.
- Moi : Et tu sais quoi, moi, je veux savoir pourquoi tu fais comme si, qu'il ne s'était rien passé entre nous cette nuit ?
- Lylia : Pourquoi tu parles de ça ?
- Moi : Parce que je veux qu'on se mette bien d'accord sur les choses. Je ne sais pas pour toi, mais en tout cas pour moi, je m'étais laissé emporter par la situation et mon envie sur l'instant, mais il n'y a absolument aucune arrière-pensée.
- Lylia : C'est pareil pour moi.
- Moi : Ça c'est ce que tu me dis, mais ça n'est pas ce que tu penses, parce qu'hier tu n'as pas eu le même discours, mais peu importe, si tu n'as pas envie de me dire les choses telles que tu les penses, il n'y a aucun souci, mais retiens juste que pour ma part, il n'y a absolument rien.
Au fur et à mesure de la discussion, ses yeux s'étaient mis à se remplir de larmes et quelques instants plus tard, elle s'était levée et elle était sortie de chez moi, mais sans Junayd. Je n'avais pas aimé cette façon de faire et j'avais eu envie de la rejoindre et lui dire «Eh, tu as oublié un paquet-là.», mais je ne l'avais pas fait et je l'avais call.
Forcément, elle m'avait laissé sans réponse, donc suite à ça, je l'avais laissé un peu et j'avais attendu son retour avec impatience, parce que je l'avais vraiment eu mauvaise le fait de m'être retrouvé seul avec mes deux petits. Je ne l'avais pas harcelé, puisque dans tous les cas, elle allait revenir me voir et surtout, récupérer notre petit.
Étant donné, que Lylia m'avait laissé Junayd, j'avais dû prendre sur moi et accepter la forte proximité qu'il allait y avoir entre nous. Inévitablement et peu de temps après qu'elle soit sortie, il avait dosé la nervosité et il s'était mis à fortement pleurer, donc j'avais été dans l'obligation de le prendre sur moi et de faire les fackin cent pas.
Les minutes étaient passées et il n'y avait toujours pas eu de Lylia en vue, mais hormis être patient, je n'avais pas pu faire grand-chose. Lorsque j'avais compris qu'elle n'allait pas revenir maintenant, je ne m'étais pas senti au top et les premières minutes, j'avais eu du mal à gérer les choses. Ça avait été de trop pour moi, mais vraiment.
Chez moi, je n'avais pas eu le lait de premier âge, étant donné qu'il n'y avait eu aucune utilité à ça, vu que Junayd avait été nourris au lait maternel et qu'il ne s'était jamais retrouvé seul avec moi, et de ce fait, j'avais dû sortir avec eux, afin de me rendre dans une pharmacie et prendre du lait. J'avais pensé à ça et vraiment à rien d'autre.
Lorsque j'avais tout récupéré, on était rentré et je m'étais posé avec eux. J'avais fait face à tout ça et sans rien dire, mais je l'avais vraiment eu en travers de la gorge, parce que je ne m'étais pas attendu à ça et puis même, Lylia avait été très immature sur ça, parce qu'il avait été question du petit sur cet instant. Il avait eu besoin d'elle.
Franchement, si j'avais eu le comportement de perdu que je m'étais salement traîné durant plusieurs années, ça aurait pu être sévère, parce que très sincèrement, je suis sûr que je ne me serai pas bougé à la pharmacie, afin de prendre du lait et Junayd, il serait resté toute une journée sans manger, donc heureusement que j'avais changé.
Les heures étaient passées et j'étais resté très patient jusque-là, mais au fur et à mesure des heures, j'avais eu envie de tout retourner. Elle était partie assez tôt le matin et elle n'était pas revenue, alors que ça avait été la fin d'après-midi. J'avais commencé à m'impatienter, surtout qu'elle avait amnése tous mes fackin appels, da shit.
En début de soirée, lorsque mes nerfs avaient atteint une limite plus que bouillante, je lui avais laissé un message très doux et à la fois enflammé où je lui avais fait part de tout ce qui m'était passé par la tête à ce moment-là. Je lui avais clairement expliqué les choses telles que je les avais pensées durant la journée. Je n'avais pas lésiné.
Je lui avais fait comprendre que nous n'étions pas tout seul et qu'il fallait que l'on soit réfléchi sur ces choses-là, afin que les petits n'en soient pas touchés directement ou indirectement. J'avais pensé à la relation que j'entretenais avec Ines et le fait que nous étions réfléchis et que nous préservions Zaher de ça. Ça avait été l'opposé, ah.
Forcément, elle ne m'avait pas répondu, mais quelque temps après, j'avais entendu un peu de bruit à l'entrée, donc j'étais allé ouvrir et sans surprise ça avait été Lylia. Elle s'était rendue dans le salon et de là, elle avait pris les affaires de Junayd et elle l'avait installé, afin de l'habiller, mais sans lésiner sur les mots, je l'avais aussitôt stoppée..
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