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Lorsque j'étais arrivé là-bas, je m'étais installé avec tous les frérots, puis je m'étais rapidement rentré dans leurs nombreuses discussions, même si, ça avait été quelque peu gênant au vu de ce que j'avais pu faire la nuit passée, mais aussi parce que Nouredy n'avait fait que de me regarder, comme si, qu'il s'était douté de quelque chose, yay.
On avait passé du good time à échanger sur diverses choses très intéressantes, et c'est ce qui m'avait permis de penser à autre chose et d'en apprendre toujours plus sur la religion alhamdulillah, puis pas mal de temps après, ils s'étaient tous levés pour aller salah, sauf moi, j'étais resté assis à les regarder, et de là, Nouredy était venu me voir.
- Nouredy : Tu fais quoi là ?
- Moi : Je vous attends.
- Nouredy : On va salah des surérogatoires, donc bouge-toi !
- Moi : Allez-y sans moi. Je ne suis pas en état de salah.
- Nouredy : Mais qu'est-ce que tu racontes toi ? Emir, dépêche-toi, parce que je vais perdre patience.
- Moi : La drogue m'a souillé, donc allez-y sans moi.
Je ne m'étais pas étalé plus que ça sur le sujet et je lui avais simplement fait comprendre la raison qui m'avait poussé à agir de cette façon-là. J'avais décidé de ne pas y aller, puisqu'aucune d'elles allaient être acceptées durant quarante jours, étant donné que j'avais consommé des drogues, tout comme à la veille du ramadhan d'ailleurs, yay.
Lorsque j'avais prononcé ces mots, il m'avait regardé avec du dégoût, alors je m'étais aussitôt relevé, afin que ça cesse, mais par énervement, il m'avait mis de grands coups dans le dos tout en me faisant traversé le salon et il m'avait balancé sur le sedari. Ça m'avait mis sous pression, donc je m'étais levé, afin de lâcher tous mes nerfs sur lui.
Aussitôt, tous les frérots étaient venus et m'avaient emmené loin de Nouredy, mais j'avais ressenti le besoin d'être seul, donc j'avais pris mes affaires et j'étais descendu. Une fois dans le hall, j'avais senti que quelqu'un était derrière moi, et lorsque je m'étais tourné, j'avais vu Nouredy. J'avais eu une sale envie de le finir, mais tellement oh.
Je ne l'avais même pas calculé et j'étais directement sorti, mais il s'était mis à forcer et il m'avait suivi jusque devant ma gova. Je m'étais installé du côté conducteur, et lui, il avait tenté d'ouvrir la portière du côté passager, mais gros amnése, puisque je l'avais fermée après m'être installé, du coup, il s'était posé tranquillement sur mon capot.
Suite à ça, il avait appelé quelqu'un, donc j'avais aussitôt descendu la vitre, afin de pouvoir entendre la discussion. Il avait appelé Gary, l'un des gars qui faisait partie de notre petit groupe, afin qu'il reste avec moi, le temps qu'ils aillent tous faire la salah, parce qu'il s'était douté que j'allais repartir durant leur absence, c'était indéniable ça.
Dès que Gary était descendu, Nouredy était aussitôt remonté, puis il avait demandé à ce que j'ouvre ma portière, donc je l'avais ouverte, parce qu'en soit, il ne m'avait rien fait lui. Une fois posé, j'avais démarré, afin de me garer un peu plus loin. Nouredy pensait que j'allais l'attendre, mais rien, après ce qu'il avait fait, j'allais juste partir.
Depuis que je côtoyais ce groupe, Gary, je l'avais vu et je lui avais parlé très peu de fois. Tout comme moi, il s'était lié au groupe, mais avant tout à Nouredy, parce que depuis tout jeune, il était intéressé par l'Islam et il était à peu de franchir le pas de la conversion, donc les frérots avaient été là pour lui, pour approfondir ses connaissances.
Cette nuit-là, il avait été dans la confidence et j'avais senti qu'il avait eu envie d'échanger sur pas mal de choses, mais mes pensées avaient été ailleurs, donc finalement, je lui avais dit que j'allais repartir. Il avait été déçu, parce que ça allait être un vrai premier échange entre lui et moi, mais je n'avais pas eu envie. J'avais eu envie d'être seul.
Suite à mes dires, il m'avait expliqué l'appel qu'il avait eu avec Nouredy et comme quoi, c'était lui qui avait demandé à ce qu'il descende et qu'il me retienne le temps des salah, comme je l'avais entendu finalement. Je lui avais clairement dit que sa façon de faire m'avait déplu, donc il n'avait pas forcé, et il était aussitôt descendu et reparti.
J'étais reparti au Sévigné et durant le trajet, j'avais reçu de nombreux appels de Nouredy et vu que je n'avais pas répondu, il avait fini par envoyer un message pour me dire qu'il allait me rejoindre en bas de chez Ines. J'avais amnése tout ça et j'étais tranquillement rentré, puis une fois chez elle, je m'étais posé lège, afin de tomber raide, yay.
Je n'avais pas réussi à trouver ce fackin sommeil, parce que mes pensées avaient été avec Nouredy et le fait, qu'il avait été en route. J'avais essayé d'emmener mes pensées ailleurs, malgré le fait, qu'elles avaient été toutes aussi lourdes les unes que les autres, mais peu de temps après, il m'avait dit qu'il était en bas de la résidence à m'attendre.
- Nouredy : J'ai des choses à te dire, donc ouvre la grille Emir.
- Moi : Je t'assure que tu es venu pour rien.
- Nouredy : Tu n'es pas obligé de me répondre ou quoi que ce soit, je veux simplement que tu ouvres, afin que je puisse te parler en face.
- Moi : Tu n'aurais même pas dû agir de cette façon-là avec moi. Je ne comprends pas pourquoi tu perds autant ton temps avec moi et pourquoi tu t'es permis de faire ça.
- Nouredy : Parce qu'en tant que frérot, j'ai envie de t'aider et tes comportements me poussent à agir de cette façon-là.
- Moi : Je t'assure que si les frères n'avaient pas été là, j'aurai lâché toute cette haine et cette rage que j'ai enfoui au fond de moi depuis des années, sur toi.
- Nouredy : Tu te retournes contre un frère qui est là pour toi ?
- Moi : J'ai trop de choses qui me bouffent de l'intérieur et ces derniers temps, je le ressens de plus en plus, parce que ma haine s'est multipliée et forcément, vos sales réactions n'arrangent pas mon cas. Tu t'es permis de faire ça, mais maintenant, j'ai envie de te finir.
- Nouredy : Sur ces heures, nous sommes tous ensemble, donc forcément, s'il y a quelque chose qui ne va pas, nous sommes obligé de le faire savoir, surtout que ça nous pèse ça aussi et tu le sais très bien.
- Moi : Est-ce que j'ai demandé quelque chose ?
- Nouredy : Comment ça ?
- Moi : C'est vous qui m'envoyer des messages en me demandant de venir, donc vous ne pouvez-vous en prendre qu'à vous-même, surtout que vous êtes conscients de la personne que je suis. Si ça vous dérangent, vous me laissez, je n'en ai rien à faire.
- Nouredy : Même si, ça reste compliqué sur certain point, wAllah on ne te lâchera jamais. Je ne perds pas espoir que ça change véritablement sur tous les points un jour.
- Moi : Je ne vais même plus me prendre la tête avec ça, parce que je me rends compte que ça ne sert à rien.
- Nouredy : Le fait que tu te rendes compte de tes points faibles et de tes manquements c'est déjà énorme, parce que tu sais qu'elles sont toutes ces choses qui te font défaut, donc tu as juste à travailler dessus pour que ça change et pour obtenir des résultats toujours plus satisfaisants in shâ Allah, mais pour ça, il faut que tu y mettes du tien, bordel. Je te le répète à chaque fois, donc prends-le en compte maintenant. Tu as déjà changé beaucoup de choses, mais il te reste du chemin.
- Moi : Quand je vois l'état dans lequel je suis actuellement, ça me fait perdre toute volonté.
- Nouredy : Je me trouve juste en bas de ta résidence, donc ouvre la grille s'il te plaît Emir.
- Moi : Je t'ai dit que je n'ouvrirai pas, donc ne force pas. Si je me retrouve face à toi, je vais faire une dinguerie.
- Nouredy : Tu es en train de me faire comprendre que je me suis déplacé pour rien ?
- Moi : Je ne t'ai pas demandé de venir. J'avais refusé ton premier appel, ça ne t'a pas fait réfléchir ça ?
- Nouredy : Je reconnais mon tort sur les gestes que j'ai eu envers-toi, donc je vais repartir et on se reverra plus tard in shâ Allah. Juste, j'aimerais que tu penses à appeler ton père, parce que j'imagine que ça n'a pas encore été fait, étant donné que tu ne m'en as pas parlé.
- Moi : Je verrai ça in shâ Allah.
Une fois qu'on avait quitté l'appel, j'étais tombé raide. Au sbah, je m'étais préparé et j'avais déposé Zaher au centre, puis j'étais parti au travail. Dès que j'étais arrivé, j'avais aperçu Nouredy de l'autre côté, puisque ce jour-là, il n'avait pas été appelé pour la même section que moi. Ça avait été assez lourd, j'avais senti son regard sur moi.
Finalement, j'étais allé sur une autre section. J'avais passé ma matinée au travail, puis à l'heure de la pose, j'étais sorti et je m'étais posé dans ma gova, puis j'avais pris mon portable et j'avais appelé sur le numéro de mon Monsieur. Ça avait sonné, mais ça n'avait pas répondu, donc j'avais réessayé une nouvelle fois, mais sans réponse, yay.
Mon Monsieur, c'est ma fierté, ma vie, mon sang et je l'estime très fortement. Je pourrais mout pour lui, tellement que c'est trop violent ce que je peux ressentir. Le fait, qu'il m'avait amnése, ça m'avait littéralement brusqué à tel point que j'avais ressenti une forte douleur au niveau du gelb, comme si, que ça avait été le vide complet, ah.
Suite à ça, mes pensées étaient toutes restées bloquer sur lui et sur ces deux appels qu'il avait laissés sans réponses. J'avais eu du mal à reprendre, mais je n'avais pas eu le choix, étant donné que j'avais dû retourner sur ma section. Le reste de la journée, m'avait paru très long, puisque je n'avais pas été dans une bonne vibe, dû à tout ça.
Ça avait été un énième coup dur qui allait m'enfoncer toujours plus dans la solitude et le noir. J'aurai pu recevoir l'amnése de n'importe qui, ça ne m'aurait absolument rien fait, parce que clairement, ça me passe au-dessus, mais mon Monsieur, ça avait été très différent. Je n'arriverais jamais à poser de mots sur ce que je ressens pour lui.
Ça a toujours été très rare venant de moi, de faire le premier pas, et ce jour-là, lorsque j'avais froissé ma fierté, afin de le recontacter et que je n'avais eu aucune réponse de sa part, je l'avais pris comme un rabaissement. Je m'étais senti bafoué de par sa réaction dosée au mépris. Venant de lui, ça n'était pas passé. Je l'avais eu mauvaise.
Une fois ma journée de travail terminé, j'étais parti récupérer Zaher au centre, puis on était rentré au Sévigné. Je m'étais occupé de lui tout en attendant Ines, puis lorsqu'elle était arrivée, j'étais parti sur mes occupations, le temps qu'elle le faisait dormir, puis une fois qu'elle avait stoppé ses occupations, elle m'avait rejoint pour échanger.
- Ines : Je n'ai pas envie que ça aille loin entre nous, donc avant de dire quoi que ce soit, j'aimerais qu'on se mette d'accord sur ça.
- Moi : Il n'y aura pas de raison à ce que je m'emporte, si tu ne me blâmes pas.
- Ines : Je sais ce que tu as fait, donc je ne vais pas revenir dessus, simplement, j'aimerais savoir pourquoi tu l'as fait ?
- Moi : Je pense que c'est quelque chose qui ne s'explique pas, simplement, quand je sens que ça ne va pas et que je ne trouve aucun moyen de faire redescendre cette forte pression sur l'instant, je m'envoie ailleurs avec ce genre de choses.
- Ines : Mais tu n'as pas le droit de faire ça Emir, pour un tas de choses, mais aussi parce que c'est égoïste. Tu as des enfants qui ont et qui vont avoir besoin de toi tout en long de leur vie, donc pourquoi tu utilises le moyen le plus inefficace, mais surtout le plus néfaste pour ta vie ?
- Moi : Si ça se trouve je perdrais la vie autre qu'avec ça.
- Ines : Peut-être, Allahu 3alem, mais malgré tout, ça n'arrange pas ton cas de consommer des choses pareilles. On partira tous d'une manière ou d'une autre, certes, mais sur ce qu'il en est de toi, préserve ta santé, au moins ça.
- Moi : J'y pense beaucoup, mais ça reste plus fort que moi. Essaye avec moi et tu verras ce que je ressens.
- Ines : Je te parle sérieusement Emir. J'ai envie de te comprendre et comprendre ce qui te pousse à faire ça. Pourquoi tu te fais du mal comme ça ?
- Moi : On en a déjà parlé de tout ça, donc tu le sais très bien.
- Ines : Je sais à peu près les raisons qui te poussent à être et à réagir comme ça, mais je ne comprends pas pourquoi tu consommes des choses aussi mauvaises qu'inefficaces.
- Moi : J'ai peut-être pris le moyen le plus destructeur, mais ça reste aussi le moyen le plus facile et rapide.
- Ines : En quoi c'est facile ? Ça ne t'apporte rien de bon et ça ne change rien au fond de toi, puisque quelques heures après que les effets soient passés, tu sombres dans un bad trip, puis tu reviens au même état que tu avais été avant les prises de ces sales choses, en plus du fait que ça fait mal à ta santé, donc non ce n'est pas facile.
- Moi : Je pense que tu n'arriveras jamais à te mettre à ma place. Lorsque je ressens vraiment le besoin de penser à autre chose, je n'ai pas le temps d'attendre ou d'essayer de me rendre un peu plus farhan à travers le sport ou la religion, donc j'utilise ce moyen-là qui reste facile et rapide dans le sens où, ça fait effet sur l'instant.
- Ines : Mais comment tu peux dire ça, sérieusement ? Ça fait effet sur l'instant, mais quels seront les effets sur ta santé et sur le long terme ? Tu as conscience de comment, tu étais l'autre nuit ? Imagine juste une seule seconde, Zaher devant toi, à se demander ce qui se passe ? Tu n'as pas un peu de pitié pour tes enfants, non ?
- Moi : J'y pense beaucoup, mais sur le moment, lorsque je suis comme ça, je ne pense plus à grand-chose, hormis ce qui pourrait me faire du bien.
- Ines : La seule chose qui pourrait te faire du bien, c'est la pratique assidus de la religion, mais après deux jours tu abandonnes ou tu la pratiques tout en te rapprochant du sale et après, tu t'étonnes d'être mal. En fait, tu es buté, c'est grave. Tu t'efforces de consommer des mauvaises choses qui ne te rendront jamais plus farhan que tu peux l'être actuellement. Au lieu d'essayer d'arranger les choses en trouvant des solutions efficaces et durables, tu masques tes problèmes avec ces sales choses, et donc ça te fait toujours plus ramer et ça t'enfonce toujours plus dedans.
- Moi : Ouais c'est possible, tu as raison.
- Ines : Pourquoi tu es impassible comme ça ? Tu te fous toujours de tout et ça devient lourd. On essaye tous de faire des efforts, mais à un moment, si tu ne fais rien de ton côté pour que ça change, ça ne pourra jamais avancer.
- Moi : J'ai déjà changé sur la plupart des mauvais points, donc si ça bloque sur le reste, ce n'est en rien de ma faute.
- Ines : Le reste te concerne également, donc il te suffit simplement de faire des efforts sur ces choses-là aussi. Je ne dis pas que c'est facile, parce que je sais que tu as vécu certaines choses compliqué et que ça te freine pour le bon fonctionnement de ta vie, mais il faut que tu fasses un travail sur ça.
- Moi : Sur ce qu'il en est de ça, je n'ai même pas envie d'en parler, simplement, ce sont des choses qui ne passeront jamais et qui me resteront dans le crâne à vie, donc il faudra me prendre comme je suis.
- Ines : Je ne peux pas tellement me mettre à ta place pour ça, parce que ça concerne ta famille et toi, mais sûrement, s'ils étaient à tes côtés, ça passerait peut-être un peu mieux que maintenant, où tu es seul à ressasser toutes ces mauvaises choses, et vous pourriez vous soutenir dans ces épreuves, malgré les nombreuses années passées, et pour ça, il faudrait que tu persistes un peu avec eux, pour que le contact se renoue.
- Moi : Comme je t'ai déjà dit, j'estime avoir fait pas mal d'effort, mais surtout d'avoir corrigé la plupart de mes manquements. Je me suis éloigné de la plupart de mes mauvaises fréquentations, je ne touche plus à l'argent sale et j'ai accepté de travailler dans quelque chose qui me sera bon sur la durée in shâ Allah, je me suis lié à de bonnes personnes qui m'ont fait comprendre l'importance de la religion, même si, ça reste encore compliqué, et puis j'essaye de reprendre contact avec ma famille, même si, ils m'amnésent de partout, donc je trouve ça un peu petit de pointer les quelques manquements qu'il m'arrive encore d'avoir à ce jour et sur lequels je continue de travailler.
- Ines : Je ne pointe pas tes manquements Emir, ou du moins, ça n'est pas pour te blâmer, mais simplement pour que tu te rendent compte des choses qui freinent, pour que tu puisses faire un travail dessus. Je suis là pour toi, parce que j'ai envie que ça change, donc accepte ça. J'ai l'impression que tu cherches à t'éloigner de ceux qui veulent ton bien et qui cherchent des solutions pour ça justement.
- Moi : Je n'ai pas besoin d'aide, j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille. J'ai l'impression qu'on est trop l'un sur l'autre, et ça commence à être pesant, donc je pense que dans les jours à venir, je ferais mon choix sur ce qu'il en est des toits.
- Ines : Ça veut dire quoi ça ?
- Moi : Qu'on se bouffe de trop et que ça pèse beaucoup trop sur notre morale et notre façon d'être, et que si ça continue comme ça, ça finira par aller bien trop loin entre nous, donc cette semaine, je ferais mon choix parmi toutes les dernière visites in shâ Allah, puisque de toute façon, je ne pense pas que je trouverais mieux que tout ce que j'ai pu visiter ces dernières semaines.
- Ines : Très bien, alors fait comme tu veux.
Ce que je lui avais dit, ça l'avait énormément perturbée, sûrement parce que la façon dont je l'avais dit, avait été un petit peu brusque, mais en soit, mes mots étaient sortis tels que je les avais pensés sur l'instant. Ça allait être quelque chose de bon pour la suite, parce que clairement, les dernières semaines, c'était devenu vraiment har..
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