● 118
Après tous ces échanges, j'avais rejoint mon petit et j'étais aussitôt tombé raide. J'en avais vraiment profité, parce que ce moment lège passé avec Ines, m'avait calmé et légèrement apaisé. Ça m'avait permis de reposer mes pensées l'espace de quelque temps. On avait pu avoir des échanges calmes, mais surtout utiles. Ça avait été mleh.
Quelques heures après, Zaher m'avait réveillé. Je m'étais occupé de lui, et un petit peu plus tard dans la journée, je m'étais préparé, parce que ce jour-là, on m'avait donné un rendez-vous pour une visite. Je l'avais attendu celle-là, et j'en avais vraiment espéré beaucoup, parce que je commençais à saturer de cette situation. Je voulais être seul.
J'étais allé à la visite avec Zaher. Je ne suis pas quelqu'un d'exigeant et difficile, je sais me contenter de peu, mais j'avouerai que j'avais eu quelques petites exigences sur ce qu'il en avait été de ça, mais ça avait été que pour les petits et personnes d'autre. Je voyais leur confort avant le mien, donc j'avais été difficile à un certain niveau, lège.
Ça avait été une énième visite qui n'avait absolument rien donné. Il m'en restait encore plusieurs, et j'en avais espéré beaucoup plus que les précédentes. Je n'avais pas voulu être contraint de devoir en choisir un parmi ceux que j'avais placé en blacklist. Il y avait eu des raisons, qui m'avaient poussé à ne pas donner suite aux premières visites.
J'en avais laissé passer énormément des toits, qui auraient pu me convenir, si j'avais été seul, mais ça n'était plus le cas. À présent, j'étais entouré de deux enfants, mais également de deux femmes, donc je ne pouvais plus prendre de décisions sans penser à eux tous. Je ne faisais plus les choses pour moi, mais pour nous. C'était la pression, deh.
Ce toit, il allait être pour mes enfants ainsi que moi, mais également pour Ines et Lylia. J'avais pris en compte le fait, qu'elles allaient sûrement squatter chez moi, donc il fallait que ce soit suffisamment grand pour eux et moi. Ça allait nous permettre d'être ensemble sans pour autant se sentir étouffer, mais je n'avais encore absolument rien.
Suite à ça, on était retourné chez Ines. Je m'étais occupé de Zaher, puis sur le temps où il se reposait, j'avais repris mes occupations. Un petit peu plus tard, j'avais fait un tour sur mes messages, mais je n'avais eu aucune envie d'y répondre. J'avais ouvert ceux de Lylia et ça avait été des reproches en masse. Elle n'y était pas allée lège, sah.
J'avais pris la sage décision de ne pas lui répondre, parce que j'avais été dans un bon état esprit, donc je n'avais pas eu envie d'être mauvais avec elle, parce qu'indéniablement, ça m'aurait fait claquer les nerfs si j'avais poursuivi avec elle. J'allais y retourner, et sûrement dans les jours qui allaient arriver, mais sur le moment, il m'avait fallu du temps.
Dans la soirée, lorsqu'Ines était rentrée, elle m'avait aussitôt parlé de Junayd et Lylia. Forcément, j'en avais conclu qu'ensemble, elles parlaient de moi, chose que je ne supporte pas. Elle m'avait demandé si j'étais allé les voir et suite à ma réponse, elle m'avait demandé quand est-ce que j'allais retourner les voir. Sah, ça m'avait vraiment tendu, yay.
- Ines : Vu que tu n'y es pas allé, je pense que je vais lui envoyer un message pour lui demander si elle veut venir chez moi.
- Moi : Pourquoi chez moi, tu ne peux pas tous simplement dire, ici ?
- Ines : Ici, c'est chez moi, à preuve du contraire.
- Moi : Tu aimes bien dire ça, comme pour me le rappeler que je ne suis pas chez moi. Patience, je suis en train de me taper aux recherches pour me barrer d'ici.
- Ines : Comment tu es trop vulnérable, calme-toi. Je ne voyais pas du tout ça de ce sens-là.
- Moi : Je ne suis pas un hmar à ce niveau-là, donc arrête. Tu aimes bien glisser ça dans nos conversations, donc toi, calma. Je suis en pleine recherche et si tu trouves ça trop long, j'irai ailleurs en attendant.
- Ines : J'étais simplement en train de te dire que j'allais demander à Lylia si elle veut venir, adoucit-toi là, ça ne va pas ou quoi ? Tu vas rester ici avec Zaher et moi, en attendant que tu trouves quelque chose.
- Moi : Hassoul, je ne vois aucune utilité à ça, à part faire monter la pression entre nous trois.
- Ines : Si elle vient, ce sera seulement pour passer la soirée avec nous, et par la même occasion pour que tu puisses voir Junayd. Ni plus ni moins.
- Moi : Réfléchie bien Ines. Si je n'y suis pas retourné depuis, c'est bien pour une raison. Je ne ressens pas l'envie de les voir.
- Ines : Mais quel dommage pour toi, parce que ce n'était pas une question. Ça te permettra de passer du temps avec Junayd, elle, Zaher, et moi par la même occasion, étant donné qu'on ne se voit plus tellement, à part pour se faire du mal avec les mots.
- Moi : Ça n'empêche pas que je n'en ressente pas l'envie et ni le besoin.
- Ines : Arrête ! Il n'y a que comme ça que ça pourra aller mieux entre nous, mais il faut que tu y mettes du tien et que tu poursuives tes efforts.
- Moi : Tu aurais dû te lancer dans la psychologie au lieu de finir dans des étoilés.
- Ines : Comment tu es lourd, oh. Sérieux, tu as envie que les choses changent ou pas ?
- Moi : Oh ça va, après ça parle comme quoi, je suis trop un nerveux. Respire !
- Ines : Tu cherches à dahak quand je te parle sérieusement, réfléchi.
- Moi : Bon saha. Oui, j'ai envie que les choses changent, je ne vais pas le répéter à chaque fois.
- Ines : Alors pourquoi tu compliques toujours les choses ? Ça pourrait être tellement plus facile, mais je ne sais pas, tu as cette mauvaise manie de toujours vouloir compliquer les choses.
- Moi : Ce sont des choses qui sont bien plus facile à dire qu'à mettre en pratique et c'est la raison pour laquelle, je mets du temps à entreprendre les choses.
- Ines : Ce sont des choses qui peuvent te paraître infaisables, mais c'est ce qui pourra permettre les changements in shâ Allah, donc il ne faut pas que tu craches sur toutes ces petites choses. Moi aussi, j'ai envie que les choses changent de ton côté comme du mien, mais aussi sur des choses que l'on a et que l'on vit en commun.
- Moi : Il ne faut pas me pousser, parce que c'est ça qui me braque. Ça va changer in shâ Allah, mais il faut me laisser le temps pour chaque chose.
- Ines : Je le sais bien, mais il faut que tu y mettes du tien, parce que sinon dans deux ans, tu seras encore là à dire «J'ai besoin de temps pour chaque chose. Ça va changer, ça ira mieux in shâ Allah»
- Moi : Je n'ai pas envie de te répondre, parce que je sais que tu as totalement raison.
- Ines : On est ensemble et il n'y aura pas ou peu de galères si on continue à se soutenir. Tu peux penser que toutes ces petites choses sur lesquelles on te gave, c'est inutile, mais non. C'est ce qu'il faut pour le bon déroulement des choses, et de là, nos rapports ne pourront qu'être mieux, que ce soit entre Lylia et toi, toi et moi, ou bien même, entre nous trois et y compris les enfants in shâ Allah.
- Moi : C'est ça, clairement.
- Ines : Évidemment ! Bon là, si je lui dis de venir et qu'elle accepte, tu ne partiras pas je ne sais où pour fuir la situation ?
- Moi : Fais ce que tu as à faire et on verra bien.
- Ines : Tu fais mal à mon crâne-là. En clair, ça ne sert à rien tout ce qu'on vient de se dire alors ? On se casse le crâne à essayer de se comprendre pour qu'au final, tu me balances des on verra ?
- Moi : Je ne sais pas, arrête. Qu'elle vienne et les choses se feront au feeling.
Lorsqu'on avait eu cette discussion, je n'avais eu aucune idée à savoir si j'allais passer ma nuit avec elles ou si j'allais sortir, afin de les esquiver. Ce n'est pas que j'avais trouvé ça gênant d'être avec les deux, mais sur cette période, je n'avais eu aucune envie de voir Lylia et Junayd. J'avais préféré être qu'avec Ines et notre petit Zaher, khlass.
Elle avait fini par lui demander et lorsque Lylia avait accepté de venir, j'avouerai que mon gelb s'était serré, parce que j'avais tellement espéré qu'elle refuse la demande, mais bon, j'avais pris sur moi, et j'avais laissé les choses se faire. Puis, de toute façon, j'avais toujours eu le choix de sortir ou encore même de me poser chez le frère, si jamais.
Dès qu'elle était arrivée avec Junayd, je ne les avais pas tellement calculés. J'avais cassé mon jeûne et par la suite, j'étais allé m'installer en solo. Quelque temps après, Ines était venu me voir, afin de me dire, qu'il fallait que je vienne me poser avec elles, mais j'avais esquivé et je m'étais préparé pour aller au tarawih, et de là, elle m'avait bloqué.
- Ines : Tu ne prendrais pas le tarawih comme prétexte pour nous fuir ?
- Moi : Absolument pas ! Je m'y rends à chaque fois, hormis les jours où je ne peux vraiment pas. Ce n'est pas parce qu'elle est là avec Junayd que je devrais me priver d'y aller.
- Ines : Pour aujourd'hui, tu aurais pu rester avec nous. Rien ne t'aura empêché de faire tes salah ici, puis d'aller au tarawih demain in shâ Allah.
- Moi : Je n'y suis pas allé hier déjà, donc je peux quand même y aller aujourd'hui, non ?
- Ines : Ce n'est pas une obligation, mais maintenant que tu es prêt, je ne vais pas te demander de rester avec nous.
- Moi : Je ne sais pas, mais ce que tu viens de dire ça me rappelle ce que tu as fait il y a quelques jours. Ça ne t'avait pas gêné de me faire revenir alors qu'on était à quelques minutes de prendre notre train pour Newcastle.
- Ines : Oh, arrête de faire mal à mon crâne, je t'ai dit. On en a déjà parlé de ça, on ne va pas revenir dessus.
- Moi : Je n'ai pas le temps de toute façon, j'y vais.
Je l'avais encore très mauvaise ce qu'elle m'avait fait, et même, ce qu'elle nous avait fait, parce que je comptais partir avec mon petit, donc en faisant ça, elle avait touché à Zaher autant que moi. La chose était passée, mais je ne me privais pas pour lui balancer des petits piques, parce que bien au fond de moi, ça n'était toujours pas passé ça.
Je m'étais rendu au tarawih, mais il est vrai que j'avais eu assez de mal à me concentrer, parce que ces derniers temps mes pensées jouaient énormément avec moi. J'avais eu beaucoup de choses en tête, notamment les dernières choses qui étaient arrivées. J'avais essayé de prendre sur moi, mais les pensées étaient toujours autant là.
Après le tarawih, j'étais retourné chez Ines. En rentrant, j'avais entendu Lylia et elle, parler ensemble. Ça m'avait rendu quelque peu nerveux, parce que j'avais fortement espéré qu'elle soit rentrée chez elle, sur le temps où j'étais à la mosquée. Je n'avais pas tellement calculé et j'étais allé me poser seul dans la chambre, pour les éviter, yay.
Au suhur, j'étais sorti de la chambre, pour me prendre quelque chose à boire, et dès que je m'étais rendu dans la cuisine, Ines m'avait suivi. Depuis que j'étais revenu chez elle, elle était devenue assez collante et elle forçait sur les choses. Je n'avais eu qu'une envie, ça avait été de lui scotcher la bouche et de la mettre sur le balcon, for da quiet.
- Ines : Tu devrais venir te poser avec nous, puis surtout pour lui montrer que tu es là pour elle et Junayd. Tu sais, ce n'est pas évident pour elle, donc tu pourrais faire un effort sur ça.
- Moi : Tu ne perds vraiment aucune seconde toi.
- Ines : Pas quand il s'agit de ça. Je ne sais pas à quoi tu joues, mais c'est un vrai manque de respect vis-à-vis d'elle. Bordel, elle a besoin de toi, et en plus, tu le sais ça.
- Moi : Je le sais bien, je le vois tout ça.
- Ines : Alors qu'est-ce que tu attends, sérieux ? Ça ne te fait rien de la voir galérer comme ça ?
- Moi : Ne me prend pas la tête, hambouk.
Après ces quelques échanges, j'étais allé m'asseoir aux côtés de Lylia, parce que tous ces reproches m'avaient mis sous tension. Je l'avais fait, mais ça avait été uniquement pour les faire taire, vu que ça commençait à me gaver. J'avais eu envie d'être posé aux côtés de Zaher qui était en train de n3ess, mais non, j'avais été posé avec elles.
J'avais été assez tendu et j'avais vraiment eu du mal à poser mon regard sur elle. À plusieurs reprises, je l'avais surpris à essayer de mettre Junayd sur moi, mais je me relevais aussitôt, parce que ça n'était pas ce que je voulais, ça me rendait vraiment raide. J'avais vraiment eu du mal à gérer ça, et elle s'en était rendu compte, et me l'avait dit.
- Lylia : Tu crois vraiment que je n'ai pas compris ?
- Moi : J'ai fait quoi encore ? Je suis là avec vous.
- Lylia : Tu bouges depuis tout à l'heure pour ne pas avoir à le porter.
- Moi : Dans ce cas-là, pourquoi tu forces à essayer de le mettre sur moi, si tu vois que je n'en ai pas envie ?
- Lylia : Parce que c'est ton fils et que tu te dois d'être proche de lui. Il a besoin de sentir que tu es là.
- Moi : Et je suis où là ? Je suis avec vous, donc khlass.
- Lylia : Franchement, ne te plains pas de ta famille et du fait qu'elle ne considère pas Zaher et Junayd, si tu te permets de réagir comme ça avec tes propres enfants.
- Moi : Zaher, c'est mon fils et je le considère bien plus que vous le croyez. J'ai su m'habituer à lui et désormais, il fait partie entière de ma vie.
- Lylia : Ça je l'avais bien compris, mais tu aurais pu t'abstenir de me le dire, parce que tu vois, ça me fait mal de l'entendre. Ça me rappelle à quel point tu n'en as strictement rien à faire de Junayd.
- Moi : Arrêtez de parler à ma place, ça, c'est ce que vous croyez. Sah, j'ai simplement besoin de temps, parce que c'est bien trop fort ce qui nous arrive, et j'ai du mal à suivre le mouve. Ça me perturbe tout ça et vos comportements me perturbent d'autant plus.
- Lylia : Ça je l'avais bien compris, mais actuellement, je ne te demande pas grand-chose, juste d'être là pour ton fils. Depuis qu'il est né, tu ne l'as pas approché une seule fois, et j'aimerais au moins que tu le mettes contre toi pour qu'il sente ta peau.
Ce qu'elle m'avait dit, ça m'avait vraiment tendu, parce que ça n'était pas la première fois qu'elle me disait ça. J'avais été nerveux, donc finalement, je l'avais pris et je l'avais posé contre moi, parce que sinon, elle m'aurait pris la tête encore longtemps avec ça. Je n'avais vraiment pas été bien, ça m'avait rappelé Zaher. J'avais eu le souffle coupé.
Je l'avais laissé quelques minutes contre moi, puis je l'avais remis sur elle. Ça y est, il y avait enfin eu un léger contact entre lui et moi, donc j'avais espéré qu'elle arrête de me prendre la tête avec ça. Je l'avais fait à contrecœur ce jour-là, et c'est pour cette raison que j'avais toujours refusé. J'aurai voulu le faire quand j'en aurais ressenti l'envie.
Après ça, elle n'avait pas tardé à repartir, à croire qu'elles avaient attendu que je craque et que ça se fasse enfin, avant que Lylia reparte. Si j'avais craqué, ça n'avait absolument pas été par envie, mais simplement parce qu'elles m'avaient rendu fou avec ça, donc je l'avais fait pour les faire taire et surtout pour pouvoir enfin passer à autre chose.
Une fois partie, j'étais allé me poser dans la chambre, seul. Quelque temps après, Ines avait fini par me rejoindre. Ces derniers temps, elle était vraiment en forme et elle ne perdait pas une seconde pour me faire voir rouge. J'avais eu l'impression que c'était vraiment devenu un amusement pour elle. J'avais eu envie d'être dans le calme.
- Ines : Je viens pour être avec toi, pour qu'on échange sur certaines choses.
- Moi : Je suis revenu il y a peu de temps et je suis déjà en overdose de toi.
- Ines : Ce n'est pas grave ça. Hier, j'ai eu du mal à suivre ma journée, parce qu'on avait passé toute la nuit à s'écouter et à parler ensemble, et ce sera pareil aujourd'hui, puisque j'ai fait venir Lylia et Junayd pour toi, et pourtant, je ne me plains pas, alors que nos journées et parfois nos nuits de travail sont vraiment très intenses.
- Moi : Pourquoi tu l'as fait venir alors ? Je n'ai rien demandé, donc je ne comprends pas pourquoi tu te prends autant la tête pour ça.
- Ines : Je me mets à la place de Lylia, parce que je peux me le permettre étant donné que j'ai vécu la même chose, si ce n'est plus. J'ai beaucoup de peine pour elle, parce que je sais à quel point c'est difficile ce qu'elle traverse, en plus du fait que tu ne bouges pas assez pour elle et le petit, bien que je ne te blâme pas et que je ne crache pas sur tous les efforts que tu as déjà faits.
- Moi : Ça se fera petit à petit, in shâ Allah. Simplement, je n'ai pas envie que vous me dictiez ou encore même, que vous m'imposiez des choses, parce que ce n'est pas ce qui me fera changer, bien au contraire. Il ne faut pas que vous soyez étonné si je vais à l'encontre de ce que vous me dites.
- Ines : Comme je t'ai déjà dit, ça pourrait être tellement plus simple, mais je ne sais pas, j'ai l'impression que tu aimes les choses compliquées.
- Moi : Le fait que les choses se compliquent, ce n'est vraiment pas voulu. Je fais juste les choses en fonction de mes envies et de mon état d'esprit sur le moment.
- Ines : Je l'avais bien compris ça, mais bon, à un moment, on ne peut pas tout faire par envie non plus, mais comme je t'ai déjà dit, je ne cracherai pas sur les efforts que tu as déjà fait, comme ce soir.
- Moi : Ça a été fait à contrecœur.
- Ines : J'imagine bien, mais je crois que tu n'arrives pas à comprendre ce que ça représente pour nous, qui sommes les mères. La plupart des hommes, mais surtout des pères de famille, pensent que les premiers mois, seules les mères sont utiles pour l'enfant, mais absolument pas. L'enfant, il a autant besoin de la mère que du père.
- Moi : Oui, j'ai pu le comprendre, mais aussi, j'en ai appris beaucoup avec Zian et surtout Zaher, et je sais qu'un bébé ça ressent fortement les choses, et bien plus qu'on peut le croire. Là, il y a eu un contact entre lui et moi, mais je n'ai vraiment pas été dans mon état normal, et je n'en ai vraiment pas eu l'envie, et autant dire que je ne m'en suis pas caché, et forcément, il a dû le ressentir, et ça, ce n'est pas bon. Ce sont des choses qui doivent se faire naturellement.
- Ines : C'est vrai, je suis totalement d'accord avec toi, mais il faut que tu comprennes pourquoi elle est comme ça. Si tu y mettais un petit peu plus du tien, j'en suis sûr qu'elle finirait par changer elle aussi.
- Moi : Un jour in shâ Allah.
- Ines : Bon, on ne va pas s'éterniser plus que ça, je voulais simplement te faire comprendre certaines choses, et malgré tout, je reste confiante. Je pense qu'on est sur la bonne voie et que tout finira par rentrer dans l'ordre, à condition qu'on y mette chacun du nôtre in shâ Allah.
Elle m'avait fait part de certaines choses et notamment du fait qu'elle était confiante pour la suite de tout ça, et j'avais été aussi confiant qu'elle, même si je ne lui en avais pas fait part. Ça avait souvent du mal à avancer sur certaines choses, mais j'avais vraiment ressenti quelque chose de bon. Il fallait de la patience et qu'on poursuive les efforts..
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