● 109

Une fois que j'étais sorti de ma garde, j'étais rentré chez Ines, pour me reposer, et suite à ça, j'étais parti avec Zaher, chez mon frérot. On avait attendu l'heure des visites, puis on y était allé. J'avais laissé Zaher, à l'accueil avec des frérots, et dans un premier temps, j'étais allé voir Nouredy. J'avais un lien vraiment particulier avec lui.

Une fois que je l'avais enfin eu devant moi, j'avais été un peu plus rassuré. Il avait vraiment été dans un sale état, forcément. Il avait été ouvert sur quasiment toute la longueur du front, il avait eu l'omoplate et sept côtes cassées, ce qui avait engendré la perforation d'un de ses poumons, mais alhamdulillah, il était présent et conscient.

Il y en avait certains qui avaient été moins touchés que ça, comme Kamilia et l'une de ses amies, mais il y en avait d'autres qui avaient été bien plus touchés que ça, comme Wissam, ou encore ceux qui avaient perdu la vie, donc il n'y avait vraiment rien eu à dire sur ça. Il était là, en vie et conscient de ce qu'il vivait, donc le reste importait peu.

Après l'avoir vu et avoir pris de ses nouvelles, j'étais parti faire de même avec tous les autres et notamment Wissam. Dans l'ensemble, ça m'avait vraiment rassuré de les avoir vus, j'avais pu me faire ma propre idée, par rapport à ce que j'avais vu d'eux, sur le moment. J'avais passé quelques heures avec tout le monde, comme je l'avais voulu.

Lorsque je m'étais installé avec tous les frérots, notamment avec ceux qui avaient eu l'accident, et qui étaient conscients des choses, on n'avait pas parlé des tensions qu'il y avait eues entre nous. Le fait d'avoir perdu des frères, ça nous avait comme rapprochés, et j'avais eu l'impression qu'il n'y avait jamais rien eu de mauvais entre nous tous.

Excepté Kamilia et Heusny, qui étaient beaucoup trop occupés, entre Kamilia, qui avait quand même été touchée, Yazid qui était décédé et Alseyn qui était dans un mauvais état, on s'était tous retrouvé dans la chambre de Nouredy, après avoir galéré à monter dans sa chambre, puisque Zaher, avait été interdit d'accès, mais on avait feinté.

On avait fermé la porte, et il y avait des frères qui s'étaient assis devant, puis dès qu'il y avait des infirmières qui venaient, je m'enfermais dans la salle de bain avec Zaher, et je mettais sa tête contre moi, pour qu'il ne fasse aucun bruit, sinon elles n'auraient pas parlé chinois, et elles nous auraient virés, alors que je voulais être avec mes frérots.

On n'avait pas changé nos habitudes. Sous un faible son, on avait laissé tourner du Quran, et il y avait quelques frérots qui s'étaient mis à réciter, en même temps, on échangeait sur beaucoup de choses, notamment ce qu'il s'était passé, parce que forcément, ça nous avait clairement brusqués et touchés, donc on en parlait énormément, tous ensemble.

En fin d'après-midi, j'étais rentré avec Zaher, j'étais allé me préparer et une fois qu'Ines était rentrée, j'étais parti au travail, faire ma garde de nuit. J'étais vraiment très mal de ce qu'il s'était passé et de ce qu'il leur était arrivé, notamment à nos deux frérots qui nous avaient quittés, et j'avais eu du mal à me concentrer, mais il avait fallu rester fort.

Je vais passer quelques jours, parce que durant cette période, il n'y avait rien eu de spécial. Mes journées et nuits étaient rythmées par les mêmes choses. La nuit, j'allais au travail faire mes gardes, puis je rentrais me reposer, et par la suite, j'allais voir mes frérots à l'hôpital, où l'on passait du temps tous ensemble, afin de profiter de chacun.

La semaine qui avait suivi, Wissam était toujours dans le coma et Alseyn était toujours sous surveillance, contrairement à tous les autres qui avaient quitté l'hôpital. Nouredy, avait été hospitalisé à domicile, où il avait dû rester allonger durant deux semaines, dans un lit médicalisé, qui lui avait été fourni. Ils essayaient d'avancer.

Sur cette même semaine, Yazid et Marwan avaient été rapatriés, pour les mises sous terre, mais malheureusement, je n'avais pas pu être présent, puisque je venais d'obtenir une place en tant que sécuritaire. Ils me considéraient comme le petit nouveau de l'équipe, qui devait faire ses preuves, donc ils ne m'avaient accordé aucun jour.

J'avouerai que, j'aurai pensé qu'au moins le patron aurait été compréhensif et qu'il m'aurait accordé ces deux jours, pour me rendre en Algérie, afin d'être présent aux mises sous terre, mais il avait été catégorique sur ça, et il m'avait clairement dit non, puisque selon lui, je n'étais pas l'un de leurs proches, donc ma présence aurait été inutile.

J'avais été surpris de ses réponses, mais surtout de sa façon de voir les choses concernant ça. Je les connaissais depuis peu, mais j'avais créé de vrais liens avec eux et on se considérait énormément, donc j'aurai voulu être présent avec tous les autres frères, c'est normal. 3ajib, ce n'est pas question d'utilité ou non, pour ce genre de choses.

Sincèrement, le fait qu'ils avaient refusé, ça m'avait fait quelque chose, surtout que j'aurai voulu être présent, mais finalement, je ne leur en aie même pas voulu. Si ça s'est passé comme ça, c'est que ça devait se passer comme ça. Certes, j'avais quelques avantages, mais ils ne pouvaient pas céder à toutes mes demandes. J'étais qu'un nouveau.

Les quelques avantages que j'avais de plus par rapport aux autres, c'était dû au lien que j'avais avec Nouredy, parce qu'en fait, il y a le DG de la boite, et juste en dessous de lui, il y a un homme, et c'est le cousin de Nouredy, donc c'était Nouredy qui appuyait sur toutes mes demandes, mais il ne pouvait pas toujours faire pression, et c'était normal.

Nouredy, c'était celui qui avait et qui a de très gros avantages, puisqu'il a un lien assez fort avec le patron et que son cousin à l'une des plus hautes places de la boite, donc ils le dosent à fond, indéniablement. Moi, j'en avais certains, grâce à Nouredy, malgré que je n'étais qu'un petit nouveau, et que j'avais tout à prouver, mais sans plus.

J'avais eu encore beaucoup de choses à apprendre, et même encore à ce jour, tous autant que l'on est, on en apprend encore et encore. J'avais dû faire mes preuves et montrer de quoi j'étais capable pour qu'ils puissent me faire confiance, donc à l'époque, ils ne cédaient pas à tout, mais après plusieurs années à leur côté, ça a changé.

Anyway, malgré ces derniers chamboulements, je n'avais pas oublié que j'avais un parloir avec Hûsin, qui m'attendait. Le jour du parloir, j'avais eu l'impression d'être complètement ailleurs, tellement que j'avais attendu ce moment. J'étais devenu dingue, parce qu'à un moment, j'avais pensé que je ne l'aurai jamais eu ce permis de visite.

J'étais arrivé plusieurs heures à l'avance, tellement que j'avais attendu ce jour-là, et j'avais galéré à l'entrée sous une tension de fou, puis presque une heure avant, je m'étais rendu à l'accueil et j'étais allé confirmer mon parloir, en donnant toutes les informations qui avaient été nécessaires. Suite à ça, j'avais patienté avec plusieurs personnes.

Par la suite, on s'était dirigé vers une porte, et ils avaient appelé les noms des détenus, puis on était aussitôt passé et on s'était rendu dans un couloir où ils nous avaient délivré nos permis, et de là, on avait patienté dans une salle, puis ils nous avaient tous emmenés, on était tous passé, et on s'était tous posé dans nos box. J'avais attendu Hûsin.

Sur le temps d'attente, j'avais senti la pression montée de plus en plus et j'avais eu l'impression que mon gelb allait me lâcher. Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu, que j'avais commencé à ressentir des choses assez bizarres, d'autant plus que tous les frérots m'avaient prévenu que le changement de Hûsin, était haar.

Lorsque la porte du côté de Hûsin, elle s'était ouverte et que l'avais vu, j'ai cru que j'allais caner. Quand je l'avais vu comme ça, j'avais été envahie par la peine. J'avais eu du mal à le reconnaître, tellement qu'il avait changé, ça m'avait vraiment brusqué. Quand les frérots me l'avaient dit, je n'aurai pas pensé que ça aurait été à ce point.

À l'époque, avec tous les frérots, on squattait la salle de sport, pour maintenir une bonne forme physique sans pour autant rentrer dans l'extrême, et donc Hûsin, il avait une assez bonne carrure, et ce jour-là, quand je l'avais revu, il était vraiment très maigre, il avait les joues creusées, et un visage vraiment très triste. Ça m'avait chamboulé.

On s'était installé et de là, il ne s'était pas passé grand-chose, à vrai dire. Durant tout le long, il avait eu la tête baissée, les yeux qui fixaient intensément le sol, et il y avait eu très peu de communication entre nous. Sur le moment, je n'avais pas trop fait attention, mais petit à petit, j'avais commencé à me poser des questions, mais je n'avais rien dit.

Je m'étais demandé si c'était moi le problème, s'il avait été comme ça qu'avec moi, ou avec tous les autres aussi. J'avais commencé à me poser pas mal de question, par rapport aux sales choses qui avaient tourné sur moi, à un moment. J'avais commencé à faire le lien et j'avouerai que ça m'avait assez perturbé. Ça m'avait vraiment froissé.

Il y avait quand même eu des échanges entre nous, mais je ne l'avais pas senti prêt à me parler. Sûrement que je m'étais fait des idées, parce que ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu et que du coup, le revoir dans ces conditions, ça m'avait fait psychoter, et ça m'avait amené à me poser des questions, mais ça ne m'avait pas plu du tout.

Il n'avait fait aucun effort, alors que j'avais fait toutes les démarches nécessaires et que je m'étais déplacé de bon cœur pour aller le voir, mais mahlich, je n'avais rien laissé transparaître, malgré que ça m'avait vraiment froissé et je n'avais eu qu'une envie, ça avait été de repartir. J'avais essayé de détendre l'atmosphère, mais rien n'y avait fait.

Lorsqu'ils l'avaient fait sortir du box, il y avait eu plusieurs sentiments qui s'étaient mélangés. J'avais clairement été dégoûté et déçu que ça se soit déroulé de cette façon-là, mais j'avais également été soulagé parce que j'étais enfin allé le voir et que c'était désormais fini, donc même si je ne voulais plus y retourner, j'y étais allé au moins une fois.

Une fois qu'ils l'avaient fait sortir, ils m'avaient fait sortir, puis j'étais reparti. J'étais retourné chez Ines, et je m'étais posé au calme, tellement que ça m'avait retourné. Je ne saurai même pas expliquer avec de bons mots, ce que j'avais véritablement ressenti après ça, mais une chose est sûre, ça ne m'avait vraiment pas fait de bien du tout.

Le fait de l'avoir revu, ça m'avait fait penser à Nourredin Allahi rahmo, mais aussi à Houssam et plus particulièrement à Zyam, avec qui j'étais en froid, et le tout réuni m'avait fait penser à Yazid et Marwan Allah yahram, et de là, chose qui est vraiment rare venant de ma part, j'avais fait le premier pas et j'avais proposé à Zyam, que l'on se voie.

Dans un premier temps, j'avais tenté de l'appeler, mais il ne m'avait pas répondu, donc je lui avais laissé un message, en lui proposant qu'on se voie, et quelques minutes après, il l'avait ouvert et il m'avait laissé un vu, donc je n'avais pas lâché l'affaire, et je lui avais renvoyé un message, pour savoir s'il s'était décidé, mais il m'avait retapé un vu.

Au bout de quelques appels amnése et deux vus, j'avais fini par lâcher l'affaire. J'avais eu le gelb très lourd, par tout ce qu'il s'était passé, mais j'avais laissé les choses se tasser et j'étais allé faire ce que j'avais à faire, puis finalement, j'étais tombé raide. C'était des choses qui ne faisaient que s'accumuler et qui me bouffait le crâne comme pas possible.

C'est seulement dans la nuit, qu'il avait essayé de me joindre, mais moi, je n'avais pas accepté ce qu'il avait fait, donc j'avais décidé de faire ce que je fais de mieux, c'est-à-dire l'amnése. J'avais lu quelques messages, et il y en avait eu un, dans le style de «Si tu me donnes une réponse now, je viendrai jusqu'au Sévigné, pour qu'on parle».

Je prends très rarement l'initiative de faire le premier pas, mais quand je le fais, c'est vraiment qu'il y a quelque chose au fond de moi qui m'a poussé, donc ce jour-là, tout ce qui s'était passé m'avait poussé au premier pas, mais il m'avait amnése à plusieurs reprises, donc une fois qu'il avait tenté de me joindre, c'était le vent qu'il s'était tapé.

Je ne m'étais même pas pris la tête avec tous les messages qu'il envoyait à la chaîne, j'avais coupé mon portable et j'étais retombé raide. Le lendemain, en me levant, j'avais rallumé mon portable, et tous les messages avaient défilé. Il avait dosé durant toute la nuit, en m'envoyant tout plein de choses, notamment des fackin longs messages.

Une fois avoir lu tous les messages qu'il m'avait envoyés, je n'avais même pas su quoi faire. Je lui avais simplement donné une réponse un peu déconnecté, en lui demandant ce qu'il voulait. Très rapidement, il m'avait dit qu'il voulait qu'on se voie, pour échanger sur ce qui n'allait pas, donc finalement, il était venu jusqu'au Sévigné.

Je n'avais pas eu l'envie, parce qu'il m'avait mis les nerfs, mais j'avais tout de même accepté, parce que j'avais toujours les visages de mes frérots et notamment Yazid et Marwan Allah yahram, qui me passaient en tête, et ça me rappelait le fait qu'à tous moment, l'un de nous pouvait clamser, donc notre situation n'était vraiment pas raisonnable.

Dès qu'il était arrivé, il m'avait rejoint au Sévigné et on était allé s'installer en dessous l'arbre. Dès que je m'étais posé, j'avais attendu qu'il parle, parce que je n'avais pas su quoi dire sur les premiers mots. J'avais ressenti un changement venant de lui, donc ça avait fini par me bloquer et je ne savais plus tellement quoi dire ni même quoi faire.

- Zyam : Je voulais qu'on se voie cette nuit.
- Moi : Tu sais quoi ? Je ne préfère même pas répondre, parce que c'est un coup à ce que ça parte en vrille là.
- Zyam : Si on est ici, c'est pour quelle raison ?
- Moi : Tu te rends compte de ce que tu me dis là ? Je t'ai appelé à plusieurs reprises, je t'ai laissé des messages, mais la seule chose que tu as trouvé à faire, c'est de me mettre amnése, et là, tu me dis ça ?
- Zyam : Je n'ai pas su quoi faire sur le moment, mais je comptais venir jusqu'ici. J'ai répondu après.
- Moi : Hier soir, j'étais mal et j'avais ressenti le besoin de te voir pour que l'on puisse échanger sur des choses qui me prennent le crâne, mais tu as préféré me laisser des vus. Oh, j'ai mis ma fierté de côté zeh.
- Zyam : J'ai fini par te donner une réponse, mais sur le moment, je n'avais pas su quoi faire. C'était par rapport à quoi ?
- Moi : Je suis encore mal, mais l'envie m'ait passée, c'était hier, que je voulais qu'on échange. J'ai l'impression que plus les mois et les années passent, plus je me retrouve seul.
- Zyam : Tu n'es pas seul. Ça arrive qu'il y aille des tensions entre nous, mais on sera toujours là pour toi. Ce qu'on ressent pour toi frérot, ça ne changera pas.
- Moi : Ne me dit pas ce genre de choses, seulement, j'ai l'impression d'être seul, mais bon, ça ne me dérange pas. C'est un simple constat que je fais.
- Zyam : Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
- Moi : Parmi tous mes frérots, la plupart m'ont laissé, soit parce qu'ils sont enfermés ou qu'ils sont décédés Allah yahram, sinon pour les autres, soit ils ont finis par changer de comportement, ou ils me l'ont fait à l'envers.
- Zyam : Emir, arrête de t'épuiser à penser à ceux qui te l'ont fait à l'envers, ils ne méritent même pas une seule pensée. Tu es en train de te rendre mal pour des sous-merdes, et ça me rend vraiment dingue.
- Moi : Je n'y pense même pas, je suis simplement en train de faire un constat de tout ça. Hassoul, laisse tomber.
- Zyam : Oui, donc tu y penses. Pour ce qu'il en est de ceux qui ont changé de comportement, j'espère que tu ne m'inclus pas dedans, parce que je n'accepterai pas ça.
- Moi : Bien sûr que si, tu as énormément changé. J'ai été surpris quand on a parlé ensemble il y a quelques jours, je m'étais demandé avec qui j'étais en train d'échanger.
- Zyam : Ça a été un gros malentendu et très clairement, je m'en veux. J'étais un peu sous pression dû au mariage et à ce qu'il s'était passé, mais en aucun cas, j'ai voulu te froisser.
- Moi : Peu importe si c'était un malentendu ou non, je n'oublierai jamais cette discussion. Il peut y avoir de la tension entre nous, donc ce n'est pas ça qui m'a brusqué en soit, c'est vraiment les mots que tu avais utilisés.
- Zyam : Je m'en veux vraiment, surtout si tu penses ça. Ça fait des années que tu es dans une négativité affolante, ça fait tellement longtemps qu'on ne t'a pas vu le sourire aux lèvres. Tu es constamment dans un état second, soit sur les nerfs, soit au plus bas, et forcément, on a souvent du mal à gérer ça, et ça peut finir sur des malentendus.
- Moi : Ouais sûrement, mais du coup, ces malentendus me poussent à l'éloignement. Actuellement, je n'ai plus rien à voir avec vous tous.
- Zyam : Bien sûr que si Emir. On est tous à fond dans nos projets, même toi finalement, mais malgré ça, tous les frérots, Houssam et moi-même, on cherche toujours à prendre de tes nouvelles, parce qu'on te considère toujours autant, et même plus qu'avant, malgré que tu nous amnése énormément.
- Moi : Je viens de te dire que ce sont tous ces malentendus qui me poussent à l'éloignement. C'est quoi que tu ne comprends pas dans ça ?
- Zyam : Tu as vu, tu montes toujours en pression pour rien ? Hassoul, c'est quoi la raison qui t'a poussé à m'envoyer un message ? Je ne m'y étais pas attendu.

Toutes ces dernières choses qui s'étaient passé, m'avaient vraiment achevé. Durant cette période, la haine m'avait clairement envahie et je ne lésinais plus sur rien du tout, tellement que j'avais été mal. Comme il avait pu me dire, soit j'étais envahie par la haine, soit par la tristesse, ou bien les deux, et ils avaient souvent eu du mal à me suivre..

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top