● 106

Tous ces changements, ça avait fini par me faire du bien. Certes, j'avais mis du temps à le ressentir, mais à cette période, ça avait commencé à se poser. Je ressentais quelque chose de fort au fond de moi, belek par le fait que je m'étais éloigné du mauvais, et que je priais chaque jour, plus des supplémentaires quand j'étais mal.

Ce que je ressentais au fond de moi, c'était des choses que je n'avais jamais ressenties auparavant, et ça faisait vraiment du bien ça. J'avançais sereinement, en essayant de changer toujours plus, mais malheureusement, il y avait toujours des choses, à me faire péter un câble, qui se posaient à nouveau, et qui foiraient tout, shit.

J'essayais à chaque fois de me contenir face à toutes ces choses, mais ça m'arrivait d'avoir les nerfs très tendus. Certes, je me suis énormément calmé, et ma façon de réagir face à ces choses à littéralement changé, par rapport à avant, mais comme tout le monde, ça m'arrive encore de voir rouge, et de vouloir tout retourner.

À l'époque, j'étais vraiment une galère et c'était très compliqué de me supporter. Je ne faisais aucun effort, j'étais toujours dans un état pitoyable dû aux fortes doses, je m'emportais pour tous et à la fois pour rien, et je faisais toujours la gueule, et à force, les gens n'osaient plus me parler, ou ne savaient plus comment s'y prendre.

À ce jour, c'est bien plus différent. Je ne changerai jamais la personne que je suis et que j'ai toujours été, donc c'est pour cette raison, qu'il m'arrive encore de voir rouge, surtout quand je suis dans des périodes de descentes, ou quand, il y a des choses qui me déplaises, mais hormis ça, je suis bien plus apaisé comparer à, il y a quelques années.

Sur cette période, j'allais plutôt bien, mais c'est vrai que les dernières choses que j'avais apprises, concernant le groupe de Massinissa, ça m'avait un peu fait claquer le nerf, mais j'avais essayé de trouver des solutions sans vriller, mais finalement, Krim et Hocine, m'avaient littéralement achevé, et j'avais commencé à redevenir très nerveux.

Whatever, une fois que j'étais rentré, j'avais essayé d'expliquer les choses à Ines, sans que l'on s'emporte. Je lui avais tout dit, où est-ce que ça s'était passé, avec qui, et pour quelle raison. En parlant calmement, et en expliquant bien les choses, ça passe toujours mieux, donc dès qu'elle avait compris, on était passé à autre chose.

Suite à ça, j'étais descendu afin de me poser seul, parce que j'en avais ressenti le besoin. Je n'avais vraiment pas été bien ce soir-là, et j'avais eu du mal à reprendre. J'avais ressenti pas mal de choses au fond de moi, qui avaient été très désagréables, et qui m'avaient vraiment dérangé. J'avais été dans une très forte incompréhension.

Je ne saurai pas expliquer véritablement les sensations que j'avais ressenties, mais ça avait été très fort, et ça m'avait pris de l'intérieur. Ça l'avait tellement été, et j'avais tellement été dans un état que je ne pourrai décrire, que j'en avais eu la gorge nouée, jusqu'à en avoir du mal à respirer. J'avais eu les yeux rougis par la haine, d'un coup.

Ça avait duré un sacré long moment, mais j'avais essayé de prendre sur moi, malgré tout. Très honnêtement, quelques mois auparavant, j'aurai enchaîné les grosses doses sans compter, mais là ça avait été complètement différent. En attendant, j'étais allé m'allonger sous un arbre, j'avais fermé les yeux, et j'avais pris mon mal en patience.

Je ne consommais plus rien du tout, mais c'était parce que je n'avais plus rien de tout ça, parce qu'il fallait que j'avance sans ces mauvaises choses. Si j'en avais eu, et même ne serait-ce qu'un peu d'herbe, j'aurai tué un spliff en quelques taffes, pour tenter de me faire partir ailleurs, et ça, c'est indéniable, mais je n'avais plus rien.

Mon mental avait vraiment été strong à cette période, parce que malgré l'envie, je n'avais jamais cherché à reprendre contact en tête/tête avec des shiteux qui auraient pu me dépanner, et pourtant, ce n'était vraiment pas ce qu'il manquait. J'étais encore en contact avec beaucoup du milieu, et j'aurai pu, mais je ne l'avais pas fait.

Sur le moment, j'avais tenté de relâcher la pression autant que je pouvais, puis par la suite, j'avais commencé à répondre à tout ce que j'avais reçu, et c'est à ce moment-là que j'avais remarqué que Zyam avaient tenté de me contacter à plusieurs reprises, et en lisant mes messages, j'avais vu le sien, où il me demandait de le rappeler.

J'avais été assez réticent quand j'avais vu ça, parce que je ne savais pas vraiment comment il allait réagir. Sur son message, il n'avait rien laissé paraître, il m'avait seulement dit de le rappeler, une fois que je serai disponible, donc c'est vrai que j'avais un peu retardé l'appel, parce que je ne m'étais pas senti prêt à entendre ce qu'il allait dire.

J'avais été assez honteux, et je m'en étais énormément voulu de ce qu'il s'était passé, de ce que j'avais fait, et même de ce qu'on avait fait, parce que je n'avais pas donné raison aux autres, et plus particulièrement à Krim et Hocine. Ils avaient tapé dans des sujets qui m'avaient froissé, donc j'avais complètement vrillé, indéniablement.

La première chose qu'il avait faite, quand il s'était passé tout ça, ça avait été de me retirer de la foule, et de me prendre dans ses bras pour me calmer, et je m'en rappellerai toujours, il y avait mis toute sa force pour ne pas que je puisse me dégager, mais quand il avait vu que j'étais en train de bouillir et m'en prendre à lui, il m'avait aussitôt lâché.

Ça avait été son mariage, il était appelé à la salle, il avait eu des choses à faire, autre que de tenter de calmer une bande de cons qui étaient en train de s'accrocher, dans la rue en face, et pourtant, il avait été présent, et il avait tout tenté pour me calmer, et apaiser les tensions, comme un vrai frérot qui veut le bien de son frère, finalement.

C'est vrai que je m'étais demandé, qu'elle avait été son état d'esprit, au moment où il avait tenté de me joindre. Lorsqu'il y avait eu l'altercation, il n'avait pas cherché à comprendre, et il avait tout de suite tenté de me sortir de ça, pour mon bien, mais avec du recul, c'était fort possible qu'il ne pensait plus du tout pareil. J'avais été assez gêné.

Je m'étais complètement retourné le crâne, en cogitant sur pas mal de choses, et en me posant énormément de questions sur ça. Finalement, je l'avais rappelé, parce que je n'aurai jamais pu me permettre de l'amnése. Il m'avait recontacté, en clair, il avait fait le premier pas, alors que c'était moi qui aurai dû, de par ce que j'avais fait.

J'avais fini par l'appeler, pour avoir cette fameuse discussion, qu'on n'aurait pas pu éviter, de toute façon. Dès qu'il avait décroché, il m'avait aussitôt demandé de passer chez lui, parce que sa femme était chez sa famille, donc j'étais parti me préparer et je l'avais rejoint. Peu importe ce qu'il pensait, au moins il y avait encore un contact.

Ça avait été assez gênant, et je n'avais pas su quoi faire, ni quoi dire, ni même où me mettre. Je m'étais posé avec lui, et comme à chaque fois, il y avait eu un gros blanc de quelques minutes, où on se regardait sans rien se dire. J'avais attendu qu'il entame la discussion, parce que je n'avais pas su quoi dire sur le moment.

- Zyam : Tu n'as rien à dire ?
- Moi : Et toi alors ?
- Zyam : Tu es grave, wAllah. Eh, rassure-toi, je n'attends aucune excuse, donc tu n'auras pas à froisser ta fierté pour moi, comme tu as souvent l'habitude de dire, mais je ne sais pas, explique-moi juste pourquoi tout ça, sah pourquoi ?
- Moi : Ne commence même pas à me sortir des choses comme ça. Eh, je n'ai pas voulu que ça finisse comme ça, ne croit pas que j'ai fait exprès parce que c'était ton mariage, non. J'aurai voulu que ça passe autrement, mais malheureusement ça s'est passé comme ça.
- Zyam : Emir, tu veux que je le prenne comment ? J'en parlais depuis tellement longtemps, et je la voulais ta présence, autant que je voulais celle de Houssam, et que j'aurai voulu celles de Hûsin et Nourredin Allahi rahmo. J'étais tellement farhan, quand je t'avais vu, et lorsque les frérots étaient venus me prévenir de ce qu'il se passait dehors, en me disant que tu faisais partie du lot, wAllah ça m'a fait mal. Je me suis dit «Mais putain, il joue à quoi lui encore ? Pourquoi il ne s'arrête jamais ?»
- Moi : Arrête de dire ça, ça me rend nerveux, et ça me donne envie de tout casser là. Si Hocine et Krim, n'avaient pas été là, il ne se serait pas passé tout ça. Pour moi, s'ils sont venus à ton mariage, ça n'était certainement pas pour toi. Ils savaient que j'allais venir, parce que tu es mon frérot de toujours, donc ton invitation a été une aubaine pour eux, parce que ça allait être le seul moyen de pouvoir m'approcher à nouveau. Ils ont profité de ce moment, pour me chercher, me mettre sous pression, et me froisser.
- Zyam : Tu penses ça toi ? Ok, j'ai peut-être été con de les faire venir alors, mais pour moi, ça avait été logique qu'ils soient présents. Il y avait tous les frérots, et de ce que je pensais, ils en faisaient partie aussi, mais je pense m'être trompé, d'après ce que tu dis. Tu aurais dû venir me voir pour me prévenir, et nos familles, ainsi que moi-même, on aurait trouvé une solution pour les faire partir.
- Moi : Ça n'aurait servi à rien, parce qu'ils avaient déjà parlé, donc même si je t'avais prévenu, j'y serai retourné pour casser mon tête, et puis même, on était dans la rue, donc vous auriez voulu virer qui. Explique-moi ?
- Zyam : On les aurait bloqués dans le parking, et on aurait appelé les hnouchs pour qu'ils se fassent embarquer. Vous auriez tous évité les coups, et tu aurais évité la garde à vue.
- Moi : Je comprends mieux la situation maintenant, c'est vous qui avez appelé les hnouchs. Très bien, c'est bavon, je te félicite de ne pas m'avoir mis au courant. Hassoul, je t'ai dit que dans tous les cas, j'aurai cherché à casser mon tête, parce que j'ai été froissé de ce qu'ils ont dit, donc khlass.
- Zyam : C'était pour calmer la situation, parce que c'était parti beaucoup trop loin. Les coups venaient de partout, ça ne s'arrêtait plus, et il y en avait qui étaient en sang, et étant donné qu'aucun de vous nous écoutaient, on a été comme obligé d'appeler. Emir, il faut vraiment que tu apprennes à te contenir, et que tu changes ça, parce que c'est trop là.
- Moi : Qu'est-ce tu me fais là frérot ? Oh, on ne s'est pas vu depuis un bail, et tu ne le sais pas toi, comment j'ai changé beaucoup de choses, donc ne commence pas à jacter pour rien, parce que ça c'est des choses qui me font vriller.
- Zyam : Je ne cherche absolument pas à ce que l'on s'embrouille Emir, vraiment, mais je te réponds selon ce que j'ai vu.
- Moi : Tu n'as rien vu, et comme je t'ai dit, on ne se voit plus vraiment, donc tu ne peux pas te permette de jacter. J'ai changé sur certaines choses, je me suis calmé, et je suis apaisé, mais comme tout le monde, ça m'arrive de voir rouge, quand il y en a qui se permettent de me froisser et de froisser les miens, donc tu ne peux pas te permettre de me dire ça.
- Zyam : Tu es mon frérot de toujours, et ce que je te dis, c'est pour ton bien, parce que ça me fait mal de toujours te voir dans ces états. C'est un travail sur toi qu'il faut que tu fasses Emir.
- Moi : Pourquoi tu as changé comme ça Zyam ? J'ai l'impression de parler avec quelqu'un qui ne me comprends plus, mais surtout qui ne m'écoute pas.
- Zyam : Je n'ai pas changé et je ne changerai jamais mon frérot. Je serai toujours là pour toi, autant que tu l'as été, et que tu le seras pour moi, je n'en doute pas, simplement, comme je t'ai dit, je te réponds selon ce que j'ai vu et mes ressentis.
- Moi : Je t'ai dit que j'ai changé sur pas mal de choses, mais que ça peut arriver à tout le monde, de perdre patience sur des choses, mais tu continues à blâmer. C'est bon, laisse tomber.
- Zyam : Tu montes en tension tout seul là. Sah, c'est quoi ces sauts d'humeurs ? Tu as vraiment arrêté la drogue ou bien ?
- Moi : Allez, j'abandonne, tu es devenu trop con pour me comprendre.

Ça m'avait vraiment fait quelque chose au fond de moi, le fait qu'il avait réagi comme ça. Ses réactions et sa façon d'être face à moi, ça m'avait vraiment brusqué. Je m'étais levé, prêt à repartir, parce que je ne supportais plus d'être avec lui, mais il m'avait tiré par le bras, et il m'avait demandé de rester, afin d'apaiser les tensions.

Ça vous est sûrement déjà arrivé. Avoir une haine immense qui vous envahie, une sensation de chaleur qui vous traverse le corps, les nerfs qui se contractent jusqu'à claquer, voire trembler, et ne plus réussir à se calmer, en ayant envie de taper sur tout ce qui passe. Ça m'arrive encore des fois, mais surtout, ça m'était arrivé ce jour-là.

Ça m'avait mis en haine, et d'autant plus, parce que ça avait été Zyam, mon frérot depuis tout petit. Ça aurait été quelqu'un d'autre, je n'en n'aurai eu rien à faire, vraiment, mais pas mes sah de toujours, c'est impossible. Cette nuit-là, je ne l'avais vraiment pas reconnu mon frérot, et je m'étais demandé, pourquoi il réagissait de cette façon.

- Zyam : Tu es fou toi, tu ne pars pas comme ça alors qu'on vient de s'arracher. Moi, je veux juste comprendre les choses.
- Moi : Tu ne m'écoutes vraiment pas... Depuis tout à l'heure, je m'efforce à t'expliquer les choses, mais la seule chose que tu fais, c'est de blâmer sans savoir. Oh, ça crache son venin sur Nina, alors qu'elle ne demande rien, si ce n'est qu'on lui foute la paix, donc indéniablement, ça me fait monter en pression, mais c'est moi le fautif ? Zahma «Emir, tu devrais calmer ton nerf, c'est plus possible» Putain, mais j'ai envie de les calmer sur toi mes nerfs.
- Zyam : Tu ne me l'as pas dit ça, si tu me l'avais dit, j'aurai compris pourquoi tu es comme ça.
- Moi : Ce n'est pas question de ça, on s'en fiche de savoir ça. Peu importe la chose, ça aurait été pareil, je ne me fais pas marcher dessus. Je t'explique les choses depuis tout à l'heure, en te disant bien, que j'ai changé sur pas mal de choses, même si je ne changerai jamais l'homme que je suis et que j'ai toujours été, et donc que ça arrive de voir rouge pour diverses raisons, mais tu as l'air de t'en foutre, et de dire le contraire. Tu veux que je le prenne comment ça ?
- Zyam : Eh je n'ai pas dit ça. Seulement, comme tu l'as toi-même dit, on ne se voit plus vraiment, donc tes changements, ce n'est pas ce qu'on remarque dans un premier temps, d'autant plus, qu'avec tout ce qu'il s'est passé, tu as l'air d'être sur les nerfs, donc non, je ne le vois pas là. Tu comprends ?
- Moi : Bien... J'ai l'impression qu'on ne se comprend plus, et qu'on s'embrouille de plus en plus, donc tu sais quoi ? Je vais repartir, et on se reverra une prochaine fois in shâ Allah.
- Zyam : Si tu tiens vraiment à repartir, je ne vais pas t'en empêcher.

Ce n'était pas la première fois que le ton montait entre nous, donc j'avais préféré couper court à tout ça avant que ça finisse mal. Il était dans une belle période, et il était en train de vivre quelque chose de beau, donc ça n'était absolument pas le moment pour ça. J'étais reparti chez Ines, et j'avais fait ce que j'avais à faire, tout en cogitant again and again.

Anyway, pour ce qu'il en avait été du reste, ça avançait tranquillement. On était toujours sur nos recherches de toits, et on avait eu des dates pour des visites. C'était vraiment ce que j'attendais le plus, parce qu'il fallait absolument qu'ils partent de là-bas. J'en avais espéré beaucoup de ces visites, je ne voulais pas que ça s'éternise.

Sinon, en ce qui concernait le parloir avec Hûsin, j'avais enfin eu une date. Quand j'avais reçu la nouvelle, j'avais été dans un état de fou, tellement que ça faisait longtemps que j'avais attendu ça. Depuis tout ce temps, j'entendais les frérots dire qu'ils été allé le voir, et moi, j'étais toujours là, à me dire que je n'y étais toujours pas allé.

Cette fois si tout avait été fait, et la date m'avait été donnée. J'allais le voir peu de temps après, et sur le moment, ça m'avait fait déprimer, parce que je m'étais mis à repenser au passé, à ce que j'avais vécu avec lui, aux derniers rapports tendus qu'on avait eu, et ce qui avait été dit sur moi, comme quoi que j'étais fautif de son incarcération.

Forcément, ça m'avait rendu farhan, parce que j'allais le revoir, mais ça m'avait fait remonter beaucoup de souvenirs, et pas que des bons, donc forcément, j'avais été en déprime par rapport à ça. Sa place devait être, et doit être à nos côtés, sincèrement, il ne mérite clairement pas ce qu'il lui est arrivé, et ça reste toujours aussi dur.

On ne sait pas le fin mot de l'histoire, donc en clair, on ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé, et pourquoi il a pris douze ans en pleine face, mais Hûsin, c'est notre frère depuis tout petit, on le connaît très bien, et jamais il aurait pu faire quelque chose de hard. Ces douze années de jail, lui sont tombées dessus injustement.

Ses frères et sœurs, ils n'ont jamais voulu nous dire les choses. Quand j'avais parlé avec Jihad, il m'avait dit, qu'il me ferait part de l'évolution de tout ça, mais finalement, je m'étais rendu compte qu'il n'en avait pas eu l'envie, donc j'avais respecté son choix, et je n'avais pas forcé les choses, parce que je ne suis pas du tout de ce genre.

En tout cas, j'avais eu beaucoup d'appréhension sur le fait de le revoir. Je m'étais imaginé beaucoup de choses, parce que d'après les dires de mes frérots qui l'avaient déjà vu, Hûsin était devenu méconnaissable, et son changement les avait littéralement choqués. J'appréhendais énormément de l'avoir à nouveau, en face de moi..

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