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Avant même que j'en place une, ils s'étaient mis à me poser des questions. La dernière fois que j'avais parlé avec Zyam, j'avais essayé plus ou moins de lui faire comprendre que j'étais en train de m'éloigner progressivement du sale, sans trop m'étaler sur le sujet, mais pourtant, ils pensaient encore que j'étais à fond dedans.

Dans un premier temps, j'avais stoppé les doutes, qu'ils avaient eus concernant ça, en leur disant clairement que j'avais lâché toutes ces choses-là, parce que j'avouerai que ça m'avait fait heja, le fait qu'ils pensaient que j'étais encore dans tous ces mauvais délires. Suite à ça, les questions avaient commencé à s'enchaîner.

Ils m'avaient posé tellement de questions, et ce qui avait été le plus fou, c'est que pour la plupart des questions, ils ne m'avaient pas laissé le temps de répondre, ils avaient enchaîné sur tellement de choses. Ils m'avaient vraiment rendu fou, ce jour-là. Je n'avais eu qu'une envie, c'était qu'ils se taisent, et qu'ils me laissent finir.

«On te connaît bien kheyou, donc quand tu dis éloigner, c'est de quelle manière pour toi ?» «Tu t'es éloigné de ces mauvais délires, c'est bien, mais est-ce que tu es resté en contact avec des gens du milieu ?» «Tu continues de consommer, ou alors même ça, tu as arrêté ?» «Qu'est-ce qui t'a poussé à t'en éloigner, et tu comptes le rester ?»

Dès qu'ils avaient commencé, ils ne s'étaient pas arrêtés, et ils m'avaient clairement donné mal au crâne, mais d'une puissance phénoménale. C'est tous des choses, qu'ils me demandaient assez souvent, notamment par message, mais c'est vrai, que j'avais tendance à les amnése, parce que ça me gonflait très sérieusement tout ça.

J'avais fini par tout leur expliquer une bonne fois pour toute. J'avais été très sincère avec eux, en leur disant clairement, que ça faisait un moment que je m'étais éloigné de tout, et plus particulièrement du milieu de la drogue, chose sur laquelle ils avaient le plus demandé, parce que ça faisait longtemps déjà, qu'ils voulaient que j'arrête.

Je ne leur avais absolument rien caché, et je leur avais même fait part du fait qu'il m'arrivait encore d'échanger avec quelques gars du milieu, mais en les rassurant, sur le fait que malgré ça, je n'étais pas retombé dedans, et que je faisais énormément jouer mon mental sur ça, pour ne pas retomber, et foirer tout ce que j'avais mis en place.

Je leur avais fait comprendre que j'avais pris conscience d'énormément de choses, bien plus qu'auparavant, et qu'à présent, j'avançais pour mes enfants et leur mère, et dans l'unique but de les mettre bien. Ils avaient fini par comprendre, de par ce que je leur avais dit, sur le fait qu'il y avait eu d'énorme changement comparé à l'époque.

Ils m'avaient dit «On s'en rappelle encore, quand tu étais à fond dans le sale. Tu étais constamment ailleurs, et sur les nerfs pour un rien, parce que tu consommais trop, du coup ça t'apportait toujours des bourbiers, et tu revenais toujours avec des cocards, etc. Tu as eu une longue période de bad, où on arrivait plus à te reconnaître.»

Ils avaient enchaîné sur tellement de choses «On imagine que ça fait peu de temps que tu as arrêté tout ça, parce que là à te voir, il n'y a pas tellement de changement par rapport à avant. Clairement, on dirait un cadavre, et ça fait trop de peine à voir. Ça va prendre du temps, avant que tu reprennes ne serait-ce qu'un peu de force.»

Ça allait me prendre du temps avant de reprendre sur la totalité, parce que j'avais été très touché par tout ça. Le mental en avait pris un très grand coup, mais physiquement aussi, il y avait eu énormément de changement, et je l'avais très bien compris quand ils m'avaient dit, qu'ils avaient eu l'impression d'être avec un cadavre.

Ils me connaissaient très bien, et ils savaient toutes les phases par lesquelles j'étais passé, et puis ce jour-là, je les avais prévenus que j'avais tout arrêté depuis un petit moment, donc ils savaient le tout, mais autrement, d'autres qui ne me connaissaient pas, la seule chose qu'ils pouvaient se dire, c'était «Ce mec est un fackin tox. Ça se voit.»

J'avais arrêté, et pour moi, je m'étais considéré comme un ancien tox, étant donné que je n'y touchais plus, mais j'avais encore la dégaine d'un vrai toxico, donc quand les gens me voyait, ils me regardaient toujours d'un air très confus, alors qu'alhamdulillah, j'allais toujours mieux qu'il y a un mois et demi en arrière. Ils ne pouvaient pas savoir.

La weed, pour la plupart des gens, ça leur fait prendre beaucoup de poids, parce qu'il y a une très grande sensation de faim, après en avoir consommé, et moi, la weed, ça avait été la première chose que j'avais consommé, mais j'avais fini par laisser ça de côté, pour des drogues dures, telles que l'extasy, l'héroïne, la cocaïne et toutes ces choses.

Donc contrairement à la weed, ce sont toutes des choses qui font perdre l'appétit, et donc en l'occurrence, qui font perdre énormément de poids, et qui indéniablement, affaiblissent la personne qui consomme ces choses, en plus du fait que ça rend extrêmement anxieux, vulnérable, instable, excité, agressif, dépressif, et j'en passe.

Avec le temps, ça avait fini par énormément m'affaiblir, et je l'avais clairement ressenti. Je n'avais plus du tout la même force physique que j'avais pu avoir avant de tomber dans les abîmes de la drogue. Ça avait laissé place à plein de choses, notamment à des troubles du rythme cardiaque, qu'il m'arrive encore d'avoir à ce jour.

Il m'arrive encore d'être hospitalisé et d'avoir des crises dues à toutes ces années de gavage. Le dernier arrêt cardiaque que j'ai eu, c'était il y a bientôt un an, le 7 avril, je m'étais fait opérer du fémur, suite à un accident, et pendant que j'étais endormi, j'en avais fait deux à la suite, mais alhamdulillah, je suis encore là.

Avant l'opération, j'avais parlé avec mon anesthésiste, et je lui avais fait part de mes problèmes de santé, et puis même, de toute façon, c'était noté, et de là, il m'avait dit qu'il prendrait soin de moi, et que tout serait à disposition et prêt au cas où il se passerait heja, et alhamdulillah, quand c'est arrivé, il a su, et ils ont su gérer aussitôt.

Anyway, donc pour ce qu'il en était de mon état physique, je le savais très bien que ça allait prendre du temps, mais finalement, le plus important était le fait que j'avais arrêté toute mauvaise consommation, le reste et notamment l'apparence physique, n'étaient que des détails, qui d'ailleurs, ne me dérangeait absolument pas.

Mon visage avait été marqué par tout ça, et ça se voyait encore énormément, de par mes joues creusées, mon teint très pâle, mes lèvres violettes, et mes yeux éclatés, mais sincèrement, je n'en avais eu strictement rien à faire, et ça avait été le dernier de mes soucis, très clairement. Ça les inquiétait, mais il n'y avait rien.

Avec le temps, les marques allaient s'estomper, donc je n'y avais clairement pas prêté attention à ça. On était resté un bon moment sur ce sujet-là, ça avait été l'une des premières choses qu'ils avaient voulu savoir, parce que ça leur avait toujours fait du mal, de me voir dans ces mauvais délires, donc ils avaient aussitôt voulu être rassurés.

On s'était étalé sur pas mal de sujet, et vers la fin, je leur avais exposé tout ce qu'il y avait eu de bon, en clair, tout ce qui avait changé. Je leur avais fait part du boulot que j'avais, et la manière dont tout ça s'était fait, mais également le fait que, j'avais repris la salah, et que je ne m'étais plus arrêté, et j'avais parlé aussi de Nouredy et les autres.

J'avais expliqué ce que ces gens m'avaient apporté, et tout ce que ça avait changé dans ma vie, par leur cause. J'avais essayé de positiver à fond, et les rassurer un maximum sur toutes ces choses, et suite à ça, je les avais sentis apaisé, parce qu'à présent, je n'étais plus proche de ces mauvaises choses, donc le risque avait clairement diminué.

À vrai dire, ils pensaient que désormais, j'étais écarté de tout risque, mais moi, je savais que ce n'était pas vraiment ça, donc j'avais fini par leur en faire part, également. J'étais revenu, sur plusieurs mois en arrière, pour qu'ils comprennent bien qui était qui, et ils avaient fini par comprendre que malgré ça, il y avait des gens qui me voulaient du mal.

Ça avait jeté un froid, et ça les avait mis sous pression. Après avoir joué dans ce genre de cour, il y a des choses qui nous restent collées à la peau, c'est indéniable, mais c'est vrai que dans un premier temps, ils n'y avaient pas pensé à ça. Ils avaient été partagés entre sa3ada w hazn, par le fait que j'avais arrêté, mais que des gens me voulaient du mal.

Comme j'avais fait depuis le début de la discussion, j'avais essayé de positiver un maximum, pour pas qu'ils s'inquiètent. Je leur avais fait comprendre que j'étais en train de tout gérer, en mettant en place les bonnes choses, afin que les mères, mais surtout Zaher, et son petit frère, qui allait prochainement arriver, soient à l'abri.

Dans la nuit, une fois qu'on avait bien échangé sur tout ce que l'on avait voulu se dire, et qu'on avait un peu rattrapé le temps perdu, Houssam et moi, on avait décidé de repartir. On avait salam Zyam, et on lui avait dit à la prochaine. On allait le revoir quelques jours après, si tout allait bien, et ça allait être pour son mariage, for suuuure.

En descendant, je m'étais posé un peu avec Houssam, parce que ça faisait un moment que l'on ne s'était pas revu, et contrairement à Zyam, on avait rarement pris l'habitude de se poser que tous les deux, afin de parler ensemble, donc on s'était accordé quelques instants, et puis vers la fin, j'avais essayé d'avoir des infos sur Zyam.

À l'époque, j'avais dit que je revaudrai à Zyam, le fait qu'il était venu avec moi, le jour où nous avions récupéré des gova chez Abdel, et je n'avais jamais eu l'occasion de le faire, par manque de temps, et surtout, avec tout ce qui m'était arrivé, donc vu que ça commençait à aller un peu mieux dans ma vie, j'avais enfin décidé de m'y mettre.

Peu importe ce que j'allais lui faire, ça allait être fait de bon cœur, et au-delà du fait qu'il m'avait accompagné ce jour-là, c'était aussi, parce que c'est mon frérot depuis tout petit, et qu'il compte énormément pour moi. Ça allait être un bon moyen de lui montrer que je tenais à lui, malgré ce qu'il pensait. Les actes, c'est mieux que les paroles.

Le jour où je lui avais dit ça, je l'avais pensé, et j'allais le faire parce que je n'ai qu'une parole, sauf que je n'avais pas eu d'idée, si ce n'était que de lui donner une somme conséquente, parce que je n'avais pas su quoi lui faire, mais bon, donné de l'argent en guise de cadeau, ça va trois secondes. Il faut savoir faire plaisir avec de vrais cadeaux.

J'avais voulu un beau cadeau pour mon frérot, Zyam, pas le simple fait de donner des bouts de papiers numérotés, en disant que c'est un geste comme un autre, et que c'est ça qui compte, non. Pour ma part, le fait qu'il allait se marier, ça m'avait pas mal aidé sur ce que je comptais lui offrir. Il avait juste fallu que je sache deux trois choses.

Qui n'accepterait pas un voyage comme cadeau, sérieusement ? J'avais eu l'idée sans trop me fouler, mais je savais d'avance que ça allait lui plaire. C'est pour cette raison que j'avais voulu savoir, auprès de Houssam, qui ne l'avait pas lâché depuis tout ce temps, s'il savait sur quelle période Zyam, était libre, pour que je puisse organiser les jours.

Il m'avait dit qu'il allait se renseigner, et que de là, on allait tout mettre en place. Ça m'avait fait plaisir de lui faire plaisir, même si à cette période, il n'en savait encore rien. Ce que je comptais faire pour Zyam, je m'étais toujours dit que j'allais le faire pour Houssam également. C'est ça une vraie amitié, donner sans compter et sans attendre en retour.

Une fois qu'on s'était bien expliqué sur tout, on était reparti. J'étais rentré chez Ines, et je m'étais un peu reposé avant d'aller au travail. Le matin, j'avais débuté ma journée tranquillement, en allant au boulot, et je n'avais attendu qu'une chose, ça avait été que la journée se finisse parce que je traînais tellement la nuit, que je n'arrivais plus à tenir.

Nouredy m'en avait fait part, la première fois qu'il m'avait parlé de ce travail, parce que ça lui arrivait souvent, et encore à ce jour. La sécurité, c'est ça, on peut enchaîner une grosse semaine très chargée, avec des heures de malades, et la semaine suivante, avoir quatre jours de repos, et plus, pour contrebalancer le tout. Il faut juste savoir tenir.

Ce n'est pas fixe, et les premiers temps ça avait été difficile, d'autant plus que je suis quelqu'un qui n3ess très peu, pas que je n'en ressens pas le besoin, mais simplement que je ne trouve pas le sommeil, bien que je suis très claqué, mais les pensées sont tellement prises, que ça finis sur de l'insomnie quatre jours par semaine.

Ça m'arrivait souvent, et encore un peu à ce jour, de m'assoupir au volant, et de reprendre conscience après m'être fait klaxonner de tous les côtés, mais avec le temps, j'ai réussi à m'y faire, et c'est beaucoup moins fréquent à présent alhamdulillah. Ce n'est qu'une question d'habitude, enfin de mon expérience personnelle.

Anyway, les jours passaient et c'était toujours la même routine, puis arriva le 12 mai, le jour du mariage de Zyam. Le matin, j'étais allé au boulot, et puis le soir, j'étais rentré chez Ines, pour me préparer, afin de rejoindre les frérots à la salle. Une fois sur place, j'avais vu Zyam et Houssam, dans un premier temps, puis le reste.

J'avais félicité Zyam et j'avais un peu échangé avec lui, puis par la suite, sa femme, et après j'étais allé parler à ses parents, puis j'étais parti m'installer avec tous les frérots, notamment quelques-uns que je n'avais pas revus depuis longtemps, dont ça m'avait fait plaisir, et très rapidement, j'avais remarqué qu'il y avait Hocine pas loin.

Dès que je l'avais vu, ça m'avait vraiment refroidi, parce que je ne m'y étais clairement pas attendu. C'était le mariage de Zyam, les gens qui étaient présents à son mariage, s'en étaient qu'il avait choisi, mais je n'aurai pas pensé au fait qu'il allait accepter la venue de Hocine, mais bon. Ça m'avait tellement refroidi, que ça m'avait bloqué.

J'étais parti me poser à une table, et je n'avais pas bougé une seule fois. Rien que de le voir, ça m'avait donné de l'urticaire aiguë ga3, il m'avait insupporté, mais d'une force incommensurable. J'avais essayé de me faire discret durant toute la nuit, en évitant de montrer que j'étais sous pression. Les frérots venaient me voir et me parler.

En y repensant, ça faisait un moment que j'avais quitté le 19ème, et que je n'y étais pas retourné pour me poser, car quand j'y allais en furtif pour aller chercher heja, j'évitais le plus possible de me faire voir, et je reprenais directement la gova, sauf quelques fois, exception, et donc du coup, il y avait eu pas mal de frérots qui avaient commencé à jacter à fond.

La dernière fois que ça avait parlé de moi là-bas, c'était lorsqu'ils avaient appris que j'avais eu des enfants, et du coup, ils en avaient profité ce jour-là, parce que j'avais été présent avec eux, et qu'ils savaient que je n'allais pas bouger, du moins pas aussi tôt, parce que c'était le mariage de mon frérot et que je n'allais pas partir comme ça.

Ils avaient commencé à faire du boucan, et ça m'avait fait monter en pression, parce que je n'avais pas voulu ça, et d'autant plus lorsque Hocine m'avait aperçu au loin, parce qu'au début, il ne savait pas que j'étais présent. J'avais fini par sortir à l'entrée, avec des frérots qui n'avaient pas été là par curiosité, mais juste pour discuter.

Très sincèrement, la pression, elle avait été très élevée cette nuit-là, mais ça n'avait pas été voulu, et même si j'ai pu me calmer avec le temps, ça m'arrive encore par moment. J'avais été posé avec quelques frérots, et finalement, je m'étais retrouvé à fumer un gros pétard avec eux, alors que jusqu'à présent, j'avais réussi à rester sobre.

Je ne saurai même pas expliquer pourquoi ce jour-là, j'en étais venu à consommer. Ça avait été de l'herbe, donc quelque chose de très lège, comparé à la poudre et aux capsules que j'avais pu consommer à l'époque, mais j'avais quand même merdé. Dès que j'avais pris conscience de la connerie, je m'étais aussitôt arrêté.

Quand je n'étais pas bien, je consommais. Quand j'étais sur les nerfs, je consommais. Quand j'étais fatigué, je consommais, en clair, j'avais toujours eu de bonnes raisons pour consommer, mais alhamdulillah, avec le temps, je m'en étais détaché, mais malheureusement ce jour-là, j'avais faibli, alors que j'avais réussi à tenir depuis.

Heureusement, au bout de quelques taffes, j'avais eu un déclic et aussitôt, j'avais donné le pétard à mon frérot, parce que ce n'était clairement pas ce que j'avais voulu faire, de faiblir comme ça, même si, j'avais eu une terrible envie de consommer, indéniablement. J'avais très rapidement pris sur moi, et j'avais laissé toutes ces choses de côté.

Les minutes passaient, et on était toujours assis dehors, à parler ensemble, puis par la suite, Zyam meskin, était venu nous voir, pour nous dire de rentrer avec tout le monde, donc il y avait la plupart des gens qui étaient rentré, mais moi, j'étais resté dehors avec des frérots, parce que je n'avais plus envie d'être à l'intérieur, ga3, je voulais repartir.

C'était le mariage de mon sah, donc je ne m'étais pas permis de repartir, mais je m'étais permis, au moins, de rester à l'entrée, puis par la suite, il y avait des frérots qui étaient ressortis, mais aussi Hocine et Krim, donc je m'étais éloigné, parce que Hocine me regardait avec insistance, et ça avait commencé à me faire monter en pression.

Il ne s'était pas arrêté, et ça avait commencé, à tous nous mettre sous pression. Il y avait des frérots qui lui avait demandé ce qu'il cherchait, parce qu'en plus de nous regarder, il ne faisait que de parler, mais on ne comprenait pas ce qu'il disait, et à un moment, il avait fait le tour, il s'était rapproché de nous, et sans gêne, il s'était permis de..

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