● 089

Ce n'est pas que je ne publierai plus pour le moment, loin de là, mais ce sera bien moins qu'avant. Vous avez pu remarquer depuis quelque temps que les parties mettent un peu plus de temps à arriver.

Il m'arrive des choses en ce moment, qui font que je n'ai plus réellement de temps pour poster. Sûrement que vous allez vous dire « Mais vous avez juste à appuyer sur le bouton "publier", en quoi ça prend du temps ? » Non, car certes, toutes les parties sont écrites depuis bien longtemps, mais elles sont dans mon mémo sur une autre application, du coup ça prend du temps de tout remettre ici, relire les parties, reformer les phrases mal écrites, corriger un maximum de fautes, etc. Car oui, nous avons été plusieurs sur l'écriture de ces parties, il y a eu des écritures différentes, donc les fautes de chacun à revoir, et c'est pour cette raison que c'est long à venir.

Je ferais en sorte de ne jamais prendre plus de deux semaines à publier, j'essayerai toujours de publier au moins une fois par semaine et si par la suite, je vois que je n'ai clairement plus de temps entre mon boulot, ma famille, mes enfants, ce qui m'arrive, etc. Je mettrai un terme à mes posts, en vous prévenant cash évidemment, pas comme j'avais pu le faire sur instagram auparavant, mais en attendant rien ne change, les posts continueront, ils mettront juste un peu plus de temps à arriver.

« Certaines personnes avec qui j'échange, me disent : Nouredy, Alseyn, ta sœur ou les autres peuvent publier à ta place. Hum, comment dire que... Ils ne sont pas à ma disposition. Ils peuvent publier, certes, mais temps que je n'aurais pas reformé et corriger un maximum ce qui avait été écrit à l'arrache, bah, ils ne peuvent pas, donc au final, ça revient à la même chose. »
________

J'étais allé chercher toute la marchandise que j'avais rangée en dessous le lit et je l'avais posé sur la table basse en face de lui. J'avais tout bien éparpillé partout, et c'est vrai, qu'à ce moment-là, j'avais été surpris de toute la quantité qu'il y avait. Je savais que j'étais dosé sur ça, mais pas à ce point. Ça m'avait un peu surpris sur le coup.

Ça n'avait jamais été sorti de cette manière, comme ça l'avait été ce jour-là, ça avait toujours été mis en gros tas dans des sacs, donc je n'avais jamais pu visualiser réellement tout ce qu'il y avait, et c'est là que j'avais pris conscience de tout. Tout ça, soit je l'aurait fini, soit je l'aurait vendu, en clair, je me serai tué avec toute cette quantité.

Tellement qu'il y en avait, je n'avais pas su pas quoi en faire. La quantité était vraiment un très gros frein dans le fait de m'en débarrasser. Je n'aurai pas pu laisser tout ça quelque part, parce que je me serai fait avoir à un moment ou à un autre. Il fallait que je sois réfléchi sur ça pour éviter de me mettre dans un énième bourbier.

Je n'avais pas eu d'idée si ce n'était de tout remettre à mes shiteux du 78. Je n'avais pas vu d'autre choix que de faire ça. Tout était bon pour que ça finisse comme ça, parce que déjà, j'allais le donner à des gens avec qui j'avais passé des moments de fou dans ce milieu, mais aussi parce que, ça n'allait pas être gâché. Ils allaient l'utiliser.

J'avais été intérieurement en rage de m'en débarrasser, parce que c'était moi qui avais tout fait pour me procurer tout ça, ça avait été grâce à mes contacts, et puis aussi, c'était du bon que j'avais, donc j'aurai voulu, moi, en profiter, mais je ne pouvais pas retourner en arrière. Il fallait que je me débarrasse de tout ça, rapidement.

Une fois que tout avait été mis sur la table et qu'il avait posé son regard dessus, il n'avait pas été bien. J'avais ressenti son dégoût rien qu'en le regardant. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait ça, d'ailleurs, il avait déjà été guetteur dans une affaire, grosse erreur de sa vie ça, mais depuis ça le dégoûte quand il voit toutes ces choses.

Il avait clairement dû se dire «Mais où est-ce que je suis tombé, avec quel mec j'ai décidé de poursuivre ?» Il s'attendait toujours à tout avec moi. Il était resté très longtemps à regarder tout ce que j'avais posé sur la table, mais il n'avait pas osé me regarder au début. Il avait dû penser à tellement de choses sur le moment.

- Nouredy : J'aimerai juste comprendre où est-ce que tu as eu tout ça ?
- Moi : Mon fournisseur.
- Nouredy : Tu n'avais pas arrêté à un moment ?
- Moi : Je n'ai jamais arrêté.
- Nouredy : Je pensais que tu avais calmé la pression à un moment, à moins que je me trompe. C'est pour ça que je me pose la question : Pourquoi tu as toute cette quantité.
- Moi : Non je n'ai jamais arrêté, c'est la période où je suis resté à l'hôpital qui a fait croire que, mais en soit je n'ai jamais arrêté. Il y avait des gars qui vendaient avec moi, et durant la période où j'ai été hospitalisé, ils étaient partis gonfler les réserves chez mon fournisseur, c'est pour ça qu'il y en a énormément, parce que peu de jours après j'étais venu tout récupérer.
- Nouredy : Je comprends mieux. Est-ce que tu as une idée d'où mettre tout ça ?
- Moi : Je ne vois pas d'autre choix que de tout donner à mes shiteux du 78. Ça ne sera pas perdu et au moins ça m'évitera de me mettre dans la khra.
- Nouredy : Arrête de les appeler «Mes shiteux» Ce ne sont pas tes shiteux, ce sont simplement des mecs perdus avec qui tu n'auras plus aucun contact très prochainement, donc arrête de dire ça.
- Moi : Ça va, calme la pression. Ce sont des bons potes.
- Nouredy : Rien du tout, sah, vivement que tu ne les vois plus. Ça me fout la haine de savoir que tu vas retourner les voir pour tout leur donner, mais il n'y a pas le choix, c'est ce qui est le plus rageant.
- Moi : C'est soit je leur donne, soit je garde tout et je serai susceptible d'en consommer par tentation.
- Nouredy : Ne joue pas avec les mots Emir, parce que déjà là ça me fout mal que tu vas aller les voir. wAllah Emir, tu vas faire un aller et retour express.
- Moi : Je pourrai leur dire au revoir au moins, non ?
- Nouredy : Même pas. Ga3 tu resteras dans la gova et tu leur balanceras les sacs de la fenêtre et tu traceras en balle.
- Moi : Quelle tristesse !
- Nouredy : Belle tristesse ! C'est pour ton bien. Quand ton fils, il sera réveillé, on descendra et c'est moi, je mettrai tous les sacs dans le coffre, pour être sûr que tu ne les vires pas ailleurs.
- Moi : Ok Ba'.
- Nouredy : Ahah wAllah je n'en peux plus de toi.

On s'était posé et on continuait de discuter de plein de choses, mais surtout de tout ça. Je l'avais mis bien mon frérot, comme il faisait quand moi, je venais le voir. On avait passé notre temps comme ça, en attendant que Zaher se réveille. J'avais été en tension parce que j'avais vraiment été dégoûté de la tournure que ça avait prise.

J'avais essayé de ne pas trop y penser parce que plus j'y pensais et plus ça me faisait monter en pression, et je ne voulais pas que mes nerfs claquent devant lui, devant mon frère, cette crème, cet homme qui n'était et qui n'est que douceur. Il n'aurait pas tout compris sur le coup si j'avais vrillé dans ma tête. J'essayais de relativiser.

J'étais parti sur d'autres sujets de discussion pour éviter de trop y penser. J'avais dévié sur l'Algérie et les Émirats, le fait que je voulais partir là-bas, et d'ailleurs, j'avais pensé à le prévenir, que la semaine d'après j'allais partir. Vu que ça ne leur avait pas plu quand je les avais mis amnése, j'avais donc préféré le prévenir.

-Moi : Comme j'ai pu constater que ça ne vous avait pas plu quand je vous avais bâché la dernière fois, je préfère donc te prévenir qu'à partir de la semaine prochaine, je ne serai pas là, durant à peu près deux semaines in shâ Allah.
- Nouredy : Du moment que tu nous préviens pour pas que l'on se pose de question, après tu fais ce que tu veux, je ne vais pas t'empêcher de vivre ta vie. Moi, je suis là, seulement pour t'empêcher de faire de mauvaises choses.
- Moi : Bah voilà, c'est fait. Tu es prévenu et tu pourras prévenir les autres, à moins que je les voie avant pour leur dire.
- Nouredy : Tu les verras avant in shâ Allah, pour nous passer le salam au moins.
- Moi : Si je n'ai rien à faire, entre-temps.
- Nouredy : On verra. Je peux savoir la raison ou pas ? Si tu veux le garder pour toi, je le comprendrai.
- Moi : Je vais en Algérie avec le petit et à mon retour, j'essayerai d'aller aux Émirats in shâ Allah.
- Nouredy : In shâ Allah. Tu as besoin de te ressourcer donc n'hésite pas. Une fois sur place, relâche la pression, ne pense plus aux choses inutiles qui te bouffe le crâne, vide toi les pensées et reviens nous avec l'esprit un peu plus apaisé, et de là, on commencera tout ce qu'il faut in shâ Allah.
- Moi : C'est exactement ce que je me suis dit. On verra à mon retour comment ça se passera.
- Nouredy : Alors fait, toi plaisir et reviens nous en forme in shâ Allah.

On avait poursuivi nos discussions durant un bon moment et une fois que Zaher s'était réveillé, je m'étais occupé de lui. Dès que tout avait été fait, on s'était blindé avec les sacs et on était descendu jusqu'à la gova. On s'était débrouillé pour tout faire descendre en une seule fois, afin d'éviter de trop se faire voir avec toutes les doses.

Une fois devant la gova, je l'avais ouverte et Nouredy, s'était chargé de tout mettre dans le coffre, il voulait être sûr que tout allait être mis à l'intérieur, sans rien oublier. Dès que ça avait été rangé, il avait refermé la gova et il était resté un bon moment à la fixer, puis finalement, il s'était retourné vers moi, et il m'avait lancé un regard.

- Moi : Wach ?
- Nouredy : Sbor, sbor.
- Moi : 3alech ?
- Nouredy : Ya loto akhi.
- Moi : Laa afham Nour.

Après ma marchandise, il en avait eu après ma gova. C'est quoi ça ? Il n'avait pas voulu rentrer dans les détails. Il m'avait dit que ça ne servait à rien d'en parler ce jour-là, qu'il trouverait un autre jour pour m'en parler, que là, il devait repartir. J'avais fini par comprendre ce qu'il voulait, mais ça allait très vite me gaver ça, par contre.

Il était d'une très grande aide pour moi, même si à l'époque, dans les débuts de notre rencontre, je ne le comprenais pas forcément, de ce sens-là, mais il ne fallait pas abuser. Je me pliais à tout ce qu'il me disait de faire, je ne rétorquais même pas, la plupart du temps, donc il ne fallait pas que ça rentre dans l'exagération non plus.

Je n'avais pas plus réagi que ça à ce qu'il m'avait dit, parce qu'il est vrai qu'il avait raison, au fond de moi, je le savais, mais étant donné que j'étais contre de m'en débarrasser, je n'avais pas voulu rentrer dans un sujet qui allait me faire tout casser. Je l'avais salam puis il était reparti, et pour ma part, j'étais remonté avec Zaher.

J'avais passé toute ma matinée avec Zaher. On s'était posé tranquillement et j'avais profité avec lui, parce que je l'avais rien que pour moi dans ces moments-là et c'était toujours que du bon. J'avais répondu également à mes messages. J'en avais reçu énormément ce jour-là, par mes frérots du 77. Tout était allé très vite.

Le vendredi 24 février, on apprenait le décès de Moad, le mercredi et jeudi, on allait le revoir une dernière fois au funérarium, et le lendemain, le vendredi 2 mars, son corps était rapatrié au Maroc. On avait tous eu l'impression que c'était la veille qu'on avait appris son décès. Nos pensées lui avaient été destiné Allah y rahmo.

Ce même jour, le jour de sa mise sous terre, il y avait eu un tournoi de football qui avait été organisé par les habitants de Mtr par le concours bénévole, par le fait qu'il avait rendu son dernier souffle sur le terrain. C'était également, afin d'aider financièrement la famille dans cette épreuve. J'aurai bien voulu y aller, mais j'avais Zaher.

J'y serai allé sans hésiter, si je n'avais pas eu ce frein-là, mais malheureusement, je n'avais pas pu. Je n'avais pas eu le temps de me préparer à ça, parce que j'avais été prévenu au dernier moment de ce tournoi, mais peu importe, mes pensées leur avaient été destinées, à tous, au plus des 300 personnes qui avaient participé.

Au lieu d'y participer, j'allais aller voir Lylia. C'était la seule chose que j'avais pu faire accompagner de Zaher. Nos rapports avaient complètement changé depuis que j'avais appris sa grossesse et ça ne s'arrangeait pas, mais surtout, on ne faisais rien pour ça aille mieux. J'allais essayer de faire redescendre la pression.

Une fois prêt, on y était allé. Je ne l'avais pas prévenu que j'allais venir la voir, parce que sinon il aurait été possible qu'elle refuse par le fait que l'on s'était embrouillé la veille, j'avais donc préféré y aller directement sans rien lui dire. J'appréhendais quand même, mais j'allais faire en sorte de la rassurer par rapport à mes intentions.

En fait, il fallait que je commence à apaiser la situation, parce que le temps passait extrêmement vite n'empêche et dans notre tête, on n'était pas encore prêt à cette arrivée. J'allais me lever un matin et comprendre que j'étais père d'un troisième enfant, alors que les rapports qu'on avait étaient à gerber. Il fallait arranger ça.

Dès que j'étais monté et que je m'étais présenté devant elle, elle avait été surprise, elle ne s'y était pas attendu et je pense très sincèrement, que ce n'était pas forcément moi qu'elle aurait voulu voir ce jour-là. J'étais parti m'installer avec le petit, et au début, on ne s'était pas calculé. On avait fait nos affaires chacun de notre côté.

Je ne m'étais pas déplacé pour rien, ça c'est clair. Je comptais parler avec elle de toutes ces choses qui n'allaient pas entre nous deux, mais je l'avais laissé un peu, le temps qu'elle s'y fasse au fait que j'étais là, parce que j'avais ressenti sa haine, elle aurait tellement voulu que je parte et ça, je n'en doute pas. J'allais y aller en léger.

- Moi : Tu sais, j'assume mes actes et je reconnais mes torts aussi. Je suis un homme qui est par moment, voire très souvent incompréhensif, impulsif, assez brut dans mes paroles et mes gestes, mais au fond, je ne pense pas être quelqu'un de mauvais. Je ne dirai pas que je m'excuse, mais en tout cas, je tâcherai à l'avenir de corriger ces traits de mon caractère qui ne sont, je pense, pas simple à vivre pour vous, mais à côté de ça, tâchez, vous aussi d'y mettre du vôtre par rapport à tout ça et de changer la manière dont vous vous exprimez.
- Lylia : Emir, c'est toi qui la voulu cette situation. Quand je pense à tout ce qu'on a pu vivre à l'époque, tout ce que l'on avait pu partager et la relation que l'on avait pu avoir durant toutes ces années, je n'aurai jamais pensé que tu m'aurais rejeté de cette manière, après cet acte. J'aurai du, m'en douter par le fait que vous les hommes, vous ne réagissez pas comme nous à ce genre de choses, mais malgré ça, je n'aurai pas pensé, surtout par le fait que tu avais pu t'y faire au fait d'être père par rapport à ce que tu as vécu avec Ines, mais même pas en fait.
- Moi : Vous pensez tous que je le prends à la cool tout ce que l'on a vécu et tout ce que l'on continue de vivre à l'heure actuelle, mais pas du tout. Vous avez l'habitude, vous, de faire partager vos sentiments par rapport à toutes ces choses, de par vos pleurs, vos reproches, etc. Mais moi, non, c'est tout le contraire. J'ai autant de remords que vous par rapport à ça, malgré qu'on ne dirait pas par le fait que je ne montre rien et surtout que je suis repassé à l'acte plusieurs fois, mais ça ne m'empêche pas d'être tout aussi mal que vous.
- Lylia : Mais c'est ça. Comment tu peux dire que tu te sens mal par rapport à tout ça si à côté de ça, tu te permets de recommencer. Ça veut dire, tu le prends mal ce qui nous arrive, mais tu continues tout en sachant que tu es susceptible d'en remettre enceinte. Je ne te comprends pas en fait. Non, tu ne le prends pas mal toi, tu n'en as rien à faire de ça, donc arrête de dire que tu te sens aussi mal que nous.
- Moi : Ça ne veut absolument rien dire ça. Sur le moment, quand je suis à la limite de faire ces mauvaises choses, je ne calcule plus rien, je suis comme sourd et muet. Je n'entends plus ce que l'on me dit et je n'ai même plus assez de force pour me résonner moi-même, pour ne pas faire cette chose, donc forcément, je finis par griller l'interdit, mais crois-moi, après, les remords arrivent en balle, et je finis par me sentir très mal de tout ça, donc ne te permets pas de me dire «Tu en as rien à faire de tout ça» Parce que c'est faux, c'est tout le contraire.
- Lylia : Comme on te la souvent dit. Tu es impassible face à tout ça, et tu prends des airs de, je m'en foutisme, enfin du moins, c'est ce qu'on ressent nous quand on te voit. C'est tout le contraire de ce que nous, on peut ressentir. Le mal, les regrets, etc.
- Moi : Un homme et une femme réagissent différemment à ces choses, sûrement. En tout cas sur ce qu'il en est de nous trois, c'est sûrement que je suis déjà plus ou moins passé à autre chose, contrairement à vous qui êtes encore bloqué sur ça.
- Lylia : C'est sûrement ça alors. Moi, je suis littéralement au plus bas, vraiment très mal. Je n'arrive pas à m'en remettre, je ne fais que penser à ça et ça n'arrive pas à passer. Les remords me tapent dessus sans cesse et je n'arrive pas à aller de l'avant, c'est pour ça que ça me brusque quand je te vois comme ça.
- Moi : Tu sais quoi ? Samhini, je suis désolé de ne pas être aussi mal que toi. Je m'excuse très sincèrement de ne pas faire couler de larmes, de ne pas être devenu insomniaque dû à ça par le fait de trop y penser. Je suis franchement désolé.
- Lylia : Je te parle sérieusement et la seule chose que tu trouves à faire, c'est de te foutre de ma gueule.
- Moi : C'est juste en train de me faire monter les nerfs et cette situation va me faire vriller. Il n'y a jamais rien qui va pour vous et vous avez toujours des reproches à me faire et à me balancer à la gueule chaque jour. Je suis tout aussi mal que vous par rapport à ça, c'est simplement que je ne le montre pas, mais non, vous êtes toujours obligé de me blâmer pour telle ou telle chose. Tu veux te bouffer le crâne avec tout ça, te foutre mal, bah fait le, mais sans moi.
- Lylia : On ne se comprendra définitivement jamais.
- Moi : Et après tu t'étonnes que je ne vienne plus te voir, évidemment. Qui voudrait venir, se faire chier, ici, à se prendre la tête pour des conneries ? Ça te fait juste chier que je vais de l'avant et que je ne pense plus à toutes ces choses, parce que toi, tu n'y arrives pas.
- Lylia : Je comprends mieux ce que Ines avait pu vivre durant sa grossesse, et même après, vu comment tu es avec moi là.
- Moi : Je crois halluciner là, zeh. Tout ce que tu es en train de faire, c'est me monter la pression et me mettre en haine sur toi. Sah, tu insinues quoi en disant ça ?
- Lylia : Ce n'est pas mon but, je tiens simplement à te dire ce que je ressens par rapport à tout ça. Tu m'avais dit que vos rapports avaient été compliqués au début, donc je t'ai simplement dit qu'à présent, je comprends mieux ce qu'elle avait pu vivre.
- Moi : Putain, mais plus conne que toi il n'y a pas, c'est qui que j'ai enfanté là sérieux ?
- Lylia : Bah vas-y continue à me faire du mal avec tes sales mots.
- Moi : Je commence à voir rouge là. Vous aimez me chercher et me faire monter en pression. Je cherche à chaque fois à bien faire, à vous parler posément, à être à votre écoute et rien que je me la prends à l'arrière. J'en viens à saturation là.
- Lylia : Bon, autant laisser parce que là, tu vas partir trop loin et ce n'est pas ce que je veux.
- Moi : De quoi ce n'est pas ce que tu veux ? Tu l'as cherché à me mettre dans cet état bordel. Tu es toujours en train de me chercher avec tes mots, tu choisis toujours les bons mots qui me feront vriller et ça, tu le sais. Tu craches sans cesse ton venin sur moi.
- Lylia : Je te disais mon ressenti par rapport à tout ça, donc je ne comprends pas pourquoi tu t'es mis dans cet état.
- Moi : Me descendre peu importe ce que je fais ou dit, c'est ce que vous aimez faire ça. Vous ne pouvez pas vous en empêcher de toujours me reprocher des choses et me balancer des choses en pleine face pour être contrariantes. Je suis là, et comme un con, j'essaye d'arranger la situation, d'être à votre écoute, peut-être maladroitement, je ne sais pas étant donné que je ne m'entends pas vous parler, mais au moins je fais de mon mieux pour qu'on aille de l'avant et que la situation s'apaise et rien que je me prends constamment des reproches et des réflexions en pleine gueule, mais comment vous voulez que je continue comme ça ? La seule chose que vous allez faire, c'est me dégoûter de tout ça et me faire partir. wAllah que j'y ai pensé plus d'une fois et je pense très sincèrement que si la situation continue comme ça, je partirai d'ici et je ne reviendrais plus. Je n'ai aucune attache ici, tu le comprends ça ? Mes khey j'aurai d'autre occasion de les voir in shâ Allah, donc si il faut que je prenne Zaher et que je me barre, je le ferais donc continue, mais il ne faudra pas te plaindre quand tu te lèveras un matin et que tu apprendras que j'ai pris un billet et que je suis parti.

Je n'avais jamais été dans cet état-là face à elle, ni même face à Ines. Ça avait été la première fois que je me trouvais dans un état comme celui-ci par rapport à ça. J'avais été une boule de nerfs qui était en train de lâcher petit à petit. Je n'arrivais plus à me contrôler, elle m'avait mis en haine, je prenais sur moi depuis tellement longtemps..

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top