● 087
Je n'avais pas attendu plus que ça, j'avais aussitôt acheté les billets, parce que je ne voulais pas qu'Ines revienne à la charge et qu'au final, elle change d'avis, malgré le fait qu'elle ne m'avait pas réellement donné de réponse. Ça avait été un peu plus dans le style de «S'il se passe heja là-bas, tu te péteras toutes les responsabilités»
C'était déjà le 1er mars, le temps passait extrêmement vite. Le départ était dans un petit peu plus d'une semaine. J'allais essayer de caser l'Algérie et les Émirats sur le mois de mars, comme ça, après mon retour, j'espérais être un peu mieux psychologiquement, pour pouvoir commencer des choses concrètes, afin d'avancer vers du kheir.
Ça m'avait rendu vraiment farhan, le fait de penser que j'allais partir avec Zaher. J'allais être avec mon petit gars et ça allait être la première fois avec lui en Algérie, parce que, certes, on y était déjà allé avec Ines, mais ça avait été pour des choses très difficiles à vivre. Là, j'allais le faire profiter un maximum de tout mon petit bébé.
Suite à ça, je m'étais installé avec Ines et Zaher, je répondais à mes messages. J'en avais reçu énormément, par le fait que j'étais allé au funérarium. Il y en avait beaucoup avec qui j'étais en contact et que j'avais aperçu là-bas, qui m'avaient envoyé des messages pour avoir de mes nouvelles. J'avais échangé avec chacun d'eux.
Parmi mes messages, il y avait eu aussi Nina. Je m'y étais attendu à ça, mais d'une force. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, et je le savais qu'elle était très mal de cette situation, puis je me doutais que le fait de m'avoir aperçu, ça avait dû la rendre encore plus mal, mais je ne voulais pas. Dans ma tête, ça n'allait pas du tout.
Tout ça me froissait énormément. Au fond de moi, j'étais toujours aussi dégoûté de tout ce qui s'était passé et je n'arrivais pas à passer au-dessus de ça. Oui, je comprenais sa façon de réagir envers moi par rapport à ça, mais il fallait aussi qu'elle me comprenne. J'avais la position la plus délicate d'entre eux, malgré tout.
Après les naissances, elle avait essayé de se rapprocher de moi par tous les moyens possibles, elle m'envoyait énormément de messages par jour, mais je répondais toujours le strict minimum, mais je lui donnais tout de même des réponses. Elle me disait très souvent «Emir, tu me prives de te voir, alors que moi, je n'attends que ça»
Il y avait vraiment rien qui me donnait envie de la voir, mais pas qu'elle. Le fait que je n'étais plus en contact avec eux, me soulageait. C'est fou de penser ça, mais je le pensais en tout cas. Personne ne peut imaginer ce que je ressentais par rapport à tout ça, surtout la position dans laquelle j'étais qui me rendait toujours plus nerveux.
Certes, Nina avait eu une réaction totalement différente de celle que la mama ou le padre avait pu avoir. Elle avait été malgré tout, très présente, par message, elle m'en faisait énormément part, le fait que, quoi qu'il arrive, elle serait là pour moi, mais à cette période, je ne réfléchissais pas. Je les mettais tous les trois dans le même sac.
Depuis que j'étais devenu père, elle s'était pas mal rapprochée de moi. Au début, je lui répondais toujours, sur peu de lignes, mais je répondais, puis petit à petit, j'avais commencé à lui donner des réponses de temps en temps, jusqu'à la mettre complètement amnése, mais là, j'avais fait un effort, j'avais répondu à son appel, après plusieurs esquives.
- Nina : Je t'ai vu hein. Ça ne sert à rien de m'éviter.
- Moi : Ouais bah ouais. Qu'est-ce tu veux que je réponde à ça ?
- Nina : Je veux te voir.
- Moi : Non Nina, c'est mieux que ça reste comme ça pour le moment.
- Nina : J'ai mal de la situation. Tu me manques et j'ai vraiment envie de te voir Emir.
- Moi : Je ne sais pas quoi te dire.
- Nina : Emir, wAllah je ne tiens plus. J'ai besoin de toi, tu me manques vraiment, malgré les différents qu'on avait eus, je ne peux pas me passer de toi khouya. Je me rends compte, vraiment, que tout me manque. Attend, même quand tu t'énervais sur moi, ma parole que ça me manque. Tu vois où ça en est actuellement, tellement que j'ai le manque de mon frère ?
- Moi : Arrête de dire des choses comme ça.
- Nina : Si, je le dis, parce que je le pense. Je veux te voir Emir, dis-moi oui. Si c'est par rapport au petit, que tu ne veux pas que je le voie, ok très bien, je le comprends, mais toi par contre, non. Tu ne peux pas refuser.
- Moi : Et ça va t'arranger en quoi de me voir ? Ça ne sert à rien.
- Nina : Et toi alors, tu ne veux pas me voir ?
- Moi : Oh Nina, ne commence pas avec tes questions louches.
- Nina : Bon à ce que je comprends, même si je force, tu ne voudras pas ?
- Moi : Ça va me rendre nerveux Nina, je te jure.
- Nina : Bon je te laisse et embrasse le bébé pour moi.
- Moi : Vas-y hein.
C'est vrai qu'à l'époque, j'avais une façon de leur parler qui était vraiment très haaar, mais à vrai dire, je ne m'en rendais pas compte du tout. Pour moi, ça me paraissait tout à fait normal, sûrement dû au fait que c'était comme ça depuis toujours. Avec le temps, c'était devenu comme une habitude, et je ne voyais pas où était le mal.
Et pourtant, quand on en reparle actuellement, de tout ça, mais surtout de la façon que j'avais de répondre aux gens, et notamment aux femmes de ma famille, et bien, je me rends compte que non. Ce n'est pas normal de s'adresser comme ça à sa famille et encore moins à ses petites femmes. J'étais vraiment perdu à l'ancienne.
Cela dit, à cette époque, ça n'avait pas encore changé et j'étais très rancunier, ça ne passait pas. Elle avait forcé pour que l'on se voie, mais c'était non, quand je repensais à tout ce qu'il y avait pu avoir entre nous tous, ça me bloquait et au contraire, ça me donnait toujours plus l'envie de m'éloigner d'eux, que de m'en rapprocher.
Je m'étais mis à répondre à mes autres messages. Nouredy aussi m'avait pas mal harcelé ce jour-là. Il voulait absolument que je vienne le voir et que je passe la nuit avec lui ainsi que les autres frères. Je n'avais vraiment pas eu l'envie, mais je savais au fond de moi, que dans l'heure à venir, j'allais être dans ma gova, prêt à y aller.
J'avais fini de répondre aux messages les plus importants et j'avais confirmé à Nouredy que j'allais venir les voir. Finalement, j'étais parti voir Ines, pour la prévenir que j'allais me préparer à sortir et surtout que j'allais passer ma nuit à l'extérieur. Il fallait que je m'explique sur ce que j'allais faire, avec qui et pourquoi, etc.
C'est bien la chose que je déteste. Devoir m'expliquer à tous moment sur telle ou telle chose. Je n'avais jamais été confronté à ça, pas même avec ma famille. Quand on me demandait, c'est simple, je ne répondais pas, mais là, il fallait que je fasse les choses correctement. C'était vraiment pour la bonne entente que je faisais ça.
- Moi : Je reviens demain matin in shâ Allah.
- Ines : Je n'ose même plus te demander où est-ce que tu vas.
- Moi : Je vais me poser avec Nouredy et les frères.
- Ines : Je suis farhana de savoir que tu vas là-bas. Tu peux y rester toute la nuit, ça ne me dérange pas, promets-moi seulement d'être là demain pour Zaher.
- Moi : Je serai là in shâ Allah.
Certes, c'était la meilleure des choses à faire de prévenir, parce qu'en effet, ça se passait très bien au final, mais ça reste très dérangeant d'avoir à se justifier sur nos faits et gestes, mais c'était le prix à payer pour une bonne entente, et c'est vraiment ce qu'il nous fallait. Les femmes ont juste besoin d'être rassurées, après ça passe tranquille.
J'étais allé faire wudu et me préparer puis finalement, j'étais parti les rejoindre. Sur la route, mes pensées étaient énormément prises par tous ces frères que j'allais revoir. J'appréhendais énormément les retrouvailles. J'imaginais bien que ça n'allait pas mal se passer, parce qu'ils faisaient toujours en sorte que l'entente soit là.
Certes, je n'avais pas de doutes que ça allait bien se passer, parce que ces frères avaient la douceur sur eux, mais ce que j'appréhendais, c'était leur comportement envers moi. Je m'étais imaginé plein de choses. Sûrement qu'ils allaient m'éviter pour me faire comprendre que ça n'avait pas été la bonne manière de réagir envers eux tous.
Dès que j'étais arrivé en bas de chez le frère, j'avais appelé Nouredy pour qu'il descende. Je voulais parler avec lui avant de monter voir tous les autres. Il est clair que le rapport que j'avais avec Nouredy était bien plus différent de celui que je pouvais avoir avec tous les autres. J'étais bien plus à l'aise en parlant avec Nouredy.
On s'était posé dehors. Au début, je n'avais pas su quoi dire, mais finalement, c'était lui qui avait débuté la conversation, avec ces mots à lui, comme toujours. Ce qu'il me disait, ça voulait toujours dire plein de choses à la fois, c'était assez perturbant. Je ne savais jamais comment prendre ses paroles, mais c'était du bien, d'après lui.
Il avait débuté la conversation pour décoincer la situation qui était légèrement tendue, mais il fallait bien un bout d'un moment que je m'explique sur le pourquoi je n'avais pas donné suite à nos échanges, mais ce qui m'étonnait, c'était le fait, qu'aucun d'eux ne s'était douté une seule seconde, pourquoi je m'étais éloigné d'eux.
- Nouredy : Tu es un sacré gars, je te le dis mon frère.
- Moi : Ça fait déjà deux fois que tu me dis ça et je ne sais pas vraiment comment le prendre.
- Nouredy : Emir, à partir de maintenant, tout ce que je te dirai, prend le bien. Je ne me permets pas de dire du mal des autres. Je dis ça dans le sens où, tu as une sacrée mentalité et surtout personnalité, mais aussi un sacré caractère.
- Moi : C'est ce qu'il faut, avoir un vrai caractère, sinon t'es mout.
- Nouredy : Oui c'est vrai, mais il faut savoir trouver le juste-milieu aussi.
- Moi : Le juste-milieu ne fonctionne pas avec moi.
- Nouredy : Ah Emir, je t'assure, tu me fais dahak par moment. Tu as quelque chose de particulier, genre, un peu maladroit dans ta façon d'être, mais ça reste attachant.
- Moi : Je suppose qu'il faut que je le prenne bien ça aussi ?
- Nouredy : Évidemment ! Bon allez, je ne vais pas plus t'embêter avec ça. On va rentrer dans un sujet un peu plus sérieux maintenant. Pourquoi s'en est arrivé là ?
- Moi : J'avais besoin de cogiter.
- Nouredy : Par rapport à quoi ?
- Moi : Je m'étais senti très étouffer par tout ça. Ça a été très brusque pour ma part. Vous ne faisiez que de répéter comme quoi vous alliez faire ça petit à petit, et le soir même, je m'étais retrouvé à réciter des choses pour un soit disant repentir, donc ouais ça m'a brusqué, clairement. Dans ma tête et mon gelb, actuellement, c'est très noir, donc ça n'a servi à rien ce que vous m'avez fait faire.
- Nouredy : Je ne me rappelle absolument pas de ça. Après, c'est vrai qu'à un moment, j'avais été très dispersé à droite à gauche avec d'autres frères, je n'ai donc eu aucun échos de ça, et je m'en excuse d'ailleurs, parce que je t'avais promis que je serai là et pourtant cette nuit-là, je t'avais laissé. Si j'étais resté, il n'y aurait pas eu tout ça, parce que j'aurai tout stoppé. Ça a dû être un très gros malentendu.
- Moi : Ça m'a refroidi tout ça. C'est pour ça que je n'ai pas donné suite et qu'actuellement, ça me repousse pour la suite.
- Nouredy : J'ai été dans l'incompréhension depuis tout ce temps. Dès qu'on était sorti de la Mosquée et qu'on était reparti, j'avais senti que tu avais changé de comportement envers nous et notamment envers moi, mais je n'avais pas plus réagi que ça sur le coup, parce que bon, tu es quelqu'un d'assez nerveux et froid donc je m'étais dit que c'était normal, que c'était du Emir finalement, mais en fait non.
- Moi : Ça a été très maladroit de ma part de réagir comme ça et de ne pas t'en parler, j'en suis totalement conscient, mais quand il y a quelque chose qui me dérange, je n'arrive pas à faire semblant.
- Nouredy : Je comprends tout à fait, mais ça reste dommage. Quand il y a un problème, il faut en parler, pour que ça se règle. Tu aurais dû m'appeler ou encore mieux, répondre à mes messages et là, on se serait vu pour en parler, et je l'aurai compris. Preuve en est, là, j'ai très bien compris quand tu m'as expliqué les choses.
- Moi : Samhili ya la3ziz. Je m'excuse de t'avoir fait perdre ton temps.
- Nouredy : Kifach ? Tu me parles de quoi là ? Ne dit pas des choses comme ça akhi. Tu ne m'as jamais fait perdre mon temps et crois-moi, tu ne me le feras jamais perdre. J'aime faire ce que je fais, et même si tu me fais trimer, ça ne me dérange pas.
- Moi : Je ne suis pas prêt pour ça en fait, ça ne servira à rien sérieusement. Tu veux que je te dise sincèrement ce que j'ai fait depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?
- Nouredy : J'imagine bien les dégâts, rien qu'à te voir.
- Moi : Toutes les nuits, je suis de sortie, même bien plus depuis le décès de Moad. Je passe mes nuits avec des gens que j'ai connu à la rue, on vend et on se dbeh ensemble, autant avec la drogue qu'avec les coups. J'ai augmenté ma consommation comme je ne l'ai jamais fait jusqu'à présent et tout ça, accompagner de femmes. Nouredy, tes paroles ne m'ont rien fait, ça m'a légèrement fait cogiter, mais sans plus. Nour, sah, si déjà, al mawt, elle ne me rappelle pas plus que ça, qu'est-ce tu veux que tes paroles changent quelque chose à ma situation ?
- Nouredy : J'ai conscience de ça Emir. Je me doute bien que je ne vais pas pouvoir, te faire, changer dans la totalité, après pourquoi pas, sûrement, Allahu 3alem. Si je vois qu'après pas mal de temps à tes côtés, à t'épauler et à t'aider il n'y a pas de changement, j'envisagerai d'autres choses, mais une chose est sûre akhi, je ne te lâcherai pas. J'ai besoin de comprendre le pourquoi de tout ça et je veux que tu changes, mais surtout, je veux t'aider. Je veux que tu te sépares de ces mauvaises personnes qui t'entraînes dans de mauvaises choses et qui, peut-être, involontairement, Allahu 3alem, te font du mal, parce qu'au final, ces gens, ils sont autant à plaindre que toi, parce qu'ils sont comme toi. J'ai mal Emir, toi, tu ne t'en rends pas compte, je pense, parce que tu es comme ça depuis très longtemps, mais crois-moi, nous, ça nous choque. Tu es drogué, mais d'une façon frère, c'est affolant. J'ai remarqué les changements depuis ta sortie d'hôpital. Je suis brusqué.
- Moi : Quels genres de changements ?
- Nouredy : La première fois que je t'ai vu, c'était à l'hôpital, donc je ne sais pas comment tu étais avant ça, mais d'après Kamilia, tu étais un homme avec une belle forme, mais quand je visualise à nouveau comment tu étais durant ton hospitalisation et toi, là, maintenant, pour moi, Emir, limite là, ce n'est pas du tout les mêmes personnes. Tu maigris à vue d'œil, alors déjà que tu es grand, ça surprend vraiment, tes joues se creuses de plus en plus, tu es pâle avec les yeux très jaunes et toutes tes veines éclatées, avec le contour des yeux qui virent au violet comme si tu avais des cocards, tes lèvres sont bleues, etc. On dirait clairement un malade en phase finale, ça commence vraiment à faire khaff.
- Moi : Je n'ai pas conscience de ça par contre. Ça fait tellement longtemps que je vois ma dégaine comme ça, que ça me paraît normal, comme si je l'avais toujours été.
- Nouredy : Ça devient vraiment chaud. Je veux que tu ailles le déclic parce que ça devient très grave là. wAllah akhi, je ne dis pas ça pour faire blehni, tu apprendras à me connaître et tu verras qu'avec moi tout se fait niya. Là, si je te dis ça, c'est que ton cas m'inquiète réellement. Je pense à ta famille malgré vos différents, je pense aux mères de tes enfants, mais surtout à ton enfant et à celui qui arrivera prochainement in shâ Allah. Emir, tu ne peux pas continuer comme ça. Tes enfants vont avoir besoin de toi pour construire leur vie future in shâ Allah, ils vont avoir besoin de la présence, de l'amour, des conseils et de l'autorité de l'homme qui leur a donné la vie, peu importe la manière dont ça a été fait. Il faut que ça change parce que là, c'est clairement du suicide que tu es en train de pratiquer Emir. Tu te tues petit à petit et c'est une forme de suicide ça frérot !
- Moi : Wah ! Je ne dirai pas que tu m'as touché, mais tu as su poser les bons mots là où il le fallait. Malheureusement, je ne sais pas comment faire pour changer, ça devient vraiment difficile et épuisant.
- Nouredy : Mais on s'en doute bien ça, on a juste à te regarder pour comprendre que ça ne va pas. wAllah, on dirait les toxicos qu'on voit dans le 10ème, c'est surprenant de voir à quel point tu as changé. Que ce soit par le physique, comme je viens de te dire, que par ta façon de te comporter. C'est encore plus qu'auparavant. Là, je te regarde depuis tout à l'heure et je sens que tu es bouillant. Tu es une boule de nerfs qui est prêt à éclater, je le sens que tu es nerveux, que tu cogites beaucoup et ça fait khaff ça, surtout avec ce que tu m'avais dit quelques semaines plus tôt, sur les idées noires que tu avais. Je n'ai pas envie que ça finisse comme ça, je t'assure Emir. J'ai déjà été en contact avec des gens drogués et qui était à un stade vraiment alarmant, mais toi frère, c'est juste fou à voir.
- Moi : J'ai conscience du fait que c'est la grosse décadence, que j'ai encore changé par rapport à, il y a seulement quelques semaines, d'après vos dires, mais comme j'ai déjà dit, je suis comme ça depuis longtemps, donc ça me paraît normal à présent, malgré que je commence à cogiter chwiya.
- Nouredy : C'est ce qui est le plus grave dans tout ça. Le fait que tu ne te rends même plus compte des choses. C'est bon Emir, on va tout reprendre à zéro, on ne va pas essayer d'aller plus vite qu'il ne le faut. Ça va se faire petit à petit, et la première chose que tu vas faire, c'est de te débarrasser de toute cette khabta afin que tu ne sois plus tenté par tout ça, puis la deuxième chose, ce sera de changer tes numéros afin de ne plus reprendre contact avec tous ces toxicos et ces femmes. Je passerai te voir dans la semaine et on fera ça in shâ Allah.
- Moi : Sinon, dès que je repars tout à l'heure, viens avec moi. Non ?
- Nouredy : Là en repartant ? Bah vas-y, comme ça, il y aura déjà ça de fait. Une fois que tu auras fait ça, on pourra vraiment se concentrer sur le reste, mais en attendant, c'est ça le plus important, le fait que tu ne sois plus en contact avec des gens ou des choses qui vont nous faire, faire du surplace, voire même un retour en arrière.
J'avais continué de parler avec lui sur quelques petites choses comme ça. On s'était mis d'accord sur ce qu'on allait commencer par faire, par rapport à tout ce que je devais me débarrasser. Ça allait être le commencement-là, c'était assez difficile. Suite à ça, je m'étais senti bizarre, ça avait été très différent par rapport à la première fois..
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