● 071

Le lendemain en me levant j'avais ressenti le besoin de parler avec Ines, j'avais surtout ressenti le besoin de lui dire réellement ce que je pensais et ce que ça avait changé sur moi. Je n'était vraiment pas bien et tout ça me rendait vraiment nerveux mais à la fois très mal. C'est clair qu'il y avait des solutions pour y remédier mais je ne savais pas comment m'y prendre.

- Moi : Je commence à saturer sincèrement. Je n'arrive plus à rien.
- Ines : Je t'avais proposé des solutions mais à ce que j'ai pu comprendre tu te plais dans ce que t'es donc je n'ai pas plus insisté que ça.
- Moi : Je suis perdu. Sincèrement je n'ai même pas les mots pour dire ce que je ressens, j'ai tellement de choses à dire mais ça n'arrive pas à sortir.
- Ines : Cogite et reviens quand tu auras trouvé tes mots.
- Moi : Je fais que ça de cogiter mais je ne sais pas ce que j'ai. Ça n'arrive pas à sortir pourtant tout est bien calculé dans ma tête et je sais exactement ce que je veux.
- Ines : Il faut que tu me dises clairement ce qui te passe par la tête si tu veux par la suite qu'on trouve des solutions.
- Moi : J'ai envie que ça change wAllah. Je ne sais pas si c'est cette dernière nouvelle qui m'a fait légèrement ouvrir les yeux mais une fois que j'ai été sobre j'en avais pris bien plus conscience et c'est là que ça m'a fait mal.
- Ines : Ça fait mal c'est sûr mais c'est tant mieux. C'est sûrement un début, c'était peut-être la chose de trop qui t'as stoppé pour te faire comprendre que ça ne peut pas rester comme ça indéfiniment.
- Moi : Je pense que c'est aussi la réaction de la mama qui m'a brusqué. Je ne sais vraiment pas comment faire pour changer.

Elle continuait de me parler en attendant des réponses de ma part mais j'étais devenu totalement muet. Je ne disais plus rien et je m'étais mis à fixer Zaher mais vraiment intensément sans aucune réaction. Elle avait très vite compris que je ne dirais plus rien donc elle avait arrêtée. Je m'étais levé et j'étais parti me mettre solo à la terrasse.

C'était la première fois de ma vie que j'avais ressenti ça. Ça avait été des sensations que je n'avais encore jamais ressenti. J'étais dégoûté quand je pensais à tout ça et je m'étais posé continuellement la question «Est-ce que t'es vraiment farhan comme t'es là ?» C'était une question qui m'était vraiment resté en tête.

J'y étais resté un sacré long moment à cogiter sur plein de choses et plus je cogitais plus j'étais mal. Je me sentais observer et oppresser comme si une masse s'était posé sur moi. J'avais eu énormément chaud et j'avais été en sueur comme je ne l'avais jamais été de toute ma vie. Je n'avais plus eu de force pour bouger.

Ça m'avait duré vraiment longtemps et wAllahi ce jour-là je m'étais vu mourir mais vraiment, j'avais eu l'impression que quelqu'un essayait de me bloquer, de m'empêcher de me lever et ça avait énormément joué sur ma respiration, elle se bloquait à chaque fois. Une fois que ça c'était calmer je n'avais pas su quoi faire, j'avais été choqué.

J'avais dans un premier temps retiré mon tee-shirt qui était trempé comme si j'avais sauté à l'eau tout habillé et je m'étais redressé. J'étais resté un long moment assis au sol à regarder dans le vide, dans une forte incompréhension. Je n'arrivais pas à réaliser ce que je venais d'avoir et de voir. C'était la première fois que ça m'arrivait.

Petit à petit j'avais commencé à avoir des réactions vraiment bizarres, je m'étais mis à faire des choses vraiment incompréhensibles que je garderais pour moi évidemment et aussi je m'étais mis à récité du Quran à voix vraiment très basse et j'avais ressenti le besoin immédiat d'écouter du Quran mais vraiment.

J'étais rentré à l'intérieur et j'étais directement allé à la salle de bain et je m'étais aussitôt mis sous l'eau gelé. Ces sensations ne m'avaient vraiment pas plus. J'avais eu des vertiges, des maux de têtes, j'étais mouillé de partout, ma vue était trouble et j'avais ressenti une forte fatigue et plus de force dans mes jambes et mes bras.

J'étais resté un long moment sous l'eau et par la suite j'avais fait ghusl puis finalement j'étais retourné au salon et j'avais mis du Quran dans la casa. Ma forte envie d'écouter et de réciter du Quran n'était pas passé, je ne voulais entendre que ça. Je l'avais laissé tourner toute la soirée et la nuit et j'étais resté dans mon coin sans parler à Ines et sans m'occuper de Zaher.

Je ne pourrais même pas expliquer comment ça se fait que j'avais eu ces réactions-là, comme ça d'un coup alors que je baignais dans le sale depuis des mois et que je n'avais jamais pensé à ça, du moins ces dernières années. Ça m'avait tout de même apaisé un temps en tout cas et ça n'avait pas été plus mal finalement.

J'étais resté toute la nuit éveillé à écouter du Quran en cogitant énormément. Je n'avais fait que ça de toute la nuit mais ça n'avait pas été comme d'habitude. J'étais en train de penser et repenser à des choses auxquelles je n'avais jamais pensé et je commençais petit à petit à me poser des questions et bizarrement j'arrivais à trouver les réponses moi-même.

Le lendemain je m'étais posé aux côtés de Ines et sans trop réfléchir je m'étais mis à lui parler, je lui avais sorti énormément de choses. La nuit m'avait comme débloqué quelque chose en moi et j'avais réussi à lui dire pas mal de choses que je ressentais. Ça avait sûrement été le bon moment pour poser tout à plat et belek prendre des décisions.

J'étais resté toute la journée chez elle et on avait parlé de ça toute la journée. Je ne saurais même pas expliquer comment tout d'un coup ça m'avait fait tilt mais je ne pensais même plus à aller au squatte pour vendre, je n'avais même pas pensé à la drogue, je n'avais pas ressenti le besoin d'en prendre ni même l'envie.

J'étais resté calmement en sa compagnie et celle de mon fils sans me préoccuper du reste. Ça ne m'avait pas déplu, je n'avais jamais réellement fait ça, du moins de cette manière-là et finalement ce n'était pas dérangeant du tout, au contraire. J'avais énormément apprécié d'être aussi proche de Zaher et ça n'avait pu que me faire plaisir de voir Ines farhana.

En plus de ça étant donné que je restais constamment avec Ines et le petit j'arrivais à voir ces évolutions, chose à laquelle je ne m'intéressais pas ou très peu depuis ma sortie de prison. Il avait encore grandit et à présent il marchait sans aide et il commençait à sortir des petits bruits qu'il ne faisait pas avant. Soubhan'Allah.

J'en avais oublié tout le reste et même Lylia meskina qui pourtant m'avait demandé de repasser la voir afin d'avoir une discussion, mais c'est vrai que je voulais vraiment être loin de tout ça. J'avais réussi à me canalisé et être calme et je savais que ça pouvait vite repartir en excès si j'allais la voir, malgré que je savais que je devrais la revoir à un bout d'un moment.

Ce jour-là j'avais énormément pensé à mon père, c'était vraiment une des pensées qui me revenait le plus. Inévitablement j'allais devoir le prévenir à un bout d'un moment, je ne savais pas comment m'y prendre donc je retardais la chose. Je cogitais énormément sur ça et je me disais qu'il serait peut-être préférable de le rejoindre aux Émirats directement.

Mais finalement je m'étais pas plus pris la tête que ça parce que j'avais estimé que j'avais trop donner ces derniers jours, je voulais reposer mon crâne. Dans la soirée Lylia m'avait appelé et elle m'avait demandé de passer parce qu'elle voulait qu'on parle et je n'avais pas pu refuser parce que dans tous les cas la discussion on l'aurait eu.

J'y étais allé sans aucune envie. Ce n'était pas elle que je ne voulais pas voir, bien au contraire. Lylia je l'appréciais trop et j'aimais être en sa compagnie mais la situation faisait que je n'y arrivais plus. Ça n'avait pas cassé quelque chose entre nous mais ça avait et ça allait changer énormément de choses, c'était indéniable.

Quand j'y étais allé ça n'avait pas était comme d'habitude, il y avait quelque chose qui avait fini par se bloquer entre nous et ce n'était vraiment pas une partie de plaisir d'être en sa compagnie. Ce n'est pas qu'on n'avait plus rien à se dire, mais la situation faisait qu'on pouvait rester muet durant de très longues minutes.

- Moi : Je vais te dire tout ce que je pense et khlass. Ça va ?
- Lylia : Ça me va si tu restes calme.
- Moi : Je suis un connard à mille pour cent ça c'est indéniable, je me comporte comme un inconscient, mes nerfs claquent souvent et par moment je peux être insupportable, incompréhensible et beaucoup plus mais malheureusement je suis comme ça depuis toujours et je peux rien y faire à ça. Malgré que je sois un connard et que je prends souvent voire tous le temps de sales décision, je ne partirais pas. Ça va être compliqué, dur, éprouvant, je vais souvent vriller mais je resterai présent et je vais me bouger pour que la situation ne reste pas comme ça. Tu me suis ?
- Lylia : Je te suis.
- Moi : Donc voilà, je tenais à te rassurer. Je n'ai même pas réfléchi en te disant ça, je le savais depuis le début que j'allais rester mais il fallait juste que la pilule elle passe parce que ça m'avait fait mal sur le coup.
- Lylia : Donc en clair tu feras tout ce qu'un père est censé faire pour son enfant ? Entre autre tu feras tout ce que tu n'as pas fait avec la première ?
- Moi : J'essayerai, moi je disais ça dans le sens où je ne vous laisserai pas, genre je ne le nie pas que je suis le père. Je l'assume ça. Après ce qu'il en est du reste ce sera petit à petit.
- Lylia : Et si c'est une fille ?
- Moi : Ne me parle pas de ça, mon gelb il va lâcher sinon.
- Lylia : Je ne peux pas avoir confiance en tes paroles alors, parce que si dans quelques semaines là je t'annonce que c'est une fille, sans scrupule tu pourrais me dire je n'accepte pas donc bslama.
- Moi : Les meufs c'est un truc de fou comment vous chercher toujours au plus profond des choses. Ça sert à quoi de te torturer l'esprit à penser à ces choses-là ? Là je suis en train de te dire que je resterais et je ne ferais pas le tarba donc pourquoi tu pousses le sujet ?
- Lylia : Bref laisse tomber.
- Moi : Bon retiens juste le meilleur de ces nouvelles. Je ne ferais pas le tarba peu importe ce que ça sera. Ça te va là c'est bon ?
- Lylia : Dit de cette manière-là sérieux, je préférerais que tu ne me parles même pas.
- Moi : Eh tu vas être compréhensive avec moi autant que je le serais avec toi parce que je n'ai pas envie de revivre la même khra que j'ai vécu avec Ines, parce que là je me barre sinon.
- Lylia : Déjà pèse tes mots quand tu parles. Une femme enceinte elle n'a pas besoin d'être bassinée par ce genre de choses.
- Moi : Hassoul retiens le meilleur et laisse l'inutile de côté.
- Lylia : Tu as mis Ines au courant ?
- Moi : Ouais, elle l'a mal pris mais finalement elle a dit qu'elle ne dira jamais rien à ce sujet du moment que je la laisse pas.
- Lylia : Franchement je te serais très reconnaissant et je changerais mon opinion sur ça et toi si tu arrives à partager ton temps entre Ines/ton premier enfant et moi et l'enfant qu'on aura.
- Moi : Je ne m'avance pas sur ça parce que je n'ai pas envie de promettre des choses dont je ne suis pas sûr que je puisse tenir. On verra le moment venu. Là je reste à vos côtés c'est déjà ce qui est à retenir.
- Lylia : J'ai l'impression qu'il ne faut pas trop te brusqué, ni t'importuné toi. Je le comprends et j'essayerai d'y aller doucement si tu en fais de même.
- Moi : On va gérer ça, pour le moment il y a encore le temps. Tu es qu'au début. Du coup ta mère elle est au courant ?
- Lylia : Personne n'est au courant. Je me sens mal de l'annoncer.
- Moi : Je te comprends, j'ai été sous pression.
- Lylia : Tu l'as dit toi ?
- Moi : J'ai mis ma sœur au courant et la mama a vaguement compris, elle ne veut plus entendre parler de moi je suppose. Le padre lui est pas encore au courant.
- Lylia : Alalah la pression de malade. Ça me fait khaff, je n'ose pas moi.
- Moi : Il va bien falloir à un bout d'un moment. Je pose les règles comme j'ai fait avec Ines. Je ne veux voir aucune personne de ta famille, saha ?
- Lylia : Tu verras personnes. Il faut déjà qu'ils soient mis au courant.
- Moi : Ça va le faire, de toute façon peu importe les retombées avec vos familles, n'oubliez pas que je serais toujours là. Vous allez assumer comme des mra et moi comme un rajel.
- Lylia : Je n'ai besoin que de ça Emir. De ton soutien, de ta présence et de tes conseils parce que tu es de très bon conseil et ça faut pas l'oublier.
- Moi : Ouais t'inquiète pas, ça va le faire.

On avait passé une bonne partie de la soirée et de la nuit à parler de ça, ça commençait petit à petit à se mettre à plat. On se comprenait sur beaucoup de choses malgré que le ton de ma voix montait souvent par énervement de la situation mais malgré tout j'étais resté calme et compréhensif envers elle et envers tout ça.

Par la suite j'étais reparti retrouver Ines mais je n'allais pas y rester pour n3ess, c'était juste histoire de parler chwiya avec elle mais par la suite j'allais retourner à la cité pour retrouver les autres. La veille j'avais vraiment eu des réactions bizarres avec aucune envie de toucher à la drogue ni quoi que ce soit mais en une nuit ça avait bien changé.

Je n'avais voulu qu'une chose me mettre ko comme je ne m'étais jamais mis ko de toute ma vie. Ça avait été tout autre chose. J'avais eu des réactions absolument incompréhensibles. La veille c'était limite si je n'étais pas en train de vomir en pensant à la drogue et le lendemain je ne voulais qu'une chose en consommé à forte dose.

Ça commençait à tourner pas rond dans mon crâne, ça cognait fort. J'étais parti rejoindre Ines chez elle et je lui avais expliqué ce qui s'était passé avec Lylia, je lui avais dit qu'elles n'avaient pas à s'en faire et que tout allait finir par rentrer dans l'ordre malgré les erreurs, qu'on saura gérer ça à trois pour les bébés.

J'étais resté un peu avec elle et finalement j'étais reparti à la cité. J'avais rejoint les khey au squatte et j'avais passé la nuit à bouger partout pour remettre de la marchandise et en revenant je m'étais mis mout à fond. Le lendemain j'étais resté au squatte à les aider sur tout ce qu'il y avait à faire et je n'avais pas quitté le squatte de la journée.

Dans l'après-midi Nina m'avait appelé, ça m'avait mis un coup de stresse de fou quand j'avais vu son prénom s'afficher sur mon portable. C'est clair que notre discussion allait être en rapport avec la dernière annonce que je leur avais faite mais comment ça allait se passer ? Ça m'avait mis un vrai coup de stresse.

- Nina : On se revoit quand ?
- Moi : T'es où là ?
- Nina : Je suis à la casa.
- Moi : Vas-y descends j'arrive bientôt.

J'étais parti me posé en bas du bloc et j'avais attendu qu'elle arrive. Je n'en avais pas eu envie mais malheureusement il fallait y passer. Il fallait que je sache le ressenti de la mama et ce qu'il allait en être de la suite parce que là en attendant j'étais complètement perdu et je ne savais pas comment faire. Elles m'avaient laissé dans l'incompréhension.

- Moi : Ouais ?
- Nina : Ça va alors ?
- Moi : On fait avec hein.
- Nina : Moi j'ai parlé avec ima.
- Moi : Elle a dit quoi ?
- Nina : Ça ne sert à rien de s'attarder sur autre chose. Juste elle ne veut plus rien entendre de ce que tu auras à lui dire ou de ce qui te concernera à l'avenir. Tu te débrouilles elle a dit parce que tu as su faire tes conneries donc tu sauras les assumer seul. Elle ne prendra même pas la peine de prévenir Ba, elle a dit tu te débrouilles, tu vas aux Émirats et tu le préviens de toi-même sinon là elle le fera.
- Moi : C'est tout ?
- Nina : Ouais c'est tout. Elle ne s'est pas plus attarder sur ça. Elle est choquée et elle veut plus entendre parler de quoi que ce soit.
- Moi : Elle a dit si elle voulait plus me voir ou quoi ?
- Nina : Elle ne l'a pas directement dit mais je pense que ses paroles l'on fait comprendre non ?
- Moi : Ouais. Bon vas-y je vais prendre un billet pour le rejoindre et je lui dirais là-bas.
- Nina : Moi je serais là Emir, même si je ne pense pas être d'une grande aide pour toi je serais quand même là.
- Moi : Ouais t'inquiète je m'en fous de toute façon. Je gère ça seul depuis le début et ça ne changera pas. Je tenais juste à vous prévenir, le reste je m'en cale.
- Nina : Ça me fait mal sérieux, je ne pensais vraiment pas que tu nous aurais annoncé heja comme ça et de cette manière-là un jour et j'aurais jamais pensé que ça aurait fini comme ça.
- Moi : C'est la vida. Mahlich les épreuves ça endurcit, ce n'est pas plus mal wAllah.
- Nina : Oui mais ça fait mal de voir son frère dans cet état.

J'avais fini par repartir et rejoindre les autres au squatte. Ça y est, elle m'avait plus ou moins dit ce qu'il s'était passé. Ses paroles ne m'avaient pas brusqué parce que je m'y étais attendu à ça. Ça y est, elle m'avait tourné le dos, elle ne voulait plus entendre parler de moi, très bien c'était quelque chose qui allait un peu plus m'endurcir pour me surpasser par rapport aux restes.

Je n'étais pas parti voir Ines et Lylia, j'étais resté à la cité toute la journée, la soirée ainsi que la nuit et j'avais fait ça durant quelques jours. Je restais en contact avec elles par message et appel mais je n'y étais pas allé. Je ne savais même pas pourquoi d'ailleurs mais ça ne m'était pas venu à l'esprit en fait d'aller les voir.

Quelques jours après c'était en décembre, j'étais resté au squatte avec les khey et ce soir-là je ne sais pas mais je n'étais vraiment pas bien mais ce n'était pas un mal psychologique wela heja comme ça. C'était plus une gêne que j'avais eu, comme si j'étais bloqué mais étant donné que je m'étais mis ko à fond j'avais remis la faute sur ça pour me rassurer..

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