● 063

J'étais resté à la casa cette nuit-là. Je n'avais pas n3ess de toute la nuit mais je n'avais rien fait non plus. J'étais resté éveillé à me retourner la tête par toutes ces pensées durant toute la nuit. Nina me rendait fou et je commençais vraiment à penser des choses folles malgré que je ne doutais pas vraiment d'elle. Je m'inquiétais en sah.

J'essayais de me calmer parce que ça me rendait nerveux et par la même occasion j'essayais de trouver mes mots afin d'avoir une vraie discussion calme et posée avec elle sans s'emporter l'un contre l'autre. J'avais des doutes par rapport à ces gars, à ce qu'ils auraient pu faire et la meilleure des choses était de rester calme face à elle afin qu'elle se livre plus sereinement.

Je me posais des questions et ça restait normal vu avec qui elle avait traîné durant mon absence, j'avais de quoi m'inquiéter inévitablement. Il fallait que je sois plus présent à la casa et surtout avec Nina parce que j'avais khaff pour elle. La plupart ce sont des loups prêt à tout pour leur plaisir personnel et je ne voulais pas que des gens se servent d'elle, peu importe pour quelle raison.

J'avais attendu le lendemain qu'elle se réveille pour pouvoir parler avec elle. Je tenais vraiment à savoir encore des choses, je sentais qu'elle ne m'avait pas dit réellement les choses et il fallait qu'elle soit sah avec moi. Mes pensées étaient occupées que par elle, par eux, par ce qu'ils auraient éventuellement pu faire. C'était affreux.

- Moi : Tu ne peux même pas t'imaginé à quel point je me suis torturé l'esprit toute la nuit tellement je n'ai fait que de pensé à toi.
- Nina : Dit moi tes ressenties.
- Moi : Je veux te préserver moi. Ça peut paraître bizarre que je dise ça par rapport à la façon dont je me comporte avec vous mais je tiens vraiment à te préserver et je n'accepterai pas qu'on puisse profiter de toi ou heja comme ça. Je pense que tu sais où je veux en venir.
- Nina : Oui je le comprends, tu restes le mieux placé pour me préserver de ça parce que justement tu sais de quoi ils sont capables mais ça me perturbe parce que j'ai l'impression que tu me blâmes pour une chose que je n'ai pas faite.
- Moi : Non ce n'est pas que je te blâme c'est juste que j'ai khaff pour toi. Je sais comment ils procèdent ces gens et pour commencer ils y vont très finement et j'ai khaff que tu ne l'as pas remarqué et qu'ils aient profité sur certaines choses.
- Nina : J'aimerais te parler de quelque chose mais avant ça j'aimerais que tu me promettes que tu me crois quand je te dis que je ne me suis jamais donné à quelqu'un. Emir tu ne vas pas me dire quand même que tu doutes de ça ?
- Moi : Franchement je te crois sur ça parce que même si il y aurait eu heja tu ne serais pas comme ça devant moi, donc je te crois.
- Nina : J'aurais tellement honte de moi par rapport à ça que je serais déjà partie donc crois-moi quand je te dis ça.
- Moi : Je te connais un minimum et je sais comment tu es, et si il y aurait eu heja tu aurais changé et là ce n'est pas le cas.
- Nina : Je suis rassuré maintenant que tu me crois parce que je commençais à vraiment être blessée que tu doutes. Toi qui dis à chaque fois que tu ne doutes pas de moi de ce côté-là, je commençais à me poser des questions.
- Moi : Tracasse. Mohim tu voulais dire quoi d'autre ? Autant en profité le temps que je suis calme. Là je prends énormément sur moi et j'essayerais de te comprendre un maximum donc profite.
- Nina : Comme tu le sais ça fait longtemps que je les côtoie, à peu près deux ans. Je les avais connu chez Kalvin quand on allait ensemble, tu ne faisais juste pas attention en fait. J'avais gardé contact avec eux, quand tu l'avais su je m'étais éloigné d'eux et quand tu avais commencé à t'éloigner et à ne plus trop venir à la casa et à la cité j'avais repris contact avec eux et quand tu as été enfermé j'étais allé à une soirée chez Kalvin et ils étaient venu avec moi. Ce jour-là j'avais consommé quelque chose.
- Moi : C'est-à-dire ?
- Nina : Ils fumaient énormément et ils m'en avaient proposé, au début j'avais refusé et finalement ils m'en avaient fait un et je l'avais fumé.
- Moi : Un bed ?
- Nina : Oui, si tu appelles ça comme ça ?
- Moi : C'est sérieux là ce que tu me dis ? Ils avaient mis quoi dedans ?
- Nina : J'espère que tu ne me blâmeras pas parce qu'une fois que mes pensées étaient revenues à la normale je m'en étais voulu, énormément même. Et c'est à ce jour que j'ai coupé tout contact avec eux.
- Moi : Ils avaient mis quoi dedans ? Je veux savoir !
- Nina : Je ne sais pas Emir, je ne m'y connais pas.
- Moi : Donc toi tu inhales des choses qu'on te donne sans savoir ce que c'est. Imagine c'était du poison ou heja comme ça ?
- Nina : Ils ne sont pas aussi mauvais que tu le penses.
- Moi : Eh même si j'ai jamais rien fait avec eux j'ai entendu des échos et ils vendaient avec des dealers que je connais donc si ils sont mauvais et ils sont prêt à tout pour avoir ce qu'ils veulent donc comment tu aurais pu savoir ? Putain mais tu es en train de merdé complet là.
- Nina : Arrête de crier s'il te plaît. Je pensais vraiment que tu allais me comprendre.
- Moi : Je te comprends c'est pour ça que c'est très soft là de la manière dont je réagis parce que crois-moi je serais dix fois pire si je te comprenais pas.
- Nina : Je m'en suis énormément voulu, ça avait vraiment été difficile après avoir fait ça, j'étais comme dans un trou noir, ça m'avait vraiment déplu. Je demande même pas pardon à toi ni à yemma ou Ba. J'ai gardé ça pour moi et j'ai essayé de réparer mon erreur de moi-même et c'est à Allah que j'ai demandé pardon.
- Moi : Je suis vraiment choqué mais ça tu ne peux même pas t'imaginé Nina, mais bizarrement je me sens pas de te tomber dessus parce que malgré tout tu as l'air d'avoir compris ton erreur et si ça a été un tournant positif dans ta vie et que ça a pu te faire comprendre des choses c'est tant mieux.
- Nina : Tu as tout résumé, suite à ça j'ai compris beaucoup de choses. Si je serais resté avec eux j'aurais pu mal finir, là c'est clair mais cette simple chose m'a fait ouvrir les yeux et c'est là que j'ai coupé tout contact avec eux ou d'autres.
- Moi : Je suis quand même soulagé que tu me l'as dit, que tu ne m'as pas caché ça et que tu as été honnête avec moi. Malgré tout ça ne changera pas le fait que je vais te surveillé de plus en plus.
- Nina : Si ça peut te rassuré fait le, mais moi maintenant je sais ce que je veux et je ne referais plus les mêmes erreurs. Ça m'a appris beaucoup et je ne regrette pas malgré tout parce que finalement ça a été un mal pour un bien.
- Moi : Tant mieux. C'est quoi que tu veux ?
- Nina : Maintenant je serais concentré sur la religion parce que al hamdûlilah ça m'a énormément rapproché mais aussi sur mes études, mon travail, aider yemma, être là pour Ba même de loin, et les rendre fiers.

J'étais resté très calme face à elle suite à ce qu'elle m'avait dit parce que je m'étais tellement torturé l'esprit sur des choses qu'ils auraient pu faire sur elle et qu'elle n'aurait pas osée me dire, qu'ils auraient fait pression sur elle afin de la faire craquer, qu'au final quand elle m'avait dit qu'elle avait fumé un bed ça m'avait soulager, limite.

Dans ma tête je m'étais dit «Bon ça va c'est que ça, heureusement» Malgré que ça m'avait sonné quand elle me l'avait dit parce que jamais j'aurais pensé ça mais au moins ce n'était pas des choses plus sah. J'avais préféré qu'elle me dise ça plutôt qu'elle m'annonce qu'ils lui avaient fait quelque chose sous chantage wela heja comme ça.

À la fin dans ses paroles elle avait eu l'air sincère, elle m'avait dit que tout ça, ça l'avait énormément chamboulée et qu'elle s'en était énormément voulu, que ça l'avait fait réfléchir sur beaucoup de choses et qu'elle avait changé énormément de choses dans sa vie. Comme elle avait dit «Finalement c'était un mal pour un bien» Et ça m'avait rassuré.

Ça n'allait pas changer ce que je lui avais dit, j'allais la surveillé, du moins j'allais faire en sorte d'être assez présent pour pouvoir voir et savoir ce qu'elle faisait parce qu'on savait jamais ce qui pouvait se passer mais j'avais espéré que ce qu'elle avait vécu avec eux l'avait changée définitivement sur tout ça. Le temps allait finir par me le dire, si ça l'avait vraiment fait changer.

- Moi : Par contre l'autre jour quand je t'avais demandé leurs numéros tu avais hésité à me les passer mais là je les veux donc tu vas me les donner.
- Nina : Tu vas faire quoi avec ?
- Moi : Je vais rentrer en contact avec eux.
- Nina : Oui mais pour faire quoi ?
- Moi : Après ça te regarde plus, tu me les passes et khlass.
- Nina : Je ne veux pas que tu t'embrouilles avec eux ou avec n'importe qui d'autre parce qu'on en a marre de te voir toujours avec des balafres. Et même je crois que là, yemma elle en mourrait si tu repars au hebs.
- Moi : Il y aura rien, juste je veux les numéros.
- Nina : J'espère vraiment qu'il y aura rien.

Elle m'avait repassé les numéros et j'étais aussitôt reparti. Je m'étais posé dans la gova et j'avais lu les messages que j'avais reçu. Ines m'avait prévenu qu'ils étaient réveillés, ça faisait un moment qu'elle me l'avait envoyé et quand elle avait vu que je n'avais pas répondu elle m'avait appelé et envoyé d'autre messages.

- Moi : Ouais smehli, j'avais des choses à faire.
- Ines : Et c'est toi qui quelques heures avant me disait qu'il voulait que ça change. Monsieur blabla.
- Moi : Je ne t'ai pas dit que ça allait changer à la première heure demain.
- Ines : Si tu veux que ça change tu commences tes efforts maintenant !
- Moi : On verra ça ce soir hobi, je viendrais quand j'aurais fini ce que je fais.
- Ines : Tu viens le soir, la nuit ? Quand ils dorment en fait ! Tu viens pour qui et pour faire quoi concrètement ? Parce que le soir à par moi qui est debout, il y a personne d'autre donc concrètement tu viens pourquoi ?
- Moi : On verra ça ce soir, là je ne sais pas quoi te dire.

Elle avait raccroché d'un air énervé mais j'allais régler ça plus tard, là j'étais parti pour aller voir Kalvin. J'allais parler avec lui de certaines choses, du moins j'allais lui demandé quelque chose. Il n'y avait que comme ça que j'allais pouvoir rentrer en contact avec le groupe à Massinissa parce que si ça restait comme c'était là, j'allais finir par câbler.

J'étais monté chez lui sans l'appelé, j'avais espéré qu'il soit là et une fois qu'il avait ouvert, qu'il m'avait fait monté et qu'on avait pris mutuellement de nos nouvelles je n'avais pas perdu de temps et je lui avais directement demandé ce que je voulais. C'était la principale cause de mon déplacement chez lui.

- Moi : Tu comptes faire une soirée dans les jours à venir ?
- Kalvin : Ouais c'est fort possible, pourquoi ?
- Moi : J'aimerais vraiment que tu en fasses une mais que tu ne tardes pas trop à la faire.
- Kalvin : La raison ? J'espère que tu ne me forces pas à faire une soirée pour que ça parte en couilles comme la dernière fois !
- Moi : Non je veux juste que tu fasses une soirée et que tu invites les kheyou et le groupe à Massinissa.
- Kalvin : Je sens la merde arrivée. Pourquoi tu veux qu'ils viennent eux ?
- Moi : Ils n'ont pas le droit de profité d'une bonne soirée préparé par tes soins ?
- Kalvin : Autant que moi tu le sais qu'on les déteste à fond donc me la fait pas Em.
- Moi : J'avoue tu as raison mais invite les quand même ya khouyaaaa. Je te passe leurs numéros.
- Kalvin : Vas-y je te tiendrais au courant dans la semaine.
- Moi : Ah c'est parfait. Et au fait tu as des nouvelles de Abd ?
- Kalvin : On s'est pas reparler mais mon père il est retourné le voir, il a acheté une gova dernièrement chez lui et en revenant il m'a dit qu'il avait une sale gueule.
- Moi : Ah ouais, à ce point ?
- Kalvin : Ah ouais frérot. Tu vois la masse que c'était ? Comment c'était moche, on aurait dit un pitbull.
- Moi : Ouais ?
- Kalvin : Eh bah il y a plus rien apparemment. Il a maigrit de fou, les joues creusées, pâle à fond et les os ressortis de partout.
- Moi : Mais non, mais il a foutu quoi ce con ? Avant mon incarcération je l'avais vu et il était psychologiquement instable.
- Kalvin : Il avait dû retaper dans la dépression.
- Moi : Ouais il me l'avait dit. Il m'avait longuement parlé, j'avais même du stoppé la discussion tellement il parlait trop. J'ose même pas retourné le voir. Il vend encore ?
- Kalvin : Je ne peux pas vraiment te dire parce que mon père il n'était pas monté à l'étage. Juste dans sa collection de gova il y avait plus rien. Il y avait juste celle du padre parce qu'il l'avait commandé mais sinon plus rien.
- Moi : Donc soit c'est parce qu'il a fait du chiffre, soit parce qu'il a arrêté.
- Kalvin : C'est ça. Le meilleur moyen de savoir c'est d'aller le voir, je pense que j'irais le voir prochainement
- Moi : Vas-y on y va ensemble ?
- Kalvin : Quand ?
- Moi : T'es chaud on y va maintenant ?
- Kalvin : Là now ?
- Moi : Now !
- Kalvin : Vas-y je te suis.

Je lui avais passé les numéros et tout de suite après on était partis pour aller chez Abdel. On savait même pas si il allait être là ou pas mais on y était quand même allez. Techniquement il devait y être sachant qu'il s'était plus ou moins renfermé sur lui du coup il ne traînait plus tellement. C'est ce qu'on c'était dit.

On s'était garé un peu plus loin que son squatte si jamais il y avait cafouillage et on avait remonté la rue. Une fois devant chez lui on avait aperçu que le trou dans le mur était à nouveau ouvert du coup on allait passer par là. J'étais monté en premier et il avait suivi, on s'était posé sur l'arbre et j'avais regardé par le trou.

Quand j'avais passé légèrement ma tête je l'avais vu allonger sur son matelas qui maintenant était à même le sol. Il était en train de se retourner le crâne tout en regardant la TV avec le son à fond sur un vieux poste défoncé. Chez lui il y avait plus rien, c'était le vide total. Il y avait son matelas au sol, son vieux poste et une bouteille d'eau à côté de lui.

Pour pas le brusqué j'avais directement voulu lui faire comprendre que j'étais là. Ça faisait tellement longtemps que je l'avais pas vu que je ne savais pas psychologiquement comment il allait être après un an sachant qu'il était déjà très mal quand je l'avais vu pour la dernière fois. Ça se trouve il était encore plus instable que la dernière fois et il pouvait très mal réagir au fait que j'étais là.

- Moi : Abddd !
- Abdel : C'est qui ?
- Moi : C'est Em.
- Abdel : Pourquoi on vient me faire chier ?

Quand je m'étais adressé à lui je n'avais pas hésité à monter le ton de ma voix parce qu'il avait l'air de ne pas entendre par moment, il avait des blocages et il me regardait l'air un peu bête comme si il attendait que je lui dise quelque chose alors que ça faisait quelques secondes que je lui avais posé une question et que j'attendais qu'il me réponde.

Son changement m'avait littéralement brusqué. Il avait pris un énorme coup de vieux mais c'était incroyable, je ne le reconnaissais absolument pas. Autant dans sa façon de se comporter que physiquement, c'était plus le Abdel que j'avais connu. C'était une tout autre personne que j'avais eu devant moi ce jour-là.

Je continuais à préparer le terrain afin qu'il nous fasse rentrer pendant que Kalvin était derrière moi agripper à la branche à attendre. Même Kalvin il avait été brusqué. Il ne l'avait pas encore vu mais il l'entendait parler et c'était chaud, il me mettait des coups sur la cuisse de temps en temps pour me chuchoter des choses par rapport à Abdel tellement il était choqué.

Pour ceux qui auraient connu Abdel et sa voix ils auraient été choqués de l'entendre, elle avait littéralement changée. On aurait dit la voix d'un chibani qui s'était buté toute sa vie, m'enfin remarque c'était un peu ça finalement, sauf qu'il était quand même assez jeune Abdel mais physiquement c'était devenu autre chose.

Le père de Kalvin ne s'était pas trompé. Abdel avait littéralement changé. Il était devenu tout keuss et c'était vraiment ce qui brusqué en premier en le voyant, parce qu'on avait connu Abdel musclé même un peu trop musclé, c'était un ours ga3 et là il y avait plus rien. C'est chaud comment la drogue peut nuire autant à un corps.

Il était jaune pâle avec les joues très creusées, tellement creusées que ça faisait ressortir un peu plus ses dents. Son regard était vide, les yeux jaunit et rempli de veines éclatées. On me reprochait souvent d'être comme ça, d'avoir la grosse dégaine du toxico, bah sah à côté de Abdel j'étais bien moi. Lui c'était un level bien plus au-dessus.

Plus j'essayais de parler avec lui plus je commençais à me rendre compte de comment il était. J'avais très rapidement compris qu'il avait des problèmes de compréhension, d'élocution et aussi qu'il n'entendait plus tellement grand-chose étant donné que je devais constamment me répété sur ce que je disais. Ça allait être chaud avec lui.

C'était devenu assez long parce qu'il ne proposait jamais de monté du coup Kalvin et moi on avait pris la décision d'escaladé la fenêtre et de rentré chez lui parce que sinon il allait jamais me le proposé sachant aussi qu'il ne savait pas que Kalvin était avec moi, vu que lui était toujours agripper au fond de sa branche.

On était monté et quand Kalvin était arrivé dans la pièce, Abdel s'était mis à l'observé mais d'une force, un peu plus et le regard de Abdel aurait pu fusiller Kalvin sur place tellement il l'avait pas lâché du regard. Intérieurement j'étais mout quand je regardais Kalvin qui ne savait pas où se mettre. C'était chaud la situation.

- Moi : Aaaah papa, tu vois c'est qui lui ? C'est Kalvin !
- Kalvin : J'ai envie de me barré là, il va me finir sur place.
- Moi : Il va te cuisiné comme il faut.
- Kalvin : Non là sérieux j'ai envie de partir.
- Moi : Mais non tranquille, il va rien faire.

Abdel était retourné s'asseoir sans me répondre et il était en train de se préparé une lignée tout en regardant de temps en temps Kalvin. La situation était devenue embarrassante parce qu'on était chez Abdel mais il ne nous calculait pas. C'est comme si vous alliez chez quelqu'un que vous connaissez et il vous laisse en plein milieu du salon et il retourne faire ce qu'il faisait.

On avait été comme ça, comme deux cons debout en face de lui. Il nous regardait de temps en temps mais il regardait beaucoup plus Kalvin mais il ne nous parlait pas. Il avait vraiment eu l'air d'avoir perdu la mémoire. Ça se trouve il se souvenait même plus de qui on était mais il n'avait pas assez de force pour réagir et nous faire partir.

Finalement Kalvin et moi on s'était regarder et en un simple regard on avait compris qu'il fallait qu'on parte donc on était repassé par la fenêtre et on avait quitté son squatte directement parce qu'il allait rien avoir de plus au final. On avait repris la gova et on était partis s'installer chez lui pour parler..

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