● 056
Un soir j'étais à la cité, on était posé au squatte avec tous les sah. On faisait rentrer très peu de monde à l'intérieur de base, d'ailleurs c'est pour ça qu'il y avait souvent des embrouilles parce qu'ils ne comprenaient pas qu'on avait bloqué l'accès au squatte et qu'on se l'était approprié.
On était posé avec les khey. On passait la soirée tranquillement et dans la nuit on avait reçu des appels de nos frérots qui étaient derrière la cité dans un cafouillage de fou. Il y avait des gars des quartiers voisins qui les avaient pris à partie.
On s'était tous muni de couteaux, battes, tonfas, poings américain et on y était tous allez. Sur place il y avait des gars à nous en train de se faire tabasser du coup on était tous rentrer dans le tas en cash et on s'était tous mis à mettre des coups sur tout le monde.
Tout le monde se tabassait. Coup de batte, coup de tonfa, poings américains on y allait en balle. On recevait autant de coups que l'on en mettait. Il y en avait qui s'étaient sauvé, on courait après tout le monde pour les rattraper. C'était fou.
Petit à petit ça avait commencé à se chauffer de plus en plus et tout le monde avait commencé à utiliser les couteaux. C'était ceux en face qui avaient commencé à les utiliser. Ils avaient blessé Karim, Nasr-Eddin, Djemil et d'autres khey.
Quand j'avais compris que ça commençais vraiment à être chaud et qu'il y avait des kheyou qui avait été shlasser sévère j'y étais allé en balle et j'avais attrapé le premier gars devant moi qui était en train de s'en prendre à Dine notre frérot et je l'avais calmé de deux coups de couteau dans l'épaule avant qu'il me stoppe en m'enfonçant sa lame sur le haut de la cuisse, au niveau de l'aine.
Suite à ce coup j'avais essayé de prendre sur moi malgré que la douleur était assez forte, elle m'avait prise toute la cuisse. C'était tellement chaud que j'avais eu du mal à me concentrer tellement mes pensées étaient focus sur la douleur que je ressentais.
La douleur me rendait vraiment très nerveux, mes nerfs commençaient à se gonflé de tarba. J'en voulais à tout le monde et plus particulièrement à celui qui m'avait touché mais j'en voulais aussi à ceux qui se sauvaient. Il y avait quasiment plus personne. Autant de notre côté que ceux du groupe en face, une fois les coups de couteau donné ils s'étaient tous sauvé par peur.
Je pars du principe que quand on cherche la merde, quand on commence à titiller quelqu'un il faut assumer jusqu'au bout, autant les paroles que les gestes faut pas faire la baltringue et faut porter ses cojones jusqu'au bout. Malheureusement il y avait des petites mouilles qui n'avaient pas assumé ce jour-là, ils s'étaient à peu près tous sauvé.
Mes frérots et moi-même nous étions en train de faire vengeance sur ceux qui restaient du groupe en face. On était en train de tous s'enchaîner. C'était à la vue de tout le monde du coup les gens voyaient ce qui se passait mais ça nous avait pas arrêté pour autant.
On était resté sur nos positions et on continuait jusqu'à que Paulo notre kheyou tire trois balles sur le côtés pour nous calmer. Il avait vu que ça commençait à tourner mal du coup il avait voulu attirer notre attention sur les détonations.
Ça nous avait pas plus déconcentré, on continuait à fond jusqu'au moment où on avait entendu les hnouch du coup on était tous partis. Les autres étaient allez de leur côté et nous on était retourné se posé dans les blocs malgré nos blessures, il fallait qu'on se fasse oublier.
On s'attendait à ce qu'il y aille des conséquences suite à ce qu'il s'était passé. Des conséquences avec les hnouch. Nos cités sont connus pour ces rivalités et nous sommes à peu près tous connus de la police, pour la plupart d'entre nous avec des casiers donc on s'attendait à des convocations ou heja comme ça.
On avait été mis au courant de ce qu'il allait y avoir, Krim nous en avait déjà parlé. Il nous avait prévenus d'une discussion qu'il avait entendu comme quoi ils allaient revenir faire vengeance. On avait été préparé à ça, on avait juste attendu le moment. On avait réussi à gérer malgré que quelques-uns de nous avait été touché.
On avait attendu que ça se calme un peu et j'étais allé aux urgences avec ceux qui étaient blessé. On nous avait déposés là-bas. On s'était fait soignés, on s'était attendu et très tôt le matin on était retourné à la cité à part quelques-uns qui étaient resté sous surveillance. Chacun était monté se reposé.
J'étais monté pour n3ess, j'avais rejoint Ines dans la chambre pour voir comment elle allait. Elle était en train de n3ess avec le petit du coup je les avais laissé et je m'étais posé sur le sedari du salon. Je m'étais endormi en cash.
Quelques temps après Ines s'était levé et elle s'était installé dans le salon avec le petit pour lui donner à manger du coup j'étais allé dans ma chambre pour n3ess parce que j'étais trop claqué. Je m'étais installé et peu de temps après elle était revenu à la charge et elle m'avait réveillé.
- Ines : La rue c'est ton terrain en fait.
- Moi : Qu'est-ce tu brailles toi ?
- Ines : Ga3 c'est ta casa.
- Moi : Ok t'as raison.
- Ines : Je comprends ta famille en sah. Moi je suis là que depuis quelques heures mais elles, elles vivent ça quotidiennement.
- Moi : Occupe-toi de Zaher et laisse-moi n3ess va.
- Ines : Tu n'acceptes pas ce que je dis ? Pourtant je dis vrai non ?
- Moi : Ouais tu dis vrai, ouais ouais.
Elle avait fini par me laissé n3ess et après mon réveil je l'avais vu installé à côté de moi avec le petit. Elle faisait ses cours de code sur internet. Je m'étais posé tranquillement le temps de me réveiller correctement. J'étais en train de cogité de fou jusqu'à m'en donner mal au crâne. Je pensais à plein de chose.
Ce jour-là j'allais pas pouvoir sortir, la douleur était vraiment forte et j'avais du mal à me déplacé. Rien que de m'asseoir j'y arrivais pas parce que ça pliait sur la plaie, j'étais dégoûté.
- Moi : Il y a eu cafouillage cette nuit.
- Ines : Non sans blague ? Ton jean est rempli de sang, t'as l'œil rouge et la gueule violette et t'as cru j'allais pas m'en rendre compte ?
- Moi : Ah merde, je pensais que ça allait passer inaperçu.
- Ines : Et les grosses gifles que je vais te mettre si tu arrêtes pas tes conneries elles vont passées inaperçu où tu vas les sentir ?
- Moi : Ça dépend si tu y iras doucement avec moi où si tu feras le cow-boy.
- Ines : Ta gueule Emir tu me gonfles.
- Moi : Tu devrais être à mes soins mais non la seule chose que tu fais c'est blâmer.
- Ines : Tu étais là toi peut-être pendant ma grossesse ?
- Moi : Ah ça vaaaaaa.
- Ines : Toujours tu fuis.
- Moi : Non j'évite juste les problèmes parce que je sais que si je m'emporte contre toi je vais aller trop loin.
- Ines : Tu sais faire que ça toi de toute façon. Nervosité affolante.
- Moi : Hassoul si tu veux sortir sans le petit lyoum profite. Je sors pas moi, je vais resté ici.
- Ines : Tu arriveras à t'occuper de lui. Le changer, lui donner les biberons, le faire dormir ?
- Moi : Ça s'apprend non ?
- Ines : J'ai khaff, en plus tu peux pas bouger.
- Moi : Eh bah si t'as pas confiance fait pas chier et prends le avec toi.
- Ines : Déjà commence par parler mieux, je suis pas une merde. J'estime que je fais beaucoup pour les petits, que je m'occupe très bien d'eux donc pèse tes mots. Tu peux pas bouger donc comment tu veux t'occuper de lui ?
- Moi : Ça va je peux quand même me déplacer chwiya, faut pas éxagérer.
- Ines : Si tu veux que je le laisse pour la journée commence déjà par aller changer ton jean.
J'étais parti me débarrasser de mon jean et je m'étais changer. Je l'avais rejoins et j'étais resté avec le petit le temps qu'elle se préparait. Une fois prête elle m'avait expliquer comment faire ceci et cela puis elle était partie.
Ce jour là j'avais pas osé prendre le petit, pas que ça me gênais parce qu'en vrai ça allait mieux avec eux et j'arrivais plus ou moins à m'y faire mais je voulais juste pas le prendre parce que la gueule que j'avais c'était plus possible.
J'avais l'œil rouge mais tellement rouge qu'on ne voyait même plus une trace de blanc, de l'arcade jusqu'au bas de la joue j'étais bleu, violet, jaune et gonflé comme jamais. Mon œil il coulait sans arrêt, c'était chaud.
Je savais même pas qui est-ce qui m'avait mis le coup. On se tapait tellement tous dessus que j'avais pas fais attention sur le moment.
J'avais passé la journée à m'occupé du petit et dans l'après-midi ça avait toqué donc j'étais allé ouvrir et devant moi il y avait eu Zyam et Houssam. J'avais eu un coup de stresse au moment où j'avais croiser le regard de Houssam.
Moi devant la porte, Houssam devant moi et le petit dans sa poussette dans la chambre. J'avais pas su où me mettre à ce moment là. J'avais été brusqué mais malgré tout je les avais fait rentrer et on s'était posé au salon.
- Zyam : On a été mis au courant pour le cafouillage. Ils t'ont pas louper.
- Moi : Mahlich frère, ça va le faire.
- Zyam : Fais attention frérot maintenant.
- Moi : Ils m'ont mit un coup de shlass mais ça va.
- Houssam : Sévère ou pas ?
- Moi : Sah non, juste un petit sur le haut de la cuisse.
- Houssam : Calma frère aussi
- Moi : Il y a welou, ça va. Hassoul Zyam viens vite fait.
Mes pensées elles étaient ailleurs, la concentration elle était pas là ce jour là. Je pensais à Zaher qui était dans la chambre et à Houssam qui se doutait de rien. J'avais pas su quoi faire, j'étais mal.
Houssam il s'était demander pourquoi on le laissait mais il fallait que je parle avec Zyam, il allait être d'une aide pour moi sûrement parce que j'avoue que j'étais perdu.
On était allez dans la chambre et on était restez devant la porte que j'avais fermé. Dès son entrée il avait remarqué la poussette qui était sur le côté. Il avait directement compris.
- Moi : Je sais pas quoi faire frère.
- Zyam : Préviens le khey, Houssam c'est pas n'importe qui. C'est le sah.
- Moi : Je me suis foutu dans un bourbier.
- Zyam : Non frérot, ça va le faire je te jure
- Moi : Reste avec le petit je vais aller lui parler.
- Zyam : Vas-y mon kheyou.
Il était resté avec Zaher et moi j'avais rejoins Houssam au salon. Il se demandait toujours ce qu'il y avait, on lui parlait pas. On restait qu'ensemble Zyam et moi et il remarquait qu'il y avait heja.
- Moi : Faut que je te parle frérot.
- Houssam : Je t'écoute mon sah.
- Moi : Ce que je vais te dire tu le garderas dans ton crâne sans jamais le sortir de ta bouche.
- Houssam : Fait moi confiance Em.
- Moi : Tu vois Samia et Ines ?
- Houssam : Ouais à l'ancienne. Pourquoi ?
- Moi : Tu vois Ines ?
- Houssam : Ouais frérot et donc ?
- Moi : J'ai merdé Houss.
- Houssam : Merdé dans quel sens ?
- Moi : À ton avis !
- Houssam : Frérooooot, tu l'as mis en cloque ?
- Moi : Arrête toi.
- Houssam : Bah c'est quoi alors ?
- Moi : C'est ça frère !
- Houssam : Yeeeuh mais non frère. Je suis brusqué.
- Moi : Oh c'est bon, c'est moi le concerné.
- Houssam : Comment t'as fais ?
- Moi : Comme tout le monde ouais. Tu veux que ça se fasse comment behloul ?
- Houssam : Donc je déduis que Zyam est au courant ?
- Moi : Zyam je l'ai prévenu il y a un peu plus de deux semaines, c'est le seul qui le savait. Et là j'ai été pris cash, t'es venu et le petit il est dans la chambre donc j'ai paniqué et j'ai été obliger de te mettre au courant.
- Houssam : Il y a que Zyam et moi qui sommes au courant ou pas ?
- Moi : Il y a que vous donc je vous fait confiance, vous gardez pour vous. Je préviendrais personne d'autres, pas même ma famille.
- Houssam : La famille de Ines elle est courant ?
- Moi : Ils s'en sont rendu compte pas longtemps avant l'accouchement. Et Samia sa sah elle le sait aussi mais khlass.
- Houssam : Elle est où là ?
- Moi : Elle a été virée de chez elle et elle était dans la résidence de Samia à la base mais je me suis fait choppé donc elle reste ici le temps que la madre est au bled.
- Houssam : Ah frérot j'ai mal pour toi. En sah faut qu'on arrête nos conneries sinon on va tous se retrouver avec des gosses de femmes qu'on considère même pas un peu.
- Moi : C'est la merde.
Le stresse était petit à petit retombé, ça y est mes deux sah étaient au courant et ils étaient vraiment bon avec moi, ils avaient réagit tout les deux très bien et ils me soutenaient à fond.
J'étais farhan, à présent j'allais avoir mes deux grosses forces avec moi quoi qu'il arrive et j'allais moins me sentir seul par rapports aux petits. Fallait-il encore que je lui annonce que j'étais père de deux enfants.
- Moi : Je t'ai pas tout dit en plus.
- Houssam : Je pense qu'on pourra pas faire plus fort que ce que tu viens de m'annoncer donc je t'écoute frère.
- Moi : Les petits ils s'appellent Zaher et Zian.
- Houssam : Ok je comprends, tu as voulu y aller finement.
- Moi : C'est pas évident.
- Houssam : J'imagine Em. Donc à ce que je comprends c'est des jumeaux ?
- Moi : C'est ça, dans sa famille du côté de sa mère il y a que ça des jumeaux, triplés donc fallait bien qu'elle y passe elle aussi hein.
- Houssam : C'est chaud frère. Déjà ils sont même pas désirés et tu te retrouves avec deux.
- Moi : J'y peux rien.
- Houssam : Je savais que malgré ton caractère très fort tu étais quelqu'un de bien. J'ai jamais douter de ça. Tu as pas fait la baltringue et t'es resté pour elle et pour eux.
- Moi : Il le fallait bien.
- Houssam : Donc là ils sont dans ta chambre avec Ines et Zyam ?
- Moi : Non elle est sortie Ines, elle sait que Zyam et au courant mais elle veut pas qu'il la voit et toi elle sait pas encore. Et il y a que Zaher dans la chambre. Zian il est à l'hôpital depuis la naissance fin avril.
- Houssam : Allahi chafik, je vois. Fait moi voir le petit.
On était allez dans la chambre, ça y est ils étaient tout les deux au courant et ça faisait du bien de voir qu'ils étaient farhan pour moi malgré la situation. J'avais passer toute ma journée avec eux à m'occupé du petit.
En fin d'après-midi ça avait toqué du coup j'étais aller ouvrir, c'était Ines qui était revenu, je lui avais juste fait signe qu'elle aille se mettre dans la cuisine, j'avais fermé la porte et j'étais aller prévenir mes khey que Ines était revenu du coup ils étaient repartis.
Par la suite je m'étais posé avec elle dans la chambre et il fallait que je la prévienne que mes deux sah de toujours étaient au courant et qu'ils avaient vu le petit. Qu'ils ne blâmaient ni elle ni moi et qu'ils étaient même très compréhensifs.
- Moi : J'ai passé ma journée avec Zyam et Houss.
- Ines : J'ai cru comprendre. Donc ils sont au courant les deux maintenant ?
- Moi : C'est ça et ils ont vu le petit. Ils blâment pas, ils sont compréhensifs et ils l'ont vraiment bien pris.
- Ines : Je sais pas Emir.
- Moi : Ines écoute moi, je t'ai déjà dis qu'eux aussi ils avaient déjà consommé cet acte donc évidemment ils diront jamais rien de négatif par rapport à ça. Même Houss il l'a dit.
- Ines : Il a dit quoi ?
- Moi : Que ça pouvait être comme un éléctrochoc pour les réveillés, pour qu'ils arrêtent eux aussi leur conneries. Sinon eux aussi ils allaient se retrouvé avec des gosses non désirés.
- Ines : Je comprends, en tout cas c'est clair je veux pas les croiser moi.
- Moi : T'inquiète pas tu seras toujours caché.
- Ines : J'espère.
On avait passé toute la soirée ensemble avec le petit, on avait énormément discuter. Des discussions très calmes, posés et intéressantes. On s'était mis d'accord sur beaucoup de chose et ce jour là autant elle que moi on avait compris beaucoup de choses l'un de l'autre.
J'avais aimé ce moment passé avec elle, c'était encore quelque chose de nouveau et ça m'avait ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Je commençais à réellement apprécier la personne qu'elle était.
Simple, posé et très intéressante intellectuellement parlant. Comme quoi le physique et l'attitude qu'elle avait ne reflétait pas ce qu'elle était réellement au fond.
- Ines : Je suis passé voir Zian vu que tu vas pas pouvoir m'y emmener durant quelques temps.
- Moi : Ça va si tu veux j'essaierai de t'emmener demain.
- Ines : Non franchement ça me dérange pas. Au mieux on refera comme lyoum.
- Moi : C'est comme tu veux.
- Ines : Bah on verra ça demain. En tout cas je suis fier de toi parce que les efforts que tu fais ça me touche énormément. Dis toi que tu le fais pour les petits et non pour moi.
- Moi : Je le fais pour vous trois.
- Ines : Mais oublie pas que c'est d'abord pour eux que tu le fais. Ils passeront avant tout autre chose.
Ines c'est Ines, je ne trouve pas de mot assez fort pour décrire cette femme, c'est fou. Comme ça on dirait pas mais wAllahi que cette femme elle peut apporter beaucoup à un homme et c'est vraiment une femme entière qui se donne à fond et très sérieuse quand il le faut.
Elle se donnait vraiment à deux cent pour cent pour les petits et c'était vraiment beau à voir. Malgré ses fautes passées et ses manquements c'est vraiment une femme incroyable à tous points de vue..
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