● 051

On était monté et on s'était posé. Quand j'étais avec eux je ne savais jamais quoi faire, je me sentais jamais à ma place pourtant Ines elle kiffait trop quand j'étais là mais moi je me sentais de trop.

Je m'étais posé et je disais rien, j'essayais de n3ess pour passer le temps étant donné que le principal pour elle était que je sois là même si je faisais rien.

Elle était en train de s'occuper du petit et par la suite elle était venu prêt de moi et je savais que quand elle venait se posé sur moi ça sentait jamais bon pour la suite.

- Ines : Je peux te posé une question mais tu t'énerve pas Em ?
- Moi : Non.
- Ines : Ok, je te la pose quand même. Tu ressens quoi pour les petits ?
- Moi : Me pose pas ce genre de question parce que ça me fait vriller.
- Ines : Je veux savoir !
- Moi : Je dirais rien, toi dis moi ton ressenti hein.
- Ines : C'est assez difficile à expliquer mais je ressens plusieurs choses. Je ressentais déjà énormément de choses en étant enceinte mais depuis qu'ils sont nés je ressens les choses beaucoup plus fortement c'est pour ça que je me posais la question pour toi. C'est impossible que tu ressentes rien.
- Moi : M'en parle pas c'est tout.
- Ines : Mais t'es fier d'être père ?
- Moi : Non.
- Ines : Tu devrais pourtant, c'est une fierté peu importe comment ça s'est fait. T'as donner la vie.
- Moi : Ouais c'est bien.
- Ines : Arrête de parler comme ça, fait moi des vraies phrases là ! T'en as parler à quelqu'un de ça ?
- Moi : Non pas du tout et j'espère que toi non plus !
- Ines : Moi mis à part ma famille et Samia qui s'en sont rendu compte non j'ai rien dis.
- Moi : Je préfère.
- Ines : Tu comptes en parler ?
- Moi : Non ce n'est pas dans mes projets. Un à qui je l'aurais tout de suite annoncer ça aurait été mon frère Allahi rahmo mais malheureusement il est plus là pour le voir et il les connaîtra jamais.
- Ines : Rabi yarahmou, t'avais un frère ? Je savais même pas. Parle moi de toi Emir !
- Moi : Non.
- Ines : Vas-y j'attends.
- Moi : Bah attends longtemps, ça me dérange pas.

À chaque fois que j'étais avec elle j'avais envie de partir, en plus de ça elle voulait toujours me mettre Zaher dans les bras et ça j'en pouvais plus.

- Moi : Je vais repartir.
- Ines : Non tu restes avec moi.
- Moi : Je resterais pas plus d'une heure je te le dis.
- Ines : On verra par la suite.
- Moi : Non, j'ai pas envie de rester. Dis toi déjà que là je me force.
- Ines : Non je sais que tu kiffes.
- Moi : Prends le comme tu le veux mais moi je te le dis je me force là. Si je kifferais vraiment crois moi je serais pas comme ça.
- Ines : D'accord tu aimes pas, tu te forces et tout ce que tu veux très bien mais fait le au moins pour moi Emir.
- Moi : Mais t'as quoi avec moi là ? Je comprends plus rien.
- Ines : Rien.
- Moi : Très bien alors !

J'avais pas l'habitude de ça et encore moins avec elle, la situation avait vraiment été bizarre, je la reconnaissais plus et ça avait été très perturbant.

Je l'avais laisser s'occuper du petit et j'attendais que le temps passe pour repartir. Je faisais rien d'autre que de la regarder s'en occuper et wAllah qu'est-ce que c'est beau ça.

Oui j'étais froissé de la situation, oui j'avais du mal avec les petits, oui j'étais pas dans la meilleure des positions par apport à ça mais une chose était sûr c'est que le rôle de mère que Ines avait lui allait trop bien et ça la rendait vraiment magnifique.

- Moi : Tu veux que je te dise ?
- Ines : Dis mais tu me fais khaff. Je sais jamais à quoi m'attendre avec toi, tu me lances toujours des bombes.
- Moi : Sah je te trouve magnifique ça il y a pas à dire, t'es une femme vraiment belle et qui dégage quelque chose de fort mais te voir comme ça avec le petit ça te rajoute un charme de fou. Tu fais vraiment mra là.
- Ines : Bah putain !
- Moi : T'as quoi ?
- Ines : Je suis brusquée de ce que tu dis.
- Moi : Je dis ce que je pense, tout dans la transparence.
- Ines : Je pourrais en dire autant pour toi si tu faisais le nécessaire pour tes enfants.
- Moi : Non commence pas.

Je le savais très bien qu'elle avait les nerfs contre moi par apport à tout ça et qu'elle arrivait pas à avaler le faite que je ne faisais pas grand chose mais ça m'était difficile de faire mon maximum.

J'étais tout de même présent, je l'emmenais à droite à gauche quand elle en avait besoin et surtout je l'emmenais à l'hôpital.

- Moi : Bon sinon ça en est où la demande résidence ?
- Ines : J'ai tout envoyé et je suis sur liste d'attente mais je suis dans les dernières. Il y en a énormément devant moi et pour le moment tout les studios sont pris même les studios couple.
- Moi : Ah ouais et tu peux pas faire des demandes dans d'autres résidences ?
- Ines : Je pourrais mais j'ai pas envie. Je vais directement me chercher un appartement en banlieue. Je me suis dis que si je cherche un toit autant me trouver directement un appartement au lieu d'une résidence.
- Moi : Ouais c'est vrai parce qu'en plus si t'es acceptée, la résidence tu l'auras que pour un an et demi, deux ans après tu devras partir et faire 1% patronal qui te retrouve heja non ?
- Ines : Ouais comment tu sais ça ?
- Moi : T'as cru j'étais con ou quoi ?
- Ines : Ça va monsieur.
- Moi : Donc du coup tu cherches pour un appartement là ?
- Ines : Ouais je cherche dans le 93, 92 pour le moment.
- Moi : Ok t'éloigne pas trop d'où je suis.
- Ines : Non je calcule tout au mieux pour que ce soit facile pour tout les deux.
- Moi : Ok bon ça va mais comment ça se fait que tu cherches pas là ? Prends ton pc et cherche !
- Ines : Ouais je vais le faire et toi aussi fait le.
- Moi : Non moi faudrait que je me trouve un boulot avant de faire une recherche pour ça et vu que j'ai pas envie ça attendra.
- Ines : Petit con.

Elle avait raison sur le faite que c'était mieux qu'elle se trouve directement un appartement, ça allait être mieux pour nous tous par apport aux résidences.

Elle aurait été la seule à pouvoir y rentrer et donc j'aurais pas pu la voir elle ainsi que les petits et elle aurait eu la place dans la résidence que le temps de ses études soit un an et demi voir deux ans mais pas plus.

C'était plus préférable de directement chercher un appartement. Au moins elle aurait eu un toit à elle sans crainte d'être viré du jour au lendemain.

Elle aurait utiliser sa paye pour payer le loyer et tout le reste de ce genre et moi je l'aurais aidé à payer tout ce qui était en rapport avec les petits.

Fallait-il encore qu'elle trouve heja.

- Moi : Mais sah peu importe d'où l'argent elle vient hésite pas à me demander si t'as besoin d'aide pour payer heja.
- Ines : Non tu payeras rien avec ça.
- Moi : Si je le ferais.
- Ines : Si tu achètes quelques choses avec ton argent lassdeg je l'utiliserai pas.
- Moi : On s'arrangera par la suite. Bon sah là j'y vais.
- Ines : Fais comme tu veux.

Ça avait fait deux jours de suite, durant deux jours j'étais resté avec elle. C'était déjà énorme je trouvais sachant qu'à la base je voulais même pas.

Je commençais petit à petit à m'y faire même si par moment j'avais encore du mal sur certaines choses et que j'hésitais pas à le montrer mais fallait pas pousser le qtru. Chaque chose en son temps.

- Moi : Si t'as besoin de quoi que ce soit tu m'appelles et je reviens.
- Ines : Vas-y tu peux partir de toute façon Samia va revenir.
- Moi : Très bien.

C'était une nouvelle fois tendu entre nous mais j'y pouvais rien. C'était pas chez nous donc j'allais pas me permettre de toujours être avec elle.

Samia avait une vie, ça restait son studio donc déjà elle était bien gentille de la faire venir chez elle donc elle allait pas en plus la privée de son intimité en me faisant rester chez elle.

Là elles étaient entre filles et j'avais pas à y être. Ça aurait été bien plus différent si ça avait été le studio de Ines. Si elle voulait que je sois présent à fond pour les petits il fallait qu'elle cherche.

J'allais repartir à la cité.

- Ines : Et arrête à chaque fois de passer devant eux comme si tu les voyais pas parce que ça j'en ai marre. Ça me serre le gelb tellement ça fait mal.
- Moi : Tu veux que je fasse quoi ? Je suis normal, je passe pour partir.
- Ines : Il y a des façons de faire, c'est ton fils Em. La moindre des choses est que tu le prennes dans tes bras avant de partir et ça tu devrais le faire à chaque fois.
- Moi : Ines tu vas redescendre bien bas avec moi, je te préviens. Je crois que t'as pas compris que ça me froisse, je commence petit à petit à m'y faire même si il y a encore des choses qui me gêne énormément donc calma. En faisant ça tu me fais plus fuire qu'autre chose.
- Ines : J'en ai rien à faire, tu commences à me gaver à toujours faire l'aveugle et le mec qui comprends pas les choses juste parce que ça te fais chier.
- Moi : Bah voilà t'as compris : Ça me fait chier. Allez j'y vais sinon je vais m'emporter bêtement contre toi et je vais pas revenir te voir avant un mois.

Nous étions jamais réellement d'accord sur les choses, nous étions même toujours en désaccord ce qui causait énormément d'embrouilles entre nous. On arrivait jamais à tenir une discussion sans levée la voix l'un contre l'autre. C'était fatiguant à force.

J'étais reparti parce que j'avais les nerfs et j'étais remonté à bloc et cela durait depuis plusieurs jours déjà et mon but n'était pas de m'emporter contre elle, non loin de là.

J'étais retourné à la cité en début de soirée et j'étais monté à la casa chercher les papiers que j'avais scanner. Maintenant que j'avais tout, ça pouvait commencer. On pouvait enfin mettre les choses en place.

J'étais aller au squatte et j'avais appeler Krim pour qu'il me rejoigne. Il fallait que je lui explique tout sachant que moi j'allais partir pour deux semaines au pays.

- Moi : Ça y est maintenant j'ai tout.
- Krim : Du coup ça va être quoi la suite ?
- Moi : J'ai scanner les papiers en double, pour toi et pour moi. Je vais partir durant deux semaines donc tu seras solo à gérer ça. Tu vas remplir les réserves avec les gars que tu m'as parler. Vous allez devoir aller là-bas tout chercher.
- Krim : Et comment ?
- Moi : Sur les papiers il y a les numéros pour joindre les personnes, il y a même les adresses etc. Vous vous arranger avec eux et vous essayer même de leur glisser en léger que vous êtes en bail avec Abdel comme ça ce serait plus facile à obtenir belek.
- Krim : Et si ils demandent à Abdel après tu vas être dans la merde ?
- Moi : Non même pas, ils le diront jamais. Vous essayer de leur sortir des prénoms du milieu qui connaissent. Du style Abdel, Mark, même mon prénom et ça va allez lége.
- Krim : On fait comme ça, j'irais avec ceux dont je t'ai parler et quand tu reviendras dans deux semaines on s'arrangera mieux et tu verras c'est qui les gars.
- Moi : Voilà on fait comme ça et t'en parle à personne. Je t'assure si j'apprends que tu as jacter à droite à gauche je te casse en deux.
- Krim : Fais moi confiance, laisse moi gérer le début et tu jugeras par toi même en revenant.

Je demandais juste à voir, je lui faisais à peu près confiance mais étant donné que j'avais jamais bail avec lui je pouvais pas être serein à fond. J'allais le laisser faire et j'allais voir par la suite.

On était reparti du squatte et j'avais rejoins tous les autres au terrain. Posé avec les frères et les meufs ça parlait et ça se tuait à l'illicite.

Zyam était posé avec Houssam et d'autres gars, ils parlaient entre eux mais Zyam même pas il m'avait regarder ne serait-ce qu'une seule fois. J'avais été un mur durant quelques temps.

Je calculais pas, je parlais avec les autres gars et les meufs et quelques temps après Houssam était venu me rejoindre.

- Houssam : Em ça va ou quoi ?
- Moi : Vous me cassez les couilles !
- Houssam : Wach khouya ?
- Moi : Tu m'as zappé mec et les rares fois où je te vois t'es avec Zyam et tu me tournes le dos.
- Houssam : wAllah c'est pas vrai Em, je t'avais très bien vu depuis le début mais j'attendais de finir avec Zyam pour venir te voir.
- Moi : C'est bien alors.
- Houssam : J'ai entendu que vous vous êtes embrouiller.
- Moi : Parce que vous avez changer et j'aime pas les gens qui changent et qui retournent leur veste.
- Houssam : Je pense que t'es trop sur les nerfs par apport à tout ça du coup tu pèses pas le poids de tes paroles.
- Moi : J'en ai rien à faire, de toute façon je sais même pas ce que je fout avec vous.
- Houssam : Ça par contre c'est méchant man. Nous on t'aime de fou et toi tu nous le rends que par la haine.
- Moi : C'est bien.

J'étais assez sur les nerfs et très déçu de Houssam, j'avais eu l'impression qu'il avait énormément changer. Ça faisait un moment que je l'avais pas vu, depuis mon retour à Paris c'est simple je ne l'avais pas encore revu, on s'était seulement aperçu de loin sans se salam.

Par contre il était très souvent avec Zyam, les fois où je le voyais il n'était qu'avec lui comme si ils complotaient heja ensemble. J'étais brusqué.

Je les avais laisser et j'étais parti discuter avec d'autres, je faisais un peu le tour des groupes et là j'avais été brusqué mais plus plus fois milles.

Parmis tout ceux et celles qu'il y avait j'avais repéré Lylia. Cette meuf elle venait de la cité mais je l'avais plus revu depuis longtemps.

Elle avait des parents qui étaient séparés. Son père vivait toujours à Paris à la cité et sa mère était partie au quartier bdm à Lille à l'époque.

Au début elle faisait quelques mois chez son père puis quelques mois chez sa mère, elle voyageait entre Paris et Lille et ça avait duré longtemps jusqu'au jour où j'avais appris que son père était décédé Allahi rahmo et qu'elle avait donc décidé de rester à Lille définitivement.

Quand elle n'était encore qu'à Paris c'était celle avec qui j'étais le plus, il n'y avait pas eu un jour où on ne se voyait pas, c'était une routine qui s'était installer entre nous. On se voyait avant et après les cours, durant les weekend et les vacances où on partait pas.

C'était une des rares meufs qui ne me dérangeait pas. Je me lasse très vite des choses et je me lasse encore plus vite des gens, ça peut paraître bizarre mais j'ai toujours été comme ça.

Je suis du genre un peu mais pas trop, je pousse pas trop les choses. Et les gens que je côtoie il me semble nécessaire pour ma part de par moment calma la cadence et ne pas les voir durant un certain temps.

Voir constamment les mêmes têtes et avoir la même routine avec les mêmes personnes ça m'agace et ça me plaît absolument pas mais elle ça me dérangeait pas, j'étais obliger de la voir.

On avait les mêmes délires, les mêmes pensées et les mêmes façons de voir les choses. C'était une Emir version féminin, une Emir(a) finalement.

Le jour où elle était partie ça m'avait déçu d'elle, elle ne m'avait même pas prévenu, il me semble qu'elle avait pas prévenu grand monde. Elle était partie heja de normal voir sa mama et elle était plus revenu.

Entre temps j'avais changer de numéro du coup on avait facilement perdu le contact. Ce jour là ça m'avait fait plaisir de la revoir.

Je l'avais attrapé par derrière et je m'étais éloigner des autres parce que j'aimais pas quand ils étaient tous là à guetter.

- Lylia : Je t'attendais toi, depuis hier je demande après toi.
- Moi : Tu m'as fais un sacré coup toi !
- Lylia : Quand ça ?
- Moi : Du jour au lendemain tu pars et tu me préviens même pas.
- Lylia : Après la mort de mon père j'ai préféré m'éloigner d'ici.
- Moi : T'as pas à te justifier je comprends tout à fait mais malgré tout t'aurais pu m'envoyé un message.
- Lylia : Toi aussi tu aurais pu le faire, j'attendais tes messages et quand je t'en envoyais tu répondais pas.
- Moi : T'as oublier ou quoi ? Tu sais très bien que je débute jamais les discussions et par la suite j'ai changer de numéro.
- Lylia : Non j'ai pas oublier mais tu pourrais faire un effort pour moi.
- Moi : Je fais d'effort pour personne ma belle.
- Lylia : Ahaha la belle enflure.
- Moi : Bon qu'est-ce qui t'amène ici du coup ?
- Lylia : Paris ça me manquait, je cogitais beaucoup et je me disais que les meilleurs moments que j'ai passé c'était ici avec vous tous.
- Moi : Bien vu et du coup t'as laisser la mama toute seule ?
- Lylia : Je retournerais la voir de temps en temps mais pour le moment je reste ici, je vais essayer de repartir à zéro, reprendre mes études wela heja comme ça et on verra la suite.
- Moi : T'es venu solo ou avec quelqu'un ?
- Lylia : Solo, tous le monde est resté au bdm.
- Moi : Je t'assure ça me fait plaisir de te voir, j'hallucine. Je pensais pas te revoir.
- Lylia : Eh bah je suis là, sincèrement quand j'ai pris la route pour venir j'ai pensé à toi directement et j'ai souris. Je me suis dis belek ça va repartir encore mieux entre nous.
- Moi : Je sais pas si ça sera comme avant mais en tout cas ça fait plaisir.

À ce que j'avais compris elle était revenu pour se réinstaller à Paris, c'était encore mieux en sah. Ça faisait trop longtemps qu'elle était pas revenu, que je l'avais pas revu.

- Moi : Vas-y viens on va se posé ailleurs, je reste même pas avec les autres moi.
- Lylia : Pourquoi t'as trop de choses à me dire ? Ahah
- Moi : C'est ça hein.
- Lylia : On se pose dans ma gova ou dans la tienne alors.
- Moi : Genre t'as le permis toi ?
- Lylia : Ma foi bien sûr que je l'ai.
- Moi : Bsahteeeeek.
- Lylia : Tu n'est plus le seul à l'avoir. Du coup on va se posé dans la mienne.

Elle était partie se posé dans sa gova et j'étais monté vite fait chercher mon enregistreur de film et on s'était posé à l'arrière pour regarder un film, en même temps ça parlait. Ça parlait plus que ça regardait l'écran..

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