● 050
- Ines : J'ai envie qu'on parle Emir.
- Moi : Moi j'ai envie de partir, passe moi les clés.
- Ines : Non j'ai envie de te parler de moi et j'ai envie que tu me parles de toi.
- Moi : Non j'ai rien à dire. Soit tu me passes les clés et je pars soit tu me laisses.
- Ines : T'as connu une Ines qui disait rien et qui se faisait marcher dessus mais ça va changer ça tu vas voir.
- Moi : C'est des menaces là ?
- Ines : Des belles menaces, tu verras par toi même.
- Moi : Ga3 elles sont belles.
- Ines : Ouais tu seras surpris !
- Moi : De quelle manière ?
- Ines : En bien, tu verras ça va changer là.
- Moi : T'es folle.
- Ines : Autant que toi.
Elle était complètement malade, j'avais eu l'impression d'avoir une autre personne en face de moi, c'était pas la Ines que je connaissais.
Mentalement il y avait beaucoup de similitude avec moi. Elle est comme moi elle peux passer d'un état de nervosité affolant à un état beaucoup plus calme en passant par la dahka en quelques minutes à peine et là c'est ce qu'elle avait fait.
Quand j'étais arrivé elle était en pleurs et très nerveuse, elle me répondait sèchement et très mal et quelques minutes après elle me collait énormément, elle voulait absolument parler avec moi et en quelques secondes elle s'était mise à dahak à fond et à me promettre des choses. J'étais perdu.
- Moi : Vas-y passe moi les clés s'il te plaît. Je pars et la vérité demain je viens et je passe toute la journée avec toi.
- Ines : Tu assumes ce que tu viens de dire là ? Si je te passe les clés tu viens demain toute la journée ?
- Moi : Non laisse tomber je le ferais pas.
- Ines : Alors tu restes là !
- Moi : Ok mahlich, je vais n3ess et demain matin je partirai.
- Ines : Voilà on fait comme ça.
- Moi : Mais dis moi juste je te sers à quoi là ? Je fais welou.
- Ines : Je m'en fiche de ça. Au moins t'es là, je te vois et t'es près de nous.
- Moi : C'est juste ça ton kiffe ? Que je sois là à rien faire.
- Ines : Si tu m'aiderais ce serait encore mieux mais je vais pas en demander trop à monsieur Emir ça pourrait le froissé.
- Moi : Ah comment tu me connais trop maintenant, bsahtek.
- Ines : T'es tarba toi, t'en ris en plus.
- Moi : Plutôt en rire qu'autre chose.
Quand on parlait ensemble en sah j'étais là sans être là, mes pensées elles étaient parties trop loin. J'étais brusqué de Ines, elle était vraiment louche mais aussi bizarre que cela puisse paraître ça me dérangeait pas, loin de là.
Si elle aurait été comme ça tous les jours il y aurait eu aucun soucis pour moi, j'aurais signé dix fois et plus si il l'aurait fallu.
Zaher s'était réveillé du coup elle s'en était occupé et elle lui avait donné à manger donc j'en avais profité pour n3ess.
- Ines : Tu n3ess ?
- Moi : Pourquoi ?
Longtemps après elle s'était mise à me seccouer et me taper l'épaule, aucune possibilité de pouvoir n3ess, elle me réveillais toutes les dix minutes.
Ines elle ne dormait plus la nuit, avec du recule je lui tire mon chapeau, elle avait vraiment du courage de le faire parce que moi j'aurais déjà câblé.
Elle s'était entièrement consacrer aux petits, elle en oubliait les autres et elle même elle s'oubliait. C'était les petits et khlass. Avec Ines ça fonctionne au tout ou rien.
Depuis que je l'avais connu à Marseille j'avais eu la haine contre elle et ça c'était pas arranger avec le temps mais au final c'était pourquoi ?
Quand j'y repense je me dis qu'il y avais aucune raison à ça, je suis juste quelqu'un avec une surdose de nervosité et ce jour là j'avais balancer toute ma haine sur elle sans aucune raison.
Et cette même haine pour que dalle au final avait augmenter après l'acte parce qu'elle remettait toutes les fautes contre moi et de là ça avait continuer.
Embrouille sur embrouille à ne plus pouvoir s'écouter et on était finalement rester sur cette position de négativité.
C'était devenu une habitude et les habitudes ça restent. La situation et les naissances n'avaient rien arranger à ça.
Ma fierté d'homme en avait pris un gros coup donc finalement c'est ça qui m'avait pousser à être d'autant plus méchant avec elle jusqu'à la faire passer pour quelqu'un qu'elle était pas. Une mauvaise femme facile mais en sah c'était pas le cas du tout et je regrette ça.
Personne n'est parfait, tout le monde fait des erreurs, tous sans exception et personne n'est au dessus de l'autre et c'était des erreurs de parcours qui malgré ça ne permettait pas des comportements comme ça envers elle.
- Ines : Viens.
- Moi : Non je veux partir, sincèrement je suis en train de vriller dans mon crâne là. Sah on a passer un bon moment, on a été calme, on a pas eu un mot au dessus de l'autre et si tu veux que ça se termine bien ouvre moi cette porte.
- Ines : C'est quoi qui te pousse à partir ? Il y a quoi qui te dérange ?
- Moi : Absolument rien c'est juste que j'ai envie de retourner à la cité. J'avais pas prévu de rester ici.
- Ines : Tu avais prévu de voir quelqu'un ?
- Moi : Non.
- Ines : Alors tu peux rester.
- Moi : Si je reste je roule des bed alors.
- Ines : Où ici ? Mais t'es malade toi, si tu fumes ici je te casse les chicos.
- Moi : Alors je vais n3ess mais si tu me réveilles encore je passe par la fenêtre pour sortir et ça te mettra dans la merde parce qu'il y a les caméras.
- Ines : T'as vu c'est toi tu commences, on parle tranquillement et t'es obliger de me faire des menaces. Oublie pas que si je me fais voir ici Samia elle sera virée et moi je serais à la rue avec deux bébés.
- Moi : Saha aya lila sa3ida.
C'était la première fois que je passais autant de temps avec elle, ça y est là j'avais ma dose de Ines. C'était trop.
Je m'étais retourner comme ça elle me voyait plus et quand elle me parlait je répondais plus et on avait fini par n3ess et dès le matin je m'étais levé.
Elle était beaucoup trop fatiguée et elle ne dormait quasimment plus depuis les naissances, entre les moments où elle devait s'occuper du petit, ceux où elle devait réviser ses cours et les moments où elle devait endormir le petit elle n'avait plus aucun temps pour elle.
Je voulais pas la réveiller, j'avais essayer de chercher les clés moi même pour sortir mais finalement j'avais été obliger de la réveiller étant donné qu'elle les avait cacher.
- Moi : Vas-y ouvre j'y vais.
- Ines : Non reste.
- Moi : Oh Ines tu vas pas me dire ça à chaque fois. Tu ouvres cette porte.
- Ines : Qu'est-ce qui me forcerais à le faire ?
- Moi : Moi ! Tu joues avec mes nerfs là Ines.
- Ines : Ok.
- Moi : Elles sont dans ta poche ?
- Ines : Ouais, je te les passerais après.
- Moi : Vas-y je vais fumé par la fenêtre.
- Ines : Non c'est bon je t'ouvre.
J'allais pas fumé, c'était juste pour qu'elle ouvre parce que je savais qu'elle allait finir par ouvrir si je disais ça. Elle m'avait ouvert et j'étais parti.
J'étais reparti à la cité et j'étais aller finir ma nuit. Le lendemain en me réveillant la première chose que j'avais fait c'était d'aller voir Abdel parce que j'avais rien d'autre à faire à ce moment là étant donné que la plupart étaient au boulot.
En arrivant j'avais toqué mais il répondait pas, j'avais jamais autant attendu devant chez lui que ce jour là, je l'appelais, je tapais sur son portail mais rien y faisait il répondait pas. Je m'étais même à un moment posé la question de si il s'était flingué ou pas.
- Moi : Abd met une sonnette non ?
- Abdel : C'est inutile.
- Moi : Quoi inutile ? Tu nous entends jamais. J'ai cru que tu t'étais fait sauté en l'air.
- Abdel : Non je suis là petit con.
- Moi : Bon vas-y on monte.
Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre pour lui demander ça mais il fallait que je trouve les bons mots. C'était soit je rentrais directement dans le tas et je lui demandais les choses soit j'y allais finement mais j'avais pas que ça à faire parce que ce jour là j'allais emmené Ines voir Zian à l'hôpital.
- Moi : C'est toujours les mêmes contacts que t'as ?
- Abdel : Ouais toujours les mêmes, je change pas pourquoi ?
- Moi : Non pour savoir, il faut bien que je sache étant donné que maintenant je vais être au devant avec toi.
- Abdel : Ouais mais là ça sert à rien parce que j'ai déjà remplie la réserve. Tu viendras avec moi les prochaines fois.
- Moi : Ouais pas de soucis mais tu sais j'aime bien être au courant des choses. J'aime pas me posé là où ça sent la khra.
- Abdel : Ouais j'imagine venant de toi mais là concrètement tu cherches quoi ?
- Moi : Bah je suis curieux sur ce genre de chose et je veux savoir tu vas où quand tu fais ça.
- Abdel : Mais t'es déjà venu avec moi.
- Moi : Ouais mais j'avais pas suivi.
J'avais eu du mal à trouvé les mots, ça avait été compliqué parce qu'il avait toujours eu les mots pour mettre fin à la discussion et j'étais toujours obliger de reposé des questions pour que ça s'arrête pas.
Il s'était levé et il avait sorti des papiers et des sacs et il était venu se réinstaller à côté de moi.
- Abdel : Mais qui me dis que tu vas pas me la faire à l'envers avec tout ce que je t'ai déjà fait ?
- Moi : C'est de l'histoire ancienne ça, on va repartir à la cool là.
- Abdel : On peux pas savoir ça.
- Moi : Fait un test et si tu vois que je te les mise à l'envers tu pourras te venger.
- Abdel : J'ai plus la force de me venger.
- Moi : Tu rameneras du monde contre moi pour te venger.
- Abdel : J'espère que j'aurais pas à faire ça parce que tu sais de quoi je suis capable.
- Moi : Est-ce que je te l'ai déjà mise une seule fois à l'envers malgré tout ce que tu m'as fait ?
- Abdel : Non c'est clair t'as toujours été très correct avec moi.
- Moi : Alors voilà reste sur cette position et oublie pas que jamais une seule fois je te l'ai mise.
- Abdel : Je vais te faire confiance.
- Moi : Il faut bien que tu me montres et que tu me mettes au courant des choses et comment faire au cas où demain je te retrouve mout il faudra bien que quelqu'un reprenne la relève. Tu voudrais que ce soit qui ? Moi ou un de ces petits nouveaux ?
- Abdel : T'as raison mais calma aussi j'ai pas dis que tu étais le meilleur.
- Moi : Calma j'ai rien dis.
Il m'avait montré les papiers, j'avais essayer de noté les choses mais ça m'avait gavé dès le début. Il y avait trop de choses à noté c'était lourd.
- Moi : Tu sais je pense que je devrais les scanner comme ça on aura tout les deux les exemplaires.
- Abdel : Non moi je les ai c'est suffisant.
- Moi : Eh mec on est tout les deux au devant donc faut qu'on aille tout les deux les mêmes choses.
- Abdel : Il y a aucune utilité à ça.
- Moi : Je prévois toujours au cas où moi, je suis très calculateur et là je calcule au cas où un de nous cane au moins on aura tout les deux les exemplaires.
- Abdel : Et tu en feras quoi ?
- Moi : Si tu canes je les aurais et je pourrais moi même grâce aux contacts reprendre tout.
- Abdel : Je peux pas te les scanner, j'ai pas de machines pour et je veux pas que ces papiers sortent d'ici.
- Moi : Fais moi confiance et passe les moi. Je les scanne et je te les ramène ce soir.
- Abdel : Non c'est risquer. Tu vas les scanner dans un cyber ?
- Moi : Non chez moi.
- Abdel : Et si tu me couilles je te fais quoi ? Je te casse ? Je commencerais par quelle partie ?
- Moi : Celle que tu veux. Le bras, la jambe, les côtes. C'est toi qui vois.
- Abdel : Enfoiré t'es plutôt serein toi c'est ça que j'aime bien.
- Moi : Bon oui ou non ?
- Abdel : Vas-y et on verra.
- Moi : Tu sais quoi si tu veux je les scanne maintenant et dès que j'ai fini je te les ramène.
- Abdel : Avant cette nuit je les veux.
- Moi : Ça me fait chier de faire un aller retour pour ça mais vas-y c'est ça le tarif.
Ça faisait iech de faire un aller retour juste pour ça mais c'était le prix à payer pour avoir ces exemplaires, il me les fallait si je voulais moi même faire monter mon groupe.
Le Emir que j'avais été ce jour là avec Abdel ça avait pas été le vrai. Je ne joue jamais la lèche avec les gens parce que je n'aime pas qu'on me le fasse mais ça avait été encore une petite revanche sur lui ce jour là c'est pour ça que je me l'étais permis.
J'étais reparti à la cité et j'étais monté scanner les papiers, heureusement j'avais été seul et les mra de la casa étaient parties au travail sinon ça aurait posé des questions bizarres. Je les avais ranger dans ma trappe.
Une fois fini j'étais reparti mais j'étais parti rejoindre Ines parce que j'allais l'emmener voir le petit avant ça. Je l'avais attendu en bas de chez Samia.
- Ines : Je pensais trop que tu allais pas venir.
- Moi : Je sais que je suis un connard mais j'ai des limites. J'allais pas t'en priver une nouvelle fois alors que tu en pleurais hier soir.
- Ines : Tu commences à changer on dirait.
- Moi : Non absolument pas c'est juste une question de principe. On pourrait y aller une fois sur deux, pas besoin d'y aller tous les jours.
- Ines : Tu veux que je te gifle en faite ?
- Moi : Essaye et on verra.
- Ines : Non sérieux pourquoi tu me fais ça ?
- Moi : Je te fais rien j'essaye juste de trouver le juste milieu entre tout ça.
- Ines : T'as quoi avec Zian et Zaher ?
- Moi : Oh Ines on va pas revenir sur le sujet parce que tu vas me chauffer le gelb là.
- Ines : Ça va je te laisse parce que il y a le petit et j'ai pas envie qu'on s'embrouille.
- Moi : Très bonne initiative.
Avec Ines on commençait à trouver plus ou moins un terrain d'entente, enfin du moins j'essayer de me contenir face à elle et surtout quand j'y réfléchissais je me disais que ça pouvait être que mieux pour nous deux ainsi que les petits.
Ça allait mieux entre nous mais mon sale caractère de sanguin chauffer à la khabta n'allait pas changer et il fallait qu'elle se fasse à l'idée que j'allais rester le même.
Je l'avais déposé à l'hôpital et je m'étais garé sur le côté.
- Ines : Tu viens !
- Moi : Non j'irais une prochaine fois.
- Ines : C'est sah là ? T'as cru que c'est toi qui décidait ?
- Moi : Oui je suis encore libre de faire ce que je veux non ?
- Ines : Certes mais là t'as même pas à te posé la question tu viens c'est tout !
- Moi : C'est malheureux mais tu me feras pas changer d'avis. J'irai pas lyoum donc maintenant si tu prends trop ton temps à y aller je vais repartir parce que j'ai des choses à faire là.
- Ines : Tfou tu me dégoûtes.
- Moi : D'accord ma belle pense ce que tu veux. Je suis un violent sanguin un peu connard sur les bords qui se tue à la weed et qui fout rien de sa vie ok je sais tu me le repète assez. Allez vas-y sinon je repars, oublie pas que c'est moi qu'à la gova.
- Ines : Tu peux repartir je retournerais à la résidence seule.
- Moi : Me fait pas monté les nerfs Ines, va voir Zian et reviens !
C'était fou, on pouvait pas passer une journée sans s'embrouiller. J'y étais clairement pour quelque chose dans tout ça j'en suis conscient mais il y avait rien qui pouvait me calmer si ce n'est mes consommations qui me rendait encore plus mauvais.
Je l'avais laisser y aller et comme d'habitude je m'étais posé avec le petit à l'arrière, il dormait pas du coup j'avais été obliger de le surveiller à fond.
Une fois qu'elle avait fini elle était revenu et j'avais repris la route mais avant de retourner à la résidence j'avais fait un détour jusqu'au 93. J'avais tellement eu la flemme de faire plusieurs allers et retours que j'y étais aller avec Ines.
- Ines : Tu fais quoi ?
- Moi : Je vais déposer heja chez quelqu'un vite fait.
- Ines : T'aurais pu me déposer chez Samia avant, je suis avec le petit moi.
- Moi : Oh ça va t'as cru j'allais faire un braco ou quoi ?
- Ines : Ah vas-y me parle plus.
- Moi : Bah viens pas me posé des questions à n3ess debout alors !
J'avais déposé les papiers chez Abdel, il avait fini par parler et parler pour dire des choses inutiles, je faisais que de surveiller mon portable au cas où Ines allait m'envoyé heja et finalement j'avais vite coupé court à la discussion.
Je l'avais rejoins à la gova et comment elle me regardait trop mal, dès que je la voyais elle me faisait sourire parce qu'elle faisait trop la nerveuse et je kiffais trop.
J'étais reparti à la résidence et je l'avais déposé.
- Ines : Monte.
- Moi : Non je vais repartir là.
- Ines : S'il te plaît.
- Moi : Non il faut que j'aille voir quelqu'un.
- Ines : Toujours voir lui, elle mais jamais Zian !
- Moi : Ouh ça lance les hostilités.
- Ines : Monte avec moi s'il te plaît Em !
- Moi : Dans ce cas tu me passes les clés et quand moi je décide de repartir je repartirais !
- Ines : Mais tu repars pas dans une heure non plus.
- Moi : Ouais mais crois pas que je vais rester la nuit hein. Tu oublies ça !
- Ines : Ça vaaa.
Finalement j'étais monté avec elle parce que déjà elle était pas bien par apport à tout ça, je voulais pas en plus de ça l'achever en la laissant toujours seule..
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