● 048

Il avait bien avancé, il en restait très peu à mettre. Pour le peu qui restait je l'avais aidé. Sah j'étais farhan que ça avait avancer rapidement, il manquait plus que la porte à changé et c'était bon.

- Krim : Comment ça se fait que tous les jours tu pars comme ça ?
- Moi : Comme ça, j'étais parti faire heja.
- Krim : T'as une meuf avoue ?
- Moi : Moi j'ai une meuf ? Le jour où je serais maqué on en reparlera.
- Krim : J'en suis sûr que t'es maqué.
- Moi : Mais tu m'as vu moi ? Les femmes c'est bien à petite dose après j'ai mal au crâne donc moi je vais me me maqué ? Mais mawaaa.
- Krim : Ahaha tranquille assume.
- Moi : Je l'assumerai le jour où je serais vraiment maqué en attendant c'est pas prêt d'arriver.

Il y croyait à fond, il était sûr de lui, pour lui il avait raison j'étais maqué meskin. Mais mawaa le jour où Emir il sera maqué on verra les kebch volé.

Je l'avais aidé à finir de mettre la moquette et une fois posée on avait remis les sedari, la table basse, les chaises, la TV on avait tout remis comme on le voulait.

- Moi : La TV elle va pas restée ici, la table elle va nous servir donc elle va bougée celle-là.
- Krim : Tu veux la mettre où ?
- Moi : Je sais pas, j'hésite à ce qu'on achète un écran plat et un support mural comme ça on la met au mur.
- Krim : C'est comme tu le sens, si tu le veux je te suis moi.
- Moi : De toute façon j'achète ça avec lflous de Abd.
- Krim : Bah vas-y alors on prends ça et la porte.

On était parti prendre une nouvelle TV et un support mural et on avait acheté la porte. Ils nous l'avaient ramené à la cité. On l'avait mise dans la cave et en attendant on avait posée la TV au mur.

Ça y est c'était fini, ça nous avait pris que quelques jours et c'était passé vite. Le plus difficile dans tout ça c'était la porte. Je savais posé des portes de ce que j'avais appris avec le padre mais j'étais pas sûr d'y arriver cette fois là.

- Moi : La porte on le fera demain, Zyam il viendra avec nous.
- Krim : On fait comme ça, de toute façon là sah on a fait le plus gros.
- Moi : Mais avant que ça commence vraiment je voudrais qu'on pose les règles.
- Krim : Vas-y dis !
- Moi : Non pas maintenant, belek je t'en parlerai demain là je vais aller voir Abd.
- Krim : C'est la première fois que tu le revois depuis ce qu'on a fait ?
- Moi : Ouais mais il sait pas encore que je vais y aller.
- Krim : Tu veux que je vienne avec toi ?
- Moi : Non j'y vais seul, il y aura rien.

Je voulais aller voir Abdel pour essayer d'avoir des informations, à chaque fois que j'y allais c'était pour savoir des choses. Je lui posais toujours des questions bien stratégique en fonction à ce qu'il me donne les réponses que je voulais.

Krim il voulait venir avec moi parce qu'il avait khaff qu'il y aille cafouillage mais sah c'était bien le seul à avoir khaff.

À mes débuts avec Abdel il m'arrivait d'avoir khaff face à lui. Ce qu'il faisait, comment il se comportait, ce qu'il disait ça avait tendance à faire trembler mais petit à petit je ressentais plus rien.

J'étais devenu comme lui, je faisais comme lui, je pensais comme lui donc au final ça ne me touchais plus et ses comportements je les trouvais normaux.

De plus il commençait à ne plus se sentir à sa place, quand je parlais avec lui j'avais l'impression d'avoir affaire à un amateur. Non sincèrement il ne me faisait ressentir plus aucune peur, je n'avais plus peur de personne ni de rien.

J'étais rentré chez moi et je m'étais posé un peu. Je voulais appeler Abdel pour le prévenir que j'allais passé mais il avait pas répondu à mes appels, j'avais laissé mais j'allais quand même y aller.

Je me m'étais ko en répondant à mes messages et finalement j'étais tombé raide, ça ne changeait pas tellement des derniers jours. Je ne faisais que ça. N3ess, khabta, Ines il y avait que ça qui remplissaient mes journées.

Dans la soirée je m'étais relevé et j'étais aller me préparé pour aller chez Abdel, en sortant de la douche Nina était directement venu me voir.

- Nina : Labess ?
- Moi : Ouais.
- Nina : T'es sûr ? Ça va mieux depuis ton retour, tu arrives à remonté la pente ?
- Moi : Ouais.
- Nina : T'es toujours pas apte à parler avec nous ?
- Moi : J'ai pas envie de parler avec vous, je vais pas forcé tu comprends ?
- Nina : Mais il y a quoi qui fait que tu as plus envie de parler à ta mère et ta sœur ?
- Moi : Tout, tu peux pas savoir à quel point je me sens bien depuis que je vous esquive.
- Nina : Mais il y a rien qui justifie ton comportement face à nous. Depuis que tu es revenu on s'est pas vu donc je vois pas ce qu'on aurait fait pour que tu réagisses comme ça.
- Moi : Il y a rien à justifier, juste Emir il est mieux sans vous.
- Nina : ga3 Emir.
- Moi : Ouais Emir le gars en face de toi là.
- Nina : Le gars en face de moi c'est mon grand frère donc pèse tes mots.
- Moi : Ça vaaa, tu me fais mal au crâne là.
- Nina : Pense à consulter c'est bizarre que t'ai toujours mal au crâne.
- Moi : Et ta sœur alors elle a mal elle ?
- Nina : Bon j'abandonne parce que t'es buté comme gars.

Je ne savais même pas comment expliquer la sensation que je ressentais depuis que je les évitais. Elles étaient là mais pour moi elles étaient pas là, c'est comme si je les voyais pas et ah putain qu'est-ce que ça faisait du bien.

J'avais fini de me préparer et j'étais sorti de ma chambre pour partir mais Nina était revenue à la charge.

- Nina : Tu sors encore ?
- Moi : Ça se voit je crois non ?
- Nina : Tu vas encore passée ta nuit dehors ?
- Moi : Ouais.
- Nina : C'est bien ce que je disais t'es bien mieux quand t'es aux pays.
- Moi : C'est toi qui me dis ça ? Mais t'es folle toi, t'es là tu sors avec des gars, j'ai du changé ta puce et tu viens me faire des reproches ?
- Nina : Non détrompe toi, j'ai changée mes habitudes. Tes paroles m'ont fait réfléchir et je ne vois plus personne de ces gens là.
- Moi : Bah bsahtek alors, tant mieux si ça t'a fait réfléchir.
- Nina : T'es grave ! Tu vas où là ?
- Moi : Je vais rejoindre autres Allahi rahmek.
- Nina : Mais t'es malade de dire ça toi. Arrête tes conneries !
- Moi : Vas-y bouge j'y vais.

Elle s'était mise devant moi pour pas que je passe et elle continuait à me dire des choses que j'écoutais pas vraiment. La seule chose qu'elle était en train de faire c'était de me faire montée la pression.

Avec du recul et en repensant à tout ça et les derniers évènements qu'il y a eu avec elle en deux milles seize je pense juste qu'elle faisait ça pour attirer mon attention étant donné qu'avant même un regard sincère je lui faisais pas.

Elle était repartie parce qu'elle voyait qu'il y avait aucun échange possible donc finalement j'étais parti pour aller chez Abdel. Sur le chemin j'avais essayer de l'appeler mais j'avais jamais eu de réponse.

Une fois sur place j'étais monté sur le mur pour passé par la fenêtre mais il l'avait refermée du coup j'étais redescendu et j'avais toqué au portail.

Il répondait jamais quand je toquais au portail, il mettait toujours un plomb à entendre. Je mettais des gros coups dessus et par la suite il était descendu tout défoncé.

- Abdel : Qu'est-ce tu fous là ?
- Moi : Tu voulais que je passe ? Je suis là !
- Abdel : C'était avant plus maintenant.
- Moi : Je suis pas à ta disposition, je viens quand je peux.
- Abdel : Ouais chien !
- Moi : J'apprécie pas tellement la façon dont tu me surnommes. Tu veux que je te trouve des surnoms mignons moi aussi ?
- Abdel : Gelek mignon !
- Moi : Ouais t'as très bien compris ! Des petits surnoms mignon connard.
- Abdel : Oh doux ça va on va pas se chauffé.
- Moi : Hassoul tu voulais quoi ?
- Abdel : Je te l'ai dis moi, je veux qu'on se mette ensemble dans tout ça.
- Moi : J'y réfléchi et je me dis pourquoi je me mettrais officiellement en bail avec toi sachant qu'il y a quelques mois tu étais à la limite de me dbeh ? Tu peux pas savoir enfoiré comment j'ai la haine contre toi.
- Abdel : J'étais mort ce jour là, j'ai fais des choses que je voulais pas.
- Moi : Prends moi pour un con, au premier coup t'aurais arrêté.
- Abdel : Non je m'étais pas contrôlé, tu verras ça t'arrivera toi aussi. Je voulais pas faire ça, guette je t'avais même emmené aux urgences après.
- Moi : Non sale grosse merde si tu m'as emmené aux urgences ce jour là c'était simplement pour récupéré la gova.
- Abdel : Si tu le penses comme ça alors j'y peux rien.
- Moi : Mais mahlich parce que t'as vu le malhonnête il se fait toujours couillé.
- Abdel : Je me fais jamais couillé.
- Moi : Si évidemment. Tu m'as volé ma gova et t'en as perdu juste après.
- Abdel : Comment tu sais ?
- Moi : Oh mon vieux tu perds la tête ou c'est comment ? C'est toi qui me l'as dit.

À ce moment là je voulais rentré dans son jeu et je voulais lui faire croire que je voulais bail avec lui pour avoir des infos mais en sah j'allais jamais le revoir. Je le pensais comme ça.

- Moi : Tu as fais quoi durant mon absence du coup ?
- Abdel : La même chose mais je cache pas que c'était hard.
- Moi : Évidemment j'étais pas là.
- Abdel : Ta gueule.
- Moi : Du coup tu vas faire comment pour ce que tu as perdu ?
- Abdel : Je suis en train de chercher dans l'entourage. Mais la personne elle s'est acharné tfou.
- Moi : Il y a eu quoi en sah ?
- Abdel : Vas-y viens on redescend.

On était descendu et il avait commencé à me faire voir les roues des gova et il m'expliquait. Au fond de moi j'étais farhan, il m'expliquait heja que j'avais fait, à fond j'étais bien.

- Abdel : J'y ai pas retouché depuis, je les ai laisser là et je m'en occuperai plus tard.
- Moi : Pourquoi tu t'en occupes pas maintenant ?
- Abdel : Je vais changé les roues mais j'ai pas les thunes là.
- Moi : Mais mec comment ça t'as pas les thunes. Tu vends non ?
- Abdel : J'ai perdu ma clientèle. Je suis solo maintenant.
- Moi : Mais comment ça se fait ?
- Abdel : Vas-y viens on remonte je vais t'expliqué à condition que tu bail avec moi !
- Moi : Ouais je bail avec toi, je commence lyoum si il le faut.
- Abdel : Qu'est-ce qui me ferait croire que tu dis vrai ?
- Moi : Abd je suis en hess en ce moment, j'ai plus rien. La madre je lui demande plus rien, je veux vivre solo et j'ai besoin de thune. Je fais la lèche mais là j'ai vraiment besoin de thune.
- Abdel : Tu veux partir de chez ta madre ?
- Moi : Ouais je vais essayé de faire ça rapidement.
- Abdel : Bail avec moi et tu les auras.
- Moi : Je t'ai dis oui !

Il était en train de me lhess à fond, il me suppliait carrément de revenir mais moi c'était clair que je ne voulais plus rien faire avec lui, il était beaucoup trop malhonnête.

Je lui avais fait croire que je voulais revenir avec lui, que j'acceptais le bail, je posais les conditions pour faire bleh mais en sah il allait rien avoir du tout.

- Abdel : wAllah je sais pas ce que j'ai en ce moment.
- Moi : Par apport à quoi ?
- Abdel : Je tiens pas en place, je suis trop nerveux khey.
- Moi : Ça change pas ça, on est tous nerveux. C'est comme ça.
- Abdel : J'ai l'impression que c'est plus qu'avant. Je suis en train de faire une rechute. Je suis dépressif à fond.
- Moi : Reprends toi un traitement.
- Abdel : Non toi même l'autre jour tu m'as dis si un jour il t'arrive la même chose tu prendrais jamais de traitement.
- Moi : Ouais mais ça reste mon avis, je t'ai pas demandé de suivre mes idées. Moi je trouve ça naze de prendre des traitements contre la dépression pour qu'on ressente plus rien et pour nous faire croire qu'on est mieux alors qu'au fond on sait que c'est faux. La dépression c'est beaucoup plus.
- Abdel : Je suis complètement d'accord avec toi c'est pour ça que j'en prendrais plus.
- Moi : C'est toi qui décide, moi j'y peux rien.
- Abdel : Ah mais c'est chaud enfoiré je suis au plus bas, je pense qu'à me flingué.
- Moi : Parles-en à quelqu'un qui saura t'écouté d'une oreille attentive parce que moi je peux rien y faire.
- Abdel : Non laisse, je reste comme ça.
- Moi : Bah va en HP alors avant qu'on te retrouve mout d'une balle dans la bouche.
- Abdel : HP c'est pour les fous.
- Moi : T'es fou mec rentre toi ça dans le crâne.
- Abdel : Mok.
- Moi : Eh pèse tes mots, moi je te fais juste comprendre les choses.

J'avais vraiment été surpris de ce qu'il m'avait dis. Je savais qu'il était très dépressif parce qu'il m'en avais déjà parlé et j'avais déjà assisté à des scènes de grosses dépressions où il devenait littéralement fou mais ça devenait une toute autre personne jusqu'à en devenir choquant mais je pensais qu'il allait mieux.

Ça faisait longtemps qu'il avait pas été comme ça, il était à fond dans ses trafiques, il reprenait son quotidien, à sa sortie de HP il était un peu mieux et il faisait plus de choses bizarres donc j'avais conclu que ça allait mais en faite pas du tout. Il était en train de retombé cash en dépression.

Il avait déjà fait de nombreuses tentatives de suicide et à chaque fois qu'il revenait il était de plus en plus violent mais je pensais vraiment que c'était de l'histoire ancienne.

- Abdel : J'ai plus aucune envie de rien, chouf un peu comment je suis.
- Moi : Bah reprends toi mec, qu'est-ce tu veux que je te dise. J'y peux rien.
- Abdel : Soit je me flingue soit je remonte.
- Moi : Remonte et khlass.
- Abdel : En sah je supporte plus personne, rien que je me sens mieux solo. Je me sens tellement mieux que j'ai viré tout le monde.
- Moi : Comment ça ?
- Abdel : En sah il y a quelques semaines il y a eu cafouillage un peu plus loin dans la rue. Embrouille, coup de shlass c'est partie en couille et j'ai viré Mark et tous les autres.
- Moi : Ah ouais donc tu m'as appeler parce que tu te retrouves seul maintenant. C'est ça ?
- Abdel : Non il y en a des nouveaux qui sont là mais j'aime pas. Il y a que toi qui peux être avec moi.
- Moi : Tu vas viré les autres ?
- Abdel : Je sais pas encore parce que je suis solo et si les autres ils décident de venir faire vengeance ça va finir mal.
- Moi : Donc c'est sûrement eux qui ont fait tout ça ici ?
- Abdel : Ouais je pense il faut juste que j'attrape les bonnes personnes.
- Moi : Ah ouais chaud, tout le monde t'en veux.
- Abdel : Ouais, ils m'ont cassé mon recouvrement, ils ont volé une somme qui restait, pas mal de marchandises qu'il y avait, les clés, ils ont crevé des pneus, ils ont volé trois gova devant. C'est pour ça que j'en mets plus devant.
- Moi : Mec prends une pose et va en HP tu vas vrillé.
- Abdel : Non j'ai refais ma collecte en Espagne et il faut que je vends tout mais j'ai pas l'envie mais il faut que je le fasse.
- Moi : Là où j'étais déjà venu ?
- Abdel : Ouais il y a eu embrouille là-bas. Ah putain tout s'acharne sur moi ces temps ci.
- Moi : Le couilleur couillé.
- Abdel : Regarde tout ce qu'il y a.

Il s'était levé et il m'avait fait voir toute la marchandise, tout ce qu'il y avait. J'y étais aller avec lui et je regardais. En sah je me privais pas, j'y mettais les mains et je lisais, les noms, les numéros. Je voulais les contacts.

J'essayais de retenir les numéros que je voyais mais c'était difficile parce qu'il y en avait trop. Je ne savais pas c'était les numéros de qui mais j'en avait rien à faire, je voulais les prendre et voir après..

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