● 041
- Zyam : Si d'ici dix minutes il y a rien vous partez.
- Moi : Ouais mais attendre pourquoi ?
- Zyam : Une proche de Samia va venir la déposer pour vous salam avant que vous partez.
- Moi : Ah non j'ai pas envie, on va y aller là et dis lui qu'on se captera à mon retour in shâ Allah.
- Zyam : T'es sah frère ? Elle fait le chemin du 93 à ici et tu te barres ?
- Moi : J'ai pas le temps mais dis lui ce que je viens de te dire.
- Zyam : C'est comme tu le sens mais sah envoi lui au moins un message pour lui dire de pas venir jusqu'ici.
- Moi : Fait le moi j'ai pas le temps.
J'avais pas envie de la voir, j'avais pas envie qu'elle vienne. J'étais a fond sur le départ, on avait attendu ça depuis un moment Nourredin et moi. J'étais pas en état d'avoir une discussion avec elle.
On avait pas perdu de temps, on avait salam tout le monde et on était directement partis. Je voulais pas voir Samia en furtif.
Paris/Marseille, sept heure de route ça nous avait fracassé, on avait alterner toutes les deux heures. Une fois sur place c'était la galère il y avait rien à faire, il y avait personne juste des parents. Ça allait être la traversée la plus ennuyante que j'avais jamais vécu.
On avait passé la soirée dans la gova à nous retourner le crâne jusqu'à six heure du sbah et après ça on était parti au port, des heures de galères à attendre pour avoir notre place fbabor.
Toute la traversée on l'avait passé allonger au grand café à regarder les matchs de foot, ennuyant à fond.
Une fois en Algérie on avait profité à fond. Soirées, plages, on était aller voir quelques-uns de nos familles mais on y était aller spécialement pour profité et soufflé à fond.
On avait fait le tour des cimetières un peu partout dans les wilaya où nos khey sont mis sous terre. Franchement on avait profité à fond parce qu'on savait qu'on allait pas y rester indéfiniment
Ce qui en était de la France on avait pas eu spécialement de nouvelle étant donné que j'avais éteint mon portable de France et que j'avais passé le numéro d'Algérie à personne d'autre que Zyam et Ines.
La mama et Nina je ne savais même pas si elles allaient bien ou pas mais bon j'imaginais que oui, le padre non plus mais ça c'était évident. Les khey on prenait des nouvelles d'eux régulièrement mais ont passait seulement par Zyam pour avoir des nouvelles parce qu'on avait pas que ça a faire de tapé la tchatche avec tout le monde.
Ça faisait quasimment un mois qu'on était en Algérie, c'était que du bon, Nourredin et moi on cherchait même pas à revenir sur Paris tellement on était bien. La seule chose à ce moment là qui aurait pu nous faire revenir c'était un appel d'Ines ou le décès d'un proche mais là on pensait à rien d'autre que le soleil du pays et de profité à fond.
Le 14 avril Nourredin et moi on avait eu rendez-vous au hammam à côté de la villa.
- Moi : Je regrette que Zyam et Houssam soient pas là, une journée qu'avec mes sah ça aurait été fou.
- Nourredin : J'y pensais mais bon là on profite et in shâ Allah cet été on reviendra avec eux.
- Moi : Cet été je vais essayer d'aller voir le padre aux Émirats in shâ Allah.
- Nourredin : La famille avant tout frère, mahlich. In shâ Allah on se fera ça une prochaine.
- Moi : T'as tout compris.
- Nourredin : En sah le temps on le voit même pas passé quand on est fbladi.
- Moi : T'as vu ça frère, sah le temps il passe pas, on capte même pas quel jour on est wela heja comme ça tellement on est bien.
- Nourredin : C'est ça sah t'es sur les nerfs de frança tu viens t'apaisé le gelb ici.
- Moi : C'est pour ça plusieurs fois dans l'année je pars en Algérie et aux Émirats et vous vous demandez pourquoi je pars autant de fois.
- Nourredin : Je sais pas, belek tu fais des transactions entre la France et là-bas.
- Moi : Ahaha t'es sah frère ? Non même pas c'est risquer.
- Nourredin : Tu finis ta vie en jail khey.
- Moi : Même pas je me fais fumé sur place, avec l'Algérie c'est chaud.
- Nourredin : Par le Maroc c'est faisable en tout cas.
- Moi : Par le Maroc et l'Espagne tu fais ça heja normal.
- Nourredin : Je vois tes sales yeux multicolores là ils me regardent. Tu vas pas le faire sah ?
- Moi : Je suis pas compétent dans ce milieu là moi.
- Nourredin : Mais qu'est-ce tu me dis toi, les seules compétences que t'as eu dans ta vie c'était dans ce milieu.
- Moi : Ah vas-y on arrête d'en parler.
Ces moments avec Nourredin c'était le kiffe, je m'en souviendrais toute ma vie. C'était des choses simples avec mon kheyou et on avait pas besoin de plus pour kiffé le moment.
Au premier abord on peut croire de moi que je suis vantard, très porté sur la dépense et surtout des dépenses très coûteuses mais en réalité c'est pas du tout ça. Quand on fini par me connaître réellement on comprends finalement que c'est qu'une façade et que rien de mieux que la simplicité même si c'est toujours cool de se faire plaisir sur de grandes choses par moment.
Une simple journée comme ça avec mon frère Nourredin et ça y est j'avais le sourire à fond, j'avais pas eu besoin de grand chose, seul lui et son sourire m'avait suffit à ce moment là.
Une fois fini on était rentré, c'était juste à côté. Grosse fatigue on était aller boire et on s'était posé à la terrasse de la casa. On parlait ensemble de la cité, des frères enfermés/décédés, de la famille, d'un peu de tout.
Ça faisait quelques minutes qu'on était installer et d'un seul coup Nourredin s'était redressé de son transat et j'avais senti qu'il y avait pas l'air bien mais sur le coup j'avais pas vraiment capté.
- Moi : Nourr ça va ?
- Nourredin : Ça va passer.
- Moi : T'as quoi ?
- Nourredin : Ça va, ça va.
Mot pour mot notre discussion avait été comme ça, il me répondait que très peu, il était essoufflé, il se tenait du côté du cœur la tête baissée. Sur le moment j'étais dans l'incompréhension parce qu'il me disait pas ce qu'il avait.
Sur le coup j'avais pas tellement fais attention, ça se voyait qu'il était pas bien ça je m'en souviendrai toujours mais je pensais que c'était parce que le soleil tapait trop fort wela heja comme ça.
En quelques secondes je l'avais vu tombé sur le côté et mon premier réflexe n'avait pas été celui d'aller vers lui l'aidé parce que sincèrement qu'est-ce que j'aurais pu faire sérieux ? Mais j'étais aller à l'avant de ma terrasse et j'essayer d'appeler mon voisin.
- Moi : Meghzifen !
- Nawal : Il est monté sur Wahran.
- Moi : Appelle Jihad alors.
- Nawal : J'arrive.
J'aurais pu attendre longtemps parce qu'en faite elle n'avait pas eu l'intention de venir ou d'appeler Jihad.
J'étais retournais à côté de Nourredin et sincèrement je n'avais absolument pas su quoi faire, j'étais tellement mal et impuissant face à ça. Je tremblais de partout, mes yeux ils me piquaient rien que je voyais mon frérot Nourredin dans cet état là.
Encore actuellement j'y repense et très souvent même, les scènes me reviennent en tête, ses paroles et sa voix résonnent et je regrette mais vraiment ce jour là de ne pas avoir pu agir plus tôt mais la situation m'avait brusqué et à présent elle me froisse.
Il était tombé raide sur le côté mais il était toujours sur le transat et vu que je ne savais pas quoi faire je l'avais pris sur moi et j'étais rentré à l'intérieur de la casa, j'avais descendu les trois étages avec Nourredin sur le dos.
Je ne savais pas ce qu'il avait mais ce qui était sûr c'est que j'allais pas le laisser. Je lui parlais, je lui disais pleins de choses même si c'était incohérent, je le rassurer, je lui disais que jamais je le laisserai et que j'allais l'aidé. J'étais impuissant mais je me sentais obliger de le soutenir.
J'étais aller chez le voisin Jihad, cette situation et voir mon frère comme ça m'avait donné une force indescriptible. La haine, la colère et l'adrénaline de tout ça mélangé m'avait aidé à l'emmener jusque là-bas.
Sur place il l'avait allonger sur le sedari de leur salon et Jihad il était en panique à ce moment là du coup il avait appeler les urgences.
Sincèrement quand je les avais vu réagir comme ça quand j'étais rentré chez eux ça m'avait fait trop mal au gelb. Je commençais à comprendre la situation mais depuis le début je voulais évité de pensé au plus dur.
- Moi : Wach ?
- Jihad : Stanna.
À chaque fois que je voulais savoir où ça en était, qu'est-ce qu'il y avait de nouveau ou quoi ils me répondaient stanna mais à chaque fois. Ils commençaient à me faire monté la pression.
J'étais trop mal de voir mon frère comme ça, mes yeux ils me brulaient. Ça faisait un moment que Nourredin ne répondait plus et j'étais pas bien.
Najat, Nawal, Jihad et les autres ils lui parlaient mais il répondait plus, je lui parlais aussi mais il y avait aucun signe qui montrait qu'il était là, qu'il entendait, qu'il ressentait notre présence. Il y avait plus rien.
Je regardais l'heure je me faisais des scénarios zahma ça faisait tant de temps que j'étais descendu et que ça ne faisait que très peu de temps qu'il était tombé du coup ça allait, il était pas en danger. Il allait s'en sortir, il allait tenir le coup jusqu'à l'arrivée des pompiers.
Je m'étais assis à côté de Nourredin, je lui avais levé l'index et j'avais commençais à chahad, je lui recité du Quran toujours l'index levé.
Nawal lui avait ramené des serviettes humides et fraîches pour lui mettre sur le front et le torse.
J'étais pas bien, je m'imaginais les pires choses et je commençais à psychoter. J'avais l'impression de sentir son cœur battre, j'avais l'impression de voir sa cage thoracique gonflée sous la respiration.
Je l'avais serrer fort contre moi et je continuais à lui recité tachahoud et le Quran.
«J'étais croyant, pas pratiquant dans la totalité. C'était plus une pratique 2.0 enfin bon ça reste évident au vu de ce que je faisais mais malgré mon égarement face à la religion j'avais pas hésité à faire ça sur Nourredin. Malgré les manquements d'un frère ou d'une sœur par apport à ça on ne peux pas se permettre d'émettre des jugements. Personne ne sait véritablement ce qu'il y a dans les cœurs de chacun.»
Les pompiers étaient arrivé et tout le monde s'étaient reculer pour laisser les pompiers faire. Tout le monde étaient en train de chahad et de récité des sûrat. On les avait laisser et on était partis dans le salon à côté pour pas les déranger.
Peu importe ce jour là ils avaient rien pu faire, à plusieurs reprise ils avaient essayer de faire repartir le cœur mais ça avait été impossible. Ils n'avaient pu que constaté son décès. Son cœur avait lâché bien avant leur arrivée, il ne respirait déjà plus chez moi sur la terrasse, Allahi rahmo.
Après l'autopsie et en retraçant sa journée ils avaient dit qu'il était décédé d'une crise cardiaque par choc thermique. Le verre d'eau froid qu'il avait bu quelques minutes après être sorti d'un endroit chaud tel que le hammam en était la cause, ce simple verre d'eau avait causée sa mort. Ça me glace le dos rien que d'y repenser.
Le soir j'avais appeler Zyam pour lui annoncer, ça avait été très dur de lui dire, ça m'avait énormément fait mal. Putain c'est pas comme ça qu'on annonce un décès, il était loin de moi et j'étais pas là pour mon frère, j'étais pas à ses côtés pour le soutenir et même encore ça me fait mal.
Durant les deux jours suivant tout nos frères était venu en Algérie, le père et la sœur de Nourredin étaient venu. C'était Zyam qui avait du aller chez eux leur annoncé le décès de leur chair, ça m'avait tué le gelb.
Le jour de la levée du corps on était tous aller à Mostaganem sa ville d'origine. Tout les hommes on était aller faire salat janaza.
J'étais avec tout les frères et surtout avec Zyam, je restais quasimment qu'avec lui. Des fois je bloquais sur lui, je le regardais pendant de longues minutes sans rien dire, avec un gros trou noir dans le crâne en pensant à pleins de choses. Plus personnes étaient dans son état normal.
Une fois salat janaza fini, le père de Nourredin, ses oncles et moi même on avait porté le corps sur les quatre côtés et on marchait tous dans les rues de Mostaganem en direction al maqbara.
Il allait y avoir la mise sous terre et après avoir vécu tout ça de très près je voulais porté le corps aux côtés de sa famille, aux côtés de son père et ses oncles. J'étais rentré dans le trou et un grand monsieur était descendu avec moi, le père et les oncles de Nourredin avaient descendu le corps et on l'avait placé. On était remonté une fois fini, arh.
Rabi smahli. Quand j'étais dans le trou en train de tenir Nourredin recouvert de son linceul blanc j'étais pas bien, j'étais mal de l'intérieur, je tremblais de partout, mes jambes elles tenaient plus, j'avais des vertiges comme l'impression de sans cesse tombé.
Tout le monde étaient restaient très humbles, personnes n'avaient fait couler les larmes, on récitait juste du Quran et une fois Nourredin sous terre on était tous repartis. On remontait les rues à pieds en direction de la maison familial de Nourredin.
Sur le chemin Zyam, Houssam et moi même on était tombé tout les trois dans les bras de l'autres sans rien se dire. On retenait nos larmes malgré que nos cœurs étaient lourds.
Le soir j'étais revenu avec tout mes khey sur Wahran, ils allaient restaient chez moi le temps de retourner sur Paris. Ils repartaient tous les jours suivants parce que comme d'habitude pour les mises sous terre ils prennent des billets que pour deux ou trois jours.
Moi il me restait encore beaucoup de jours ici mais dès le lendemain j'allais changé mon billet parce que déjà je me voyais pas rester ici seul alors que mon khey avec qui je devais passer les vacances était décédé mais en plus de ça je me voyais pas revenir en bateau en pensant que quelques semaines avant je faisais cette traversée avec mon frérot. Ah ya khouya j'ai plus les mots.
Le lendemain tout ceux qui avaient de la famille en Algérie avait profité pour aller les voir et ceux qui étaient pas Algérien et qui n'avaient pas de famille ici étaient restaient chez moi dans le calme.
Tout le monde étaient pas bien, mal mais on le montrait pas, on faisait avec comme toujours. Il y avait pas le choix, il y avait plus le choix que de faire comme ça.
Zyam, Houssam et moi même on était monté à l'étage dans la chambre d'ami où Nourredin s'était installer et on avait plier et ranger toutes ses affaires dans sa valise. On allait tout emmener à son père, on allait rendre ses affaires et sa gova.
- Zyam : Il faut rester humble comme on la toujours fait jusqu'à présent avec tout ceux qui nous on déjà quittés.
- Moi : Il faut pas faire couler les larmes, on va rester fort. Faire couler les larmes ça fait souffrir l'âme et c'est pas ce qu'on veux pour lui et même pour eux tous.
- Zyam : Ensemble on va avancer sans l'oublier et si ça va pas on reviendra en Algérie.
- Houssam : Quand j'y pense j'ai l'impression que c'était hier qu'on mettait Zinedine sous terre. Ça c'était fait de la même manière, ça fait remonté des souvenirs qui font pas du bien. On revenait chez toi tous ensemble, il y avait encore Hûsin et on se rassurer même si le gelb était lourd.
- Moi : Prenez soin de vous mes frères, wAllah la vie elle claque en quelques secondes, un fil fin qui menace de lâché à tout moment. Je suis brusqué, j'ai pas encore compris comment ça s'est passé. Encore du mal à comprendre comment un verre d'eau froid peut causé la mort.
- Houssam : Le corps est fragile, c'est un enchaînement de plusieurs choses qui a causé sa mort.
- Moi : Il m'ont dit qu'il est décédé d'une crise cardiaque mais wAllah mes frères je l'ai même pas remarqué. Quand je l'avais pris sur mon dos et que je l'avais emmené chez Jihad à ce moment là je pensais qu'il était encore en vie.
- Zyam : Sur le coup de la panique t'avais pas du faire attention mais Em ne remet aucune faute sur toi, t'as fait tout ce qu'un vrai frère ferait pour un proche dans un situation comme celle-ci. Tu l'as accompagner jusqu'à sa dernière seconde.
- Moi : Je m'en veux de pas avoir réagi plus vite.
- Zyam : Ça s'est passer comme ça c'est mektoub. Tu peux pas tout le temps rejetter les fautes sur toi. Mon frère c'était son mektoub c'est tout.
- Houssam : T'as récité Quran sur lui malgré que ce soit arrivé vite et malgré la position dans laquelle t'es par apport à la religion et rien que pour ça je t'embrasse le front mon frère.
Zyam et Houssam ce sont mes frères comme mes frères de même sang sans oublier Hûsin le manqué à l'appel et Nourredin qui venait de nous quitté quelques jours avant Allahi rahmo.
On pensait beaucoup à Hûsin et ce qu'il devait vivre et comment il devait se sentir et on pensait beaucoup au faite qu'un de nous devrait le mettre au courant du décès de notre frère et on avait mal rien que d'y penser.
Une fois les affaires de Nourredin ranger on était descendu et on avait laisser tout les frères chez moi et nous on était parti avec ma gova du bled et celle de Nourredin chez son père.
En rentrant chez lui il m'avait directement pris dans ses bras et rien qu'il me disait des paroles de fou, dès qu'il ouvrait la bouche j'avais que des frissons tellement c'était beau à entendre.
Il était d'une sagesse folle et sa sœur meskina elle était au plus bas, le regard au sol, elle me regardait de temps en temps les yeux rougis par la haine et la tristesse, ça me faisait de la peine.
Je m'étais installer au salon avec tout le monde et un bout d'un moment son père il voulait me parler.
- Sidi : Reste comme t'es weldi, t'as un cœur énorme. Depuis tout petit je te voyais aux côtés de Nourredin et beaucoup plus depuis deux ans.
- Moi : Baraqa Allahû fiq 3ami, je l'ai accompagné jusqu'à son dernier souffle et jusqu'à que ce soit mon tour j'oublierai jamais. Chaque gestes qu'il a fait et chaque dernières paroles qu'il a dis ça résonnera.
- Sidi : Wa fiq al baraqa. T'as été comme un vrai frère pour lui et t'es vraiment une très bonne personne et ça se ressent.
- Moi : J'ai déposé ses affaires et j'ai laisser la voiture de Nourredin devant.
- Sidi : Tu reviens en bateau ?
- Moi : Je me sens pas courageux de revenir en bateau pensant que quelques semaines avant c'était avec lui que je le faisais.
- Sidi : Je comprends weldi, après tout tu fais comme tu veux mais je vais te donné un conseil et tu en feras ce que tu veux : Ce serait mauvais de laisser un billet que t'as déjà payer pour en reprendre un autre.
- Moi : J'y réfléchi beaucoup, c'est pas la première fois que je fais ça et je sais que c'est pas bien mais là pour le coup c'est dur de penser au faite que je vais revenir seul.
- Sidi : Réfléchi encore et tu me diras quand tu seras décidé.
Je ne savais pas quoi faire. J'avais vraiment pas la force de revenir seul, mon frère Nourr me manquait terriblement et faire cette traversée seul aller d'autant plus m'achever.
C'était vraiment dur à gérer, j'avais pas encore pris ma décision mais revenir en avion me tentais beaucoup plus mais ça restait vraiment bienveillant de sa part et c'est ça que j'appréciais chez ce grand monsieur.
J'étais aller voir Zyam et on était monté à la terrasse pour parler.
- Moi : Zyam tu rentres lundi in shâ Allah ?
- Zyam : Ouais je crois on rentre un peu tous entre lundi, mardi et mercredi mais moi c'est lundi que je rentre avec Houssam.
- Moi : Je réfléchi encore comment je vais revenir moi, je me sens pas de revenir en bateau seul mais son père m'encourage à revenir en bateau avec la gova de Nourredin.
- Zyam : Tu te sens prêt à le faire ? Ne le fais pas pour te faire bader aussi. Si tu te sens pas de le faire tu ranges la gova dans ton garage et tu reviens avec nous.
- Moi : En sah faire la traversée même si je vais bader c'est pas le pire, ce qui me rends fou ça va être les sept heures de route tout seul.
- Zyam : Je suis prêt à t'alléger de ça et venir à Marseille t'attendre, on reviendra ensemble. wAllah mon frère peu importe le jour que tu reviens je serai là.
- Moi : Sah je vais pas faire des manières c'est pas mon genre mais je te le dis cash oui ça me ferait plaisir. J'ai penser à toi, j'ai vraiment envie que tu viennes.
- Zyam : Tracasse frère, on va aller ensemble changer ta date de départ au plus près et le jour ou tu prends le bateau moi je décale à Seille.
- Moi : Nmout 3lik.
- Zyam : Ana tani hbibi, si un jour tu te retrouves dans une situation comme notre frère a vécu et que tu es devant moi wAllah khouya je ferais la même chose. T'as été brave face à lui.
Être avec Zyam ça me faisait du bien, ça m'apaisé énormément. Il avait vraiment un impact sur moi autant que j'en avais sur lui et c'était fou à voir.
Je le dirais jamais assez mais Zyam c'est ma vie et c'est vraiment fort entre nous. J'aurais tellement voulu garder mon frère de même famille Maamar auprès de moi aussi longtemps que possible que je remettais le peu d'affection que j'avais et que j'aurais pu lui donner à Zyam.
Je pourrais pas dire que Zyam remplace mon frère mais j'ai su me raccrocher à lui quand je l'ai perdu.
On avait rejoins les autres en bas et on était reparti. On était aller changer ma date de retour. Je repartais le vendredi et ça me faisait revenir à Paris dans la soirée de samedi.
Le lendemain il y avait eu sadaqa pour Nourredin, ça c'était fait dans la maison familial avec toute la famille et les khey.
Le lendemain de la sadaqa il y avait une bonne partie des khey qui étaient repartis à Paris, sur les trois jours ils étaient tous repartis. Et le jeudi j'avais fait venir mes voisins parce que je voulais qu'ils m'aident à faire le ménage de la villa, j'avais pas eu le moral et ni la force de le faire seul.
Dans la soirée j'avais bouclée mes valises et j'avais fermé toutes les pièces de la casa, j'avais fermé la casa et j'étais parti au port de Wahran pour attendre lbabor.
J'étais allonger sur les banquettes arrières de la gova de Nourredin et je pensais qu'à lui, il y avait que lui dans mes pensées, je repensais à ses dernières secondes de vie, à ce que j'avais fais, à ce que j'avais dis, à ce qu'il m'avait répondu, comment il avait été, tout et ça me faisait mal.
J'avais passer mes vingt quatre heure de bateau allonger sur les canapés au bar à penser à tout mes khey et khti le cœur lourd et à onze heure du sbah une fois sur Seill j'étais soulager.
J'avais galérer à trouver Zyam mais dès que je l'avais vu j'étais trop farhan, wAllah il a trop un impact positif sur moi.
Durant le trajet on avait alterner la conduite toutes les deux heures comme j'avais fait avec Nourredin Allahi rahmo.
Dans la soirée une fois arrivé à la cité j'étais monté chez moi. Je ne savais pas qui allait être là..
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