● 036
- Moi : Par apport à pleins de choses khey.
- Krim : Vas-y dit frère.
- Moi : Non je vais pas tout dire là tu vois je veux être sûr avant de t'en parler.
- Krim : Elle est stressante la situation, dit frère.
- Moi : Non pas maintenant juste oublie pas ce que je te dis là.
- Krim : Ouais t'inquiète je vais y réfléchir mais ça casse les klawi khey. Je doit penser quoi ?
- Moi : Pose toi juste les bonnes questions et surtout celle de savoir si tu auras les épaules pour ça.
- Krim : Pourquoi ?
- Moi : Tu verras.
- Krim : T'es chaud lyoum, sah dit.
- Moi : Non zeh, réfléchi et khlass.
- Krim : Pourquoi t'as demandé je faisais quoi ce soir ?
- Moi : Je vais pas t'expliqué, j'ai pas le temps mais juste dit moi oui ou non.
- Krim : Vas-y oui mais dit maintenant on va faire quoi ?
- Moi : Je t'expliquerai bien un jour.
- Krim : Mais dit on va faire quoi ?
- Moi : On m'a prit ma gova il y a plusieurs semaines et je vais poser mes traces chez le gars.
- Krim : C'est qui ?
- Moi : Je t'expliquerai plus tard.
- Krim : C'est stressant mais tranquille j'accepte mais donc tu vas faire quoi chez lui ?
- Moi : Il vend des gova de collection et je vais tenter de les prendre, ça va être chaud mais mahlich.
- Krim : Ok donc si tu tombes je tombe aussi ?
- Moi : Si ça foire et que je tombe ouais vous avez des chances de tomber aussi.
- Krim : T'es un fou ma parole, une chance ? Mais tranquille je viens, c'est quand ? Mais il y aura qui ?
- Moi : Cette nuit, bah là je vais descendre rejoindre Karim, Amin, Zyam et tous les autres en bas des tours pour s'expliquer avant d'y aller.
- Krim : Vas-y je me change et je vous rejoins.
Je voulais pas lui dire maintenant pourquoi je voulais de son aide sur un long terme parce que j'étais encore sûr de rien et j'avais encore des choses à régler. Il fallait que je réfléchisse bien à tout avant de parler.
Je m'étais posé chez moi un peu et quelques temps après j'étais redescendu toqué chez Krim pour le prendre au passage et c'était encore une fois Asra qui avait ouvert.
- Asra : Tu veux quoi encore ?
- Moi : Eh reste tranquille, il est là Abd ?
- Asra : Ah reste tranquille, reste tranquille arrête on dirait Krim qui me parle.
- Moi : Vas-y dit moi juste si il est là Krim et khlass.
- Asra : Il est parti déjà.
- Moi : Vas-y bien, salam.
- Asra : Vous allez faire quoi ensemble ?
- Moi : Vas-y t'occupe.
- Asra : Dit, t'embarque mon frère dans je sais pas quoi.
- Moi : Mais qu'est-ce tu pètes ta bouche toi ?
Elle parlait sans savoir, elle affirmer des choses juste pour au final savoir ce que j'allais faire avec Krim vu qu'elle avait vite fait entendu notre discussion un peu plus tôt. Tfou je lui répondais même plus tellement elle donner des maux au crâne.
J'étais descendu jusqu'à la dernière cage d'escalier et elle s'était pencher sur la rembarde du premier étage et j'avais appuyer sur le bouton pour sortir et elle m'avait suivi en courant et j'avais refermer. Elle s'était graille la porte j'étais mout, à chaque fois qu'elle appuyer pour ouvrir moi j'appuyer pour fermer.
Elle était en train de se zehef en même temps de dahak, elle était pas crédible la follasse.
J'avais pas de temps à perdre du coup j'avais lâcher la porte et j'étais parti rejoindre mes khey et elle était sortie en speede, elle m'avait sauté sur le dos et elle s'était accrocher à moi. Ehaaay on fait pas ça avec moi, je l'avais attraper et je l'avais jeté au sol cash.
- Moi : Casse toi, qu'est-ce tu prends une confiance là ?
- Asra : Wah t'es violent, je rigolais. T'es sah Emir ?
- Moi : Bah ouais je suis sah casse toi, t'es là tu fais la folle.
- Asra : Non mais je comprends pas ta réaction, tu étais en train de dahak avec moi il y a trente secondes.
- Moi : Et alors il est où le rapport ?
- Asra : Ouais ok c'est bien, mais je t'explique là tu m'as fais mal mais vraiment.
- Moi : C'est moi belek ?
- Asra : Oui c'est toi, tu te rends pas compte la force que tu as et la violence de ce que tu as fais.
- Moi : Fallait pas faire ça.
- Asra : T'es vraiment con putain, on peut même plus rire. Je te dit que tu m'as vraiment fait mal et tu en as rien à foutre ?
- Moi : Oh tu aurais vraiment mal tu parlerais pas.
- Asra : Et alors, je t'explique que tu m'as fais mal. Si tu m'as casser quelque chose c'est toi qui payera les soins peut-être ?
- Moi : Ouais c'est moi, vas-y bouge.
Ouh la migraine, c'était trop. Je marchais tranquillement pour rejoindre mes khey et elle rien qu'elle parlait.
En sah il y a des meufs c'est des grosses dingueries, on peut pas les comprendre sah. Elle me saute dessus ga3 elle me fracasse avec son derrière de jument et dès que je la touche elle fait la meskina. Oh tranquille ma belle, reprends toi.
- Asra : Cherche même plus à venir chez nous.
- Moi : Mais qu'est-ce tu me parles ? Si je viens c'est pour voir mon khey Krim, je m'en bat les couilles.
- Asra : Ouais on verra.
- Moi : Mais on verra quoi ?
- Asra : On verra.
- Moi : Mais vas-y bouge avec ton corps même pas encore formé là, tu veux faire quoi ?
- Asra : Ta gueule, d'où corps pas formé toi ?
- Moi : Vas-y rentre ton frère il va te fracasser là.
Elle me faisait perdre des neuronnes sah, c'était le virus Asra, elle avait beau avoir un charme mais ça fait pas tout, son comportement il la rendait banale au final, c'était fou.
Elle était repartie et moi j'avais rejoins mes khey, ils m'attendaient tous et il y avait Krim aussi, ça c'était bien. On parlait un peu de tout et petit à petit on avait commençait à parler du vrai sujet mais avant ça Zyam il m'avait fait signe de venir.
- Zyam : Samia ?
- Moi : Wach Samia ?
- Zyam : T'as des nouvelles ?
- Moi : Ouais vite fait sah.
- Zyam : Elle va bien ?
- Moi : Ouais je pense.
- Zyam : Elle viens plus à la cité, ça fait un moment.
- Moi : Je sais pas wAllah moi je trainais plus en bas.
- Zyam : Sah si tu la captes dit lui Zyam il attends toujours sa réponse. Elle réponds plus à mes messages.
- Moi : Tu sms avec elle ?
- Zyam : Ouais avant mais là elle me réponds plus je sais pas pourquoi khey, j'avais des vues sur elle.
- Moi : T'es sah ?
- Zyam : Ouais depuis qu'on la capté fbabor.
- Moi : Ah ouais ? Sah lâche là, c'est pas une meuf bien.
- Zyam : T'es sah, pourquoi tu dis ça ?
- Moi : Je sais pas sah lâche là je te préviens frère.
- Zyam : Mais donne des arguments aussi khey.
- Moi : Sah laisse, fait comme tu veux.
- Zyam : Vas-y frère tu sais quoi ? Ce que je te raconte depuis tout à l'heure c'est du khra. Je faisais ça pour te testé.
- Moi : Tfou 3lik ya zemeeeeeeeel !
- Zyam : 3lik nti ya khouyaaaaaa !
- Moi : Pourquoi t'as fais ça sale merde ?
- Zyam : Ahaha eh mais toi déjà sale fou t'es prêt à casser le coup de quelqu'un en faisant passer la meuf pour la pire des khemja.
- Moi : Sur le coup je me suis dit mais à quoi il joue ce kelb ? La seule chose que j'ai trouvé à dire c'était ça, wAllah je m'excuse pour elle.
- Zyam : Sah moi si je te parle là c'est pas pour du bleh parce que je sais t'aime pas ça et entre khey on se fout de ça mais sah si je prends le temps de te parler c'est parce que Samia est venue me parler.
- Moi : Quand ?
- Zyam : Elle est venue à la cité il y a quelques jours et elle m'a dit heja.
- Moi : Elle est venue sah ?
- Zyam : Ouais tu étais pas à la cité.
- Moi : Ah bien, vas-y elle a dit quoi ?
- Zyam : Elle m'a expliquer sans trop s'étaler que apparemment tu voulais plus la capter et à ce que je comprends elle est cher mal de fou.
- Moi : Ouais je vois le délire, je sais pas belek on était pas dans le même délire.
- Zyam : Frère c'est chelou à chaque fois qu'elle venait à la cité il y avait que toi qui avait autant de délire avec elle.
- Moi : Ah ouais ? Je sais pas sah.
- Zyam : De fou, sah je comprends pas.
- Moi : Frère les meufs bien elles restent accrocher à des mecs qui se foutent de leur geule.
- Zyam : Tu te fous de sa gueule ?
- Moi : Non j'ai pas dis ça mais au début tu vois je voulais qui se passe heja avec elle donc je la testée mais j'ai vite compris que c'était quelqu'un de bien donc j'ai laisser et j'ai commençais à l'apprécier pour ce qu'elle était et pas seulement son physique mais là j'assume plus. Ça va trop vite mais surtout ça va déjà trop loin.
- Zyam : Elle t'a dit heja ?
- Moi : Tu sais comment je suis moi, il me manque heja dans le crâne ou je sais pas mais je capte jamais les qtru encore moins quand les meufs elles essayent de me faire comprendre des choses. Ce qu'elle m'a dit ça m'a fait vrillé.
- Zyam : ga3 tu t'es sauvé.
- Moi : Sah je sais pas, belek j'ai eu khaff.
- Zyam : Il faut pas khey wAllah ça a l'air d'être quelqu'un de vraiment bien et c'est rare qu'on dise ça d'une femelle frère.
- Moi : Ouais je sais sinon dès le début je l'aurais pas respecté mais sah je sais pas le hob ça fait fuire khey.
- Zyam : Ahaha enfoiré mais sah je te dit laisse pas tombé, je te le dit sincèrement frère.
- Moi : Ouais tranquille, pour le moment je laisse mais parler pas avec elle.
- Zyam : T'es un mec jaloux ?
- Moi : Jaloux de quoi frère ? Elle se barre, elle se barre c'est plus mon souci après.
- Zyam : Hm ok. Bah vas-y fait les choses bien hein.
- Moi : Ouais.
J'étais surpris qu'il me dise ça, que Samia parlait de moi aux autres, qu'elle venait à la cité pour avoir de mes nouvelles et même elle se déplaçait à la cité juste pour m'apercevoir au loin et repartir. J'étais brusqué, limite ça faisait khaff venant d'elle.
Elle me faisait de la peine quand même, c'est dommage ça. Les femmes respectueuses elles se mettent toujours en sang sur des gars qui on aucun sentiments à partager, qui on aucun amour propre à donner.
Je savais plus comment réagir avec elle, si il fallait que j'arrête tout pour éviter de la faire espérer des choses que je pourrais pas lui donner et qu'elle finirait pas s'y habituer ou si il fallait que j'y aille à fond avec elle et que je rouvre à nouveau le dossier Samia. J'étais perdu.
Peu importe c'était pas ce soir là que j'allais réfléchir sur ce sujet, j'avais autre chose à faire. On allait chez Abdel zeh, il fallait taper dans le sujet.
- Krim : Tu explique ou pas ?
- Zyam : Il vient Krim ?
- Krim : Ouais je viens si on m'explique.
- Moi : Vas-y j'explique.
- Zyam : Bah vas-y.
- Moi : On va aller chez Abdel, il vit dans un squatte délabré. Ça va être simple, il a un trou sur le côté du mur qui donne sur sa chambre, on va rentré et descendre cassé le portail et récupérer les clés et les gova et on se barre avec. Si ça fonctionne pas on prendra celles devant chez lui. Ça va on improvisera une fois sur place.
- Krim : Ça devrait le faire je pense.
- Moi : Je vois pas pourquoi ça le ferait pas et si vraiment ont se fait choppé on portera nos cojones et on ira s'expliquer posément.
- Houssam : De toute façon celui qui se sent pas prêt il reste là, vous allez nous ralentir plus qu'autre chose.
- Zyam : Mais disons que l'avantage qu'on a nous c'est qu'on connais le lieu et on saura quoi faire si il y a cafouillage.
- Moi : Sah je le dit je m'en bat les klawi, celui qui porte ses cojones et qui vient tranquille, celui qui fait la baltringue salam.
Les vestes elles commençaient à se retournaient et je commençais à comprendre qu'il y en avait qui perdaient leurs cojones de grand bonhomme, ils se sentaient plus concerné sur ce qu'on allait faire cette nuit là.
- Moi : Je veux des prénoms là, je veux savoir qui va venir.
- Zyam : Frère je suis le sah, je vais te dire qui va venir et tu valides après ok ?
- Moi : Vas-y dit.
- Zyam : Nourredin, Houssam, AbdKrim, Karim, Amin, Marwan, Zin, moi et toi. On sera neuf parce que ça sert à rien de venir en masse. Ç'est là qu'on va se faire repérer sinon.
- Moi : Ouais tranquille ça me va mais juste comme ça, les autres ils voulaient pas venir ou c'est autre chose ?
- Nourredin : Voilà t'as tout compris frérot.
- Zyam : À la base on devait y aller à huit mais t'as voulu que AbdKrim vienne.
- Moi : Sah ouais j'ai trop besoin de lui.
- Zyam : Pourquoi ?
- Krim : Moi aussi j'ai besoin de toi hobi.
- Moi : Ahaha ta gueule enfoiré, non sah il sait pourquoi, c'est le plus important.
- Krim : Le pire c'est que je sais pas pourquoi ahaha, je dis oui depuis tout à l'heure mais je sais pas ce qu'il veut faire de moi.
- Zyam : Ahaha méfi toi de Emir, c'est un gros fou.
- Krim : J'y vais les yeux fermés, il a dit qu'il m'en parlera dans les jours à venir. Je lui fait confiance.
- Moi : Merci khey, vas-y je reviens les frérots.
En sortant j'avais fait signe à Nourredin de venir me voir parce que j'entendais des choses bizarres me concernant et ça me déplaisait énormément ces échos que j'entendais. Il était surpris mais mahlich il fallait que je m'explique avec lui.
- Nourredin : Oui ?
- Moi : T'es mon khey et tu le sais, je te considère énormément, t'es vraiment quelqu'un de bien et je te kiffe. Je me suis confié à toi sur pas mal de choses et notamment des choses que j'avais pas forcément à dire donc j'espère juste que tu me l'as pas fait à l'envers.
- Nourredin : Pourquoi frère ?
- Moi : Je te préviens Nourr, j'ai soif de vengeance à chaque instant et ça changera jamais ça et quand on me l'a fait à l'envers j'accepte pas.
- Nourredin : Par apport à Djamila ?
- Moi : T'as vu tu me dis pourquoi comme si tu comprenais pas ce que je te reproche et après tu te vends tout seul en déclarant le prénom.
- Nourredin : Non sah j'ai compris ce que tu me reproches mais tu te trompes khey. Je pense que tu as du mal comprendre les choses.
Vous vous souvenez que Hûsin avait écopé d'une très lourde peine d'emprisonnement, douze ans, avec une très lourde amende à devoir après qu'il se soit fait attraper en train de faire heja en rapport avec de la drogue, mêlé à une histoire avec des gens que je connaissais même pas mais j'avais aucune idée de ce qu'il avait vraiment pu faire avec tout ça pour écopé d'une si lourde peine, je savais que ça concernait le milieu de la drogue mais sans plus.
Je savais pas si je devais m'en vouloir et me sentir concerné de près par son histoire et son incarcération. D'un côté c'est moi qu'il l'avait lâcher du coup il avait trouvé un autre moyen de gagné de l'argent facile et à partir de là il s'était lié aux mauvaises personnes et suite à ça il avait été attrapé et avait donc reçu sa peine, celle de douze années d'emprisonnement donc je ne savais pas trop si je devais me sentir concerné, si je devais me dire que c'était de ma faute.
J'étais resté neutre par apport à cette affaire surtout qu'elle était en train de finir d'être classée et d'ailleurs c'est pour cette raison qu'on ne demandait pas de parloir parce que temps que l'affaire n'était pas classée il avait le droit à aucune visite.
Depuis quelques temps j'entendais mon prénom sifflait entres les blocs de la cité comme quoi si Hûsin était en jail c'était par ma faute, c'est vrai que j'y prêtais pas spécialement d'attention aux dires de ces petits merdeux qui disaient ça et j'avais pas le temps de me mettre à leur faible niveau pour tenté des discussions posées.
Mais quand j'avais entendu Nourredin mon frère, comme mon frère de même sang dire ce genre de chose sur moi à Djamila la sœur de Hûsin j'avais câblé, je tenté de resté calme mais c'était difficile venant de lui.
- Moi : Frère du moment que j'entends mon prénom et qu'on me sali à partir de là je calcule plus rien et je fonce.
- Nourredin : T'as pas compris alors Emir.
- Moi : Vas-y tu sais quoi je te laisse me dire les choses.
- Nourredin : Quand Djamila est revenue du boulot j'étais en bas côté 400 donc j'ai voulu aller prendre de ses nouvelles pour voir comment elle et le reste des frères et sœurs allez suite à l'incarcération de Hûsin
- Moi : Moi je parle de la discussion que vous avez eu au city.
- Nourredin : C'est la même c'est juste qu'on marchait à ce moment là et belek de là tu as entendu.
- Moi : Dis alors.
- Nourredin : Je lui ai simplement demandé des nouvelles, on a parlait de Hûsin et j'avais donné mon avis sur le faite que j'avais remarqué que Hûsin avait commençait à vrillé au moment où vous vous étiez embrouiller tout les deux et de là c'est partie.
- Moi : Et elle a dit quoi elle parce qu'après je suis parti déposé Nina j'ai pas tout entendu.
- Nourredin : Elle a dit qu'il fallait se méfier de toi mais j'écoutais pas, je lui ai dit il faut pas dire ça parce que c'est pas Emir qui l'a pousser à se mettre dans cette situation.
- Moi : Hassoul t'aurais même pas du ouvrir ta bouche sah.
- Nourredin : Frère ça sert à rien de s'embrouiller là, on va se monté la sauce maintenant et on va partir nerveux, dans un état d'esprit trop chaud là-bas. Il faut pas.
- Moi : Vas-y je te laisse, on se retrouve tous ce soir à la gare. Vous irez et je vous rejoindrai.
- Nourredin : Ouais vas-y frère hein.
J'étais deçu que Nourr avait dit ça même si c'était pas grand chose mais ça avait laisser l'opportunité aux frères et sœurs de Hûsin et notamment Djamila qui avait la haine contre moi de me descendre davantage et d'inventé des choses par apport à Hûsin et moi.
Hûsin c'était mon sah et malgré l'embrouille qu'on avait eu quelques temps avant son incarcération j'aurai tout fait pour lui et d'ailleurs je faisais tout pour lui parce qu'au même titre que Zyam, Houssam et Nourredin c'était comme des frères de sang, on avait la même chair et pour eux j'aurai tout fait, j'aurai laissé ma vie.
Si Hûsin avait fini comme ça, si il avait fini en jail c'était pas de ma faute en vrai, en y repensant ils avaient réussi à me faire culpabilisé de son incarcération, c'était pour que j'en vienne à remettre la faute sur moi et le pire c'est qu'à un bout d'un moment je m'étais posé la question et je commençais à moi même me forcé à dire que c'était de ma faute alors qu'en faite j'y étais pour rien.
Le faite que Nourr avait balancé ça sur moi et en plus de ça à sa sœur ça m'avait brusqué. Je savais même pas comment ses frères et sœurs allaient réagir face à moi. Je me posé la question si c'était bien de me présenté à eux pour avoir une discussion ou si au contraire il fallait que je me fasse oublier.
J'avais pas envie de passé ma soirée dans le squatte du coup j'avais porté mes cojones et j'étais aller voir les frères et sœurs de Hûsin, je voulais avoir leur version et surtout savoir ce qu'ils pensaient.
Devant leur bloc je me posé plusieurs questions et finalement je me disais est-ce qu'il faudrait pas mieux au contraire les laisser ensemble et ne pas les déranger parce que c'était encore tout frais, ils devaient être encore brusqué de tout ça mais après quelques secondes de réflexion j'y étais aller, il fallait que je m'explique.
J'avais toqué et c'était l'une de ses plus jeune sœur qui avait ouvert, elle était surprise de me voir, ça se voyait à son visage.
- Moi : Salam, ils sont là tes frères et sœurs ?
- Leila : Oui pourquoi ?
- Moi : Ils sont tous là ?
- Leila : Oui pourquoi ?
- Moi : Je peux dire heja ?
- Leila : Je t'écoute.
- Moi : Non si je parle c'est avec tes frères et sœurs.
- Leila : Entre !
J'étais rentré sans problème, je dirais pas qu'elle était raide dans sa façon de parler avec moi mais ça se voyait que c'est pas moi qu'elle s'attendait à voir à la porte.
J'avais avancer jusqu'à leur salon, j'étais rester debout juste à l'entrée du salon. Ils m'avait tous salam et même Djamila la plus dur de caractère qui pourtant avait dis qu'il fallait se méfier de moi.
C'était bien ils avaient pas fait les gamins à me blâmé sans raison malgré ce qu'elle avait dis un peu plus tôt. Ils étaient tous assis et moi j'étais resté sur le côté parce que je m'étais mis en tête que c'était un rapide aller retour que j'allais faire.
- Moi : Je veux pas qu'il y aille un malaise ou que des choses soient interpréter d'une manière qui devrait pas vous voyez ?
- Djamila : Comment ça ?
- Moi : Si je viens c'est pas pour rien, j'ai entendu des choses et ça me déplait de fou.
- Jihad : Qui a dit quoi ?
- Moi : Hûsin c'est mon sang et quand j'entends que par ma faute il se retrouve à faire de la jail ou encore quand j'entends la sœur de mon sang dire qu'il faut se méfier j'accepte pas.
- Jihad : C'est laquelle qui a dit ça ?
- Moi : J'ai vite fait entendu une discussion avec Djamila et Nourredin et elle lui disait qu'il fallait se méfier de moi.
- Djamila : Si j'ai dit ça c'est pas pour blesser.
- Moi : Vous pouvez penser ce que vous voulez, vous pouvez me détester et vous faire des idées sur moi par apport à ce que je fais mais je trouve pas ça correct de votre part de dire des choses aussi mauvaises alors que vous ne savez rien. De la façon dont vous parler c'est Emir qui a envoyé Hûsin en jail et il en est fier.
- Jihad : On ne sait pas la situation, l'affaire est encore en cours et on nous communique très peu de choses parce qu'ils sont pas encore d'accord sur tout donc on ne peut pas s'arrêter sur ta version ou la version d'un autre tu vois mon frère ?
- Moi : Mais vous savez quand même que j'étais pas là le jour où il est tombé ? Parce que j'ai limite l'impression que vous pensez que c'est moi ce jour là qui l'a envoyé là-bas, non Hûsin il est assez grand et il savait ce qu'il faisait et ce que ça pouvait engendrer.
- Jihad : Non on dit juste qu'on peut pas se fier aux dires des gens pour le moment.
- Moi : Mais comment vous avez su qu'il vendait ?
- Jihad : Dès qu'on est allait le voir, on a quand même eu les échos.
- Moi : Hûsin je le connais depuis petit, je l'aime comme un frère de même sang. Si un jour on se retrouve dans une mauvaise situation tout les deux et qu'il y en a un de nous deux qui doit mout wAllah que je claquerai pour lui et sans hésitation je lâcherai ma vie pour qu'il garde la sienne aussi longtemps que possible donc écoutez pas les mauvaises paroles des commères d'en bas, vous valez mieux que ça.
- Djamila : Je tiens à faire mes excuses si à un moment je t'ai blessé dans mes propos mais il faut aussi nous comprendre, notre frère encours une très lourde peine. On le reverra pas dehors avant très longtemps et peut-être bien que même on le reverra jamais dehors donc si on réagis comme ça il faut vraiment pas y prêter attention.
- Moi : Je vous comprends, je sais ce que ça fait parce que Hûsin je le prends comme mon frère.
- Jihad : Malgré que t'es un petit con ça se voit que t'es quand même quelqu'un de bien.
- Moi : Je cherche pas à faire de la lèche et je cherche pas à ce qu'on fasse ça avec moi, je déteste mais Hûsin c'est limite un lien fraternel que j'ai avec lui et si je dois vendre encore plus pour le faire sortir de jail bah je le ferais.
- Jihad : Ça sert à rien de te mettre dans la khra sérieux, on ouvre une collecte à la cité si tu veux pour récolter un maximum de thune mais arrête de vendre cette merde. Il y en a déjà pleins en jail pas besoin que d'autres les rejoignent.
- Moi : Je pourrais ouvrir des collectes un peu partout et pas seulement dans le 19ème, je serais capable d'ouvrir des collectes partout où j'ai des connaissances mais des connaissances de confiance.
- Jihad : Où ça et c'est qui ?
- Moi : À Boboche j'ai des cousins ils pourraient en mettre une en place dans leur quartier et c'est à eux que reviendra les billets. Aux Beaudottes je connais des meufs de confiance je pourrais leur en parler qu'elles en ouvre une dans leur cité. À Beauval et la Pierre Collinet je connais pleins de monde là-bas dans le petit 77 j'ai déjà eu des affaires avec quelques-uns et c'est des sah je pourrais leur demander. Au Niemen je connais un gars je pourrais dire qu'il ouvre une collecte zahma pour un de ses proche. Après sah ailleurs ça sera inutile, là c'est déjà bien, on verra ce qu'on recolte avec au moins sept collectes d'ouvertes.
- Jihad : Si c'est des personnes de confiance et qu'on est sûr de retrouvé la trace de l'oseille après ça, vas-y. Mais je te préviens Emir si la libération sous caution pour Hûsin elle est refusée, je donnerai l'argent aux plus nécessiteux.
- Moi : Ma shâ Allah Jihad, c'est un beau geste parce que sah moi j'y aurais pas penser tfou.
- Jihad : C'est ça qu'il faut faire, il faut pas jouer au con avec les thunes frérot ça rime à rien.
- Moi : Ouais t'inquiète mon grand, bon sah je vous tiens au courant hein.
- Jihad : On fait comme ça.
Finalement ça c'était bien passé même mieux que j'aurai pu penser, ils avaient été à l'écoute et ils m'avaient pas blâmé. Je pense que Djamila avait du dire ça sur le coup de la colère et la haine, à moins qu'elle le pensait vraiment et qu'elle me le disait pas sincèrement. Qu'elle jouait double jeu Allahu 3alem.
J'étais reparti et je pensais beaucoup à ce que j'avais dis à Jihad, les collectes j'allais les mettre en place même si au final la liberté elle serait refusée, je voulais quand même tenté au pire les thunes iraient aux plus nécessiteux comme l'avait dis Jihad.
J'étais rentré me posé un peu chez moi avant d'aller chez Abdel..
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