● 029

- Moi : Je suis pas présent.. Ça fait longtemps que je suis pas passé te voir. J'ai conscience qu'une femme enceinte il faut en prendre soin et être à ses côtés pour l'accompagner durant 9 mois difficiles mais je me voyais pas faire ça pour toi. Tu assumes rien en plus..
- Ines : Pourquoi t'es venu alors ?
- Moi : Je prends simplement conscience que le temps passe vite et qu'on s'est toujours pas mis au point sur tout, pour le après.
- Ines : Et pourquoi tu arrêtes pas de dire que j'assume pas ? Tu n'assumes rien non plus alors..
- Moi : J'ai même plus envie de t'écouter tellement tu me gaves quand t'ouvres la bouche. L'hypocrisie elle coule sur toi carrément, c'est un qtru de malade. Moi j'assume, je profite et j'ai conscience que c'est peut-être pas la bonne manière de profiter mais contrairement à toi je sais assumer mes tords par la suite. Tu fais ce que t'as à faire et quand ça commence à rentrer dans le sérieux tu te mets en position de victime.
- Ines : Comment ça ?
- Moi : Tu sais y faire, tu sais comment il faut s'y prendre et ça je l'avais remarquer depuis le début à la pompe à essence à Marseille. Tout le monde étaient plutôt là pour la dahka sans prise de tête et il y avait que toi qui prenait tout ça au sérieux. Dis maintenant, avoue que t'as passée une mauvaise traversée ? Personne te calculée.
- Ines : Je me rappelle même pas de ça.
- Moi : Non mais moi je te le dit, on peut rien me faire oublier, j'oublie rien moi. Ne fais pas l'amnésique parce que je suis sûr que c'était la pire traversée que t'avais faite. Tout le monde parlaient entre eux, on cherchait tous à se revoir une fois sur Paname mais il y avait que toi sur le côté, inintéressante. Tu étais tellement à l'écart que tu avais cherchait à me revoir sur Paname après ça.
- Ines : Ça j'avoue, c'est vrai.
- Moi : Mais je sais que c'est vrai, tout est vrai. Je continuerai à te prendre le crâne jusqu'à que tu assumes tout.
- Ines : Il y a des choses sur lesquelles tu abuses, des choses fausses.
- Moi : On verra après si ce sera toujours faux. Hassoul j'ai pas fini mon histoire : Après tu m'avais envoyé des messages en prétextant des excuses juste pour me voir. J'avais accepté même si j'en avais rien à faire. Assume maintenant que c'était vrai !
- Ines : J'avoue, c'est vrai ça aussi.
- Moi : Après dans ma gova on avait bien rit, bien parlait, c'était bon délire. Tu m'avais plus l'air aussi conne que je le pensais au début, c'était bien. Là on rentre dans le sérieux. Je le jure mais ga3 je me met ma main à coupée et jamais je me rabaisserais face à toi. Tu étais devenue insistante, tu rigolais beaucoup et même beaucoup trop, tu faisais des manières que j'aimais pas, tes mains elles se baladaient beaucoup. Avoue ?
- Ines : Non.
- Moi : Très bien, tu continues à ne pas assume, bien. Va falloir de toute façon si tu veux que tout se passe bien par la suite. Sans remord je continuerai à te faire la misère sinon.
- Ines : J'estime que j'ai rien a prouvée parce que tu étais partant pour ça.
- Moi : Mais ce qu'il faut que tu comprennes c'est que j'en ai rien à faire que j'étais partant wela je sais pas quoi parce qu'au final j'assume. Je t'ai suivie dans tes gestes moi, khlas.
- Ines : Donc tu assumes ?
- Moi : Un bout d'un moment t'es plus crédible ma belle tu vois ? Depuis le début tu essayes de remettre la faute sur moi. Ça a vriller entre nous principalement à cause de ça après, je te le disais. Je ne peux pas être le seul fautif dans l'histoire, un enfant ça se fait à deux, j'ai pas à te l'apprendre ça normalement, à moins que tu aies toujours pas compris le concept.
- Ines : Me prends pas pour une conne j'ai compris.
- Moi : T'es conne c'est tout, il faut juste que tu t'habitues. Tu te sens toute blanche par apport à cette acte qu'on a fais tout les deux, pourquoi ? Tu es clairement en train de dire que c'est de ma faute si t'es enceinte. Moi la seule chose que j'ai à me reprocher c'est le faite d'avoir était trop faible devant une femme qui ce jour là me montrait clairement qu'elle n'avait pas l'intention de passée sa nuit qu'à parler. Oui ou non ?
- Ines : ...
- Moi : Question très simple : Oui ou non ?
- Ines : Laisse moi.
- Moi : Vas-y tu sers à rien comme meuf, tes réactions de merde qui me donne envie de te faire la misère. Je te confierai jamais un gosse tu le rendrais aussi perché que toi.
- Ines : Arrête Emir.
- Moi : Fais pas trop l'amnésique en tout cas parce que si je vrille en cognant tu vas comprendre c'est quoi perdre la mémoire.
- Ines : Je vais remonter.
- Moi : Non tu remontes pas, je t'ai dit qu'il faut qu'on parle. J'ai besoin qu'on mette tout au clair à savoir si ça vaut le coup que je continu à me casser le crâne avec toi ou si je te laisse toi et le futur marmot.
- Ines : Tu serais prêt à partir et me laisser avec tout ça ? Atta... Ça veut dire que maintenant tu assumes que t'es le père ?
- Moi : Évidemment que j'assume, je sais faire la part des choses contrairement à toi. Tu serais à la limite de te lever un matin et remettre en doute que t'es la future mère du gosse.
- Ines : Qu'est-ce t'es méchant ! J'écoute plus tes conneries. Bon maintenant réponds à ma question est-ce que tu serais prêt à laisser tomber un bébé ?
- Moi : Si j'en viens à bout de tout ça et que j'estime que ça me prends le crâne, oui je partirai.
- Ines : Il faut tout faire pour que ça se passe bien, un bébé à besoin de deux parents.
- Moi : Tu as khaff quand je dit ça, maintenant tu essayes de trouver les bons mots pour calmer le jeu.
- Ines : J'avoue que ça me ferait peur de devoir gérer seule l'éducation et tout le reste. Je suis encore qu'une petite étudiante, je gagne pas ma vie, je vis chez mes parents qui en plus de ça sont au courant de rien.
- Moi : Oh d'accord, tu as toujours pas prévenu ta famille ?
- Ines : Non et toi alors ?
- Moi : Non mais c'est pas un problème pour moi c'est pour toi que ça pose problème.
- Ines : Pourquoi ?
- Moi : Les premiers mois un bébé a plus besoin de la mère, pour le nourrir, le changer et rien que d'être au contact contrairement au père. Comment tu vas faire si ta famille le sait même pas ?
- Ines : Dans ce cas on se marie.
- Moi : T'as craquée toi.
- Ines : C'est pour éviter les problèmes.
- Moi : Que dalle.
- Ines : Emir...
- Moi : Même pas, tu veux me tué ? Vas-y trouve autre chose.
- Ines : Il devra rester chez Samia alors.
- Moi : Elle est d'accord pour ça au moins ?
- Ines : Ses parents sont au courant de la situation, je vais chez eux tous les jours, j'y passe quasimment tout mon temps. Ils m'ont dis qu'ils acceptent que je vienne chez eux.
- Moi : Ok très bien et tu auras l'argent pour t'en sortir ?
- Ines : Non pas vraiment et toi ?
- Moi : Je te le dit clairement, l'argent que j'ai elle est sale donc à toi de voir si tu compte utiliser de l'argent sale pour ça.
- Ines : Comment ça ?
- Moi : C'est l'argent des trafiques.
- Ines : Ah non j'en veux pas. Tu fais encore ça toi ? J'espère qu'après l'accouchement ça te fera réfléchir.
- Moi : Non vas-y parle pas de ça avec moi déjà. Bon sinon tu es allée voir le médecin ?
- Ines : Oui le premier jour.
- Moi : Ouais mais après ?
- Ines : Non j'y suis pas retournée
- Moi : Mais t'es conne toi, il faut que tu surveilles. Vas-y c'est pas un jeu ça putain, eh demain tu prends un rendez-vous. T'es folles toi, comment tu sais si il est encore vivant ?
- Ines : Il bouge..
- Moi : Vas-y tu prends quand même rendez-vous demain je m'en bat les klawi
- Ines : Oui je le ferais.

J'étais brusqué, je comprenais pas le faite qu'elle ne soit pas allée une seule fois faire des visites de contrôle. Ça se trouve ils allaient lui annoncez une mauvaise nouvelle ou quelque chose de ce genre. Je voyais rouge et même si j'arrivais pas à me l'encadrer et que je supportais plus sa présence il fallait que je la boost et qu'elle se réveille parce qu'elle faisait trop de conneries et ça pouvait poser des soucis pour la suite.

On continuait de s'échanger des mots, ça y est j'en savais un peu plus même si elle avait du mal à tout admettre, qu'elle assumait pas certaine chose encore. Je pouvais mieux me préparer pour le après et ça c'était quelque chose de vraiment bien, suite à ça j'étais retourné chez moi, me posé dans ma chambre, je me mettait khabat comme toujours et je répondais à tout mes messages que j'avais reçu dans la journée. J'étais surpris de voir le prénom de Kalvin parmis les messages.

- Kalvin : On peut se voir ce soir ?
- Moi : Non je suis trop khabat sale merde.
- Kalvin : C'est que maintenant que tu réponds.
- Moi : J'avais pas vu.
- Kalvin : On peut se voir quand du coup ?
- Moi : Je sais pas.
- Kalvin : Vas-y c'est important.
- Moi : Ta gueule.
- Kalvin : Je descend à la cité maintenant.
- Moi : Je m'en bat les klawi, je descendrai pas.
- Kalvin : Fais pas ton tarba, descends là.
- Moi : Oh parle moi meilleur.
- Kalvin : On se voit ?
- Moi : Un jour peut-être.
- Kalvin : Sérieux tu casses les couilles.
- Moi : Déja qu'est-ce que je suis là à répondre à un sale fils de chien de traître qui la fais à l'envers à tout le monde. Je suis un ouf, je suis un malade moi.
- Kalvin : Vas-y justement c'est de ça qu'il faut qu'on parle.
- Moi : Vas-y demain soir.
- Kalvin : Non demain soir je refais une soirée chez moi.
- Moi : Mahlich je viendrais et on parlera là-bas sale suiveur.
- Kalvin : Hahaha ta gueule.
- Moi : Ta sœur ! Bon vas-y à demain. Eh sah je vais envahir ton appart', je vais ramener tout les grands de la cité et grave de la femelle.
- Kalvin : Fais pas ça toi.
- Moi : Sah on va venir en masse, vas-y à demain soir.

Je lui répondais même plus tellement il forçait, il avait khaff de se faire avoir par les hnouch parce qu'à l'époque c'était le seul dans la rue où il vivait à foutre le bordel et qui était toujours interpeler suite à ses soirées qui se finissaient tous mal généralement. Mais vous savez hein, moi j'en ai rien à faire, ça me concerne pas ce genre de chose. Hassoul je continuais de répondre à mes messages et par la suite j'avais appeler Zyam.

- Moi : Khey je te dérange ?
- Zyam : Non même pas.
- Moi : Sah le chien de Kalvin il vient de m'envoyer des messages.
- Zyam : Et il dis quoi ?
- Moi : Apparemment c'est urgent il veut me parler.
- Zyam : Tu vas y allé ?
- Moi : Je sais pas, il m'a dis que demain il fais une soirée chez lui. On parlera là-bas. Venez faire hella vous aussi.
- Zyam : Nourredin et moi ?
- Moi : Ouais mais ramène toute la cité, surtout les grands. On va les appeler pour qu'ils viennent. Il aura khaff. Sah même ceux avec qui ont parle rarement.
- Zyam : Ah ouais tu veux qu'on vienne en masse ?
- Moi : Ouaaais.
- Zyam : Vas-y j'appelle les gars et fais pareil.
- Moi : Toi tu préviens tout les gars et moi les gonz.
- Zyam : Bien vu mon gars, vas-y à demain.

J'avais raccrocher et j'avais prévenu plein de meufs de notre entourage, elles avaient à peu près toutes dis oui, elles étaient quasimment toujours là pour faire hella. Hassoul après ça j'avais cash n3ess tellement la khabta m'avait tué.. Le lendemain comme d'habitude depuis que j'avais repris un peu la santé j'étais allé à la salle pour tapé et après ça j'étais allé avec Zyam pour qu'on s'achète des nouveaux vêtements. «Le qtru que je faisais quasimment jamais parce que c'était tout simplement pas mon souci. J'en avais rien à faire du moment que j'avais quelque chose de propre à me mettre sur moi, le reste c'était tozitoz»

Une fois rentré, j'étais allé me lavé et me préparé. Le soir j'étais descendu, je les avais rejoins et sah c'était un sketch. J'avais les khey les plus fous de tout Paname, les meilleurs. Ils étaient sortis avec les gros gamos à klaxonner en sortant les drapeaux, ils sifflaient, s'asseyaient sur les rebords des fenêtres.. Des fous. Ils pensaient quoi ? Que c'était le mariage d'un des nôtre ou wela wach ? «Les gars remballez tout, on va juste chez Kalvin» On était tous allez chez Kalvin, une fois devant chez lui on s'était garez et là mes khey rien qu'ils s'était tous mis à criaient «Hella, hella» Du coup Kalvin m'avait appeler.

- Kalvin : Eh Emir je t'avais dit quoi ? Que Hûsin, Zyam et toi ?
- Moi : On viens juste faire hella ouais !
- Kalvin : Non que Hûsin, Zyam et toi sinon vous dégagez.
- Moi : Vas-y ok que Zyam et moi.
- Kalvin : Même Hûsin il peut venir mais pas les grands derrière, je connais pas moi.
- Moi : Ta gueule Hûsin il est pas là.
- Kalvin : Bah Zyam et toi alors.
- Moi : Vas-y ok je redescends mes gars et nous on remonte.

J'ai toujours le dernier mot, on a toujours le dernier mot et c'était pas Kalvin qui allait faire changer ça. On était pas venu pour rien et si j'avais décidé que mes khey et moi même on allait faire hella ce soir là c'est qu'on allait le faire et personne allait rien nous interdir.

- Moi : On a pas fais ce déplacement pour rien, si j'ai dit qu'on va tous monté c'est qu'on va tous monté khlas. Vous allez escalader le bâtiment pendant que Zyam et moi on va toquer chez lui pour y rentrer.
- Eux : Hella, hella, hella.

Ils étaient fous mes khey mais les meufs elles l'étaient encore plus, ça ressemblait plus à rien. Ils étaient tous en train d'escalader le bâtiment. Les voisins rien qu'ils s'énervaient ils échangaient des doigts et des insultes avec tout le monde, c'était fou. Eux ils continuaient de criaient «Hella» Zyam et moi on était montait toquer chez Kalvin, on était rentrait et on était partis s'installer à la petite terrasse, on voyait nos khey montaient les rembardes en continuant de criaient. Kalvin était devenu fou, il avait plus aucun contrôle de rien, il se sentait carrément plus chez lui tellement on avait prit la place partout. On montait à l'étage, on envahissait toutes les pièces, on criait, sautait partout, on jetait les cousins et tout ce qui nous passait devant, c'était surréaliste. Petit à petit ça c'était calmer, on s'était tous poser dans un coin ensemble et on shiter et toute la total.. Hassoul un peu plus tard Kalvin m'avait fais signe de le suivre à l'étage pour qu'on parle..

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