● 028
J'étais descendu les rejoindre au squatte, ils étaient déjà tous allonger sur les sedari à jouer à la Playstation 2 sur les anciens téléviseurs, les écrans qui pesaient plus que tout nos poids réunis ouais, ceux où il fallait mettre des grosses bougna derrière quand on cherchait à faire revenir la couleur ou le son. Hassoul ils jouaient à Final Fantasy XII, je m'en rappelerai toujours, on se butait à ce jeu tellement c'était le meilleur de l'époque. On se passait les parties et j'étais tellement à fond dedans que j'avais oublié la vraie raison de pourquoi j'étais venu et j'avais d'autant plus oublié la raison dès que les meufs de la cité étaient venues s'installaient avec nous. Rien qu'elles prenaient le crâne, elles étaient là à faire du forcing à vouloir jouaient, yeeuh. Elles essayaient de montraient qu'elles étaient là. Il y en avait elles demandaient de l'argent, on comprenait pas pourquoi. Sous prétexte qu'on se faisait des cojones en or en vendant on avait de quoi leurs glisser des billets. Il y en avait une elle forçait, c'était Délia, à l'ancienne il y avait eu heja avec elle mais ça s'était arrêter là, c'était une folle elle.
- Delia : Tu as pas un billet ?
- Moi : Un billet de quoi ?
- Delia : 500€ ou 100€
- Moi : Pour ta mère ?
- Delia : Non pour moi.
- Moi : Va voir chez ta mère si elle en a.
- Delia : Oh quelle susceptibilité.
- Moi : Ouais comme ta sœur.
- Delia : Donc c'est non ?
- Moi : Il faut que je te fasse quoi pour que tu comprennes ?
- Delia : Pourquoi tu réagis comme ça ? Tu étais pas comme ça avant.
- Moi : Viens pas prendre le crâne là.
- Delia : Ah t'es sûr t'es comme ça ?
- Moi : Bah ma foi tu crois quoi ?
- Delia : Tu as changé.
- Moi : Ouais et toi t'es toujours la même michtonneuse.
- Delia : Maintenant que t'as eu ce que tu voulais tu deviens méchant.
- Moi : Mais toi t'as cru que tout les grands de la cité c'étaient tes darons et que tous les jours ils allaient te donnaient du blés pour allez faire la matérialiste ?
- Delia : Non à prendre soin de moi c'est tout.
- Moi : Vas-y vas-y je m'en bats, va travaillée comme tout le monde.
- Delia : À quelle heure tu travailles toi ? Tu fais du sale pour avoir toute cette maille.
- Moi : Bah fais comme nous et t'aura plus besoin de te rabaisser auprès des grands de la cité pour quelques billets.
- Delia : Ok c'est bien t'as raison.
Tout le monde lui envoyez des gros tacles à la gorge tellement elle nous avait fais pitié, c'était le summum de la débilité là. C'était un phénomène elle, j'étais trop brusqué qu'elle me demande ça, c'était la première fois. Si elle serait venue me parler en étant subtile sûrement que je lui aurais pas foutu la hechma mais là c'était trop et pas de pitié pour ce genre de phénomène. Hassoul finalement elles étaient toutes un peu partie l'une après l'autre mais il y en avait une elle faisait la lourde, rien qu'elle bougeait pas, elle restait collé à Samir, un de mes khey qui était là. J'allais câblé de fou.
- Moi : C'est bon tu peux repartir.
- Anisa : Non, je suis bien là.
- Moi : Ouais mais là je te le dit tout le monde s'en bat les klawi de toi, on veut rester entre couilles.
- Anisa : Oui mais moi aussi.
- Nourredin : Wsh Anisa exagère pas aussi là.
- Samir : Va-y bouge on se revois après.
Si je savais que les meufs de la cité étaient de confiance j'aurais parler devant eux sans aucun soucis mais le problème c'est qu'à l'époque et même encore actuellement les meufs elles étaient toujours là à faire les commères à écouter ce que les gars disaient comme ça elles pouvaient allaient faire les justicières juste après. Ça m'aurait pas déranger de parler devant eux mais elles étaient d'aucune confiance. Hassoul plus personne était là pour nous gavé du coup j'avais fini par enfin parler.
- Nourredin : T'as l'air sur les nerfs un peu khey non ?
- Moi : Non même pas.
- Nourredin : Je sais pas hein.
- Moi : Vas-y je vais dire quelque chose.
- Nourredin : Ah je savais.
- Moi : Zyam et Houssam c'est mes frérots, mes sah, mon sang et je sais que jamais ils me lâcheront peu importe les épreuves, Hûsin c'est la même chose mais lui il sera pas de la partie malheureusement. Nourredin lui je commence à lui faire de plus en plus confiance et je commence aussi à le considérer comme un de mes sah, comme mon frérot de même sang et j'ai entièrement confiance en eux quatre donc je doute pas sur le faite qu'ils accepteront ma demande. Par contre vous tous là c'est moins sûr, j'ai des doutes c'est pour ça que j'ai voulu vous parler.
- Dibs : Vas-y frère, ce que tu dis là ça sortira pas de ces quatre murs.
- Moi : C'est plus un secret vous vous doutez tous plus ou moins depuis un moment que je touche à la drogue, que j'y touche plus que vous, que j'ai forcé avec ça jusqu'à en devenir accro. Vous vous faites quelques billets comme ça de temps en temps mais moi j'ai carrément rejoins un groupe il y a deux ans et depuis je m'enfonce un peu plus chaque jour dans cette merde... Hassoul, l'hospitalisation, l'opération, l'arrêt cardiaque, les problèmes, l'immobilisation, tout ça c'était en partie à cause d'eux, enfin du boss, cette khra de Abdel. Il m'a fracassé et m'a repris ma gova. J'aime pas l'échec, j'aime pas me sentir rabaisser et c'est pour ça que je vais avoir besoin de vous tous.
- Akram : Tu veux dire que si t'as eu tout ça ces dernières semaines c'est à cause d'un seul et même gars qui a touché à notre khey ?
- Moi : Ouais mais c'est pas un gars comme ça, c'est vraiment le rajel dans son domaine là. Un gars armé jusqu'aux dents, une haine insurmontable qu'il traîne avec lui depuis tout jeune, une soif de vengeance mais surtout de faire mal à autrui. C'est pour ça que je suis devenu comme ça moi aussi, il m'avait appris à être comme lui. Froid, distant, sec, haineux, sans aucun sentiments, sans aucune peur ni même aucun remords. Deux ans que j'étais dans son groupe à gagner des milles et des cents, à me prendre des coups, à me faire arnaquer maintenant je me venge, khlass.
- Nourredin : C'est quoi comme vengeance ?
- Moi : Toi et Zyam vous le savez que là où il vit il a énormément de gova de ranger parce qu'il fais son business dans ça aussi.. Là où on s'était fait arrêter l'autre jour.
- Akram : Mais ils vous en est arrivez des choses. Comment ça se fait qu'on a rien vu ?
- Moi : Ça se passe la nuit quelque part dans le 93.
- Akram : Ah je comprends mieux, vous faisiez tout en soumsoum.
- Moi : Pas vraiment mais bon. Donc à peu près 65% de sa rentrée d'argent se fait grâce à ce genre de ventes, de ces gros gamos.. C'est là que je vais avoir besoin de vous.
- Akram : Pourquoi ?
- Nourredin : Je suis là.
- Dibs : Pour faire quoi ?
- Moi : Je veux qu'il se retrouve comme un con dans son sous sol vide quand il rentrera.
- Kareem : Tu veux qu'on aille prendre les gova chez lui en faite ?
- Moi : Ouais.
- Kareem : Vas-y je viens.
- Akram : Mais on va se faire chopper et tu vas te faire avoir là.
- Moi : Non sinon je vous en parlerai pas. Je sais comment je vais faire. Il part toujours à une date très précise de l'année pour se faire des commandes dans les pays alentours. On en profitera à ce moment là.
- Nourredin : Il part quand ?
- Moi : C'est le 23 qu'il partira donc on ira le 24.
- Akram : Je viens.
- Moi : Non tu sers à rien toi khey, t'as pas le permis.
- Akram : C'est pas grave.
- Moi : Si, le but de ça c'est de récupérer les gova et il va falloir les démarrer. Tu serviras à quoi si t'as pas le permis ? Déjà moi avec mon genou je vais ralentir le qtru.
- Akram : Vas-y mahlich.
- Amin : Je serais là.
- Halim : Je te laisse pas khey.
Finalement j'étais farhan de ce rassemblement, de cette discussion qui s'était bien passée. Ils étaient tous prêts. même ceux que j'allais pas prendre ils voulaient venir. Comme quoi sur certaine chose je pouvais aisément compter sur eux. Hassoul maintenant que j'étais sûr qu'il y avait du monde avec moi il fallait que je commence à mettre tout en place, parce que c'était pas rien. Se barrer avec plus de deux gova c'est énorme, ça fait du bruit, c'est délicat, il fallait bien calculer notre coup. Abdel était pas bête, il était comme moi, rusé, malin, calculateur et il se doutait toujours de tout donc il fallait que je mette mes khey dans le coup comme il fallait.
- Moi : Ce gars il a le mort contre moi, il m'a reprit ma gova l'autre jour et quand il va revenir chez lui et qu'il va voir son sous sol vide il va directement comprendre que c'est moi.
- Amin : Tu vas faire comment du coup ?
- Moi : La veille on s'enverra tous des messages pour simuler une invitation à une soirée. Vous m'enverrez des messages zahma «Emir viens à la soirée du 24.» comme ça si jamais quand il reviendra il m'accuse je lui ferais voir la preuve des messages. C'est à double tranchant.
- Halim : Ouais de toute façon je vois pas ce que tu pourrais faire de plus. Vas-y on viens tous.
- Moi : Ça fait plaisir la famille, mais on ira en transport. Je sais qu'autant que moi vous avez plus l'habitude des transports et vous aimez pas ça mais ça sera la seule solution pour pas s'encombrer d'avantage.
- Nourredin : Ça nous rappelera les souvenirs du temps d'avant, mahlich. On frimera avec plus tard haha.
- Moi : Non même pas, on aura pas le temps pour ça. Là-bas on fera en vite fait ce qu'on aura à faire et ce sera régler. Après on trace jusqu'à la cité et on les rangera directement.
- Dibs : On sera là.
Ca y est j'étais farhan, j'aurais pas pensé que ça aurait été aussi facile, surtout que la plupart c'étaient des difficiles qui se pissaient dessus parce qu'ils avaient khaff mais là ils voulaient tous. Il y avait plus qu'à attendre le 24.
«Mon unique but en prenant ces gova était de foutre la haine à Abdel, à le mettre en rage, à lui faire rappeler qu'il était personne et que les gens pouvaient à tout moment l'avoir malgré qu'il se prenait pour le plus fort et le plus rusé de tous. Mais ce n'était en aucun cas pour le plaisir de le volé et de revendre ces gova. Je n'avais aucun intérêt à me faire de l'argent sur ça. J'allais les prendre, les ranger et j'allais trouvé une solution pour m'en débarasser proprement.»
En tout cas j'espérais que dans les gova il y avait la mienne, ma mra, celle que j'avais depuis le début, ma petite mustang parce que si elle y était, elle par contre je l'aurais reprise pour moi. Bah ouais c'était la mienne à la base. Hassoul on était restait posé au squatte à jouer sur nos anciens téléviseurs pixélisés des années 90 et après avoir bien profité j'étais remonté chez moi. Je cogité trop, plein de chose en tête, je cogité encore plus quand j'étais seul à la casa. La mama et Nina étaient toujours pas là, c'était la galère. J'avais appeler Samia.
- Moi : T'es à la cité ?
- Samia : 93 ou à Paris ?
- Moi : Ta cité.
- Samia : Ouais, je suis chez moi pourquoi ?
- Moi : Ines aussi elle y est ?
- Samia : Je sais pas pourquoi ?
- Moi : Je te pose une question tu réponds khlas pas besoin de pourquoi ou heja.
- Samia : Calme toi, tu veux que je lui demande ?
- Moi : Ouais et tu me tiens au courant rapidement.
- Samia : Ok.
J'avais attendu le message de Samia, celui qui allait me confirmer que Ines était là et qu'elle était pas occupée. En sah ce soir là j'étais posé tranquille et j'avais envie de parler posément avec elle. Les paroles de Samia quelques temps avant m'avait fait réfléchir et je repensais à tout ça, à ce qui allait surement nous lié prochainement. J'étais en train de prendre des grosses gifles quand je pensais qu'à ce moment là on était déjà à la mi-janvier et que le temps passé trop vite. Sans me rendre compte j'allais me levé un matin et me retrouvé père d'un marmot sans le vouloir. Il fallait qu'on parle ensemble.
- Samia : Oui elle est chez elle.
- Moi : Je vais passé, tu descendras me voir au moins ?
- Samia : Quand ?
- Moi : Là.
- Samia : Vas-y envoie moi un message dès que t'es là.
- Moi : Ok.
J'étais allé avec le compète jusqu'à leur cité et dès que j'étais sur le point d'arrivé je m'étais stoppé pour prévenir Samia que j'arrivais comme ça au moins elle allait être déjà en bas. je l'avais vu au loin posée sur le muret derrière la cité, je m'étais posé avec elle.
- Moi : Ça va la future mariée ?
- Samia : N'importe quoi, pourquoi tu dis ça ?
- Moi : Je t'ai dit tu as quelqu'un dans ton champs de vision.
- Samia : Mais non.
- Moi : Mais si, on me l'a fait pas à moi.
- Samia : Un homme jaloux ça se remarque direct, fais attention la jalousie touche la fierté et tu aimes pas ça.
- Moi : Je suis pas jaloux, t'es folle. Je sais que si je te veux je peux facilement t'avoir mais vu que c'est pas le cas tu peux vivre sereinement, la vérité.
- Samia : T'as cru j'étais un lot à gagner ou quoi ? Haha.
- Moi : Non mais je dit ça comme ça.
- Samia : Mm.. Ok.
- Moi : Hassoul je vais parler avec Ines lyoum !
- Samia : Pourquoi d'un coup ?
- Moi : Ce que tu m'as dis ça m'a fait réfléchir et il faut que je commence à parler sérieusement avec elle. Le temps passe vite.
- Samia : Tu vois, c'est mieux. Enlevez vous ce problème là, c'est pas après l'accouchement qu'il faudra faire ça.
- Moi : Ouais je sais, appelle la et dis lui de descendre.
- Samia : Ok.
Elle l'avait appeler pour la faire venir, moi j'attendais sereinement à côté d'elle. Et dès qu'elle était arrivait, elles avaient parlées entre elles juste à côté et juste après Samia était repartie et il restait plus que Ines et moi. Hassoul je la regardais et en sah ça se voyait pas qu'elle était enceinte, elle était mince au niveau du haut du corps et son bide il se voyait pas spécialement, bon après elle mettait des gros pulls aussi. Je lui avais dit..
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