● 027
En descendant j'étais allé faire quelque chose avant de rejoindre mes gars. J'aurai dû y être depuis un petit moment mais j'étais occupé et en y allant ils m'avaient incendier gentiment.
- Samir : Toi quand tu dis 14h en faite c'est 15h tfou.
- Zyam : T'étais encore avec de la femelle toi petit con !
- Moi : Même pas, la vérité.
- Samir : Et nous on attendait comme des cons.
- Moi : Ouais voilà, c'est ça.
- Dibs : De toute façon lui Emir soit il est avec de la meuf, soit de la drogue ou il dort ce petit con.
- Zyam : Ou les trois en même temps belek haha.
- Moi : Fermez vos gueules bande de traitre.
On parlait, on se charrier, on créer des petits groupes de discussions différentes. Je parlais avec Zyam parce que lui il savait pourquoi on était tous ici. J'avais attendu avant d'en parler parce que je ne voulais pas que ça plomb l'ambiance. Hassoul les discussions continuez, j'écoutais un peu à droite à gauche et Dibs avait lancé un sujet qui me déplaisait, j'arrivais à comprendre pourquoi il disait tout ça au début.
- Dibs : On arrêtera tous nos conneries le jour où tout le monde y sera passer.
- Samir : Meskin mais Hûsin il y était pour rien je crois. Ça fait de la peine..
- Zyam : Mais fermez tous vos gueule là, toujours vous jacter pour dire de la khra.
- Nourredin : Respire frère. J'ai pas compris, ils ont dis quoi ?
- Zyam : Vas-y laisse.
- Moi : Dis je rigole pas, il a quoi Hûsin.
- Zyam : Mec il y a rien, tu sais qu'ils aiment l'ouvrir pour rien.
- Moi : Khraaa, dis là ! Sah Zyam t'es mon sah, t'es le sang, je mout pour toi si il faut un jour mais wAllah que si tu me dis rien je te le ferais regretter.
- Dibs : Ça chauffe ici, je savais pas que ça allait partir en embrouille.
- Moi : J'ai l'air d'un con à être le seul à pas avoir. Maintenant vous me dites ce qu'il y a sinon je rentre dans le tas.
- Zyam : Mec attends juste pourquoi tu fais le nerveux comme ça alors que Hûsin t'en as rien à foutre ?
- Moi : Vas-y frelo ferme ta gueule tu racontes de la khra là. Maintenant si Hûsin il est devant moi inerte wela heja comme ça je serais ko. Ça reste le sang.
- Zyam : Viens on va parler tout les deux là-bas.
On s'était éloigner, on s'était mis à l'écart. Le temps qu'on se déplaçait il y avait aucun de nous deux qui parlait. En sah j'avais khaff qu'il m'annonce quelque chose de fou, j'avais aucune idée de ce que c'était mais je savais que ça sentait pas bon, je le ressentais à leur façon d'être.
- Zyam : Smehli khouya, wAllah smehli. Je peux comprendre que ça te fasse quelque chose le faite que je t'ai pas prévenu avant. Ça aurait du être toi le premier au courant mais tu étais pas bien, l'hôpital, l'opération, l'arrêt cardiaque, les problèmes au cœur je voulais pas t'en rajouter plus. Je voulais te préserver de ça un peu plus longtemps.
- Moi : T'es ma chair je peux pas t'en vouloir, en plus comment tu me le racontes je peux que pardonner. Hassoul dis parce que je vrille là.
- Zyam : On ne sait pas tout non plus, on sait même rien de l'histoire en vrai. Juste Hûsin a écopé de douze ans de réclusion criminelle et plusieurs euros d'amende. C'est en rapport avec la drogue.
On était debout l'un en face de l'autre à se regarder droit dans les yeux et dès qu'il m'avait dis ça j'avais eu l'impression que le sol était en train de s'enfoncer sous mes pieds, je sentais comme une pression sur mes épaules qui m'écrasait un peu plus dans le sol. Il y avait aucun mot qui sortait de ma bouche, lui Zyam m'avait pris dans ses bras et il me serrer fort, il avait bloqué ma tête contre lui pour pas que je crie tellement j'étais en haine parce qu'il me connaît trop mon kheyou et il sait que dans des situations pareilles les seules choses qui arrivent à sortir de ma bouche ce sont des cries de rage. Je restais sur place, neutre, regard vide mais la présence de Zyam avait réussi à me calmé un peu parce que Zyam était Hûsin et inversement. C'est à dire qu'à trois on était lié, à trois on avait surmonté les galères, on avait ensemble assisté aux mises sous terre de beaucoup de nos khey et khti mais on avait aussi à trois reprises mis sous terre trois de nos frères et une de nos sœur, c'est nous à trois qui avait placé les corps dans le trou Allahi rahmek. Vraiment ensemble on avait fait énormément de chose et ce sont ces choses là de la vie qui nous avait autant rapprocher. Il me manquait une épaule ce jour là, une qui s'appelait Hûsin mais heureusement que ma deuxième épaule Zyam avait été là ce jour là sinon j'aurai pas supporter. Hassoul ça me glâcé le dos de savoir que mon khey allait être enfermé pendant douze années, douze années dans une cellule à supporter un quotidien qu'il n'avait jamais encore connu, un quotidien carcéral qui je savais allait être difficile pour lui. Est-ce que c'était quelqu'un ou est-ce que c'était lui même qui s'était foutu dans ce bourbier ? Je ne savais rien et je sentais que j'allais devenir fou. J'essayais de me calmé, de positivé mais c'était quasimment impossible.
- Moi : Il a fais quoi zeh ?
- Zyam : Frère la vérité je sais pas.
- Moi : Hlef tu sais pas ?
- Zyam : wAllah khey je te l'aurais dit en même temps que ça mais plus personne à de nouvelle de lui depuis, sa grande sœur nous a prévenue mais depuis elle veut plus rien nous dire.
- Moi : Vous avez pas fais un parloir ?
- Zyam : Non même pas ça a été refusé, j'ai refait une demande là on va voir ce que ça va donner.
- Moi : L'enquête elle est encore en cours ?
- Zyam : Je sais pas, ça date de peu de temps donc sûrement.
- Moi : C'est sûr, on va tous faire une demande de parloir jusqu'à que un de nous soit accepté. Il faut pas laisser le khey seul sinon il va sombrer, il va falloir le soutenir à fond.
- Zyam : C'est ça, là il faut tous faire ça. Va faire une demande toi, il faut obtenir le permis de visite, tout remplir khey enfin bon j'ai pas à te l'apprendre on a déjà assez fait de parloir.
- Moi : Ouais mais là j'ai pris un coup dans le gelb khey, ça m'a dbeh sur place, j'ai une haine de fou là.
- Zyam : Je sais khey mais on va tous se soutenir et on va lui prouver qu'on est là et j'espère que ça se passera pour lui à l'intérieur. J'espère qu'il finira par avoir une liberté surveillée, il sera toujours mieux à l'extérieur qu'à l'intérieur.
- Moi : C'est sûr mais douze ans de réclusion c'est énorme, j'arrive pas à comprendre ce qu'il a pu faire. Cinq ans d'emprisonnement ça peut se comprendre mais là douze ans putain rien que ça me froisse wsh.
- Zyam : T'inquiète khey on sera là.
Franchement j'étais perdu, mal, j'avais l'impression qu'il était parti pour de bon, c'était vraiment bizarre la sensation que j'avais. C'était comme un proche qui était mout et à qui on avait pas eu le temps de dire au revoir. J'étais en embrouille avec lui quelques temps avant et je lui avais pas reparlé depuis un assez long moment et là j'apprenais ça, c'était comme un coup de shlass. Je savais plus quoi dire et Zyam l'avait compris du coup on avait arrêter d'en parler. Sah cette mauvaise nouvelle m'avait dbeh sur place mais vraiment, il y avait énormément de nos proches qui étaient passaient par la case jail, plus ou moins tout le monde y était passé, avec des peines plus ou moins lourdes et ça m'avait toujours touché mais là Hûsin c'était pas pareil, lui c'était la chair de ma chair, c'était mon sang, comme un frère de même famille. Ça m'avait énormément touché et ça m'aurait autant touché si ça aurait était Zyam. Hassoul finalement j'avais plus envie de dire ce que j'étais censé leur dire à tous, j'allais leur dire c'est sûr et il fallait pas que je traîne parce que le temps passé vite quand même mais je voulais pas le faire ce jour là. J'étais pas concentré, j'avais mes pensées avec Hûsin. C'était compliqué.
- Moi : Khey je vais remonté chez moi. Tu dis à personne ce qu'on était censé faire. Belek j'en parlerai demain.
- Zyam : Fais moi confiance khey, j'en parle à personne. Tracasse on va se soutenir.
J'étais remonté à la casa et je m'étais posé dans ma chambre. Je pensais trop à mon kheyou, à ce qu'il pouvait bien faire et bien pensé à ce moment là, dans quel état il devait être psychologiquement, si ça allait bien avec les autres détenus, comment il se sentait, tout. Sah douze ans au car-plad c'est pas rien, déjà quelques mois c'est énorme mais alors là il allait y être pour les douze prochaines années de sa vie, ça me froisser le dos.
«Je confiais énormément de vente à Hûsin avant qu'on s'embrouille, c'était rester qu'entre nous deux ça déjà parce qu'il en avait honte d'en être arrivé là mais il avait pas le choix mais aussi parce qu'il évité d'avoir des ennuis par apport à ça. Il se faisait ses petits billets et il faisait chier personne. Il était carré dans ses choix et ses actes et faisait ça vraiment à contre-cœur. Depuis le décès de ses parents Allahi rahmek il avait tout lâché, il avait arrêté de travaillé, il vivait sur le dos de ses frères et sœurs et il avait fini par vendre pour avoir un peu de maille de côté mais sans quoi c'était pas quelqu'un de mauvais. Il avait déjà fais des erreurs auparavant comme un peu tout le monde mais il avait su se reprendre»
J'arrivais pas à comprendre comment il avait pu se prendre douze ans dans la face. Il avait jamais fais ça auparavant, il était très discret sur tout ça donc j'arrivais pas à comprendre. C'était quelqu'un qui l'avais foutu dans un bourbier autrement je comprends pas. Je lui confiais des ventes à Hûsin mais depuis qu'on s'était embrouiller j'avais arrêté du coup il se débrouillait seul pour avoir de la maille. J'avais fait la conclusion qu'il avait du se lié aux mauvaises personnes qui avait du le mettre dans un plan foireux, dans un sale bourbier. Ça me tue à chaque fois que j'y pense, comme un coup de shlass à chaque pensée. J'étais resté toute la fin d'après-midi à cogité et dans la soirée ça avait toquer à ma porte de chambre.
- Nina : Même pas tu viens avec nous un peu.
- Moi : Pour faire quoi ?
- Nina : Je sais pas habituellement malgré que t'es dans tes délires tu viens quand même ne serait-ce que nous passer le salam et là rien du tout.
- Moi : Salam.
- Nina : T'as quoi ?
- Moi : Oh Nina commence pas à me casser le crâne là.
- Nina : Je suis ta sœur.
- Moi : Ouais et moi je suis ton frère.
- Nina : Dis moi alors.
- Moi : Ta gueule là !
- Nina : Toujours obliger d'agresser les gens et de leur parler comme des chiens toi.
- Moi : Ouais je kiffe sah.
- Nina : T'es con sérieux.
- Moi : Ouais.
J'avais pas la tête à parler et c'était compréhensible au vu de ce que j'avais appris l'après-midi même. Après oui c'est vrai Nina était pas censée être au courant de ça mais je suis impulsif et je perds très vite patience et le faite qu'elle forçait à vouloir me parler alors que dès le premiers mots qui étaient sortis de ma bouche elle avait compris que j'avais pas le moral à parler m'avait rendu fou. Elle me mettait à bout à chaque fois, elle essayait toujours de me foutre la haine, de me mettre en rage pour que je finisse par balançais des dossiers sur ce que je faisais en dehors de la cité mais je capte tout et je suis très calculateur et je savais ce qu'elle cherchait à faire, jamais je lui aurait dit quelque chose par apport à ça ni même par apport à autre chose. Hassoul dans la soirée j'avais pas envie de sortir après l'annonce de Zyam qui m'avait sonnait mais c'était l'ennui de fou du coup je voulais appeler la grosse tête de Samia que j'avais pas revu depuis plus de deux mois.
- Samia : Allô, tu vas bien ?
- Moi : Ouais, t'as changée toi.
- Samia : En quoi j'ai changée ? On s'est pas revu depuis.
- Moi : T'as changée c'est tout. Et même pas t'es venue me voir depuis !
- Samia : Après ton hospitalisation t'es resté immobilisé chez toi. J'allais pas venir alors qu'il y avait ta mère, déjà que c'était gênant l'autre jour quand il y avait ta sœur.
- Moi : Je vois pas ce qu'il y a de gênant mais vas-y mahlich. T'aurais pu venir les trois première semaine la mama avait pas remis un pied à la casa.
- Samia : Je te comprends pas toi, tu viens me voir que quand tu le veux. Quand j'avais besoin de toi tu faisais l'aveugle et là que j'ai plus besoin tu reviens.
- Moi : Oh les douleurs au crâne que t'es en train de me donné là sah, je parle posément avec toi et t'es là tu me sors ta théorie venue de je sais pas où ga3.
- Samia : Je te fais partager ce que je ressens.
- Moi : Ah ouais bah garde le pour toi hambouk !
- Samia : Hassoul tu voulais quoi ?
- Moi : Pourquoi ça zappe par ici ? Ça y est t'as un gars dans ton champs de vision ?
- Samia : Tu fais le jaloux ?
- Moi : Jaloux de quoi ? Toi t'as un gars dans ton champs de vision moi j'ai deux cent treize meufs.
- Samia : Bah écoute c'est bien pour toi.
- Moi : Hassoul c'est qui le gars qui t'a fais changée comme ça ?
- Samia : Personne, commence pas Emir.
- Moi : Tu pues le hob sale mytho.
- Samia : C'est qu'une impression.
- Moi : Tant mieux si c'est qu'une impression.
- Samia : Pourquoi tu dis ça ?
- Moi : J'ai pas à justifier ce que je dit.
- Samia : Très bien monsieur Emir et toi alors c'est quand que tu arrêteras de jouer avec tout le monde.
- Moi : Je joue pas je profite à ma manière.
- Samia : Très mauvaise manière de profité, tu en payes les conséquences.
- Moi : Quelles conséquences ?
- Samia : Ines et toi vous vous faites la misère et pourtant une seule chose vous liera à vie prochainement.
- Moi : Ah vas-y parle moi pas de ça.
- Samia : Pas de soucis, sinon tu penses à arrêté un jour ? T'as quelqu'un en particulier dans ton champs de vision toi ?
- Moi : C'est pas dans mes projets. Hassoul ouais j'ai une meuf dans mon champs de vision !
- Samia : C'est qui ?
- Moi : Sam.. Célia ahaha avoue t'as cru j'allais dire ton prénom ?
- Samia : Bouffon, non même pas. C'est qui Célia ?
- Moi : Tu l'as connais pas.
- Samia : Oui je sais Emir c'est pour ça que je te demande.
- Moi : J'ai affaire à qui là ? Une interrogatrice ? Une gendarme ? Mademoiselle venez me menotté
- Samia : Petit con fou toi de moi. Donc tu veux pas me dire c'est qui ?
- Moi : Ça va t'arranger à quoi de le savoir ? Sah en plus j'ai personne dans mon champs de vision la vérité si vraiment j'ai quelqu'un c'est de l'amusement rien de plus.
- Samia : Alors pourquoi tu m'as dis Samia sah ?
- Moi : J'ai dit Samia quand ?
- Samia : Bah là !
- Moi : Mais vas-y à quel moment toi ? Genre moi j'ai dit Samia, Samiaaaaa wsh. Toi en sah ?
- Samia : Aaaah Célia je voulais dire.
- Moi : Ouloulouh lapsus révélateur, t'aurais aimé hein ! Avoue tu me kiffes tah les ouf sale folle ?
- Samia : Non même pas. C'est toi aussi là au début t'as fais zahma t'allais dire mon prénom.
- Moi : Je dahak hayati.
- Samia : M'appelle pas comme ça.
- Moi : Ok mademoiselle. Bon je vais te laissée, tu fais ta grande là. Je voulais discuter tranquillement avec toi mais ta jalousie prend le dessus.
- Samia : Quelle jalousie ?
- Moi : Vas-y je te laisse.
J'avais raccroché juste après histoire de la faire cogitée. Elle me faisait trop dahak avec sa façon d'être avec moi. Elle était bon délire, elle se prenait pas trop la tête même si j'avais l'impression qu'elle avait un peu changée c'est pour ça que je lui avais dit tout ça, c'était dans l'unique but de la faire réfléchir. Juste après que j'aille raccroché elle arrêtait pas de rappeler mais j'avais jamais répondu. J'avais n3ess directement après tellement j'étais ko de tout ça. Le lendemain j'étais allé à la salle vu que je pouvais enfin refaire du sport après être resté allongé durant plusieurs semaines tfou, moi qui tiens jamais en place. Hassoul j'étais rentré à la casa me lavé et me préparé. J'avais appeler Zyam.
- Moi : Allô.
- Zyam : Ouais khey ça va mieux ?
- Moi : C'est toujours pas passer mais il va falloir avancer avec ça.
- Zyam : C'est sûr, qu'est-ce que t'as alors ?
- Moi : Préviens les khey que ce soir ils viennent au squatte. Faut leur parler maintenant, le temps passe vite.
- Zyam : Ouais je les laisse finir le boulot et je les préviendrais. Fais pareil.
J'avais envoyé des messages aux gars pour les prévenir de venir le soir au squatte. Il fallait qu'on parle ce soir sinon ça aurait était trop tard le temps de s'organiser et se mettre dans le qtru psychologiquement. Hassoul dans la soirée j'étais allé me posé au squatte avec tout le monde..
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top