● 025
- Samia : J'ai rien à te dire et j'ai pas envie d'entendre tes conneries.
- Moi : Vas-y parle pas si tu veux mais moi j'ai des choses à dire.
- Samia : Attends juste une question, pourquoi je devrais écoutais tes conneries alors que moi tu ne m'écoutes jamais quand je tiens à t'aider ?
- Moi : Vas-y hambouk arrête ça va me gavé là, d'où moi j'écoute pas ce que tu baratine à chaque fois ?
- Samia : Ah baratine t'as dis ? Ga3 t'as dis baratine ? Donc clairement t'en as rien à foutre à chaque fois de ce que je te dit ? Tu vois je vais commençais à parler vulgairement comme toi vu qu'il y a que comme ça que t'as l'air de comprendre.
- Moi : Vas-y continue de parler comme ça moi je kiffe.
- Samia : T'es qu'un bouffon Emir.
- Moi : Ouais et toi t'es ma bouffonne à moi.
- Samia : J'ai même plus envie de faire d'effort avec toi.
- Moi : Mais putain explique moi pourquoi tu me prends le crâne à chaque fois ? Même à l'hôpital tu trouves le moyen de me casser les couilles sah.
- Samia : Voilà t'es con ! C'est bien, tu vois rien c'est bien. Bon vas-y.
- Moi : Mais la vérité un jour je vais t'insulté comme t'as pas idée Samia, t'as cru t'étais qui pour moi sah ? T'es personne pour moi ! T'es une meuf posée, délire, tranquille mais si tu me casses trop les klawi je vais te faire regretter de m'avoir connu.
- Samia : Emir..
- Moi : Ouais Emir mais vas-y tu m'as gavé, t'as cru j'étais un hatay qui savais pas se gérer ou quoi ? T'es toujours là à me faire des reproches oh t'es personne donc khlass.
Elle avait raccrochée suite à ça. Je savais que mes mots avaient été cash et que ça pouvait être dur à encaisser mais elle commençais à me prendre le crâne. Je comprenais pas pourquoi elle était comme ça mais ça en devenait limite étouffant, tfou. Je déteste les gens qui pensent être le gardien de heja wela de je sais pas qui ou je sais pas quoi. C'est moi qui allait commençais à la faire changer si ça continuait. Hassoul après ça j'avais continuais à répondre à mes messages tellement il y avait rien d'autre à faire et dans la nuit j'avais reçu l'appel de Zyam
- Zyam : Ouais tu voulais me parler ?
- Moi : Explique c'était quoi ce bordel !
- Zyam : Où ?
- Moi : Oh gars me dit pas win, je sais que t'as compris.
- Zyam : Avec Nina ?
- Moi : Ouais !
- Zyam : Elle a dis que tu t'enfonces dans ta merde et que ça se voyait que tu aimé ça et qu'elle voulait prévenir le padre.
- Moi : Non mais ça je l'ai entendu je te parle qu'est-ce qu'elle a dis d'autre dès que vous êtes partis ?
- Zyam : Sah je vais pas te caché qu'elle commence à devenir folle de voir son frère comme ça, khey t'as pas idée à quel point elle t'aime tah les fou Nina.
- Moi : Mais vas-y je sais mais ça me casse les couilles khey tu vois j'en ai deux contre moi qui sont en train de me faire des reproches tous les jours oh je vais câblé.
- Zyam : Qui les deux ?
- Moi : Nina et Samia, ga3 on dirait elles ont signer ensemble pour me faire la misère.
- Zyam : Non mais elles t'aiment et elles veulent ton bien, tu sais ça doit pas être facile pour eux, elles côtoient des gars qui deal mais au fond elles connaissent pas les dessous des trafiques et ce que ça engendre mais elles s'imaginent c'est pour ça qu'elles stressent, nous ont a l'habitude on connait un peu tous plus ou moins ce milieu mais elles non, elles en entendent juste parler.
- Moi : Khey tu sais que je m'en bat les klawi ! Je sais ce que je fais autrement je le ferais pas sah.
- Zyam : Ouais je te connais mais sah fais attention parce que il y en a qui pourrait te lâcher et sah Samia elle me parle beaucoup en ce moment, c'est quelqu'un de vraiment bien fais attention à ce que tu dis et fait avec elle, c'est un conseil frère.
- Moi : J'ai rien fait avec elle, je l'ai même pas touché sah.
- Zyam : Non je te parle pas de ça mais préserve là khey, je te le dit.
- Moi : Mais à quelle heure moi je la préserve, elle peut pas le faire elle même ?
- Zyam : wAllah khey je suis obligé de dahak avec toi tellement tu racontes de la merde. On a l'impression des fois que tu fais exprès de pas comprendre mais non tu comprends vraiment pas ahah.
- Moi : De quoi ?
- Zyam : Laisse on parlera une prochaine fois ou belek je passerai te voir demain.
- Moi : Vas-y.
- Zyam : Mais frère t'arrache pas contre ta sœur parce que wAllah c'est ton bien qu'elle veut. Elle a juste khaff pour toi parce qu'elle voit tout les frères enfermer au card-pla et elle veut pas que ça t'arrive, tu comprends ?
- Moi : Tranquille je sais ce que je fais et si je tombe un jour c'est que je devais tombé et khlas.
Quand il m'avait dis ça j'avais pas tellement capté le qtru, j'étais perdu, de toute façon avant je voyais très peu les choses, même des fois les électrochocs ne suffisaient pas à me faire éveiller ma conscience. En sah l'appel il avait servi à welou, je devais l'appeler pour en savoir plus sur les idées de ma sœur et au final il m'avait appeler pour me raconter tout son baratin, où j'avais presque jamais pu en placée une pour lui dire réellement ce que je voulais mais sah j'étais ko et le lendemain c'était levé à 7h du coup on avait mit fin à l'appel. Le lendemain levé tôt, ça me chauffer, j'étais déconnecté, faya de fou et là plusieurs infirmières étaient venues de bon sbah faire mes soins etc. Hassoul la galère continuait, il y avait rien à faire du coup j'envoyais des messages et dans la journée il y avait eu pas mal de monde qui était venus me voir. Brusqué en fin d'après midi la mama était rentrait dans la chambre en pleure. Je m'y attendais pas.
- La mama : Weeeeeeeeeldi.
- Moi : ...
- La mama : 3lach weldi 3laaaaach ?
- Moi : ...
- La mama : 3lach ? Parle !
Il y avait aucun mot qui sortait, j'avais pas de mot pour pouvoir lui répondre sagement. Je voulais pas me mettre à parler et dire des choses qui aurait pu la rendre encore plus mal qu'elle l'était. Elle me faisait de la peine et ça reste évident, c'est la mama celle qui nous a éléver, qui nous a fais grandir, qui s'est démenée pour nous inculquer une bonne éducation mais malheureusement le jeu de la rue avait été plus fort que ça. Je n'avais pas respecté son éducation, je ne l'avais même pas respecté elle même, je l'avais à de nombreuses reprises fais pleurée et mise dans des états de folie jusqu'à en avoir des malaises même si j'avais pas été le seul mais là elle était devant moi, dans cet état là, j'étais comme honteux. Mais je savais que même la voir dans cet état là ne me ferait pas changer, ça me faisait quelque chose de la voir comme ça mais pas au point de m'en faire réfléchir et surtout au point de me faire réagir, non. Sûrement que Nina, Samia et tout les autres avaient raison.. Je commençais à me plaire dans ce milieu et pas même les larmes de la mama allait y changer quelque chose.
- La mama : Ça te plait de me faire du mal ? Ça te plait de faire du mal à ta sœur ?
- Moi : Yema khlass.
- La mama : Dit moi weldi ! Qu'est-ce qui ce passe ?
- Moi : Ma3labalich.
- La mama : C'est la seule chose que tu trouves à dire ? Tu nous fais du mal. J'ai l'impression de revivre les mêmes choses qu'avant.
Elle était en pleure, j'avais envie de partir à ce moment là surtout que la mama avait vécu les mêmes choses quelques années avant et ça me faisait quelque chose mais j'étais impuisant. À ce moment là j'espérais être ailleurs tellement c'était une position délicate et une dans laquelle j'aurais jamais voulu être confronté. Je cacher ce que je faisais, ce genre de choses ça se cache et ça se crie pas à droit à gauche mais malgré que je me faisais le plus discret elle se doutait de beaucoup de chose et je pouvais clairement pas chercher mes mots pour lui mentir parce que rien qu'en me regardant elle savait déjà tout. Elle voulait juste entendre les confirmations sortir de ma bouche.
- Yema : Un jour tu vas te faire tué, c'est ce que tu veux ? Laisser ta sœur et ta mère dans la souffrance comme on l'a déjà était ?
- Moi : Personne me touchera.
- Yema : Si tu finis en prison wAllah tu te retrouveras seul, ça servira à rien de chercher après ta sœur et moi.
- Moi : C'est bien.
Je ne savais plus quoi dire, elle était en train de m'incendier mais ça servait tellement à rien. Quand elle me parlait j'étais limite en train de penser à une nouvelle manière de gagner encore de la maille. Personne pouvait me résonner, quand j'avais quelque chose dans la tête personne pouvait me le retirer. Hassoul plus rien sortait de ma bouche et elle elle avait un regard désespéré et à par me répéter «Tu finiras par te retrouver seul» Elle disait rien d'autre. Finalement elle était repartie et moi je cogité de fou. Hassoul après ça j'avais appeler Zyam.
- Moi : Ouais allô.
- Zyam : Ouais ?
- Moi : Viens maintenant.
- Zyam : Vas-y j'arrive.
J'avais attendu qu'il arrive et sah il fallait qu'il se dépêche parce qu'il fallait pas attendre un jour de plus. Il fallait que quelqu'un y aille tout de suite. Hassoul il était arrivé.
- Zyam : Ça va lyoum ?
- Moi : Ouais tranquille, la morphine me calme.
- Zyam : Bien bien, bientôt la sortie in shâ Allah.
- Moi : Ouais hassoul tu vois le placard là ?
- Zyam : Ouais ?
- Moi : Tu ouvres, dedans il y a un coffre, tu prends les clés qu'il y a à l'intérieur.
- Zyam : C'est bon, vas-y c'est pourquoi ?
- Moi : C'est les clés de ma gova, l'autre jour je suis allé chez Abdel avec mais depuis plusieurs jours il me harcèle pour la récupérer mais sah c'est la mienne maintenant, il faut que tu l'as récupère.
- Zyam : Que je la récupère chez lui ?
- Moi : Non quand j'y étais allé je m'étais garer sur la rue où l'ont s'était mit l'autre jour.
- Zyam : Vas-y je vais y allé avec Nourredin, je te tiens au courant.
Il était parti avec Noureddin voir si la gova elle y était toujours. J'avais khaff si jamais il l'avait prise ou quoi. Hassoul c'était toujours autant la galère, rien à faire donc j'écoutais du bon son et je répondais à mes messages et je m'étais endormi cash bien avant minuit tellement c'était l'ennui. Dans la nuit j'avais reçu l'appel de Zyam
- Zyam : Oh khey, tu parles de quelle gova, la tienne ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : On a tourner sur toutes les rues aux alentours de chez Abdel et il y a welou.
- Moi : Vous êtes sûr ? Je m'étais garé à côté.
- Zyam : Ouais sûr, je reconnais ta gova et il y en a aucune comme ça là.
- Moi : Oh le fils de chien, vas-y laissez tombé.
- Zyam : Quoi ?
- Moi : Il a les doubles des clés de toutes les gova, il me la reprise.
- Zyam : Oh le bâtard, tu vas faire comment ?
- Moi : À charge de revanche, je vais trouvé t'inquiète pas khey. Pour le moment je peux rien faire mais ça va me permettre de réfléchir pour une putain de belle revanche.
- Zyam : Je compte sur toi khey. Repose toi là, ça sert à rien de faire des conneries et de foutre ta santé encore plus en l'air, remet toi de tout ça et tu taperas quand il s'y attendra le moins.
- Moi : T'as tout compris khey, t'es connecté avec moi la vérité. Je cogne quand il s'y attendra pas.
- Zyam : Je te lâcherait pas, je serai là.
- Moi : T'inquiète khey, vas-y on se capte plus tard.
- Zyam : Tranquille.
Dès qu'il m'avait dit ça j'avais déjà le cerveau qui s'était mis à réfléchir de fou, tout à l'intérieur se mettait en marche, tout, ça fumait. Je cherchais plein de chose pour une belle revanche, je réfléchissais à m'en donner mal au crâne. Étant donné que j'avais fait affaire avec Abdel depuis deux ans je connaissais énormément de chose sur lui et surtout ses habitudes donc ça pouvait être un atout pour moi et ça pouvait m'aider à fond dans ce que je préparais contre lui, rien de bien méchant. Je voyais rouge, c'était ma mra cette gova, ma petite mustang et là il avait fais quelque chose qui fallait pas. Hassoul après ça j'avais n3ess et le lendemain toujours la même routine. Soins, rééducation, les visites ça changeait pas et dans la soirée au moment des changements d'équipier Célia était venue me voir.
- Célia : Ça va mieux aujourd'hui ?
- Moi : Ouais tranquille.
- Célia : Bon tant mieux, lève-toi.
- Moi : Pour faire quoi ?
- Célia : Tu vas marcher dans le couloir.
- Moi : Ah bien.
- Célia : Tu vas te tenir à ça.
- Moi : Wsh c'est pas le truc des personnes âgées ça ?
- Célia : Un déambulateur ? Pour les personnes âgées mais pas que, pour toutes personnes en ayant besoin, ton cas actuellement par exemple.
- Moi : Ah ouais c'est chaud un peu non ? J'aurai pas ça quand je rentrerai chez moi ?
- Célia : Ahaha non rassure toi, t'auras des béquilles.
- Moi : Ah ouais chaud, je peux pas laisser tomber ça et me servir des béquilles ? Je peux pas prendre ça sah.
- Célia : C'est comme tu veux, le déambulateur va facilement t'aider à te déplacer comparer aux béquilles mais c'est toi qui choisis.
- Moi : Vas-y mahlich je prends les béquilles.
Quand elle m'avait fais voir le déambulateur j'avais bloqué pendant quelques secondes en regardant le qtru de haut en bas. Genre j'allais me servir de ça moi ? J'étais brusqué, c'était mout j'allais pas toucher à ça. Hassoul j'avais pris les béquilles et pendant une trentaine de minutes j'avais fait le tour des couloirs. Je commençais à m'habituer.
- Célia : J'ai regarder ton dossier là en arrivant et j'ai vu une possible sortie pour samedi.
- Moi : Ah ouais ? Ça pourrait être pas mal.
- Célia : Oui c'est clair, l'hôpital c'est jamais marrant. Et à ta sortie tu devras rester immobiliser pendant six semaines, une infirmière viendra te faire tes soins à domicile mais bon ça ils te le diront à ta sortie.
- Moi : Ce sera toi qui fera mes soins.
- Célia : Haha non, ce sera l'infirmière familial.
- Moi : Ah ouais chaud, on va se perdre de vue alors ? Non impossible !
- Célia : A moins que tu reviennes ici parce que monsieur aurait encore décidé de se mettre dans des galères.
- Moi : Non impossible on se reverra après l'échange de nos numéros hein ?
- Célia : Arrête il y a des caméras dans les couloirs.
- Moi : Oh ça va je dahak avec toi, c'est pas avec les autres que je pourrais le faire.
- Célia : T'es grave haha.
Elle était bon délire Célia et même Sara, elles étaient sérieuse quand il s'agissait de leur boulot mais ça les empêchaient pas de dahak et de parler avec les patients alors qu'il y en avait d'autre wAllah je comprends toujours pas pourquoi elles avaient choisis ce métier vu leurs comportements. Hassoul c'était bon délire avec elle mais j'avoue que j'essayais de faire en sorte à ce qu'elle lâche son numéro mais elle restait sur ses positions et ne faiblissait pas, elle était sur son lieu de travail et je pense que c'est ça qui la bloquer du coup j'avais lâcher l'affaire, pour là. Hassoul toute la soirée ça avait été la galère et le lendemain c'était toujours la même chose mais la vérité j'étais bien, mieux que les autres jours parce qu'on m'avait annoncer officiellement ma sortie pour le lendemain du coup Sara et Célia étaient venues me voir.
- Sara : Alors ça va ?
- Moi : Carrément, ma sortie c'est demain.
- Sara : Hahah il annonce ça avec une telle délivrance.
- Célia : Hahah tu m'étonnes
- Moi : De fou sah, c'était trop.
Elles étaient venues prendre de mes nouvelles et elles étaient reparties et moi sah je cogité tah les fous, ça y est ma sortie était le lendemain. Je m'imaginais déjà faire des qtru de fou à l'extérieur même si j'allais être encore immobilisé six semaines. Hassoul j'avais pas dormi de la nuit et le lendemain de bon sbah, bien avant six heure Célia était venue me faire mon injection quotidienne.
- Moi : Bon t'as toujours pas un petit numéro ?
- Célia : Haha mais tu lâches pas l'affaire.
- Moi : La verité c'est la dernière fois qu'on se voit belek.
- Célia : Mais je peux pas.
- Moi : Tu veux mais tu peux pas.
- Célia : Haha Emir arrête.
- Moi : Mahlich après ma guérison je repasserais à l'hôpital à la fin de ton service.
- Célia : Avec plaisir, j'aime bien prendre des nouvelles de mes patients.
- Moi : T'es grave, vas-y fais genre.
J'avais pas pu avoir son numéro, je sentais qu'elle était pas contre mais elle pouvait pas. Je ne savais pas spécialement la raison. J'avais pas réussi mais je savais que c'était pas fini, j'étais sûr de moi, j'allais finir par l'avoir. Le numéro hein, pas la meuf.. Enfin peut-être que sur un mal entendu... M'enfin c'est pas le sujet hhh. Hassoul le lendemain à 10h il y avait une ambulance qui était venue me chercher et qui m'avait ramené à la cité. Sah j'étais trop farhan d'y revenir, ma petite cité. Hassoul ils m'avait installé à la casa, dans ma chambre, allonger dans mon lit à ne plus pouvoir bouger. Seulement en position assis ou allonger c'est ce qui m'attendait pendant les six prochaines semaines. J'étais enfin posé et seul à la casa du coup j'avais prévenu par appel quelques khey comme quoi j'étais de retour à la cité.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top