● 024

En rallumant mon portable j'avais reçu plein de message d'un peu tout le monde, elle Nina s'inquiétait beaucoup de ne pas m'avoir vu revenir depuis la veille sachant qu'elle déjà elle stressée énormément depuis qu'elle savait que je trainais avec des toxicos, marginaux un peu chelous sur les bords. Hassoul je continuais de lire mes messages et j'avais vu que Abdel m'avait envoyé un message

«Oh chien dit moi où t'es ? Tu fais le guignol avec moi hatay ? Je suis revenu à l'hôpital pour venir te chercher et tu y es plus. T'es où ?»

J'étais ko, il espérait trop de chose de ma part, à partir de là c'était fini, après ce qu'il avait osé me faire c'était fini, j'avais plus aucune considération pour lui. Hassoul il y avait aussi Zyam qui m'avait envoyé un message parce qu'on devait vendre ensemble ce jour là.

«Em un peu comme toi j'ai pas pour habitude de courir après les gens tu vois mais on devait vendre ensemble lyoum non ? Préviens parce que je veux me débarasser de ta marchandise elle commence à sentir trop fort dans la casa.»

Son message il m'avait fait dahak en sah, ils avaient tous khaff de ces petits sachets, ils osez plus me parler tellement ils avaient khaff, oh. Vu que j'avais laissé Zyam sans réponse il avait demandait aux autres khey de prendre de mes nouvelles et même à Samia.

«Salam Em j'espère que tu m'en veux pas trop pour hier et si c'est le cas je le comprendrais. Je veux juste avoir de tes nouvelles parce que tes frères de la cité essayent de te joindre mais tu réponds pas. Ils s'inquiètent pas trop, ils ont l'habitude mais ça ne serait tarder.»

Même Amina, Kayna et Chanaz celles qui étaient avec Samia et Ines dans le bateau et que j'avais plus ou moins appris à connaître là-bas même si j'avais pas spécialement d'affinité avec elles, elles essayez de prendre des nouvelles parce qu'elles se demandaient ce qu'il y avait. Et parmis tout le monde il y avait Ines aussi qui m'avait envoyé un message, ah oui. À sa manière quoi.

«T'es là ?»

Qui envoie un «T'es là ?» pour savoir comment la personne va ? Ines, il y a que Ines pour faire ça. Elle était trop perdue meskina. Hassoul dans un premier temps j'avais prévenu Zyam.

- Moi : Allô enfoiré !
- Zyam : Ouais c'est toi l'enfoiré tu m'as laissé lyoum, on devait vendre !
- Moi : Je sais mais j'ai eu un empêchement.
- Zyam : Mais en sah t'as fais quoi lyoum ?
- Moi : Je te dirais après. Hassoul t'as vu Nina lyoum ?
- Zyam : Ouais vers 17h en bas des blocs, pourquoi ?
- Moi : Viens avec elle maintenant !
- Zyam : Où ça ?
- Moi : L'hôpital du 12ème, l'entrée entre les deux cafés.
- Zyam : Ok mais pour quelle raison ?
- Moi : Après je te dit. Va prendre ma sœur et tu viens.
- Zyam : Vas-y je vais chercher ta sœur.
- Moi : Fais attention sur la route.
- Zyam : T'as ma parole frère.
- Moi : Et lui dis pas où tu l'emmènes.
- Zyam : T'inquiète.

J'avais attendu qu'il arrive mais en attendant j'avais prévenu personne d'autre parce que je voulais pas que ce soit su et que les langues commencent à pendre en parlant à droite à gauche. J'allais coacher ma sœur à savoir les attitudes qu'elle devrait avoir et ce qu'elle allait devoir répondre si la mama demandait heja. Hassoul très rapidement ils étaient arrivez, j'entendais leurs voix de ma chambre qui était toujours entre-ouverte. Dès qu'ils étaient rentrez, ils étaient restez un instant bloqué devant moi à rien dire.

- Zyam : Frère t'as fais quoi ?
- Moi : Après je te dirais.
- Zyam : Non maintenant, c'est le Abd qui t'as fais ça ?
- Nina : C'est qui Abd ?
- Moi : Personne, Nina sort vite fait il faut que je parle avec Zyam.
- Zyam : Frère tu peux pas lui faire ça sah !
- Moi : Après je lui expliquerait

Elle voulait pas sortir, elle restait sur ses positions et elle bougeait pas et même Zyam était du coté de Nina et ensemble ils étaient en train de m'incendier pour qu'elle reste mais toz j'avais des choses à dire à Zyam que je voulais pas que la petite reuseu elle entende. Du coup on me connait assez bien maintenant j'avais commençais à chauffer de fou et finalement elle avait acceptée de sortir.

- Zyam : Bon dit ! C'est l'autre ?
- Moi : Ouais, hier je suis allé le voir et il m'a tellement chauffé que je lui avais dit ce que j'avais fait la nuit dernière.
- Zyam : Mais t'es con toi !
- Moi : Je m'en bats les klawi, de toute façon il l'aurait su un jour ou l'autre.
- Zyam : Et il t'a fait quoi ?
- Moi : Il a prit sa batte et il m'a tapé violemment au torse, sur la tête, partout. J'ai honte de le dire mais il m'a mit ko, en sang complet, du mal à respiré, sah un vrai enfoiré. Et le meilleur pour la fin il m'a planté le genou.
- Zyam : Chaaaud, tu te mets dans la merde mais grave frère. Tu te rends pas compte !
- Moi : Je me suis fait opéré du genou ce matin. Des bleus partout, des gros ématomes, côtes cassées, arcade ouverte, nez cassé. Ark tfou.

J'avais retiré mon haut pour qu'il voit comment j'étais de partout, des bleus à chaque endroit, oh fatch. Il voulait voir mon genou mais il était recouvert de bande et j'avais une atelle qui partait du haut de la cuisse jusqu'à la cheville. Hassoul il faisait que de me serrer l'épaule, ça se voyait que ça l'avait toucher tout ça. J'avais fini de m'expliquer avec lui du coup j'avais fait revenir ma sœur.

- Nina : Laisse tombé j'ai tout entendue.
- Moi : De quoi ?
- Nina : Ce que t'as dis à Zyam donc cherche pas à m'endormir.
- Moi : J'allais pas t'endormir j'allais juste trouvé les bons mots pour que tu arrives à mieux l'encaisser. Et déjà qui t'a dis d'écouter aux portes ?

Elle avait le visage crisper, ça se voyait qu'elle en avait marre de moi, marre de ce que je faisais et toute la total. Hassoul elle s'était approchée et elle avait attrapée le drap pour le soulevé et voir comment j'étais.

- Moi : Oh Nina tu fais quoi là ?
- Nina : Je veux voir ton genou.
- Moi : Oh la prochaine fois refais même pas ça, je suis à poil en dessous.
- Nina : Est-ce que j'étais au courant ? Non, bon voilà ! T'as qu'à te mettre des vêtements.
- Moi : Nina je vais m'énervé sévère contre toi. Réfléchie bête ! Si je suis comme ça c'est pas que je l'ai voulu. Je suis à l'hôpital, je ferme ma gueule et je me laisse faire. Khlass !

Nina c'est pas ma sœur pour rien, elle a quasimment le même tempérament que moi. Même quand elle a tord pour elle elle a raison et tout comme moi elle cherche toujours à avoir le dernier mot pour énerver. Hassoul bon on discutait encore et j'avais surtout prévenu Nina que si la mama elle demandait heja par apport à pourquoi j'étais pas là qu'elle avait qu'à dire que j'étais en weekend à Nice étant donné que j'y allais souvent.. Mais elle voulait pas être face à la mama à lui mentir ouvertement donc finalement je lui avais dit que si elle demandait heja qu'elle avait juste à m'appeler et qu'on en parlerait posément. Je savais qu'il fallait que je réfléchisse de suite à la tournure de mes phrases et aux mots que j'allais utilisé en parlant avec la mama parce que je sentais que l'appel allait pas tarder. Hassoul les infirmières étaient venues une nouvelle fois me refaire les soins en attendant Nina et Zyam s'étaient mis dans le couloir et j'entendais leur discussion qui me déplaisait énormément.

- Nina : Je vais allée aux Émirats voir notre père.
- Zyam : Pourquoi tu me dis ça ?
- Nina : Je vais tout dire je pense, la situation ne peux pas restée comme ça.
- Zyam : Non t'es malade fais pas ça, je te jure Nina je crois en la possibilité que ton frère change un jour.
- Nina : Non j'y crois pas moi, il dis ça pour rassurer mais il est trop attacher à ça et prévenir notre père ça le calmerait direct.
- Zyam : Bien au contraire et ça tu devrais le savoir plus que moi. Emir déteste être stoppé dans ses choix, dans ses actes et si tu fais ça il sera d'autant plus déterminé pour prouver qu'il y a personne qui peut le stopper.
- Nina : Si notre père se met sur Emir il le lâchera pas.
- Zyam : Et est-ce que t'as envie que ton frère se fasse terminé par votre père ? Je pense pas, vu comment t'as réagis déjà quand tu l'as vu dans cet état.
- Nina : Mais au moins ça le ferait lâcher ce mauvais milieu ou un jour il risquerait de perdre la vie bêtement et salement.

Après ils parlaient moins de ça, ils parlaient même presque plus puis j'écoutais plus tellement aussi parce que j'étais concentré sur ce que les infirmières me faisait. Hassoul Zyam avait passé sa tête dans la chambre.

- Zyam : Mec on s'en va tes soins ils sont pas prêt de finir. Je reviens demain.
- Moi : Vas-y khey, je t'appelerai ce soir.

Ils étaient repartis, Zyam m'avait dis bslama mais Nina welou, mahlich mon crâne il était trop ailleurs à ce moment là, j'en avais rien à faire. Je pensais à la discussion qu'ils venaient d'avoir ensemble. Hassoul j'avais passais ma soirée à répondre à mes messages et dans la soirée c'était le changement d'équipiers et moi j'étais trop en kiffe sur les infirmières de nuit. Sara et Célia après minuit elles passaient dans les chambres pendant une quinzaine de minutes pour prendre des nouvelles de leurs patients. J'appréciais plutôt pas mal Célia moi. Elle était passée me voir.

- Célia : Comment tu vas ?
- Moi : Franchement ça va, fatigué mais ça passe comparer à tout à l'heure.
- Célia : Ouais tu vas bien te reposé cette nuit.
- Moi : Mais vas-y je peux te posé une question. Belek c'est une question qui sert à rien mais il faut que je la pose.
- Célia : Non aucune question ne sert à rien, je t'écoute.
- Moi : Je t'avais expliqué le pourquoi je me suis retrouvé dans cet état là mais depuis que je me suis réveillé de l'opération j'ai beaucoup plus de douleur au niveau du cœur et je ne sais pas si c'est en rapport avec les coups que j'ai reçu ou bien si c'est autre chose. Je vous attendiez Sara ou toi.
- Célia : Ah tu as tes préférences en plus haha.
- Moi : Non mais vas-y les autres elles sourient jamais, elle ont pas la tchatche comme vous deux.
- Célia : Ah je vois. Nous ont aime bien être auprès de nos patients et s'assurer qu'ils vont bien.
- Moi : C'est bien pour ça que je vous attendez.
- Célia : Et pour répondre à ta question, on ne peux rien dire pour le moment
- Moi : Non Célia s'il te plait parce que sah c'est trop bizarre j'avais pas aussi mal hier. Je suis un dur je vais pas chialer si tu m'annonces heja.
- Célia : L'équipe du soir a repris le relai et a été informé de ton état de santé. Pendant l'opération tu as eu un arrêt cardiaque qui a tout de suite été traité et les douleurs que tu as son normales. Là on surveille à plusieurs ton état, dès qu'il y a quelque chose qui baisse trop ou qui monte trop on arrive tout de suite et on s'occupe de tout.
- Moi : Ok mais comment ça se fait ?
- Célia : Il y a toute sorte de raison mais ce doit être un choc.

On parlait ensemble, elle avait dépassait un peu sur le temps des quinze minutes mais j'avais bien kiffé cette discussion, elle m'avait bien tout expliqué donc je comprenais mieux les choses liées à mon état et je savais que j'étais entre de bonnes mains et surtout j'étais suivi régulièrement al hamdûli-llah. Hassoul elle avait dû retournée à son boulot donc elle m'avait laissé me reposé et entre temps je répondais encore aux messages et j'avais fini par appeler Samia.

- Samia : Salam, tu vas bien ?
- Moi : Bien bien et toi ?
- Samia : Non.
- Moi : Pourquoi ?
- Samia : Il y a un abruti au bout du fil qui fout sa vie en l'air.
- Moi : Pourquoi ?
- Samia : Arrête à chaque fois de faire le déconnecté de la vie zahma tu sais rien, Zyam m'a appeler et m'a expliquer.
- Moi : Et qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
- Samia : Rien absolument rien et d'ailleurs moi non plus j'ai rien à te dire.

Après cette dernière phrase elle avait raccrochée, sah. Je m'attendais pas à ce qu'elle fasse ça, moi on me raccroche jamais au nez, jamais ! Je l'avais rappeler plusieurs fois, elle répondait pas c'est seulement au bout de plusieurs appels qu'elle avait fini par répondre..

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